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Les Dédales du Luth

La Bibliothèque d'Arameth

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Sujet lancé par Shalondra Kreth
Le 11-04-1510 à 00h32
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Posté par Shalondra Kreth,
Le 07-03-1511 à 05h38
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Shalondra Kreth

Le Dhiwara 11 Astawir 1510 à 00h32

 
***
Les Dédales du Luth cachent autant de merveilles que de secrets ; au détour de certaines ruelles, le visiteur peut trouver des bâtiments à l'architecture surprenante et hétérogène.
Un joli labyrinthe de petites rues dont les noms sont généralement attribués selon une auberge ou un bâtiment important ayant établis, là, lieu de résidence.
C'est ainsi que dans "L'impasse de la Bibliothèque" se trouve, logiquement, la plus grande bibliothèque d'Arameth.

Le bâtiment en question est grand bien qu'austère au vu du quartier ; une battisse aux nombreuses fenêtres à petits carreaux, apportant la lumière nécessaire à la lecture.
L'imposante porte en chêne, ouvragée par de nombreux bas-reliefs, permet d'attirer l'œil du passant.
Cependant, c'est l'horloge au dessus de cette double-porte, comportant 5 cadrans encastrés les uns dans les autres, qui transmets véritablement le charme et la beauté de l'endroit.
Une fois cette porte poussée, le visiteur entre dans un univers dont l'excentricité est la fierté des membres du Luth les plus colorés.

A contrario de la plupart des bibliothèques au classement ennuyant, les allées de celle-ci n'adoptent ni symétrie ni optimisation. Semblant suivre le schéma du dédale au dehors, le visiteur avance entre les rangées de livres en ignorant la plupart du temps où il débouchera, parfois des impasses imposent le retour en arrière.
Les allées sont remplis d'étagères de livres dont l'ordre de rangement reste terriblement obscur.
En effet, un œil distrait pourra s'interroger sur la présence d'un antique livre de conte Aramethien à côté d'un journal de Prévôt, pire entre les deux calés quelques feuilles volantes et écornés.
Aucune œuvre ne semble être épargnée par ce mode de rangement, le visiteur va même parfois jusqu'à s'outrer de voir un livre en souffrance dont les pages pliés ressortent mollement en cris d'agonie écrasées sous le poids d'une dizaine de livres posés furieusement dessus.

Devant ce splendide capharnaüm glorifiant la folie, un récif isolé qu'on appelle "Loge d'accueil" est l'endroit privilégié des visiteurs, là, ils pourront s'adresser à la bibliothécaire, une frêle Tydale semblant constamment affairée, et donc peu souvent à ladite loge. Tout est une question de chance.
Shalondra Kreth, avec son regard fuyant et ses déplacements hésitants est chargée d'aider - c'est le cas de le dire - les visiteurs et de classer les précieux documents.
Reine d'un royaume qu'elle tient jalousement sous clé, le visiteur est obligé de s'en remettre à elle pour trouver l'objet de ses recherches.
Parfaite pour mettre n'importe qui mal à l'aise, elle pourra indiquer le chemin à suivre pour trouver les bureaux des pédagogues œuvrant dans la bibliothèque qui à contrario du visiteur savent retrouver leur chemin dans la grande battisse.
***


 
Läth

Le Julung 22 Julantir 1510 à 21h55

 
*** Une piste à suivre, aller visiter la bibliothèque pour y trouver des informations. C'est ce qu'avait dit le chef, et l'idée excite le petit tchäe. C'est donc plus sautillant qu'une puce qu'il fait le tour des quartiers autour de la bibliothèque. Et ne se fiant qu'à son terrible instinct, il met beaucoup plus de temps que nécessaire pour trouver l'endroit. Mais bon, ce qui compte, c'est de toucher au but hein... Il se retrouve à baver devant la porte, parce qu'il sait que ça va être un grand moment cette visite. Devant la porte, le dilemme se pose : l'attendra, l'attendra pas ? ***


" Me regardes pas comme ça !... Bon, je peux bien y mettre un pied... et puis qui sait, elle est peut-être déjà dedans... "

