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Manoir du Limonaire

Cave, enchantement et expérimentation

La ou se déroule les expériences
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Sujet lancé par Melrilgil
Le 21-08-1510 à 17h55
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Posté par Narrateur,
Le 24-12-1510 à 23h31
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Melrilgil

Le Sukra 21 Agur 1510 à 17h55

 
*** Un réunion achevée, une étude en suspend, une autre se profile. ***


Ah mais c'est pas possible ! Encore un coup des morveux ! Je vais en toucher deux mots au chambellan. Je ne tolère pas le désordre en ces lieux.

Il est temps de se remettre a la bonne vieille école, une erreur un coup de canne ! de l'impolitesse, un coup de canne ! du désordre, un coup de canne. Grand temps de remettre leurs idées en place.


*** Réorganisant les derniers papiers récalcitrants sur le bureau, il s'octroie un bibine discrètement avant l'arrivée de son ami. Après tout il ne pourrait sans doute pas s'en enivrer pendant les observations. Il lui fallait les idées claires. ***


Après tout... Oui .. pourquoi pas

*** Hop ni une ni deux, directement au goulot, le voila gorgé de bière bien fraiche. ***


 
Antiorn

Le Dhiwara 22 Agur 1510 à 22h32

 
Ahaha mon bonhomme ! Alors je vous y prend !

Hilare, le Blanc Nelda se dévoile en s'approchant du halo lumineux émanant d'une lanterne. C'est qu'il doit avoir le pied léger pour arriver jusque là sans éveiller les sens de l'enchanteur.

Huh ! Huh ! Huh ! Non, rassurez-vous, je ne suis pas ici pour vous faire faire un infarctus, et de toute façon, vous avez le coeur beaucoup trop jeune. Et rassurez-vous, la cavalerie n'arrive jamais seule.

D'une main, le nelda fait apparaître de ses robes une bouteille d'un nectar vert-lime et de l'autre, un tas de chiffon qu'il s'empresse de dérouler sur le bureau de son ami. De l'emballage de fortune émerge un bout de tuyau à première vue anodin.

Voilà notre objet d'étude ! Nous aurons dans un premier temps besoin d'une balance, d'une bassine d'eau et d'un contenant en verre muni d'une échelle de mesure en centilitres assez grand pour insérer notre engin. Je ne doute pas que le Limonaire puisse fournir ces quelques babioles.

Nonchalamment, l'artiste débouche sa bouteille en s'appuyant sur le bureau de l'ancêtre.

Un verre, cher ami ?


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Melrilgil

Le Dhiwara 22 Agur 1510 à 23h24

 
*** Manquant de heurter son dentier avec le verre bouteille du contenant, sa barbe prend une douche de bière bien moussante. ***

Ah mais.. non. Vous vous méprenez, il s'agit d'eau.

*** Prenant conscience au même moment d'avoir été pris la main dans le sac. Il ronchonne tout en avouant son crime. ***

Oui... bon... peut-être légèrement alcoolisé. C'est que je ne suis pas sur que mon chambellan tolère qu'un de ses employés s'enivre pendant les heures de travail.

*** Dévoilant son regard de chien battu, il implore le silence de son invité. ***

Pas un mot, je vous en conjure !

*** Au même moment le nelda sort de ses robes un des objets du désir.. ***

Je crois que la culpabilité me quitte. Un verre dites-vous ?

*** Il s'empresse de sortir deux verres de son tiroir fermé à double tour. ***

Un peu mon n'veu !

Bien bien bien, pour notre affaire... ah oui...


*** Observant l'objet en forme de tuyau, il commente... ***

Je voyais ça différemment. Qu'importe... hum. Alors pour la balance... oui
La bassine d'eau... oui
le contenant en verre muni d'une échelle de mesure en centilitre, j'ai bien peur qu'il faille faire un tour dans le labo. Les alchimistes doivent bien avoir ça.

