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Ateliers du Suaire

Un nelda mercenaire en ville

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Sujet lancé par Isilion
Le 23-06-1510 à 08h40
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Posté par Isilion,
Le 09-10-1510 à 11h05
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Isilion

Le Merakih 23 Jayar 1510 à 08h40

 
*** Isilion venait d'arriver en ville, il cherchait un coin tranquille, pour s'entraîner et s'installer. ***

***
Il trouva rapidement le lieu idéal, une petite ruelle abandonnée où personne ne semblait vouloir aller. Elle aurai été parfaite à condition de la voir et de ne pas passer devant sans y faire attention, perdu dans ses réflexions comme l'était le nelda à cette instant là. ***


*** Heureusement une petite voix venant de son épaule droite le rappela à la raison. ***


dit :
Isilion, regarde ! Il y a une rue parfaite ! Que fais-tu donc ?

***
Le nelda regarde son mou et lui sourit. ***


Je me perds dans mes pensées ! Je m'imaginais quitter ma condition de mercenaire maintenant que tu es avec moi et rejoindre l'horloge du Suaire.


*** Le mou approuve en gigotant ***


dit :
C'est une bonne chose ! Installons nous dans ce chemin et communiquons avec tes futurs supérieurs.


*** Après plusieurs heures de prise de renseignement et de demande avec le Grand Chambellan de Suaire. Isilion se releva avec un sourire bien plus grand que se qu'il aurait pu imaginer de sa part.
***


dit :
Bravo boule de poiles ! Tu es Caravanier du Suaire maintenant. Je suis fier de toi.


*** Isilion le foudroie du regard et lui réponds d'un ton glacial. ***


Combien de fois vas-tu encore m'appeler ainsi?

dit :

Tant que ta colère restera toujours dis-proportionnelle à l'offense que je te fais et que tu ne saura rester calme, je continuerai.


Va te faire manger par un rejeton de S'sarkh, cube sans patte.

*** Un duel du regard commence... ***


 
Narrateur

Le Dhiwara 11 Julantir 1510 à 19h15

 
*** Autre jour, autres moeurs. Isilion a rejoint le Suaire depuis un certain temps.

Aujourd'hui il repasse par la ruelle... mais cette fois il a repéré une silhouette evanescente dans l'angle.

Elle ne semble plus aussi déserte ! Les fenêtres sont d'ailleurs moins innocentes tout à coup.

Le temps qu'il se retourne, la silhouette a disparu. Ne reste qu'un tonneau abandonné... ***


 
Isilion

Le Dhiwara 11 Julantir 1510 à 23h05

 
*** Isilion regarda avec attention la ruelle. Il aurai juré avoir vu quelqu'un, une personne flou. Il observa avec un regard inquiet son mou. ***


Naza, petit silence... hochement de tête du mou, tu as vu quelqu'un dans notre rue ?

*** Le petit mou le regarda de travers, jeta un coup d'oeil et répondit. ***

dit :

Non j'ai rien vu, mais vérifie si tu as un doute. On a rien de prévu aujourd'hui.

***
Isilion s'engagea donc dans le chemin ses sens aux aguets. Puis ne voyant personne lui tomber dessus avant d'atteindre le niveau du tonneau, il commençait à douter. ***


J'ai du rêver.

dit :
Peut-être un enfant qui faisait des bêtises avec ce tonneau. Regarde ce qu'il y a dedans, ça peux toujours nous donner plus d'informations.

Si tu le dis.

*** Isilion fouilla le tonneau abandonné en quête de réponses. ***




 
Narrateur

Le Luang 12 Julantir 1510 à 15h37

 
*** Isilion se penche au dessus du tonneau... qui est vide.

Derrière lui, des bottines claquent doucement sur les pavés.

Un tchaë habile s'est dissimulé dans la ruelle pour n'apparaître que maintenant, jouant d'un effet théâtral convaincant.

Mis à part un insigne discret agraffé à la poitrine, rien ne le distingue du simple riverain. ***


Es-tu Isilion ? demande-t-il d'une voix douteuse.


