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La Clairière

Expédition de secours.

Extraire un Papillon d'un dangereux piège empoisonné.
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Sujet lancé par Heltaïr
Le 20-03-1511 à 00h28
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Posté par Narrateur,
Le 18-06-1511 à 13h23
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Alciria

Le Julung 21 Astawir 1511 à 22h00

 
Vous connaissez cette impression. Vous rentrez dans une pièce que quelqu'un vient de quitter et c'est comme s'il y était encore. Vous sentez sa présence, vous sentez son odeur parfois, et souvent le courant d'air de sa sortie. Il y a dans le flux d'air visqueux la trace de son passage comme les bateaux laissent dans la mer un sillage. C'est invisible, presque imperceptible.
Et c'est tout à fait cette impression la.
Le cintre se balance encore comme si l'on venait d'en enlever le fardeau. la porte bat lentement sous l'inertie de la dernière poussée. Certains diraient que ce n'est que du vent, elle reste sure que ce n'est rien de plus que le sillon d'une proie. Et si il est une chose qu'elle sait faire c'est traquer, l'Hatoshal lui a pour cela dispensé une solide formation.
Elle est montée si vite, qu'elle reste étonnée de trouver la pièce vide, un peu hébétée. Il aurait fallu partir en courant tout de suite après être passé à la fenêtre. CE qui signifie qu'ils ne bénéficient plus de l'effet de surprise mais l'ont ils jamais eut? En tout cas, maintenant on les surveille sans doute, voire on les entraine.
Et cette porte qui sonne comme une invitation confirme l'hypothèse. Après s'être fait claquer la porte au nez dans la clairière voila qu'on les invite. Auront ils droit au tapis rouge?
Elle sort de son immobilisme et repasse devant Heltair. Elle veux suivre la piste, sans même réfléchir, écoutant à peine le Preux, elle se dirige vers la porte. Elle est totalement consciente de l'irrationnel, de la bêtise de suivre ainsi une voie ouverte et l'avertissement du message télépathique de Silinde brûle son esprit au fer rouge. Elle n'en a cure. Elle en a marre de la patience, de la prudence et puis elle a l'intuition que toute tentative de maitrise ou de contrôle est voué dans ce lieu à l'échec ou à se retrouvé la porte claquée au nez.
Tenue correcte exigée.

Que ce ne soit qu'une pure vue de l'esprit, que ce ne soit rien d'autre que le vent ne lui vient pas à l'esprit en dépit du fait que c'est l'explication la plus rationnelle. Peut être se refuse elle à cette éventualité... Peut être veut elle croire que tout lien avec l'Artiste n'est pas encore coupé...


Le but fait loi

 
Narrateur

Le Matal 26 Astawir 1511 à 05h26

 
***
Certains disant que vitesse et précipitation sont mères de déboire et de désolation.
Mais quand le temps presse, a-t-on vraiment le choix?

Alciria sut qu'elle venait de commettre une erreur au moment même où elle franchit la porte, à l'instant où elle sentit un courant d'air froid s'enrouler autour de sa cheville... C'était comme si quelqu'un avait tenté de lui attraper la jambe, sauf qu'il n'y avait personne.
La chute aurait put être risible si seulement cet escalier ne s'était pas trouvé deux pas plus loin. La tydale aurait presque pu se rattraper si le vieux tapis élimé qui couvrait les marches n'avait pas été en si mauvais état, littéralement en lambeaux. On devinait qu'à une époque il avait été une riche étoffe de velours purpurin zébré d'arabesques dorées, mais à ce jours il n'était plus qu'une frusque déchirée de toutes part dans laquelle le pied d'Alciria se prit, la projetant sans qu'elle puisse freiner son élan dans la pente.

Roulade avant, appui frontal sur le mur, vrille, choc du coude sur une marche, roulade arrière, atterrissage sur le menton au rez-de-chaussée...

Note technique : 2
Note artistique : 10

Quand Heltaïr et Andar se penchèrent sur elle, paniqués de la voir immobile avec un trait de sang aux lèvres, ils purent constater qu'Alciria respirait toujours bien qu'inconsciente.

Le nelda jeta un regard effrayé autour de lui.
***


- La nuit arrive... ils sont là... dit-il dans un murmure.

***
En y prêtant attention, on pouvait maintenant clairement voir le phénomène que Silindë et Alciria avaient expérimenté plus tôt dans la journée : les ombres étaient loin d'être aussi immobiles qu'elle le devraient, et on devinait sans peine ça et là des silhouettes intangibles se mouvant autour d'eux.
***


 
Heltaïr

Le Dhiwara 1 Manhur 1511 à 21h35

 
Les yeux braqués sur l'ouverture, les sens aux aguets, tu laisses bon gré mal gré Alciria s'engouffre littéralement dans l'ouverture de la porte et ouvrir ainsi la marche.
Ou plutôt la chute. Et avant même qu'il ne te soit possible de réagir, tu vois la tydale partir dans un vol plané et roulé boulé assez grandiose.