Laissez moi une minute, je vais chercher cela. Pendant ce temps si vous voulez bien prendre les autres matériels dans cette pièce, vous trouverez tout cela dans l'étagère derrière vous.


*** 2 minutes l'aller, deux minutes le retour, et le voila pénétrant à nouveau la salle portant non sans difficulté le machin en verre gradué. ***

Bien je pense que nous avons tout pour commencer.

*** Observant les deux verres devant eux, il ajoute. ***

Oui mais trinquons d'abord.

*** Levant son verre à bonne hauteur ***

SANTE

 
Antiorn

Le Luang 30 Agur 1510 à 06h16

 
ET GLOIRE !

Rétorque le Blanc Nelda en levant son propre verre, visiblement optimiste sur les résultats prochains de leurs recherches. Attitude qui pourrait être des plus malvenue en la circonstance car, il faut bien se l'avouer, le bout de tuyau de paie pas de mine.

Commençons par la pesée, si vous le voulez bien.

Antiorn tend la main vers une balance qu'il a apprêtée durant l'absence de son compère. Ensemble ils posent le machin délicatement sur un plateau puis se mettent à ajuster les poids pour compenser. L'artiste jubile, comme attendant un providentiel signe du destin d'un instant à l'autre. Un kilo.... un kilo cent grammes... un kilo cent vingt grammes... un kilo cent vingt-cinq grammes... un kilo cent vingt-sept... un kilo cent vingt-six... un kilo cent vingt-sept...

Un kilo cent vingt sept. Les deux plateaux de la balance se stabilisent.
La tension est palpable sur le faciès du nelda.
Il fixe leur installation avec une intensité rarement observée en ce monde.

Bouge ! , murmure-t-il.

Un kilo cent vingt-huit.

Oui !

Les plateaux se stabilisent. Antiorn semble perplexe.

Un kilo cent vingt-sept.

La balance oscille ainsi, passant de un kilo cent vingt-six grammes à un kilo cent vingt-huit grammes et ce, indéfiniement. Mais l'oscillation est trop faible pour satisfaire entièrement le luthier. Elle pourrait encore être due à une imprécision des instruments... ou alors la masse de l'objet oscille très légèrement...

Se retournant vers Melrilgil, Antiorn pose la question fatidique avec un calme feint.

Dîtes-moi cher ami, cette balance est-elle précise et fiable ?


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Melrilgil

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 15h25

 
Ma balance ?!?
***
le sourcil haussé, il hésite un instant avant de répondre. ***


Heu et bien attendez un instant, s'il vous plait.


*** Il prend l'objet pesé et pose un vieux livre pour vérifier la stabilité de la balance. Après ajustement des poids, un bref oscillement s'en suit puis s'arrête net sur les 2 kilo et 300 grammes. ***


Et bien non cher ami cette balance fonctionne très bien malgré la poussière. Ce qui m'évoque une question pourquoi cette instabilité de poids pour le tuyau ? Rien ne me vient à l'esprit quand à la réponse.

Peut être un autre test pour comprendre ?


*** Il balaye du regard la table puis reprend. ***


Le poids, hum peut-être joindre ceci à la densité. Tentons de le baigner dans la bassine d'eau.

*** Parlant à Antiorn comme il se parle à lui même, il réfléchit tout en installant la prochaine étape. Une grande jarre vient déverser l'eau dans la bassine alors qu'il prend une brève note sur son calepin, il saisit l'objet des curiosités et le plonge dans la bassine. Le quittant des yeux un instant pour s'abreuver, il reprend. ***


Un poids instable.. bien.. bien...

*** La gorge bien trempé, il observe le tuyau qui amorce une lente descente dans la bassine. ***


Bien ca ne flotte pas, ce qui déduit une densité supérieur à l'eau.

*** Au même moment, alors qu'il s'attendait a voir l'objet rejoindre le fond de la bassine. Ils peuvent observer un fait pour le moins innatendu. Ni au fond, ni à la surface, le tuyau semble se stabiliser a deux pouces à peine sous la surface. ***


Qu...