*** Nulle arme visible sur lui, aucune animosité dans le regard... Une chose est sûre : l'inconnu n'est pas émotif et il est peu sympathique. Ses traits mûrs et saillants n'inspirent pas l'ouverture. ***


 
Isilion

Le Julung 15 Julantir 1510 à 10h19

 
*** Un tonneau vide... Pourquoi l'abandonner en plein milieu d'une ruelle ? Il allait vérifier si l'objet était endommagé quand il entendit les bruits de pas dans son dos.
***

*** Son premier réflexe fut d'empoigner sa hache et de se retourner prêt au combat. Une bref pensée lui souffla qu'il n'avait donc pas rêvé quelques instants plutôt.
***

*** Il fut étonné de voir seulement un tchaë ordinaire, ne remarquant pas l'insigne. Il fronça les sourcils lorsque ce dernier prononça son nom. Qui était cette personne, dont il n'avait pas la connaissance mais semblait être en ce lieu pour lui.
***

*** Il lui parla donc d'un ton neutre, sur ses gardes, la hache baissée mais toujours en main. ***


C'est bien moi. Que me voulez vous et qui êtes vous, étranger ?

*** Le regard du nelda s'était calqué sur celui de son interlocuteur, froid et sans émotion. Au moins, il avait eu le respect de le vouvoyer. ***


 
Narrateur

Le Julung 15 Julantir 1510 à 16h13

 
*** Le regard du tchaë chute rapidement sur la hache, puis rebondit à bonne hauteur. ***

Je ne suis pas armé.

Je suis juste un conseiller de Dutriam Lethra. Mon nom... M.Hugues.

Il m'a demandé de te trouver.


*** Il commençe à ouvrir la voie vers une rue adjacente. ***

Nous allons le rejoindre au sudatorium du Suaire.

Je vais te montrer le chemin.

*** Le tchaë est opérationnel. Ses aptitudes au mouvement sont légèrement diminuées par l'âge (et encore), mais son expertise le fait se déplacer avec vivacité et discrétion.

Il attend que le nelda le rejoigne quelques mètres plus loin.

Puis une remarque espiègle lui échappe... ***


Pourquoi le Grand Chambellan voudrait-il que je t'emmène là-bas ? As-tu une idée ?

à vrai dire...

...c'est bizarre.


 
Isilion

Le Julung 15 Julantir 1510 à 23h52

 
*** Le nelda rangea son arme dans son dos au nom de Dutriam Lethra. Ce tchaë était un membre du Suaire, donc son frère, il n'y avait plus aucune raison de se montrer menaçant. ***


*** Isilion peina à suivre son guide, c'était pourtant pas aisé de courir loin devant lui et en plus se permettre de le faire discrètement. ***

***
Un sourire échappa au Nelda sur les dernières paroles de son interlocuteur. ***


Je pense qu'une remise à niveau de mon intellect est à l'ordre du jour.
***
Un silence et un visage qui perdit sa bonne humeur, lorsqu'un souvenir remonta. ***


C'est ce que les dernières pensées du Grand Chambellan m'ont laissé penser.

*** Isilion suivit M.Hugues, plus un mot ne sortirai de sa bouche à présent. Il allait enfin avoir se qu'il cherchait, un enseignement et une rencontre, mais cela ne sera pas une partie de plaisir. ***


 
Dutriam Lethra

Le Sukra 14 Agur 1510 à 17h49

 
*** ***


*** Le petit tchaë emmena Isilion jusqu'aux portes du Suaire. ***


*** Ils passèrent devant la réception, franchirent la porte du fond à droite. Ils se retrouvèrent dans un couloir garni de nombreuses autres portes. Des laboratoires à n'en point douter. ***


*** Ils empruntèrent un escalier au fond du couloir. Ils descendirent à peu près 5 étages. ***


*** Ils poussèrent une nouvelle porte donnant sur les quartiers de l'équipe spéciale du Suaire. Les chercheurs étaient au travail, décryptant les textes anciens dans des espaces vitrés étonnants. ***


*** Ils arrivèrent devant une porte à code. M.Hugues composa le ... ... 6 ... 9 ... et elle s'ouvrit. Un nouvel escalier les accueillit, les menant 4 étages plus bas. ***


*** Ils débarquèrent enfin dans les machineries du Suaire. Une jeune et charmante machiniste leur barra le passage ! ***


***


Halte là messieurs ! Vous faites quoi ici ?
***


*** M. Hugues répondit sans hésitation : ***


Dutriam Lethra nous a recommandé.

*** à ces mots, la jeune et espiègle machiniste rit. Elle leur laissa le passage. ***


*** Ils continuèrent leur route dans les entrailles du Suaire. ***


*** Ils descendirent un ultime escalier qui déboucha sur un couloir très sombre. Sur une des parois était incrustée une porte surmontée d'une torchère gavée de mana brillant. ***


*** M. Hugues fit signe à Isilion de pousser la porte. ***


C'est ici que nos chemins se séparent, jeune homme. Dutriam Lethra vous attend... Dans le sudatorium du Suaire !