*** "Elle" dont elle parle, c'est la femelle au nom qu'il a complétement oublié... ou oublié de retenir, qui sait... Bref, quelqu'un avec qui il doit travailler. Comme le cadre ne travail n'est pas définit, chacun fait sa vie comme il l'entend, et puis après on verra hein. Et donc, il entre, au cas où il serait attendu... Et là, c'est la fête ! Le monde qu'il découvre le fait rêver. Du haut de ses 2 mètres maintenant (il a rallongé ses échasses), il parcourt les "rayons" avec des étoiles dans les yeux. Un coup d'œil à droite, un autre à gauche et hop, il commence déjà à se charger de bouquins tous plus inutiles les uns que les autres, mais c'est vraiment pas grave ! Du coup, même si ce qu'il bouquine n'a aucun rapport avec ce qu'il vient chercher, et bien, le petit vieux à échasses bouquine. Autour de lui, le monde n'existe plus. Il est le cul par terre, entouré de livres ouverts, et passe d'une page à l'autre sans cohérence aucune. C'est comme un goinfre qui aurait devant lui une multitude de plats, et pas assez de temps pour tout manger ! Et en lisant, il rigole, enfin autant que d'habitude ! ***


 
Tavira

Le Vayang 23 Julantir 1510 à 12h36

 
*** Une nelda, qui marche avec de grandes enjambées pressées, arrive devant la bibliothèque, elle s'arrête un instant, son regard devient trouble, mais son visage garde l'expression sévère de quelqu'un qui vient de subir une contrariété. Elle finit de penser, jette un coup d'œil circulaire à la ruelle dans laquelle elle se trouve au cas ou le drôle de nabot avec qui elle est censée travailler serait dans les parages. Sans hésiter plus longtemps elle pousse la lourde porte de chêne et pénètre dans l'univers littéraire de la bibliothèque. ***


*** Elle reste sous le choc, elle s'attendait à voir des allées parfaitement rangées, des classements parfaits, comme dans la collection privée du limonaire en fait. Mais c'est loin d'être le cas, même si elle ne laisse rien paraître, le désespoir manque de la submerger. Elle se dit qu'elle risque de perdre son précieux temps ne serait-ce qu'à trouver un ouvrage qui traite du sujet qui l'intéresse.

Elle parcourt les lieux du regard et repère celle qui semble être la responsable de ce capharnaüm sans nom, celle-ci est occupée avec quelqu'un et semble prendre tout son temps pour lui répondre. Tavira décide d'aller repérer les lieux histoire d'éviter de se perdre, au minimum. Tout en avançant dans les allées elle tente de dresser un plan mental de l'endroit, mais la chose n'est pas aisée tant les différentes allées se ressemblent. Elle finit par tomber sur Läth, le tchae avec qui elle doit faire équipe dans une allée, assis à même le sol, plongé dans la lecture de plusieurs livres en simultané. ***


*** Elle s'approche sans faire de bruit, de sa démarche balancée, et commence à lire par dessus l'épaule de son collègue pour se rendre compte que certains des livres n'ont aucun rapport avec leurs recherches. Elle s'adresse à lui d'une voix feutré afin de ne pas déranger la tranquillité d'autres chercheurs éventuels. ***


J'espère que vous trouvez votre bonheur avih? Je comptais commencer par voir avec la bibliothécaire si elle peut m'indiquer un endroit ou commencer.

 
Läth

Le Vayang 23 Julantir 1510 à 14h46

 
*** Le Tchäe, tout à sa lecture, ne fait pas attention ce qui s'approche de lui, et ne semble pas plus y prêter attention quand l'arrivante se met à lire par dessus son épaule. Ce n'est que quand le changement de livre le positionne face à ses mollets qu'il lui parle. Ce n'est pas pour autant qu'il lève les yeux pour la regarder. Au contraire, lever les yeux, le petit a horreur de ça. Il s'adresse à elle. ***


" Héhé, ça en fait beaucoup de "commencer" pour un début. "

*** Oui, comme toujours, il n'est pas super super accueillant le petit barbu, mais bon, c'est pas grave hein, on pardonne à son grand âge. Il continue, changeant à nouveau de livre. Les livres, de tout, de rien, comme cette bibliothèque, une sorte de chaos. Et pourtant. ***


"Tu as remarqué comme tout est sujet à mathématiques dans la vie ? Regarde, voici un poème héhéhé, nombre de vers, nombre de syllabes ! Là, une gravure, perspective, proportion. En parlant de proportions ! Héhéhé anatomie ! Musique et rythme. C'est assez curieux, héhéhé, mais ça ne te rappelle rien, cette histoire de nombres ? Moi je dis, la Trame a une conscience ! Héhéhéhéhé ! "

*** Du chaos nait le chaos, et des fois, l'ordre aussi.Le monde est fascinant ! Enfin bon. Ce n'est pas ce qui est le plus important pour l'instant. Il fait un signe de la mimine et ajoute un : ***


" Fais, fais, moi j'attends qu'elle vienne me voir. Héhéhé !"