*** Se dressant sur sa chaise, il attrape un livre d'alchimie sur l'étagère. ***


Je ne comprend pas.

*** Dans un sens, puis un autre, les pages sont survolés, quand, il pose vivement sa main sur la page recherchée. ***


Eureka

Non non clairement, comme c'est indiqué ici, si l'objet d'étude est plus dense que l'eau il rejoindra le fond de la bassine à l'inverse il flottera, mais on ne parle pas du phénomène présent.


*** Relevant les yeux vers antiorn ***


Une idée ?

 
Antiorn

Le Merakih 8 Saptawarar 1510 à 03h31

 
Antiorn se frotte le menton une bonne minute, les yeux rivés sur le bout de tuyau qui ne flotte ni ne coule. Il aurait aimé que les choses soient plus simples pour une fois... Ni ne flotte ni ne coule... ni réussite ni échec. Ce qu'il a ramené est le métal des Obsession et ne l'est pas...

Le métal des Obsessions flotte malgré sa plus grande densité que celle de l'eau et sa masse est sujette à des variations. Non seulement cela, mais il dégage une certaine chaleur au toucher. J'aurais tendance à croire que cet objet possède ces qualités, bien que cela reste à voir pour la chaleur, et ne les possède pas... ou alors nous aurions à faire à un alliage de ce précieux métal mêlé à des métaux conventionnels... ce qui expliquerait que l'objet présente des caractéristiques moindres, l'effet étant dilué selon la pureté de l'alliage...

Gravement le Blanc Nelda saisit le dit objet dans la bassine et le pose sur le bureau afin de le laisser sécher. Sans adresser la parole à son hôte il ressert deux verts de la liqueur dont la bouteille traîne non loin puis en tend un à l'enchanteur alors qu'il fait lui-même cul-sec.

Reste à savoir quels sont les autres métaux présents et comment épurer la substance que nous recherchons...

Des idées ?


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Melrilgil

Le Julung 9 Saptawarar 1510 à 22h05

 
*** le vieillard lève les yeux au ciel comme si il y trouverait une quelconque réponse. ***


Je connais certains alchimistes qui se jetteraient corps et âme dans des expériences de fonte. Mais je ne suis pas sur qu'on en tire quoi que ce soit en l'état.

j'avoue ne pas trop savoir qu'en faire. hum mais a quoi pensiez vous avec ce récipient gradué ?


*** Tout en désignant l'un des objets que l'artiste lui avait demander de chercher. Peut-être avait-il déjà la suite en tête ***


 
Antiorn

Le Vayang 10 Saptawarar 1510 à 04h09

 
Antiorn secoue la tête, balayant l'idée d'utiliser le foutu machin gradué du revers de la main.

J'aurais voulu établir le volume de l'objet afin d'établir sa masse, et non seulement son poids... La formé étant complexe, j'ai cru que calculer le volume d'eau qu'il remplirait serait plus judicieux... mais passons. Nous avons établi je crois que nous avons à faire à un alliage. Ce qu'il nous faudrait est un forgeron du Vitrail. C'est donc au Souk qu'il faut se rendre... vous me suivez ?

Déjà, le Blanc Nelda se munissait de son couvre chef habituel et remballait le bout de tuyau dans ses haillons.

J'ai bien peur que l'extraction de la matière qui nous intéresse dépasse nos compétences...


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Melrilgil

Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 00h26

 
Un forgeron ? le vitrail ?

*** Grommelant dans son coin, à l'idée de faire affaire avec le vitrail, il attrape néanmoins sa cape, son chapeau et sa canne. ***


Bien... bien. Allons-y. Avec qui avez vous prit contact ?

*** Se dressant péniblement, il fait quelques pas vers la porte. ***


Allons allons cher blanc Nelda, ne trainons pas.