Le temps semble se figer deux secondes alors que vous pouvez contempler le corps gisant immobile en bas de la volée de marche, puis Andar et le premier à s'élancer en avant, sa torche toujours amoureusement tenue contre lui.
Plus circonspect, tu le rejoins après avoir tenté d'analyser le palier si traître aux pas d'Alciria. Rien de bien probant ne te permet d'expliquer à première vue cette chute.

Tu rejoins le Nelda en bas des marches et prenant le pouls et sentant un souffle contre ta main, constate la conscience préservée de l'archère.


''Ca ira. Rien de bien grave à première vue.''

Le chevrotement dans la voie du Nelda te fait lever les yeux.

Ainsi donc les voila.

Formes évanescentes, simples brumes, mirages, hallucinations, veloutes de vapeur... On pourrait penser à tout cela mais au vu de l'ambiance qui hante le lieu, c'est bien la première hypothèse qui prend le dessus.

Ainsi donc les voila.

Ces fantômes. Réminescences.
A première vue, au dela de l'aspect fantastique de la chose, rien de bien impressionnant ou inquiétant.
Mais voila, des personnes avec à priori plus d'expériences que toi sur la questions -Andar en l’occurrence, Silindë ou Alciria également- réagissent de façon trop franche pour qu'elle soit inexpliquée.


''Bien, bien, bien...
Restez calme Andar, c'est sans doute la meilleure chose à faire actuellement.
Un problème à la fois.''

Ta paume s'illumine et vient se poser sur le front de la tydale assommée, libérant de multiples étincelles qui s'éparpillent sur le corps, s'en allant chercher les lésions à soigner.

''Bien, et maintenant voyons si maintenant que la nuit est tombée...''

Voyons si il y a du nouveau à percevoir...




 
Narrateur

Le Julung 5 Manhur 1511 à 02h40

 
***
Le sortilège tissé par le Preux sur la tydale fit effet rapidement, et celle-ci reprit quelques couleurs... Sa conscience reviendrait bientôt également.
Heureusement qu'Heltaïr avait réagi rapidement : qui savait ce qu'il pouvait advenir de l'esprit d'une personne inconsciente dans un lieux où rôdaient d'autres esprits? Si tant est que ces silhouettes entre-aperçues en eussent vraiment été...

La nuit était à présent tombé, une lourde chape de nuage avait couvert le ciel, voilant les lunes jumelles qui s'étaient levées mais sans parvenir à éclairer réellement la clairière, masquées derrière le ciel opaque. Pour autant, quand le tydale étendit ses perceptions des flux, rien n'avaient changé par rapport à sa première impression : tout était presque normal à l'exception de ce très léger grésillement, cette imperceptible vibration qui se faisait parfois ressentir sans pour autant altérer les flux. Un sorcier inexpérimenté n'aurait même rien perçu d'anormal, et Heltaïr en venait à se demander s'il s'agissait vraiment de quelque chose d'anormal à tel point cela semblait anodin.

A côté des deux tydale, le nelda, aussi physiquement impressionnant fut-il, n'en menait pas large, cramponner à sa torche comme s'il s'agissait du dernier rempart le séparant de l'obscurité environnante.

Tout d'un coup, son regard passant sur une fenêtre, Heltaïr cru apercevoir une pâle silhouette dehors, au milieu de la clairière...
***


 
Heltaïr

Le Julung 5 Manhur 1511 à 23h39

 
Déception.
Angoisse.

C'est clairement ce que tu commences à ressentir en revenant à votre réalité. Pointe d'appréhension mêlée au sentiment d'échec aussi. Crainte que rien ne se déroule sur lequel tu ne puisses agir. Que Silindë soit déjà à part entière dans un autre plan, inextirpable. Crainte... d'arriver trop tard. D'être inutile.

Tu te tournes vers tes compagnons. Alciria inconsciente. Andar terrifié.
Et autre part, hors d'atteinte, Silindë. Son esprit flottant peut être quelque part. Inaccessible.

Si rien ne change... si rien n'est perceptible...
Tu aurais pourtant juré que la nuit avait une certaine influence. Une influence certaine même sur le lieu et ce qui s'y déroulait.
Et pourtant maintenant que la nuit est clairement tombée, rien n'a...



Un simple coup d'oeil par la fenêtre.
Un réflexe. Pour bêtement se réaffirmer que la nuit est bien tombée.
Simple coup d’œil. Sauf que...

Sauf que.. quelque chose a changé justement. Quelque chose de bien matériel qui n'a pas besoin d'une inspection des Flux pour être perçue.
Quelqu'un est dehors. Une personne. Trop matérielle et nette pour avoir quelque chose à voir avec les silhouettes précédemment aperçues.

