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Faryl s'était autorisé une excursion en cette après midi, elle avait répondu à tout ses impératifs matinaux et ne commencerais à officier que tard dans la nuit. Elle arpentait donc les bordures de la grande place, quand l'idée saugrenue d'étancher sa soif lui vint. L'après midi était engagé et la chaleur réclamait son dû, une choppe bien fraiche... La courtisane se dirigea donc vers le faubourg, d'humeur enjouée, elle se sentait disposée à une rencontre aimable avec quelques clients de passages. De son pas alerte, elle entreprit donc de fendre la foule...

La chose ne prit qu'un instant, le ciel se couvrit, la température chuta brusquement, Faryl frissonna pensant d'abord à un imposant nuage ayant, chose rare certes mais pas impossible, franchi les montagnes environnantes pour couvrir le soleil. Elle ne se formalisa pas plus, frissonnant simplement et maudissant l'oubli de sa pelisse.

Puis la rumeur enfla et la foule reflua du faubourg. Des cris, des formes, tout les badauds qui profitaient jusque là d'une journée comme les autres prirent peur, un colosse venait de jaillir du pilier. Un instant le désert était libre de toute présence hormis quelques nuisibles que des baillis s'empressaient de réduire à l'état de souvenir pour gogos, l'instant d'après, une forme gigantesque haute comme trois Neldas barraient l'horizon semant terreur et effrois dans le cœur des pauvres hères avoisinants.

Courageusement Faryl tourna les talons et se précipita vers le refuge le plus proche, la tour ouest séparant la ville elle même de ce qui menaçait de devenir un champ de bataille. Au loin, l'imposant monstre veillait.
***

*** Hergranore avait lui aussi aperçut cette immense masse d'ombre, il sortit donc vite en courant de la ville pour arriver dans les faubourg. Son n'esprit ne lui jouait donc aucun tour, là, à quelques centaines de mètres de lui se trouvait une créature pratiquement aussi grande que le pilier. Il n'avait pourtant pas peur mais il ne pouvait s'approcher sans une légère protection. Il se concentra donc avant de se multiplier, oui, il y avait bien 5 mages, tous identiques au premier. Il était maintenant presque sur de ne pas se faire avoir par l'ombre gigantesque. Il courut alors de nouveau tout en s'approchant au plus près de la dites créatures, il ne se trouvait maintenant plus qu'à quelques mètres. ***

*** Un..truc..immense se dressait devant le Prévôt. Gigantesquement grand même.

Il s'empressa de dégainer sa lame, dont la taille ostensiblement grande pouvait éventuellement blesser superficiellement la..chose. Du moins il l'espérait.

Il levait des yeux étonnés, effrayés vers la créature. Mais il tenta de reprendre son calme. Il ferait de son mieux. Si c'était la fin, autant finir en beauté.

Il cria quelques consignes, dans l'urgence. Personne ne paraissait réaliser à vrai dire.
***

*** C'était pas terrible mais il aurait tout le temps de trouver mieux plus tard. Il se posta a distance respectable de la créature et contacta ses Baillis en pensée. Il allait avoir besoin d'eux rapidement. ***

*** Le Tydale respirait profondément. Il valait mieux garder son sang-froid. Il serrait la poignée de sa lame de toute ses forces. On allait voir si les mois d'entrainement avait payé.

Il s'élança au devant de la créature qui ne semblait pas le voir. Il lui asséna de nombreux coups et eut la bonne surprise de voir que les armes conventionnelles étaient efficaces. Très efficaces même.

Il recula, reprenant son souffle, prêt à esquiver. Son armure encaissait sans peine les ripostes du..truc. Il espérait qu'elle tiendrait le coup encore longtemps. Mais..quelque chose clochait..

Pourvu que les Baillis et Ligerio fassent vite. ***

*** Ilridiel, comme tous les matins de très bonne heure, se promenait dans les faubourgs d'Arameth, prenait une table à une auberge près du pilier et du désert, et regardait les alentoursen sirotant une pinte d'hydromel ou de vin. Cependant, ce matin, tout changea d'un coup, comme si...comme si il avait été à Farnya, rue du Mirliton, résidence assignée de tous les ingénieurs Tchaë, quartier régulièrement dévasté par des incendies, des explosions...Cependant, là, c'était différent. Une brise -froide , dans le désert-, s'engoufra dans la place ou se situait Ilridiel, et souffla toutes les bougies, toutes les torches, renversa des parasols.Le ciel devint subitement gris, de lourds nuages roulant au dessus de leur tête, baissant singulièrement la luminosité de la ville, pourtant toujours lumineuse.
Mais aussi, fait intriguant, une créature haute comme trois pommiers...et non pommes, se tenait près du pilier, et semblait, même si elle semblait dans un état proche du coma, très dangereuse. Son sang ne faisant qu'un tour, Ilridiel courut au hangar, enfila son cuir clouté, sa combinaison d'éxpérimentation, et prit son arbalète et quelques carreeaux, et traca vite la route vers le pilier et la créature..aussi vite que possible, la combinaison d'éxpérimentation pesant quasiment le poids d'une Brigandine.
arrivé sur place, il vit que déjà quelques personnes était sur les lieux, dont un certain Jhereg, qui assaillait le monstre avec une épée de la taille d'un....non....si..de la taille d'un Tchaë et demi. Armant son arbalète et n'écoutant que son courage, Ilridiel appuya sur la détente.
Alors que Jhereg virevoltait autour de la bête, un carreau fusa tout près de la tête de celui ci, avant de se planter en sifflant dans une partie "nue" de la "chose". Le carreau était solidement planté , mais la créature ne semblait pas saigner.
Ilridiel soupira, alors que le bailli, d'après son uniforme, un peu moins ouvragé que celui de Volk, recula, se mettant en plein dans son champ de tir.
Oubliant toute retenue, il cria à l'intention de l'énergumène: ***