 
Antiorn

Le Luang 13 Saptawarar 1510 à 01h05

 
Avec qui j'ai pri contact ? Eh bien cher ami, personne ! Il se trouve que les symbiosés du Vitrail me boudent ou hibernent... ce qui me semble bien tôt étant donné la saison. Nous devrons donc nous rendre à la forge qui se trouve au sud du Souk pour dénicher un forgeron qui se spécialise dans les métaux rares... ou peut-être même un orfèvre ? Je dois vous avouer que pour le moment, je préfère éviter de fouiner au Suaire. Lethra est un vil cachotier qui pourrait bien décider que ce métal lui revient de droit en tant que "ressource minérale faisant partie des attributions du cadran des caravanes" et je ne suis pas prêt de lui céder notre tuyau. Non. Je crois que nous ferions mieux de nous en tirer discrètement avec des non-symbiosés.

Tout en discutant des diverses allées à suivre, leurs pas les mènent hors du manoir, l'un clopinant et l'autre d'un pas nerveux et impatient. Afin de s'éviter quelque discours sur les vieilles jambes de l'enchanteur et du poids de ses années, le luthier prend sur lui de payer la gondole afin d'économiser son partenaire dans cette affaire. Quelques canaux plus tard, les voilà à quelques pas de la forge. Le Blanc Nelda se demande encore par quel bout prendre l'affaire. rester discret n'est pas l'impératif absolu mais une préférence personnelle. La présence de ce métal en ville n'est pas nouvelle, mais il préférerait que le Suaire ne sache pas qu'il joue sur ses plate-bandes. Plus haut dans ses priorités se trouve la préoccupation de ne pas se faire connaître de ceux dont on ne fait que chuchoter le nom. Car après tout, ce précieux métal ne pourrait-il pas être une boussole pour les retracer ?

Tout à ses considérations, les deux confrères arrivent à la forge. Un jeune tchaë à la figure barbouillée les accueille. Visiblement un apprenti.

Bonjour petit. Mon collègue et moi voudrions parler à un forgeron confirmé je te prie.

Puis, faisant glisser une sardoine dans les mains du dit petit tout en lui adressant un sourire radieux,

Tu peux nous arranger ça en vitesse ?


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Melrilgil

Le Luang 13 Saptawarar 1510 à 13h47

 
Lethra Lethra, il est certainement l'un des grands chambellans dont les attributions pourtant claires me paraissent les plus floues surtout dans la manière d'agir. Du moins c'est l'impression qu'il me donnait à l'époque. Et on ne peut pas dire qu'aujourd'hui il me laisse une autre impression. Mais bon vous le connaissez mieux que moi. Pour le Vitrail, je me suis suffisamment heurter à leur pratique antiproductive que je préfère autant ne pas avoir à faire affaire avec les symbiosés. Sans parler de leur fonctionnement interne qui terni l'entente entre horloge. Mais c'est un tout autre sujet dont j'ai formellement l'interdiction, par mon grand chambellan, de me plaindre, sans quoi le terreau pourrait venir me châtier.

*** C'est dans une discutions moins sérieuses que les deux compères s'éloignent de l'antre de l'enchanteur pour regagner la lumière et arpenter les ruelles d'Arameth. Sans pouvoir ni râler ni se plaindre, lil se voit offrir la pirogue, alors que le vieillard aurait payer ne serait-ce que pour hurler ses rhumatismes et la fatigue des cycles. C'est donc dans un silence inattendu que Melrilgil se laisse guider sur les canaux, attendant la moindre occasion pour clamer quelques douleurs.

La forge apparait et Melrilgil scrute l'horizon de peur de croiser un marchand avec qui il aurait eu des différents. La menace écartée, ils pénètrent la forge. Voyant un jeune homme s'approcher, Melrilgil saisit l'occasion. ***


Et beh voila il ne manquait plus qu'un marmot soit notre interlocuteur.

*** Sans piper la moindre considération à ses propos, de classe et diplomatie, le Nelda monnaye la venue d'un maître forgeron. ***


Bon, bon, oui vous savez y faire, peut-être devrais-je agir ainsi avec les marchands, ceci m'épargnerait sans doute les mauvaises transactions.