*** Il compte bien bouquiner encore un moment. Distrait ? Pas du tout. Juste que les chemins pour arriver à un même but sont nombreux, et lui, il a tendance à emprunter le plus sinueux, même s'il lui arrive de couper à travers. Donc, pour avoir ce qu'il veut, il va laisser les choses se faire, et attendre qu'elle vienne. Et puis si elle ne vient pas, il changera de bouquins, et trouvera bien un truc intéressant sur les mous, les consensus, ou la pensée. ***




 
Tavira

Le Vayang 23 Julantir 1510 à 18h22

 
*** Pour toute réaction à son jeu de mot, le tchae reçoit un vague coup d'œil interrogateur, mais au fond d'elle la nelda ne manque pas de l'envie de lui enfoncer la tête dans l'un de ses bouquin avant de lui faire tombé une étagère dessus. Ainsi elle serait débarrassée de ce vieillard acariâtre et exaspérant. Bien sûr elle n'en ferait rien, mais l'idée la fit sourire et elle écouta l'élucubration du vieux fou seulement d'une oreille distraite. ***


(Tout pourrait être rapporter aux mathématiques? Certainement pas et si c'était le cas, ce serait d'un ennui sans nom. Les choses sont déjà assez ennuyeuses comme ça.)

*** Elle ne formule pas son avis à voix haute de peur de se lancer dans un débat sans fin avec le vieillard. Sans attendre plus longtemps, elle tourne les talons et s'en va vers le bureau de la bibliothécaire. Celle-ci n'en n'a pas encore finit avec un homme grisonnant assez bedonnant qui se triture les doigts nerveusement. Il ne semble pas ravi de devoir s'adresser à la tydale. ***


(On dirait que c'est ce gros lard qui à peur de se faire manger par la gringalette...)

*** Cette idée la fait sourire à nouveau, mais elle se promet de ne pas se laisser surprendre par la jeune femme en question. En attendant que les deux en finissent, elle parcourt un ouvrage qui semble être le journal d'un riche marchand dans lequel il tient ses compte aussi bien qu'il confie ses sentiments au sujet d'une certaine femme.

Le gros semble en avoir finit avec la bibliothécaire, l'apprenti s'avance et attend patiemment que la tydale l'interroge du regard. ***


Je souhaiterais consulter des ouvrages qui traitent des mous et de leur télépathie en général, ou bien si vous avez, des consensus de pensées en particulier.


*** Elle soutient le regard de la jeune femme en attendant une réponse. ***


 
Shalondra Kreth

Le Luang 16 Agur 1510 à 15h34

 
*** La tydale n'a pas à réfléchir bien longtemps avant de répondre à l'apprentie d'un ton aimable, mais un peu troublant : ***


Les mous, les mous, les mous... Mous, mous, mous...des ouvrages sur les mous, il y en a quelques uns : dans le domaine de la zoologie.
Sur la télépathie et les "consensus de pensées", par contre... il faudrait pour cela que des symbiosés en écrivent.
En tout les cas, je n'en ai pas, pour l'heure.

Concernant les mous, que cherchez-vous au juste ?


 
Tavira

Le Matal 17 Agur 1510 à 16h29

 
*** La nelda prend quelques secondes pour ne pas répondre trop précipitamment, elle finit par répondre de la même voie calme et assurée. ***


Pour commencer, j'aimerais en apprendre plus sur leur cycle de vie en généra la durée de chacune de leur.. "phase", sur leur mort. Puis sur les différences entre les mous... disons sauvages... et les mous symbiosés si quelqu'un s'est attaqué à une étude comparative...

*** Elle marque une nouvelle pause, jauge la bibliothécaire, puis reprend. ***


En fait je crois qu'à part si il y en a trop ou que les sujets abordés sont redondants, j'aimerais avoir accès à tous les ouvrages concernant les Mous et qui sont en Rabaän. C'est possible?

 
Shalondra Kreth

Le Julung 19 Agur 1510 à 00h23

 
Et bien oui, c'est possible !
Suivez-moi...