Ton cœur se fige puis s’accélère alors que tu résistes au besoin incompréhensible de fermer les yeux pour être certain de ne pas être témoin d'une hallucination.
Même à cette distance, le poncho et la chevelure te sont reconnaissable entre mille.

Tes lèvres s’entrouvrent sur un soupir de soulagement incrédule.


''Par la Dame...''
"Dehors! Il est deho....''

Tu regardes le corps inanimé de la tydale bien gênée pour partager ton soulagement.

''Il est dehors! Sortons la d'ici rapidement, je crois que tout se joue dehors!''

Tu te précipites vers Alciria, constate rapidement qu'elle semble reprendre des couleurs, lui flanque deux trois gifles pour la forme, et ni une ni deux, la charge sur ton dos pour te précipiter vers la sortie, légèrement vacillant dans tes virages. Peu importe la précipitation penses tu, si il doit se passer quelque chose, ce sera dehors maintenant.

Retour au point de départ et à la clairière.
Tu ne sais pourquoi, tu ne te sentais pas de laisser la tydale inconsciente seule à l'intérieure. Un instinct. Maintenant que tu es de nouveau à l'air libre, que la silhouette de Silindë est toujours là, curieusement immobile, tu ne peux que réfrener tes envies pour poser la tydale au sol avant de vouloir courir vers lui.
Alors que tu allonges la tydale, Andar survient rapidement, manifestement pas rassuré de rester seul et intrigué par ton agitation.

Voulant lui confier la garde de la tydale, tu lèves le regard pour constater, derrière la massive carrure de votre infortuné acolyte...
Une deuxième silhouette. Un nelda. Et tu sais déjà de qui il s'agit.

Rapide coup d'oeil circulaire à la clairière.
Et voici une troisième silhouette. A la chevelure argentée.

Ton regard revient sur Silinde, sur Nuruhuiné, sur le probable Davok, sur Silindeë, sur Andar visiblement stupéfié par ce qu'il découvre lui aussi, sur Nuruhuiné, sur Alciria....


''Alciria, ce serait vraiment bon de se réveiller maintenant.''

Vas y pour quelques gifles gratuites.
Si celles ci sont inefficaces, tant pis tu fonces vers Sili.





 
Heltaïr

Le Dhiwara 15 Manhur 1511 à 14h39

 
Un simple grognement.
C'est tout ce que tu arrives à tirer de la tydale qui reste inconsciente. Normalement le sortilège aurait du l'aider à sortir de son état et pourtant... pourtant ce n'est toujours pas le cas.


Et le temps passe, que tu ne peux pas laisser filer ainsi.

'' Aidez moi je vous prie Andar. Je ne veux pas la laisser seule.''

Avec l'aide du Nelda qui jette de fréquents regards à son compagnon, tu recharges la tydale sur ton épaule.

''Allez y Andar. Je ne sais pas vraiment ce que l'on peut faire, mais maintenant que nous les avons trouvé. Allez voir votre ami, tentez quelque chose, et restez prudent.''

*** ***


Alciria sur ton épaule, tu t'éloignes quant à toi vers Silindë, perdant le halo lumineux rassurant de la torche en même temps qu'Andar s'éloigne de vous.

Sous son apparence quasi émaciée, la Libertaire cache un poids certain. Rien qui ne t'empêche de rejoindre Silindë sans trop de difficultés, mais qui explique néanmoins qu'elle se retrouve vite fait déposée au sol dès que tu te retrouves près de ton ami... pour ce qui est de son enveloppe physique en tout cas... apparemment....


Silindë...
Il est là, planté au milieu de la clairière. Debout, esquissant certains mouvements, et pourtant les yeux fermés.... Tel un somnambule. Sauf que son esprit est toujours là, trop vif pour être endormi, trop engourdi pour être parfaitement normal... Silindë ne dort pas, non. Il semble plutôt être dans une sorte de transe. Hypnose.

Tu te places face à lui, dans la direction qu'inconsciemment, il semble regarder, te mettant à la place d'un invisible interlocuteur.


''Sili, hého, tu m'entends? Sili? Ho? ''

~~ Non mais tu vas m'entendre oui? Silindë? Je t'ai trouvé en plein milieu de la clairière? Qu'est ce qui s'y passe de ton côté? Et je suis en face de toi, tu distingues quelque chose? Un changement? Foutres'sarkh, dis moi un peu ce que l'on pourrait faire pour te sortir de là et vite! J'ai déjà Alciria qui est inconsciente!!







 
Narrateur

Le Vayang 27 Manhur 1511 à 23h27

 
***
Silindë ne sembla pas entendre, restant quelques instants immobile et puis... il fit un pas vers le Puits, tout comme les deux autres Poussiéreux "somnambules".
Faisant fi de sa peur des ombres, Andar se rua vers Davok qui se tenait à quelques pas du Puits, anticipant d'instinct que son ami d'enfance allait au devant d'un grand péril. Il eut beau l'appeler, s'opposer à son avancée, il ne le ralentit qu'à peine et le nelda dut s'écarter pour que Davok ne le pousse pas dans le Puits en avançant...