 
Antiorn

Le Luang 13 Saptawarar 1510 à 19h57

 
Sourire en coin, le Blanc Nelda léve l'index bien haut afin de professer quelque paroles de sagesse de son propre cru alors que l'apprenti s'éloigne, présumément pour aller quérir un des maîtres des lieux.

Accepter de se faire servir par un apprenti, c'est accepter d'être un client de second ordre, mon cher. C'est l'une des premières lois de l'étiquette du commerce. Il faut être ferme et avoir établi clairement ce que nous désirons avant d'entammer les négociations, couper les intermédiaires, bien cacher son jeu et s'assurer que notre interlocuteur saura livrer la marchandise...

Soupir. Chuchotant il rajoute:

C'est vous dire si on n'est pas sorti de l'auberge...

Oui parce qu'enfin, s'ils savent ce qu'ils veulent, ils ne sauraient dire comment y arriver, comment cacher un jeu dont ils ne connaissent les ficelles ou même comment évaluer la compétence de leur éventuel métallurgiste de fortune.


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Narrateur

Le Luang 13 Saptawarar 1510 à 22h06

 
Après quelques minutes d'incertitude sur le devenir du sardoine, ainsi que sur son utilité, un vieux tchaë vint vers eux.
Enrobé d'une franche odeur de soufre, de cendres, de charbon et de vomi sec, le vieil hirsute qui s'avança vers eux, trois doigts en moins à la main gauche, avait tout de l'ivrogne confirmé à défaut de forgeron.

Pour autant, son tablier, son regard perçant, et la façon qu'il avait de se trimballer en ce lieu comme s'il était chez lui relevait le morceau, et faisait presque oublier les évidents écarts du rustre.
Il s'adressa à eux d'une voix sèche comme un vent du désert, faisant avancer d'un cran les limites obscurs du laconique.

Vous voulez quoi ?


 
Antiorn

Le Merakih 15 Saptawarar 1510 à 17h12

 
La bête avait tout de ce qu'ils rêvaient de ne pas trouver. Ivrogne usé qui avait du se tailler les doigts en faisant des heures supplémentaires en compagnie de quelques bouteilles à défaut de pouvoir blairer la compagnie des apprentis... À défaut de faire le travail lui-même, peut-être pourrait-il les aiguiller vers un maître digne de la profession... La pensée du nelda s'active au quart de tour alors qu'il met en place une stratégie de négociation vieille comme le monde, celle d'avoir un tierce parti désintéressé qui prend en charge le marchandage pour le parti intéressé. Bien entendu, dans ce cas-ci, le tout n'est que mise en scène, mais le vieux débris de ne devrait pas y voir grand chose.

Bonjour, voici l'enchanteur du Limonaire Melrilgil.

Sur ce, Antiorn présente respectueusement son compère d'un geste de la main.

Il désirerait savoir comment s'y prendre pour purifier un alliage inconnu de métaux, et qui possède les meilleures installations pour le faire.


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Melrilgil

Le Merakih 15 Saptawarar 1510 à 23h56

 
*** Laissant le sage parlementer, Melrilgil se laisse à l'analyse visuelle de l'interlocuteur, qui en tout point coïncide, avec le stéréotype du forgeron.

Inclinant la tête suite aux présentations, il ajoute. ***


Et ce bon grand Nelda, est l'artiste Antiorn, du Luth.

Mais trêve de bavardage, laissons au professionnel, la parole du connaisseur...




 
Narrateur

Le Julung 16 Saptawarar 1510 à 23h52

 
C'est impossible.
Tout bonnement impossible. En tous cas sans faire de dégâts.
Si l'alliage est inconnu, les points de chauffe le sont aussi et il faudra aller à tâtons.
Donc forcément prendre le risque de louper des points critiques, ou des trempes.

Ça se tente, je ne dis pas le contraire, mais ne vous attendez pas à obtenir des informations précises du premier coup.
Il faudra essayer plusieurs fois. Ca prendra du temps.
Et le temps, c'est... vous voyez ce que je veux dire ?