*** D'un pas vif, la tydale entraina l'apprentie dans le dédale d'étagères, ralentissant de temps à autre, voire s'arrêtant une fois ou deux sans prévenir pour prendre un livre ou un rouleau de parchemins sans même prendre le temps de vérifier son titre ou son auteur.
A l'issue de cette petite promenade, Tavira s'aperçut, sans s'en être rendu compte, qu'elles étaient finalement revenues à leur point de départ.
Shalondra lui tendit les quatre reliures et l'assemblage hétéroclite (et volumineux) de vélins qu'elle avait cueillis au cours du trajet. ***


Voilà les principaux ouvrages que j'ai sur la question, Avihia.
A consulter sur place,
ajouta-t-elle en indiquant d'un geste mou une direction dans laquelle la nelda pu supposer qu'elle trouverait sans doute des tables de travail.

Il vous faut autre chose ?

 
Tavira

Le Julung 19 Agur 1510 à 12h10

 
*** Tavira accepte de suivre la jeune femme d'un signe de tête et lui emboite le pas lorsqu'elle passe devant elle. Lorsqu'elle voit la tydale ramasser des ouvrages sans sembler se soucier de ce qu'ils contiennent, elle croit un instant que la jeune femme compte se moquer d'elle, mais en voyant le sérieux professionnel de cette dernière elle oublie vite cette idée.

Les deux femmes déambules encore quelques minutes parmi les rayonnages poussiéreux et les empilages de livres reliés. Lorsqu'elles se retrouvent devant le bureau de la bibliothécaire, Tavira jure intérieurement, elle n'aurait jamais pensé qu'ils avaient fait une boucle, elle se promet de travailler son sens de l'orientation.

Elle prend les ouvrages que lui tend Shalondra et les regarde un moment, hésitant entre l'envie d'en savoir plus et l'ennui que lui procureraient certainement ces longues heures d'étude de ces textes. ***


D'accord, Ziray aviah.
***
Elle réfléchit un instant lorsqu'elle lui demande si elle a besoin de quelque chose d'autre, Tavira hésite à demander à la bibliothécaire d'aller s'occuper de Läth qui doit toujours être dans son allée. ***


(Oh et puis le vieux fou n'a qu'a se débrouiller...)

Non c'est bon, j'ai tout ce qu'il me faut, je vais me mettre au travail.

*** Elle se dirige vers l'endroit désigné par la tydale pour y trouver une table déjà encombrée par de nombreux parchemins, elle se concentre un instant et émet une sorte de flux magique qui repousse les document qui encombrent la table. Elle s'assoit à l'emplacement ainsi dégagé et sort de son sac son nécessaire à écriture ainsi qu'un parchemin vierge pour pouvoir prendre des notes. Ainsi prête, elle se plonge dans l'étude des documents devant elle. ***


 
Läth

Le Julung 19 Agur 1510 à 14h03

 
*** Et le petit vieux n'a pas changé de position. Mais ce n'est pas pour ça qu'il n'a pas changé d'endroit. Au contraire. Après avoir "consulté" un certain nombre d'ouvrages, il avait décidé de s'attaquer à un autre rayon. En cours de route, il avait aperçu la femelle qui devait travailler avec lui. Elle semblait suivre sagement la bibliothécaire. Du coup, lui a continué son chemin de son coté, attendant que la bibliothécaire vienne à lui.

Nouveau rayon, nouveau chaos. Le voilà qui plonge dans l'étude de nouveaux textes.
***

Amusant... Héhé... On dirait que l'ordre séduit beaucoup. Beaucoup beaucoup. Héhé ! Les chiffres... c'est triste tout de même. Héhé ! Je suis certain que la Trame est consciente.

*** Et Läth de repartir dans ses lectures. En marmonnant de plus belle. Dans le méli-mélo de document, il cherche, encore, toujours, en attendant l'hôtesse. ***


 
Narrateur

Le Julung 19 Agur 1510 à 20h11

 
Le tchaë risquait d'attendre longtemps : les visiteurs ayant besoin de l'aide de la bibliothécaire n'étaient pas chose très rare, et en général la plupart avaient tendance, comme Tavira, à aller à sa rencontre plutôt qu'attendre l'inverse. Et lorsqu'elle n'était pas en train de renseigner quelqu'un, Shalondra s'occupait de remettre en place les ouvrages déplacés par les usagers.
Un vieux tchaë ayant déjà l'air à l'aise dans les rayons n'avait en réalité aucune raison de provoquer la venue spontanée de la tydale, qui au contraire avait plutôt pour habitude de laisser tranquille ceux désirant l'être.