Autour d'eux, les ombres elles aussi se rapprochaient du Puits...
***


 
Heltaïr

Le Dhiwara 29 Manhur 1511 à 00h40

 
Il existe des situations extrêmement inhabituelles et perturbantes pour l'esprit poussiéreux.
Parler à une personne somnambule et inexpressive sur le plan physique mais angoissé et expressive en télépathie en est une.
D'autant plus lorsque vous vous trouvez dans un lieu lui même profondément dérangeant en son essence, avec une compagne d'infortune gisant au sol.

Et lorsque les divers somnambules alentours commencent de concert à se mouvoir dans la même direction, en général, on s'accorde à dire que cela devient carrément angoissant. Surtout quand ils semblent viser un puits, autant dire un gouffre.

D'un certain côté tu t'y attendais.
Tu savais que l'affaire y arriverait tôt ou tard, finirait par tourner autour de cette structure d'apparence banale et vieillie par les âges. Le Puits donnait son nom au lieu, le Puits influençait le lieu, le Puits était ce qui faisait le lieu.

Ce à quoi tu ne t'attendais pas en revanche, c'est que la poussée de Silindë serait aussi forte pour un corps pourtant si frêle.

''Andar, repoussez le, retenez le!!! Vite!!''

Le deuxième nelda est déjà aux abord du puits, tu l’aperçois dans ton champ de vision.
Le gouffre.
Cette avancée inexorable.

Et en même temps, cette voix, cette pensée de Silindë qui te parvient, hachurée, aux oreilles.
Protéger Nuruhuiné.

''Cesse déjà de bouger, TOOOIIII!!!''

Il te faut t'arc-bouter de tout ton poids pour réussir à retenir l'espace de quelques instants Silindë. Cela ne suffira pas, tu le sais, c'est quelque chose de plus fort que les muscles de ses jambes qui l'attire, il le dit lui-même.

Il te faut donc utiliser autre chose que tes propres muscles. La Chimère peut t'aider.
De tes paumes plaquées contre Silindë, le retenant là ou il est, fusent deux jets d'énergie bleuâtres, qui s'en vont tout le long du corps du tydale. A leur passage les habits Les habits semblent se recoudre, les teintes reprendre de la vigueur.
Tout en pestant, tu te souviens du sort d'Etreinte que tu n'as pus avoir le temps d'apprendre encore, te poussant à te rabattre sur la Langue...


''Alciria, va vraiment falloir que tu aides là!!''

Nuruhuiné en effet est toujours seule. Seule et s'avancant.
Alors que la langue Bienveillante devrait fixer Silindë ou il se trouve pour un laps de temps suffisant, tu t'agenouilles près de la 'belle endormie' en fouillant dans tes bottes.

''Désolé, pas le choix.''

Tu en extirpes une lame affilée, et d'un geste précis, en vient taillader son bras gauche. Tout le corps sursaute violemment, tiré de sa torpeur. Tu espères qu'il en sera de même pour l'esprit.

Tu reviens vers Silinde. Regarde la lame vermillone.
Même idée, même geste.
En espérant que cela le sorte de sa torpeur.

Un coup précis le long de la cuisse.


''Désolé vieux, j'espère au moins que ca te ralentira!

ANDAR!! Poignardez le, affaiblissez le, retenez le !! A tout prix!!''


Tu jettes la lame maintenant rougie dans sa direction en espérant qu'il ose et ait le temps de s'en servir.





 
Narrateur

Le Luang 30 Manhur 1511 à 01h25

 
***
Andar jeta un regard indécis au Preux, observant ses actions et pesant sa directive...
Finalement, son front se plissa et son regard s'emplit de détermination. Si le nelda n'avait pas d'arme blanche ni de magie, il avait de longs bras rendus puissants par l'exercice physique, terminés par de poings qui faisaient chacun la taille d'une tête de tchaë.

Le premier poing heurta puissamment Davok au ventre, le faisant tituber d'un pas en arrière, et le second le cueillit au menton, l'envoyant cette fois à terre.
Etonnamment, là où n'importe qui aurait au moins peiné pour se relever après avoir encaisser cela, le compère d'Andar se releva.
***


- Il ne se réveille pas!!