*** La porte s'ouvrit. ***


*** NIIIIIIIiiIIIIIIIIIiiIIIIIIIIIIIh



Le Grand Chambellan du Suaire était là, suant sang et eau dans une atmosphère à 90 degrés Celsisus.
***


*** Il se prélassait dans une position toute stoïque. ***


*** C'est à peine s'il remarqua la présence d'Isilion. Cependant, il leva la tête et brisa le silence. ***


Ah ! Isilion ! Je vous attendais.

Installez-vous sur une pierre. Ne soyez pas impressionné par ces flammes de mana ! Allez, venez !

Savez qu'un jour, un sage a dit :

"La valeur d'un intellectuel se mesure aux questions qu'il pose, bien plus qu'à ses assertions ?"


*** Le Grand Chambellan ne semblait pas souffrir le moins du monde de la chaleur extrême qui règnait dans la salle. ***


*** Il se contenta d'ajouter le plus sereinement du monde : ***


Et vous, Isilion, quelle question allez-vous me poser ?

 
Isilion

Le Julung 26 Agur 1510 à 23h50

 
Descendre... encore et encore...
De plus en plus sinistre décors,
Quelques champignons mucors,
Lui donne un haut-le-corps.

L'enfer de chaleur,
Atteint son coeur,
Plein de malheur,
Telle est sa douleur.

Islion observa son supérieur, qui contrairement à lui ne se mourait pas. Il écouta et répondit.

Les questions sont peut-être le savoir, j'en conviens.

Il marque une pose, réfléchissant à ses réponses. Où plutôt aux informations qu'il voulait avoir.


Je sais que cela n'ai pas très novateur et d'une grande valeur comme question, mais puis-je avoir un cour sur les bases du Suaire, maître ?
Ainsi je suis sur d'avoir toutes les informations que je désire.


Le nelda s'installe au sol essayant de survivre à la chaleur et prêt à écouter pendant des heures.


 
Dutriam Lethra

Le Dhiwara 29 Agur 1510 à 18h40

 
*** L'air brûlant était pénible. ***


*** Encore quelques minutes à mijoter, avant que le caravanier ne vive un état second propice au relâchement de ses muscles. ***


*** Ce qui pouvait être salutaire. ***


*** Car le Grand Chambellan ne cachait pas sa déception, qui se lisait jusqu'au bout du museau. Rapidement toutefois, un regard malicieux raviva l'échange. ***


Je vous ai demandé une question.
Je ne répondrai donc pas à votre demande... mais plutôt à votre question.



*** La sueur perlait. ***


Oui. Vous pouvez obtenir toutes les informations que vous désirez sur notre Horloge. Il suffit de poser les bonnes questions.

*** Dutriam Lethra se tut et revint à la stase. ***


*** Ces quelques mots à peine murmurés l'avaient fatigué. ***


*** Les flammes irradiaient. ***


 
Isilion

Le Luang 30 Agur 1510 à 07h54

 
Isilion eu un sourire, ainsi le grand chambellan était un de ces chefs qui savait tenir ses troupes. Voilà donc une bonne chose, il était donc impossible dans cette horloge d'être parésseu et d'avoir un droit d'expression. Si on voulai ça part, fallait se battre pour l'avoir. Et en même temps on était dans une famille, qui s'entre-aide et s'aime.

Le nelda aimait bien cette idée.


Soit, si il faut poser les questions précises, j'en prendrai la peine.


Le jeune caravanier réfléchit, car chaque question devait être choisit avec intéligence maintenant.


Tout b'abord, ma première question porte sur l'organisation des missions. J'ai vu que Minak Arkhor était chef d'expédition, et donc je suppose qu'il dirige les missions. Peut-il être à l'origine de cette mission ? Et en général, qui décide du choix des missions ?

Ma deuxième question, porte sur l'obligation des missions. On m'as dit que les missions ne sont pas forcées et que c'est le choix de chacun d'y participer. Je suppose que certaine mission sont obligatoire si notre survi en dépent. Je voulais donc savoir quel est véritablement le protocole de cette histoire. Quels sont donc les missions obligatoires et celles qui ne le sont pas ?