Tavira, de son côté, s'installe et commence à parcourir les ouvrages que lui a confiée la tydale.
Concernant leur cycle de vie, elle trouve un traité assez détaillé et agrémenté de croquis : les mous naissent sous la forme de petits bourgeons blanchâtres, qui grossissent pendant une dizaine de jours jusqu’à devenir de petits mous blancs et ronds de la taille d’une orange.
C’est à partir de ce moment-là, en murissant pendant plusieurs semaines (entre 4 et 6), que le petit mou va grossir en prenant peu à peu sa forme et sa couleur définitive en même temps que sa taille de mou adulte.
Une fois « mûr », ou adulte, le mou tombe de l’arbre, tel un fruit, d’où le nom "phase végétale" donné à cette première période du cycle de vie du mou.
Au moment où il se détache ainsi de son arbre, le mou devient un individu adulte à part entière : il ouvre les yeux, peut dès lors communiquer avec ses congénères, et a la faculté de se téléporter…C’est à ce moment-là que se situe la véritable naissance d’un mou en tant qu'individu conscient, et que débute le stade animal.

Dès son entrée dans le stade animal, le mou est « adulte » et peut se reproduire, communiquer, se déplacer par téléportation sur de courtes distances, ou par petits bonds.
Les mous sauvages n’ayant pas d’autre organe apparent que des yeux, nul n’a jamais pu déterminer si un mou se nourrit, et si oui, de quoi ou comment.
Les études et observations des mous sauvages ont permis de déterminer que ceux-ci vivent environ 6 mois avant d’atteindre le stade minéral.

Après environ 6 mois, cette durée pouvant varier de plusieurs semaines selon les individus, les mous se mettent à vieillir subitement et rapidement : en quelques jours seulement, de la même façon qu’il a grossi et pris une forme au stade végétal, il se met à rapetisser et à s’arrondir, mais cette fois de façon beaucoup plus rapide et prononcée. Dans le même temps, il perd sa couleur, devient terne et s’assombrit, ainsi que sa souplesse, pour finalement devenir complètement dur.

Dans aucun ouvrage Tavira ne trouve d'étude comparative avec les mous symbiosés : les ouvrages qu'elle a entre les mains sont manifestement tous antérieurs au phénomène somme toute assez récent de la symbiose.


 
Läth

Le Matal 24 Agur 1510 à 20h47

 
*** Les pages défilent et ne se ressemblent pas. Le repas intellectuel du Tchäe le ravi de plus en plus. Il cherche, lit, et du chaos de ses lectures, il forme une idée. Une idée qui s'installe, se forme, se déforme. Il jubile, s'excite de plus en plus. sa théorie est somme toute simple. Et il n'en prive pas le monde qui l'entoure (bien que composé en majorité par son mou et du papier.). Il répète un mot : ***
"Conscience"
*** . Au fur et à mesure que les informations qui l'intéressent s'agglomèrent autour de lui, il s'excite de plus en plus. A tel point qu'il en vient à sillonner la bibliothèque en tout sens. Il met à l'épreuve sa théorie de manière mentale.

Au hasard des rangées de livres, il va vient, et finit par bousculer quelqu'un. Et comme je disais précédemment, le hasard fait bien les choses. Oui, vous avez saisis, il a bousculé la bibliothécaire. Il la reconnait, bien qu'il soit incapable de remettre un nom sur le visage. Le petit vieux est hilare(juste un peu plus que d'habitude). L'espace d'un instant, il semble se calmer dans ses "héhéh" qu'on ne présente plus maintenant. Le temps de papoter avec l'hôtesse. ***


" Héhé ! J'aurais besoin de tout ce que tu as sur la conscience et la Trame. Ce qui inclue tes connaissances et tes intuitions. Héhéhé ! Les intuitions sont fascinantes tu ne trouves pas ? Regardes, on prend l'expression " l'espace d'un instant". Héhé. Tu crois qu'on peut dissocier l'espace du temps ? Et les associer ? Pourtant intuitivement on les assimile. Héhéhéhéhé ! Merveilleux ! Héhé. "

*** Oui, du coup il dévie du sujet, mais ce n'est pas inhabituel chez lui, bien au contraire. La preuve, il ajoute, avec un décalage assez monstrueux avec son passage dans ce lieu : ***


" Belle bibliothèque. Héhé. J'aime beaucoup la manière dont c'est rangé ! Héhé. Classement personnel ? "

 
Tavira

Le Luang 30 Agur 1510 à 12h46

 
*** La nelda parcourt consciencieusement les ouvrages dont elle dispose, elle prend des notes sur son parchemin, elle détaille les points qui lui paraissent importants, rassemble les informations similaires et résume les ouvrages. Très vite son parchemin se noirci d'encre alors que les reliures et parchemins passent du côté droit des "non-lus" au gauche des "lus".