 
Narrateur

Le Luang 30 Manhur 1511 à 11h19

 
***
Quant à Silindë, il se figea quand sa cuisse fut entaillée, ses traits se tirèrent et sa bouche s'ouvrit comme pour parler cependant aucun son n'en sortit, pas plus qu'il n'ouvrit les yeux.
***


 
Alciria

Le Luang 30 Manhur 1511 à 19h22

 
Des échos
DE bruits, de pas de mouvements
Comme si chaque stimuli ricochais des dizaines de fois dans son esprits. Comme si Asgarhy lui même venait de passer une semaine de nouba dans sa tête: elle aurait probablement un bon mal de crâne. Des ecchymoses aussi qui se manifestent au fur et à mesure que son esprit gravit des échelons de conscience. Les côtes d'abord, puis les genoux et le bassin; certains muscles subissent une douleur sourde: sans doute un faux mouvement du à un réflexe pour ne pas tomber.
Elle commence à retrouver assez de conscience pour aborder les questions: ou suis-je? Que s'est il passé?Etc que Heltair se la joue scariophile.
La réaction est immédiate: une tydale bondissante.
Elle émerge brutalement et se fige, la bouche ouverte pour protester. Devant ses yeux le spectacle improbable de deux poussiéreux tentant d'en retenir trois. Son esprit est encore embrumé mais son corps alerte, elle se dirige vers la matriarcale quand elle entend Andar. A l’évidence, la force pure ne marche pas .

~Coupez leur les Ja...tendons d'Achille.

Elle espère que le Preux pourra lancer trois mémoires corporelles, ou en tout cas qu'il saura réparer les degats. Une rapide prière et elle attrape une flèche dont la pointe trouve rapidement les délicates chevilles de la tydale.
C'est toujours comme ça qu'on arrête les équidés, ça doit forcement marcher pour un tydale. D'autant plus que sans tendon elle ne voit pas vraiment comment il vont mouvoir leurs pieds.
Et puis, une fois qu'ils seront stoppés, voire mis assez loin du puits pour qu'il leur faille une éternité et demi pour y venir en rampant, elle irait bien jeter un coup d’œil au dessus de la margelle; voire dedans. Elle a il lui semble toujours la corde subtilisé aux confrères plus tôt. Elle avait prévu d'aller chercher Silinde pour quand il se jetterais dedans mais elle peut aussi aller voir en éclaireur.
Enfin, avant ça il faudrait qu'elle arrive à mettre en sécurité la tydale. Peut être qu'en arretant de regarder le puit et en se concentrant sur sa tache...


Le but fait loi

 
Heltaïr

Le Matal 31 Manhur 1511 à 10h37

 
Grimace
Tu ne t'attendais pas vraiment à un type d'intervention aussi abrupte de la part de la tydale. c'est bien pensé et sans doute efficace, il n'empêche que... Ca a du faire mal. A côté ton estafilade sur Silindë, c'est une belle blague.

Le dit Silindë qui reste immobilisé, bouche bée, semblant chercher son air ou sa raison.
Nuruhuiné qui s'effondre -pour le moment - au sol.
Et le nelda qui reste donc le vrai problème.

Tu vois mal Andar, qui a ignoré la lame lancée dans sa direction, déchiqueter les mollets de son compagnon avec ses dents.
Tu lies ton esprit avec les deux équilibriens.


~~J'ai une idée.

Double paires de baffe sur Silindë. Ca fait mal mais ca devrait le figer sur place encore un moment.

~~Mais je n'en mesure pas vraiment les conséquences.

Tu te concentres sur Davok qui s'est relevé et se redirige vers le puits, péniblement tenu en laisse par Andar. Ton projectile magique le cueille en plein front et renvoie les deux neldas enlacés au sol.


~~Il faut que je tente d'attaquer le puits. L’abîmer.
Le forcer à se défendre et à lâcher son emprise.





 
Narrateur

Le Matal 31 Manhur 1511 à 12h08

 
***
Alciria connaissait bien son matériel. Son arc et ses flèches étaient depuis longtemps bien plus que des armes, c'étaient devenues des extensions d'elle-même et la tydale les maîtrisait à la perfection. Et pourtant...

Et pourtant cette fois son trait, bien qu'il soit parti exactement comme elle l'aurait voulu, fut comme dévié par un coup de vent, prenant un improbable virage. La tydale aurait pu jurer avoir vu l'une des ombres s'interposer à la vitesse de l'éclair entre elle et sa cible, mais dans cette pénombre il était bien difficile d'être certaine de quoi que ce soit.
Toujours était-il que la flèche vint se ficher dans le sol, à deux pas de sa cible.

Quant au projectile magique, il toucha sa cible, mais le Preux avait clairement vu son sortilège s'affaiblir bien plus vite qu'il n'aurait dû, s'étiolant au fur et à mesure de sa trajectoire. Certes il avait aidé Andar à remettre Davok au sol, mais à part éventuellement une petite poussée, il n'avait strictement fait aucun dégât.