Et pour finir en ce qui concerne les missions, où sont les limites entre le caravanier et le marchand ? Limites qui sont strictes ou qu'il fréquent qu'elles soit dépassées ?


Le Nelda se tu temporairement attendant les réponse de ces premières intérogations. La chaleur insuportable n'aidait pas vraiment Isilion à réfléchir.



 
Dutriam Lethra

Le Luang 30 Agur 1510 à 16h07

 
*** Le Grand Chambellan retrouva la sérénité. ***


*** Le sourire était encore réticent. ***

Chaque membre du Suaire, pour peu qu'il expose des arguments convaincants, peut être à l'origine d'une expédition. Ne soyez pas troublé par le titre de chef d'expédition... C'est une manière de distinguer Minak pour ses qualités.

Chacun de nous est libre de s'exprimer. Il faut juste accepter de se soumettre à la critique !


*** Le sourire était revenu. ***

Aucune mission n'est obligatoire. Oui oui j'en suis bien conscient, certaines Horloges demandent des comptes à leurs membres.


*** Fort de cet entretien privé, Dutriam Lethra balançait à mort ! ***

Le Suaire est une grande famille où chacun finit par remplir son rôle. Evidemment, je reste le seul qui puisse vous obliger à remplir une mission (le temps qu'on se trouve un Chambellan des Caravanes digne de succéder à notre regretté Silvio Tirel).

Ma vision de l'Horloge est un repaire de gens curieux, prêts à partir du jour au lendemain observer le monde dans toute sa splendeur. Chaque mission est l'occasion de découvrir un peu plus notre monde, je trouve cela motivant. Pas vous ?



*** La dernière question du caravanier éveilla l'intérêt de l'inquiétant nelda. ***

J'aimerais que le marchand remplisse son rôle pour mes caravaniers. Qu'il leur commande ce dont la Confrérie à réellement besoin, afin qu'il ne partent pas pour des prunes récolter des ingrédients.

Car là est tout le problème actuel de la branche des caravanes : si nous ne recevons aucune commande, nous finirons par devenir nous-mêmes des commerçants.

Or les caravaniers n'ont pas à gérer les ressources de notre faction. Ils n'ont pas à tenir les Fundeqs à l'étranger. Ils n'ont pas à se retrouver pantois une fois rentrés à Arameth, les bras chargés de ressources dont personne ne veut finalement.



*** Le Grand Chambellan serra le poing fermement. ***

Mais si le Vitrail ne nous demande plus rien, les caravaniers devront être marchands. Puisque notre Horloge s'auto-finance, ce serait le seul choix qu'il nous resterait, aussi déplorable soit-il.


*** Il pris un air étonné, changeant totalement de sujet. ***

Vous semblez bien soucieux d'accomplir vos missions. Obéiriez-vous au moindre ordre que je vous donnerais ?

*** Regard cristallin. ***


*** Les flammes irradiaient. ***


 
Isilion

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 00h53

 
Isilion écouta avec passion le chambellan. Il essayait de comprendre le travail que l'on attendait de lui. S'il avait bien comprit, il devait seulement recevoir une commande et allez la chercher pour la ramener. Il était donc bien un caravanier et rien de plus. Le transporteur, le lien, celui qui uni.

Le nelda n'eut pour réaction à ce changement brutal de situation qu'un simple sourire, grand et carnassier. Sa réponse fut aussi courte que profonde de sentiments. La voix était calme et posée, un brin sadique.

Oui.

La chaleur de la pièce devenait de plus en plus supportable, son corps primitif s'adaptait rapidement. Comme une douleur constante qui disparait de l'esprit, allant dans l'inconscient.

Reprenant en main les questions, il entama immédiatement une autre série.


Vous dîtes que nous nous auto-finançons, par le sel, cela implique donc aucune intervention extérieur. Nous fonctionnons comme des marchands en ce qui concerne le sel. Pourquoi ne pas avoir fonctionné ainsi depuis le début pour le reste des ressources ? Pourquoi avoir deux Horloges séparées ?

Si j'ai bien comprit, nous somme avant tout dévoué à la recherche novatrice et à la garde de nos racines. En tant que caravanier comment puis-je contribuer à cet effort ? Si ce n'est en finançant notre Horloge.


Isilion ne fit plus bruit, pressé d'avoir la suite de sa leçon.


 
Dutriam Lethra

Le Vayang 3 Saptawarar 1510 à 21h55

 
*** Le Grand Chambellan ne laissa rien transparaître de ses émotions. Il maintenait son corps dans une stase sereine. ***

Vous ne devriez pas.