*** Que se passait-il donc? En effet, la créature avait bouger et l'avait attaqué, il ferma donc ses yeux avant les rouvrir, ses clones avaient disparu, mais lui, lui, il était toujours. Il se concentra donc de nouveau et ses clones revint. Il en avait que faire des ordres que lui donnait le tydale, comme si il allait l'écouter. tout ses clones ainsi que lui même mirent leur capuche, il se concentra encore un fois pour avoir assez de puissance et il essaya de lancer une énorme boule de feu mais rien, il n'y avait rien, fallait-il qu'il rate son sort dans un moment pareil? Il n'eut pas le temps de se poser la question que de nouveau l'ombre attaqua et encore une fois se fut ses clones qui disparurent. Il resta cette fois-ci la tête haute avant de se tourner vers le tydale. ***

*** dit-il simplement en essayant de garder son calme ***

*** Ligerio s’était approché du pilier, on lui avait signifié l’arrivée d’une immense créature qui avait émergé du portail et il voulait être là-bas pour voir ce qu’il en était. Il avait revêtu son uniforme même si ce n’était pas celle de cérémonie, il lui fallait quelque chose de pratique. Il alla directement vers l’auberge après avoir passé la porte de la ville, les gardes étaient tendus.

Il pouvait les comprendre, on voyait la créature depuis la porte . Elle était immense , il avait rarement vu quelque chose d’aussi grand et c’était un bâtiment qui faisait cette taille là normalement .

Il accéléra donc le pas , la créature semblait absorbé dans la contemplation du ciel ou du pilier de poussière . Il pu voir le prévôt Jhereg qui n’était pas très loin de la créature. Il le héla : ***

*** A peine avoir quitté Samael que le ciel s'assombrit sur la Perle d'Amody, la petite tydale regarda le ciel et plissa le nez. ***

*** Elle empoigna son épée et courut vers le Pilier, de loin elle voyait déjà l'ombre gigantesque.
Arrivant à proximité, elle vit que certains étaient déjà passé à l'attaque, elle hurla en continuant sa course vers eux. ***

*** C'est seulement en arrivant sur place qu'elle vit le Chambellan de l'Ordre et c'est le souffle court qu'elle alla le rejoindre. ***

*** Elle se tourna vers le colosse, elle qui pensait que Samael était un géant …. ***

*** Elle reprenait son souffle, se retourna vers Ligerio Dhuri ***

*** Elle s'approcha plus près de lui et lui murmure à l'oreille ***

*** Elle posa ses mains sur ses genoux, plus essoufflée qu'elle ne l'aurait cru. ***

*** Elle se redressa et fixa le tydale de ses yeux bleus délavés ***

*** Elle inspira profondément. ***

*** Elle jeta un regard sur les autres présents, puis à nouveau sur Ligerio Dhuri. ***

*** Jhereg fronçait les sourcils.

La chose ne semblait pas..hostile ? Elle en avait en tout cas l'apparance. Il avait agit par instinct. Il recula encore de quelques mètres, analysant la forme colossale qui se tenait devant lui.

Il n'avait absolument rien compris de ce que le Tchae avait beuglé, mais le ton semblait plein de reproches.

Il se tourna vers le Chambellan. ***

***
Il soupira, la main toujours serrée sur le manche de sa lame ( longue d'un Tchae et 3/4 ). ***

*** La petite tydale continuait d'observer l'immense créature, quand soudain elle devint comme floue, se dispersant de toutes parts. Nuruhuinë n'en revenait pas là, comme par magie elles étaient maintenant deux .... identiques.
Elle regarda autour d'elle et répondit à Jhereg. ***

*** Se retournant vers les colosses, elle les vit se déplacer vers l'entrée de la ville, toujours le nez rivé vers le ciel. ***

*** Et d'un geste automatique, elle leva son regard vers le ciel assombri et ..... Elle ne vit rien .... ***

*** Ligerio écouta le prévôt tout en regardant la créature , elle semblait ne pas vouloir les attaquer , elle les ignorait même royalement . Heureusement même si lorsqu'elle se dispersa , il en eut quelque sueurs froides .