Une brise se leva, froissant les herbes et faisant grincer les arbres encerclant la clairière. Celle-ci, aussi accueillante eut elle paru lorsqu'il faisant jour, était à présent clairement hostile, effrayante. certaines ombres palpitaient, s'égaillant dans tous les sens, mais d'autres se mettaient à tournoyer autour des trois Poussiéreux éveillés, se rapprochant de plus en plus d'eux.
Au premier contact, Alciria reconnut sans aucun doute possible la même sensation qui avait précédé sa chute dans l'escalier, une sorte de froide caresse, du genre de celles qui vous donnent des frissons. Mais des frissons qui n'avaient rien de plaisant. Et puis, les contacts suivants se firent plus durs, plus acérés... bien qu'aucun choc ni blessure visible ne se produise au contact de ces choses éthérées, le Preux et l'Archère sentaient à chaque fois une sensation de lacération. Pour l'instant la douleur était supportable...
Déjà, Andar, impuissant, se débattait contre ses ennemis invisibles et Davok se relevait.

Il fallait changer de tactique, et vite, avant que les choses ne s'aggravent.
***


***
Alors que les trois Poussiéreux prenaient l'ampleur de la situation, Silindë changea totalement d'attitude, s'élançant vers Nuruhuinë, battant des bras pour écarter les ombres qui s'interposaient.
***


 
Alciria

Le Matal 31 Manhur 1511 à 18h39

 
Surprise.
De taille. Qu'a-t-elle pu donc toucher qui s'est ainsi mis entre elle et sa cible?
Elle aurait mieux fait d'aller trancher directement dans le vif.
Mais maintenant... La caresse est de fer, froide et menaçante; l'atmosphère piquante de désagréable manière. Il n'est pas dit qu'un geste agressif de plus soit correctement accueilli par la clairière et son puits maintenant clairement agressifs.

Elle adresse un regard au preux; elle ne sait pas si il a senti ce même avertissement. Dans le doute, elle appuie d'une explication.

~Ne faites plus rien d'agressif et allez vous occuper d'eux.

Non, à un seul contre Nuruhuinë et Silinde, il ne risque pas de les arrêter. D'un autre coté, à seulement tenter de les arrêter ou de les ralentir il ne vont qu’énerver la bête dont ils ont pénétrés l'antre.

Et puis ce puits l'intrigue décidément. En trois larges enjambées elle atteint déjà le bord tentant par la même occasion de savoir ce que Silinde y voit pour comparer avec sa propre vision. Dans sa main, elle a déjà la corde pour s'assurer en descente.



Le but fait loi

 
Heltaïr

Le Julung 2 Jayar 1511 à 00h40

 
Une brise se lève.
Un gémissement. Qui devient mugissement. Celui de la bête furieuse.

Le Puits révélait enfin sa vraie nature.
Tout devenait spirale qui convergeait vers lui. Tout devenait force et attraction vers son orifice, sa gueule de prédateur.
Monstre tapi au milieu de la clairière, il réclamait haut et fort ce qu'il estimait sien.

Et il devenait agressif.
Les ombres, ces ombres qui se jouaient de vous toute la soirée, se faisaient plus précise, et en même temps plus insaisissables. Se déplaçant à toute vitesse. Convergeant vers vous. Vous étouffant petit à petit dans un cocon meurtrier.

Les coups se font ressentir alors que la pensée d'Alciria te parvient.
Tu n'es pas d'accord avec elle, tu jurerai qu'il faut au contraire poursuivre dans ce sens. Le fait même d'énerver la Bête était une preuve et une incitation à aller au delà.

Mais elle est déjà trop proche, se rapprochant de la margelle et des deux neldas.
Et le cri de Silindë t’appelle.

Silinde qui dans sa transe, yeux fermés se débat. Marionnette aux yeux fermés tentant de retenir sa poupée de satin disloquée. Nuru n'a fait que trébucher puis reprendre sa course. Retenue maintenant par Silindë.

Il ne fait pas le poids tu le sais.
Sans aide, il finira par céder.

Tu te hâtes donc vers les deux amants empoisonnés. Tel un lutteur de foire, tu percutes de plein front leurs deux graciles silhouettes. Mais malgré leurs corpulence, malgré le sortilège du Taureau qui fait palpiter tes muscles, c'est à peine si tu les fais reculer d'un pas.
La magie est les entrainements physiques dans l'Hatoshal ne suffiront pas apparemment.

Oui, la pensée de Silindë est juste.
La douleur, il faut recommencer.

Une impression de vide soudain dans ta botte te fait rappeler un peu tard que tu n'as plus ta lame favorite;
Ton regard se baisse inutilement sur ta ceinture et tu aperçois avec plaisir un petit étui à la ceinture de Nuruhuiné.
Braves guerrière tydales.

Toujours te débattant pour faire reculer les deux zoziaux, tu extirpes la lame de son étui d'une main, lache prise, attrape le bras libre de Silinde, et agrippe sa main. La fine lame ouvragée de Nuru entre vos deux paumes.