 
Antiorn

Le Vayang 17 Saptawarar 1510 à 01h57

 
Il voit, bien entendu. La sardoine n'est-elle pas le meilleure lubrifiant à une bonne communication marchande ?
Il voit. Et nul doute que son vénérable compagnon voit aussi.
Ce qu'il ne voit pas, c'est comment on peut louper des pointes de chauffe.

Les métaux de bases de doivent pas être légion. Fer, étain, cuivre, tatrium bleu, ackash doré, argent, or... et le bronze c'est un alliage ? Ah... sans oublier le plomb ! À bien y repenser, il n'y connaît fichtrement rien à rien. Comment alors comparer le meilleur artisan et le meilleur moyen ? Après tout, ce n'était pas là la seule forge de la Perle... et en remontant jusqu'aux faubourgs, on trouverait peut-être des procédés moins conventionnels pensés ailleurs... Sans compter qu'ils pouvaient en allant voir créer un phénomène d'enchères de bas prix et d'inventivité. Comme le disaient certains caravaniers dans le temps: "Parfois, la meilleure façon de négocier c'est de se tailler." Oui mais bon, en autant que le marchand tente de nous garder dans sa boutique...

Bon, assez regardé le gaillard avec des yeux de poisson, il est temps de passer à la suite.

Bien... Nous allons comparer vos dires avec d'autres artisans en ville et nous reviendrons vous voir si vous décrochez le lucratif contrat que nous avons à offrir.

Sourire cordial et étrangement glacial à la fois.

Vous avez quelque chose à rajouter pour nous convaincre ?


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Melrilgil

Le Vayang 17 Saptawarar 1510 à 02h10

 
*** L'enchanteur n'avait pas cette fibre marchande, même s'il comprenait aisément la compensation financière que réclamait le forgeron. Sardoines Sardoines. Payer pour une découverte qui pourrait changer la donne... Mais tel est le système. Sans broncher, il acquiesce laissant l'ancien chambellan des caravanes officier les négociations et c'est tout restant muet qu'il s'apprête a faire demi-tour..

Mais... Ah oui, la perche. Comment peut-il ne pas y penser. Sacré Antiorn... ***


 
Narrateur

Le Dhiwara 19 Saptawarar 1510 à 00h20

 
Le vieux se dandina d'une patte sur l'autre, l'air plus incertain.

Tout doux, tout doux...
A bien y réfléchir, je dois pouvoir faire quelque chose pour vous.
Inutile d'aller trainer vos guêtres chez tous les escrocs de la cité.

Bon, que voulez-vous exactement ?
Que je puisse vous déterminer un prix approprié qui ne vous fasse pas fuir...


 
Antiorn

Le Luang 20 Saptawarar 1510 à 16h30

 
Bien. Une vieille technique simpliste mais des plus efficaces: la fuite contrôlée. Le vieux débris semble avoir une étincelle de jugeotte n'ayant pas encore été noyée par l'alcool. Voyons maintenant voir si c'est un artiste dans l'âme.

Nous possédons un alliage composé de métaux probablement connus et et identifiables mêlés à un métal inconnu aux propriétés étonnantes. Nous désirons isoler cet inconnu afin de pouvoir l'étudier dans une discrétion des plus professionnelle.

Antiorn fait planer une sourde menace sur cette dernière phrase sans pour autant en tartiner trop épais.

Nous ne désirons pas que notre trouvaille soit dévoilée avant le moment propice.

De sous ses robes, le nelda tire le bout de tuyau et l'extirpe ce des torchons qui l'enveloppent. L'effet ne doit pas être des plus glorieux, mais bon, la vieille bourrique empeste l'alcool frelaté et les relents gastriques... il est peu probable qu'il s'attende à ce qu'on se pointe à sa forge pour lui déballer les joyaux de la couronne.

Pouvez-vous de visu me parler de cet objet et de ses composantes ?


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

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