Il lança un regard glacial à Jhereg et entendit Nuruhuinë lui donner un conseil . Il la regarda un instant le visage fermé .
***

*** Etant donné que le seul effet notoire de tous les coups d'épées, d'arbalètes et de magie que la créature avait encaissé était le fait que celle ci se soit dédoublée, Ilridiel avait sagement décidé de ranger son arbalète, mais n'avait tout de même pas lâché ses armures pour autant. C'est qu'il se sentait en sécurité derrière ces deux barrières enchantées, l'une protégeant des coups, l'autre des sorts...
Il commencait à se diriger vers son quartier, mais son interet scientifique reprit le dessus. Avisant le marché, il se glissa parmi la foule affolée, et, guidé par son fidèle mou, arriva bientôt sur le toit d'un magasin désert, se situant à une dizaine de mètres de la créature, environée de combattants, dont deux, se tenant en retrait,semblant représenter les autorités locales. Prenant une feuille et un fusain, Ilridiel entreprit de noter tout ce qui avait rapport à la créature. ***

*** Alors qu'Ilridiel prenait des notes, un énergumène pénétra en courant sur la place ou régnait désormais un froid glacial..hurlant dans toutes les langues, dont Ilridiel put en comprendre deux, ce qui n'était déjà pas si mal, vu ses cours intensifs de tydale.
Celui ci voulait qu'on s'attaque à une terrible créature...un chiroptère assoifé ? Ah là oui mais non...pour en avoir affronté en plusieurs occasions , Ilridiel savait qu'ils étaient dangereux, mais là, il fallait relativiser...ou paniquer, au choix....deux "choses" apathiques se tenaient au miliue de la place, l'une ***

*** criblée de carreaux d'arbalètes, et de coups d'épées, et l'autre se tenait indemne. De temps en temps, elles semblaient tressauter, et ne semblaient plus faite que d'ombres. Ce qui les rendait d'autant plus intimidantes.

Haussant la voix pour que l'energumène l'entende, Ilridiel s'adressa à lui en ces mots. ***

*** Le sorcier entendit à peine les paroles d'Iridiel, un frère du désordre à ce qu'il semblait, les compris plus ou moins, son tchaë étant encore hésitant.

Mais il fallait absolument régler les problèmes un par un et le plus urgent contrairement à ce que paraissait croire le tchaë, était le chiroptère bien plus hargneux pour l'instant.
Pour preuve les nombreuses attaques dont lui même avait été victime.
***

*** L'apprenti venait de s'époumoner caché derrière deux tonneaux vide derrière l'auberge.
Ses attaques sur l'aberration l'avait laissé épuisé et sans possibilité de fuir.
Il se dit pour lui même: ***

*** S'en était trop! La créature venait juste de se dédoubler et la seul parole que pouvait prononcer le chambellan était de la laisser tranquille. Il se rendit alors au devant du tydale et lui dit ***

*** Il se concentra et ses clones revint toujours au nombre de cinq ***

*** Toute la discussion, il était resté sous sa cape et était resté d'un calme plat malgré les événements. Mais maintenant, il se rendait dans la direction d'une des deux créatures et il se mit à l'observer plus amplement ***

*** L'épée plantée dans le sable, les bras croisés, le Prévôt restait à bonne distance de l'ombre.

Il haussa les épaules en signe de résignation. Les confrères s'étaient découvert une âme de protecteurs des animaux. Il souriait inconsciemment, saisissant le comique de la situation.

L'ombre, maintenant double se dirigeait apparemment vers la ville, mais l'interdiction de les approcher avait été proclamée. A ce train, les citoyens de la Perle seraient obligés de quitter Arameth pour obéir aux règles.

Esperons qu'ils savent ce qu'ils font.

Il haussa un sourcil en direction de l'encapuchonné. Il hocha la tête en direction de l'ombre. ***

*** Il reprit son observation de la machine de guerre, car c'en était bien une. Elles regardaient le ciel. Il fit de même, perplexe. ***

*** Un petit tchae apparu à l'entrée de la porte de la ville en courant, presque essouflé, et continua sur sa lancée en trotinant vers la masse grouillante d'individus qui se pressait autour de deux horreurs géantes près du pilier. Il y avait un troisième attroupement un peu décalé mais Elshaïr ne put apercevoir que des brides, une ailes semblait dépassées parfois sans qu'il lui fut possible de l'identifier.

Il lui fallait trouver Yorazenor, puisque c'est ce dernier qui lui avait demandé de venir combattre par la magie des choses affreuses.

Il passa entre des individus qui le regardaient perplexes, en s'excusant, et en demandant ça et là où se trouvait le dénommé Yorazenor.

Ne le trouvant pas, il se concentra sur ce qui lui avait été demandé par pensées et attaqua l'une des créatures, deux fois, une première fois le blessant, une seconde fois l'affiblissant et l'empoisonnant, jusqu'à ce qu'un ordre de ne pas les attaquer fut crié. ***

*** Du coup Elshaïr se remis à la recherche de quelqu'un qu'il connaissait ou à défaut de clui qui avait crié l'ordre. ***

*** Ligerio regarda froidement le tchaë qui s'était planté devant lui , il croyait s'adresser à qui . Ligerio lui dit d'un ton sec et clair : ***