Pourquoi fais tu ca? Tu ne sais pas trop.
Une histoire d'antidote ou bien de symbolique absurde peut être.
Cela t'est venu à l'esprit tout simplement.

Tu fermes les yeux un bref instant et dans ton esprit plusieurs pensées résonnent. Toutes celles que tu avais bloqué jusque là, absorbé par ta tache.
Tu sens des appels du consensus.
Qui semblent te concerner, Silinde et Toi.
Tu sens des appels de tes hommes.
Tu sens des appels de Cadécia.


...

D'un geste vif, tu fais alors glisser la lame qui séparaient vos paumes, vous entaillant mutuellement les mains.

Flash blanc.






 
Narrateur

Le Julung 2 Jayar 1511 à 16h36

 
***
Alciria regretta son idée d'aller voir ce qui se passait dans le Puits au moment même où elle prit appui sur le rebord pour plonger son regard dans l'obscurité du trou béant. Plus précisément, la tydale regretta sa bravoure au moment où la masse de Davok la heurta de plein fouet, la faisant basculer dans le vide en même temps qu'il s'y jetait...

Elle ne dut qu'à ses réflexes aiguisés de ne pas choir dans l'orifice obscur, s'agrippant au rebord de pierre du Puits d'une main. Malheureusement, le nelda somnambule, en s'élançant, s'était pris un pied dans la corde que la tydale empoignait et elle se retrouvait donc à soutenir le poids du nelda d'un côté tout en se retenant de l'autre... Alciria avait de la force à revendre, mais elle suffisait à peine à maintenir sa prise. Et pour ne rien arranger à la situation, Davok se débattait en silence...

Comme si cela ne suffisait pas, elle sentit les lacérations éthérées des ombres s'en prendre à sa main qui la retenait...
Un moment, elle crut sa dernière heure venue, alors que sous l'effet de la douleur elle sentait ses doigts glisser peu à peu, mais Alciria fut sauvée in extremis par Andar qui apparut au dessus d'elle pour se saisir de son avant bras et la retenir.
Malheureusement, malgré toute la détermination dont il faisait preuve, les ombres s'en prenait à présent à lui et s'il protégeait ainsi les deux Poussiéreux pendus dans le Puits, il était bien incapable de les remonter...

Alcira jeta un regard à Davok, dont le pied enserré dans la corde glissait peu à peu, puis son regard rencontra celui d'Andar. Le nelda n'avait plus rien d'apeuré, il était maintenant crispé sur le bras de la tydale, une lueur à la fois farouche et triste dans les yeux.

Et puis soudain le poids qui tirait Alciria vers le bas disparu, en même temps que Davok plongeait vers les ténèbres.
Tout s'était déroulé en quelques instants...
***


- DAVOOOOKKKK! hurla Andar d'un cri déchirant.

***
A quelques pas de là, en même temps que le Preux entendait le cri du nelda, il perçut la pensée de Silindë. Un part de son instinct lui criait de rester en contact télépathique et physique avec Silindë pour lui permettre de reprendre pied dans la réalité, tandis qu'une autre le poussait à se ruer vers le Puits pour porter assistance à Andar et Alciria.
***


 
Alciria

Le Julung 9 Jayar 1511 à 22h09

 
Se jeter dans la gueule du loup. L'expression prend tout son sens quand la tydale se retrouve se balançant avec pour seule sécurité 3 doigts sur les bords de pierre du puits. Trois doigts qui glissent irréversiblement, trois doigts dont les ongles crissent et se cassent sur la pierre qui devient sanglante.
Andar la sauve in extremis du grand plongeon: changement de supplice. Elle est le lien impuissant entre deux frères dont l'un glisse vers le vide et l'autre lutte pour ne pas le rejoindre. Elle compte les minutes qui la séparent de l’écartèlement. En un mot comme en cent: elle se sent corde. Et quoi qu'on en dise, n'est pas corde qui veux.
DAvok tombe et elle a un soupir de soulagement jouant des épaules de manière réflexe pour voir si tout est encore la avant de croiser le regard horrifié du frangin. Hésite il à la lâcher elle aussi? Elle a un moment de flottement et d'incertitude avant de remarquer son léger vacillement; comme si il luttait pour résister à la pression de quelqu'un voulant le pousser dans le puits. La "bande de lâches", ombres invisibles et petites mains du lieu semble a l'action.
Il reste deux solutions à la tydale: descendre ou remonter. Dans un cas comme dans l'autre, elle doit se décider rapidement.
Elle jette un coup d’œil en arrière pour estimer la hauteur du trou; elle a peut être une chance si ce n'est pas trop profond d'avoir le temps d'arriver en bas avant que les "petites mains" n'aient le temps de rompre la corde. Elle est déjà sur le chemin et qui sait si DAvok n'a pas survécu à sa chute et aurait besoin de soin...
L'autre solution, c'est remonter. C'est plus problématique parce qu'elle a la gravité et les ombres contre elle. Mais, ce serait sans doute plus sur. En tout les cas, arriver à s'assurer quelque part avec la corde améliorerait grandement ses chances de s'en sortir voire de retenir Andar si la pression à laquelle il est soumis venait à surpasser ses capacités de résistance.