Elle est concentrée sur sa tache, persuadée qu'en en apprenant plus sur les mous elle parviendrait plus facilement à en apprendre sur la trame et leur façon de communiquer entre eux. ***


 
Shalondra Kreth

Le Matal 31 Agur 1510 à 21h25

 
*** Shalondra regarda le petit vieux d'un air indéfinissable. Non content de ne pas s'excuser pour l'avoir bousculée, il semblait en plus la prendre pour une domestique, avec sa façon impérieuse de s'adresser à elle comme à une copine de tapin.

N'en laissant rien paraitre, la tydale lui répondit d'un air tout aussi aimable que sérieux, avant de tourner les talons : ***


Vous devez vous tromper avih, ici c'est une poissonnerie.

*** Tavira de son côté, parcourait avec attention les ouvrages qu'elle avait devant elle, mais rien dans ceux-ci ne faisait référence à la Trame. Et dans l'ensemble, même si elle finissait à force par connaitre de façon un peu moins superficielle le sujet des mous, elle n'y découvrait rien de révolutionnaire, d'autant qu'aucune étude ne semblait être postérieur aux première manifestation de la symbiose. Du moins aucun ne faisait état d'étude comparée entre les mous sauvages et les mous symbiosés.
Ce qu'elle avait à disposition se résumait à des études d'ordre zoologique, sans plus d'approfondissement dans le sens qu'elle semblait rechercher. ***


 
Läth

Le Merakih 1 Saptawarar 1510 à 10h22

 
*** Une poissonnerie ? Le vieux reste dubitatif face à cette révélation. L'hôtesse fait demi-tour, et suit son bonhomme de chemin. Aussitôt, il lui emboite le pas. Il avait vu "celle qui devait travailler avec lui" et la bibliothécaire faire ce genre de tour. Maintenant, c'était son tour. Enfin, c'est ce qu'il suppose.. Vraiment pratique d'être sur des échasses pour une bonne allure. Il la suit donc, persuadé qu'elle va l'amener aux livres qu'il cherche. A moins que ce ne soit dans un endroit tranquille pour discuter en tête à tête ! Le vieux s'en réjouie. Mais cette idée de poissonnerie le laisse perplexe. Et au bout de quelques pas, il finit par lâcher un : ***


" Je ne vois pas le rapport... Héhé. Mais je vais trouver."

*** C'est peut-être parce qu'il n'y en a pas. Mais il est persuadé que si. Cette "poissonnerie" est une énigme. Et elle semble insoluble. Ce qui excite tout le crâne du vieux, qui cherche, qui cherche. Poisson, soupe de poisson, bouillon de culture ? Non, ça ne doit pas être ça. Il commence à déprimer (oui, déjà) car il ne trouve vraiment pas. ***


 
Tavira

Le Merakih 1 Saptawarar 1510 à 15h06

 
*** Un peu déçue par cette recherche peu fructueuse qui lui à juste permit d'en apprendre plus au sujet de la vie des mous, l'apprentie rassemble les documents posées devant elle. Elle sèche le parchemin sur lequel elle à prit des notes et le range dans son sac de voyage puis elle se lève et saisit les ouvrages devant elle avec précaution. Elle se rend vers le bureau de la bibliothécaire, ignorant son confrère elle attend que la bibliothécaire l'interroge du regard. ***


J'ai fini avec ces documents, voulez vous que je les dépose quelque part?

*** Elle attend la réponse de la tydale et s'exécute avant de revenir interroger la jeune femme. ***


Vous avez dit que vous n'aviez aucun ouvrage traitant de la télépathie ou des consensus, vous n'avez vraiment aucun ouvrage écrit par un symbiosé? même une biographie qui raconte sa symbiose ou quelque chose du genre?

