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Le Luang 29 Dasawar 1508 à 09h37
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 | *** Tout de suite après son arrivée par le transport Nemen, Adrian se dirigea vers le Suaire, sans prendre le temps de repasser chez lui pour se changer et se laver.
Adrian pénétra dans l'enceinte du Suaire et le garde de faction l'arrêta net. ***
Qui êtes vous et où vous dirigez vous, ici on n'accepte pas de colporteurs
***
Fatigué de son voyage Adrian n'avait pas envie de taper la discussion ***
Si tu n'bouge pas d'vant moi je m'en vais t'faire rôtir comme un gambol... et... Kale vas plutôt nous chercher une boutanche pour quand je repasserais par là tout à l'heure.
***
Le garde fut surprit par les paroles et par le fait que le mendiant connaissait son nom, puis après quelques instants, il prit conscience. ***
Adrian s'est bien toi? Ca fait si longtemps que tu es parti.... et avec ses habits je ne pouvais pas te reconnaître... désolé vieux... bon je vais chercher une bouteille de vin tu repasses dans combien de temps? On va féter ton retour.
*** Adrian esquissa un léger sourire ***
Je n'sais pas trop pour combien de temps j'en ai mais garde la bouteille à proximité, à tout à l'heure.
*** Et Adrian se dirigea d'un pas lourd vers les bureaux du Grand Chambellan Lethra. De nombreux regards désapprobateurs se posait sur les vêtements d'Adrian, Adrian les ignora superbement jusqu'à sa destination.
Comme à son habitude Adrian frappa à la porte et rentra sans attendre la réponse l'invitant à rentrer. Avec un très large sourire Adrian dit: ***
Me voilà Dutriam comme convenu, je suis arrivé et paf j'suis dans ton bureau.
La vie n'est qu'un perpétuel essai, alors essayons!
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Le Vayang 2 Jangur 1509 à 12h47
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| *** Adrian scruta le bout ficelle sur la table tout en écoutant les paroles du grand Chambellan.
Quand celui ci lui tendit une verre, Adrian le saisit avec plaisir, trinquant avec le Nelda, accompagnant son regard d'un large sourire. A ce moment la Adrian reprit. ***
L'outil que tu décrit es pour moi seulement un moyen de mettre une barrière... enfin... sache que pour moi le vouvoiement est synonyme de mépris....! Mais bon s'il faut jouer les apparences, comptes sur moi.
*** Adrian but une lampée du vin ***
Hoo que çà fait du bien d'être à la maison... j'aime bien partir voyager, mais pas trop longtemps.... et là ce voyage chez les témoins puis à l'équilibrium et enfin à Ulmendya m'a éloigné pour bien trop de temps. Quoi de nouveau à la perle ?
***
Dans l'attente d'une réponse, Adrian continua de tripoter du bout du doigt le bout de ficelle sur le bureau. ***
Et qu'est ce donc que ceci?
La vie n'est qu'un perpétuel essai, alors essayons!
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Le Sukra 3 Jangur 1509 à 17h18
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| *** Une lueur d'intérêt illumina le regard d'Adrian ***
Tout d'abord nous avons des chercheurs symbiosés tels que tu le mentionnes mais trop peu bien trop peu... il faut en recruter d'autres.
Mais surtout nous avons beaucoup d'explorateurs, mais l'impression que j'ai c'est que chacun explore syfaria comme bon lui semble à la recherche d'ils ne savent pas quoi.
Comme l'a fait Antiorn, je souhaiterais organiser les explorateurs, c'est à dire:
- les répartir en groupes,
- chacun de ses groupes assignés à une partie de Syfaria,
Ces groupes n'auront pas obligation de rester dans la zone où ils sont assignés, bien évidement, ils pourront voyager comme bon leur semble, mais dans le cadre du Suaire, les explorations menées sur un territoire ne pourront être mené que par un groupe et éventuellement d'autres explorateurs si le groupe en fait la demande.
Ceci nous permettra de :
- cartographier précisément Syfaria,
- explorer sans pour autant refaire le boulot déjà réalisé par un autre explorateur,
- d'avoir des groupes qui pourront et surtout devront s'intégrer à la population locale.
J'aurais souhaiter affecter un chercheur à chaque groupe d'explorateur, mais ceci pose problème à plusieurs niveaux, les chercheurs n'aiment pas beaucoup voyager et qui plus ai nous avons trop peu de chercheurs symbiosés pour les envoyer en dehors de la Perle... çà sera un point à voir dans l'avenir...!
Nous avons un tâche.... la recherche des artefacts et il serait bon que cette recherche devienne enfin fructueuse.
***
Adrian s'arrêta quelques secondes, semblant en communication mentale ***
Bien... des soucis... il va falloir que je parte rapidement... je vais m'absenter .. à nouveau.... de la perle pendant quelque temps, mais je reviendrais très rapidement ici j'ai beaucoup de choses à faire!
La vie n'est qu'un perpétuel essai, alors essayons!
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Le Luang 5 Jangur 1509 à 22h06
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| *** Adrian s'assombrit légèrement ***
La survie d'un confrère ainsi que la sauvegarde des obsessions si difficilement acquises lors de notre course contre le temps et surtout contre les autres factions.
*** Adrian ne prononça pas un mot pendant quelques instants... temps pendant lequel Adrian semblait conversait télépathiquement. ***
Tout va bien... il semble sauver... je n'aurais pas à quitter la perle précipitamment, nous pouvons continuer si tu le veux bien...!
*** Adrian plongea son regard dans celui du Nelda ***
Mes projets me sont propres... mais il me semble en effet que la partie recherche du Suaire manque d'organisation, de motivation et surtout de communication, voilà sur quoi je me base!
La vie n'est qu'un perpétuel essai, alors essayons!
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Le Merakih 25 Marigar 1509 à 23h27
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| *** Une silhouette se faufila entre les maisons, les bicoques et les marchés, évitant soigneusement toute présence vivante à moins de deux bonnes enjambées d'elle.
Direction le Centre de Recherche, où le petit être fondait ses espoirs. Qui était-il, que ferait-il ?
Un individu gueula ses produits sur la place et Silvio sursauta, son cri s'achevant en un hoquet nerveux. Mal assuré, il se faufila aussitôt à l'intérieur du bâtiment. Grand, spacieux, étrange.
Le tchae poursuivit sa route sans être dérangé ou presque, supportant parfois le regard d'un gardien suspicieux, d'autre fois le sourire amusé d'un marchand ou d'un passant.
Suffocant.
Il prit un couloir, puis l'autre, demanda à un passant dont le regard était perdu dans le vague la direction. L'autre lui désigna un autre couloir. Il s'y engagea sans prudence. A l'intérieur, Silvio s'était toujours senti plus en sécurité.
Il poursuivit jusqu'à une porte et, sûr de lui, s'apprêta à frapper, quand des voix lui parvinrent depuis l'intérieur. Trop tard, il allait devoir attendre.
S'appuyant contre le mur du fond, il se glissa le long de la paroi et s'installa sur le sol, en tailleur. Ses mains tripotaient machinalement ses chausses avec une distraction naïve.
Il porta le nez à sa tunique et grimaça sous l'odeur des herbes à fumer. Il n'y avait plus qu'à espérer que le Grand Chambellan ne s'en incommoderait pas trop. ***
Silvio Tirel
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