Le but fait loi

 
Heltaïr

Le Vayang 10 Jayar 1511 à 11h27

 
La douleur, tu connais.
Fruit et expérience quotidienne de vos combats dans la Sainte Forêt d'Hatoshal.
Les heurts subis, les brûlures, les combats de l'esprit, les morsures voraces.

Il y a pourtant là quelque chose d'étrangement différent dans ce contact volontaire avec une lame acérée. Contact glacé et cuisant à la fois.
Voulu.

Tu rouvres les yeux tandis qu'en face de toi, Silinde semble se recroqueviller autour d'une Nuruhuiné inconsciente comme pour ne pas la perdre.

Ignorant tout du drame qui s'est joué dans ton dos, tu en comprends soudainement la nature lorsque le cri percant d'Andar te perce les tympans.
Aurais tu su le geste et l'envie inconsidérée de la tydale que tu aurais probablement été hébété de son inconscience et quasi stupidité, pauvre papillon ayant conscience du danger de la flamme mais désirant quand même aller s'y brûler les ailes. Prédicatrice des dangers du Puits, mais allant s'y jeter de son plein dévolu.

Tu ignores encore cela. Pour l'instant tu as juste deviné que vous avez sans doute perdu le compagnon de 'votre' nelda.
Et qu'il est hors de question que toi, tu perdes celui pour qui tu as traversé Syfaria.

Ton ami.
Et c'est donc plus déterminé que jamais que tu te focalises sur les deux pantins dangereusement manipulés devant toi.





 
Narrateur

Le Luang 13 Jayar 1511 à 18h13

 
***
Il aura suffit d'une fraction de seconde, l'espace d'un clignement d'oeil, pour que l'atmosphère se transforme du tout au tout.
L'instant d'avant, le vent se déchainait et les Poussiéreux aux sens affolés qui avait le saisissant sentiment que des entités invisibles s'en prenaient à eux... Et l'instant d'après, le silence et le calme : plus d'ombres, plus de vent, plus rie.

Le temps parut suspendre son vol tandis qu'Alciria, Heltaïr et Andar prenaient conscience que leur environnement avait à présent radicalement changé, avec la même impression que lorsqu'on se réveille d'un mauvais rêve.

Et puis Andar, les yeux embués de larmes silencieuses, lança sa main pour saisir l'avant bras d'Alciria et l'aider à remonter à l'air libre.

Et puis Silindë ouvrit les yeux.

Et puis Nuruhuinë s'affaissa dans les bras de l'Artiste, sauvée de son somnambulisme, mais toujours endormie malgré tout...

Il ne restait plus qu'une nuit calme.
***


 
Silindë

Le Merakih 15 Jayar 1511 à 00h10

 
*** Tout frémis, tout bouge. Il lui semble être au cœur d'une tempête, dans l'oeil d'un cyclone alors que le monde se déchaine autours de lui. Autour d'eux. Sa Belle aussi est au milieu de cet ilot de calme dans l'écrin de protection dérisoire qu'offrent ses bras.

L'orage se déchaine, du moins si l'on peut parler d'un orage silencieux. Il ne peut fermer les yeux, au contraire, ses prunelles s'écarquillent, tachant d'en voir le plus possible. Est il devenu sourd ? Il ne tente pas de comprendre. Pas maintenant. Pas dans un décor de fin du monde.

Dans son Esprit Heltair lui semble le seul phare en dehors d'eux. L'univers sombre dans un chaos silencieux autours de lui. La foudre le frappe. Ou autre chose. Et il perd le contact. La vue. Apres l'ouie.

Tout sombre dans les ténèbres...

Puis la lumière revient. L'obscurité d'une nuit étoilée. Le son également. Le bruit rassurant de respirations... Heltair...

Du coin de l'oeil il aperçoit Alciria qui sort du puits, aidé d'un nelda. Dans ses bras Nuruhuine s'affaisse. Mais elle est là, c'est l'essentiel.

Sans même pouvoir s'en empêcher, Silinde laisse couler quelques larmes. De joie. De soulagement. D'espoir.

Et de deuil...
***



Je... Derryn Helt...

Tu...tu ne sais pas ô combien tu m'as sauvé.


*** Leurs mains ensanglantées sont encores jointes et la douleur refait son apparition. Vive, cinglante, mais preuve qu'il est vivant. ***


Tu as été ma seule attache dans la nuit où je m'était perdu.

*** Il y a un coté presque fragile dans le tydale qui realise à quel point il est passé près de mourir vraiment. ***


Jusqu'au bout...

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