*** Stase. ***

Vous avez franchi cette porte sur mon ordre.

Ressentez-vous cette transcendance ? Cette douleur démente qui frappe contre une vitre érigée par votre mental impérieux ?


*** Stase. ***

Votre corps souhaite s'accoutumer à cette torture mais il a déjà franchi bien des défenses. Vous êtes en train de mourir sur mon ordre, Isilion.


*** Isilion avait toujours le même ressenti dans le sudatorium. ***


*** Impossible de dire si le Grand Chambellan plaisantait, tant la posture dans laquelle il était figé n'exprimait rien. ***


*** Il n'eut aucun mal à répondre aux questions suivantes. ***


Il est bénéfique pour chacune de nos deux Horloges d'entretenir des savoir-faire différents. Je suis fier d'avoir une Horloge motivée par la recherche scientifique.

La gestion de ressources minières amène souvent mes caravaniers à voyager. Ce serait fortement compromis avec la gestion de stocks à Arameth.

La meilleure option pour vous est d'aller rencontrer vos aînés et de vos confrères, de partir à leurs côtés à la découverte du monde. Chaque caravanier qui moisonne des merveilles de voyages enrichit notre Horloge au sens propre comme au figuré.

C'est ce que le Suaire attend de ses membres.


*** Une sonnette tinta. ***


*** En quelques minutes, la température s'éleva sensiblement. ***


*** C'était infernal. ***


Et vous... Isilion... quel... décision... allez-vous... prendre ?

*** Articula Dutriam Lethra avec peine. ***


 
Isilion

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 12h50

 
Au moment où il pensait qu'il aurait pu un jour s'habituer à cette chaleur, il se rendit compte que ce n'était qu'une illusion que son cerveau avait créé pour sa survie. Il écouta difficilement son supérieur, et ne pu s'empêcher de sourire au reproche de son obéissance. Cela ne le gênait pas, mais il ferait tout de même. Il avait maintenant une famille et un lieu de vie, il se sacrifierait pour le protéger.

La chaleur venait de prendre un virage, il allait mourir s'il resté encore longtemps en ce lieux.
Une décision ? Avant de la prendre il lui faudrait savoir sur quoi le Grand chambellan voulait le faire choisir. Il se doutait bien qu'il parlait de son avenir et des missions qu'il comptait entreprendre dans un proche futur. il répondit grâce aux dernières informations qu'il avait reçu. Sa voix était presque morte et on entendait avec peine ses dires.

Notre géologue Daarnenz'haan m'as fait part de son envi de nettoyer et visiter les mines. Je lui suis reconnaissant des équipements qu'il m'a fabriqué et je vais donc je pense l'aider avec votre permission car sa mission est importante pour notre horloge. Je suis aussi redevable auprès de Maître Takamaka, qui a accepté que je sois son élève. J'espère avoir le privilège de la suivre dans des missions futurs, pour apprendre son savoir du terrain.

Je vais aussi chercher un caravanier pour me guider. Le Chef Minak m'as paru sympathique et nous nous somme bien entendu à notre rencontre.

Il fit silence économisant le peu de salive qui lui rester.

 
Dutriam Lethra

Le Merakih 8 Saptawarar 1510 à 20h01

 
*** L'esprit du Grand Chambellan avait atteint les nuées d'un autre temps. ***


*** Une voix brumeuse valida les propos du caravanier. ***


Nos mines côtoient les sables d'Amody. Là-bas, la contemplation ouvre bien des chapitres dans le coeur du poussiéreux. Les dangers y sont de l'encre filée sur un parchemin éclatant, une robe de piquants du désert qui vous devient chère bien qu'elle vous agresse.


Restez au contact de vos confrères suaristes. Aidez-les commes ils vous aident. N'oubliez pas vos interrogations. Si je n'ai pas moi-même toutes les réponses, le monde et ses vérités y pourvoieront pour peu que vous ayez l'esprit libre, soyez-en sûr.

Oh oh oh... Vous avez bien sûr ma permission pour explorer le désert.


*** Il guida Isilion vers la sortie. ***


*** Lui-même s'en allait. ***


Prenez le temps de vous débarrasser de cette saine sueur dans vos quartiers. Il sera toujours temps de partir.

 
Isilion

Le Sukra 9 Otalir 1510 à 11h05

 
Le nelda sorti de la salle sans un mot.

Il était en profonde réflexion.


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