*** Elle patiente tranquillement, le fait qu'aucun symbiosé n'ai eu l'envie d'être le premier à traiter de ce qu'il lui est arrivé la laisse perplexe. ***




 
Shalondra Kreth

Le Sukra 4 Saptawarar 1510 à 00h41

 
*** Lath n'eut pas à suivre la bibliothécaire bien longtemps, qui s'arrêta quelques mètres plus loin pour ranger l'un des ouvrage qu'elle portait avant de retourner aussitôt vers son bureau à l'entrée.
Elle haussa un sourcil en direction du tchaë, et répondit simplement, un air amusé : ***

Cherchez bien.
***
Puis elle prit se tourna vers Tavira, lui indiqua de poser les livres sur son comptoir et répondit : ***


Et bien non, pas à ma connaissance, en tout cas, ce qui veut dire : pas à Arameth.

Peut-être des symbiosés d'autres factions se sont-ils plus penchés sur la question, qui sait ? Vous êtes télépathe, n'est-ce pas ? J'imagine que vous êtes du coup mieux lotie que moi pour savoir ce qu'il en est.
En fait, je n'ai que de rares contacts avec les symbiosés, ici.
Et en tout cas aucun n'est jamais venu m'apporter sa biographie.

Le créneau est donc à prendre, puisque cela vous intéresse, jeune dame.


 
Tavira

Le Sukra 4 Saptawarar 1510 à 11h02

 
*** La nelda acquiesce aux paroles de la bibliothécaire, puis chose rare elle sourit avant de répondre. ***


Si mes recherches prennent meilleure tournure que jusqu'à maintenant peut être que je me lancerais dans l'écriture d'un traité sur le sujet. Mon confrère ...

*** Désigne le nabot monté sur échasse du regard. ***


Même s'il n'en n'a pas l'air, possède de grandes qualités de réflexion et d'analyse, il a déjà produit une sorte d'essai mental sur la trame, peut être que ça peut être assez intéressant pour figurer parmi vos ouvrages une fois mis à l'écrit.

*** Elle attend la réaction de ses interlocuteurs. ***


 
Läth

Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 21h02

 
*** Quoi quoi quoi quoi quoi quoi quoi ?! On parle du vieux et de sa petite pensée émise le jour de son arrivée ? Grandes qualités de réflexion ?! D'analyse ! Le vieux se sent comme un bouton de manchette qu'on astique. Et quand on astique son égo, le vieux se sent pris d'une grande fierté. Bombe le torse, regard fier, plus classe qu'un doberman à l'arrêt, assit sur son derrière. Bref, il jubile, rougit, rigole de plus belle. D'un geste de main, il indique que "stop, la cours est pleine". Mais en fait, tout le monde sait que c'est de la fausse modestie. ***


" Héhé ! C'est vrai qu'on peut parler d'un petit essai. Héhé, mais il est loin de pouvoir rejoindre du papier. Héhéhéh ! Il manque trop de choses encore. Héhéhé ! Comme de faits sur les mous, sur la pensée, sur la trame, sur les consensus, et puis d'autres choses comme la conscience, la mort, l'esprit. Héhéhéhéhéhé ! Tu en penses quoi petite ? "

*** Le regard du vieux va de l'une à l'autre. En fait, il a posé une question, mais elle vaut pour les deux. Reste à savoir si l'une des deux va répondre. ***


 
Tavira

Le Matal 7 Saptawarar 1510 à 15h03

 
*** Calmement, ignorant la façon dont il s'est adressé à elle, ou a la bibliothécaire elle ne sait pas bien, la nelda répond au tchaë. ***


Il est clair que nous avons encore beaucoup de pistes à explorer, beaucoup d'hypothèses à vérifier et d'expériences à mener.

Pour ma part je pense que j'ai appris tout ce que j'avais besoin de savoir sur les mou, au niveau zoologique, dans cette bibliothèque. Si vous voulez jeter un œil aux ouvrages que j'ai consulté, ils sont sur cette pile.


*** Elle désigne l'endroit où elle à déposé les documents. ***


Je vais aller au manoir, j'aimerais travailler à la copie d'un parchemin que m'a prêté le chambellan, des que vous en aurez finit à la bibliothèque, envoyez moi une pensée pour que je vous rejoigne.
***
Elle l'avait annoncé dès le début au chambellan, mener cette étude sur la trame, les mous et la télépathie ne la gênait pas du tout du moment que ça ne nuisait pas à son apprentissage dit "classique".
Elle remercie et salut la bibliothécaire avant de sortir du bâtiment. ***


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