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Bas fonds d'Arameth

Cherche Sombreur Expréssément

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Sujet lancé par Achlésis
Le 12-09-1510 à 22h32
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Posté par Edoar Edaregord,
Le 03-06-1511 à 11h59
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Achlésis

Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 22h32

 
***
La nuit était tombée depuis quelques heures déjà sur les Bas-Fonds, mais il y régnait une activité qu'on y rencontrait que rarement, même en pleine journée.

C'est que la Tark'naléite aiguë qui régnait désormais dans Arameth avait le don de faire sortir n'importe quoi et n'importe qui du trou nauséabond qu'il occupait en temps normal.Ce qui arrangeait l'apprentie sombreuse qui répondait au nom d'Achlésis, en somme.

Devoir chercher un sombreur du calibre de celui qu'elle devait contacter aurait relevé en temps normal d'un casse tête insolvable, mais maintenant c'était juste affaire de savoir profiter des circonstances et de distribuer efficacement quelques sardoines.

Elle ne disposait que de deux indices, minces qui plus étaient...
Sa cible s'appelait Khellus, et il avait déjà travaillé pour le Vitrail, d'après ce qui lui avait laissé entendre le Chambellan Edaregord.

Elle avait donc décidé de suivre la piste du Vitrail.
La courtisane connaissait un entrepôt officieux de cette Horloge dans les Bas-Fonds, constitué d'articles volés ou saisis en attente d'écoulement.
De plus, le gérant était un ex gros bonnet du Vitrail, relégué ici pour avoir été jugé incompétent.

Peut être pourrait il l'aider, mais surtout il ne pourrait pas lui nuire si l'envie lui en prenait.
Pas si elle lui graissait suffisamment la patte.

Elle était désormais devant une vieille bâtisse aux murs décrépits, avec une porte munie d'un judas sur son flanc droit et une porte d'entrepôt en planches renforcées de clous sur le devant, fermée par un cadenas qui semblait autant ostentatoire que difficile à forcer.
Le bâtiment ne payait certes pas de mine au premier abord mais la porte et le discret panonceau du Vitrail pendant au-dessus de la porte de hangar situait son statut au promeneur observateur – ou au cambrioleur avide, espèce relativement plus répandue dans ce coin d'Arameth.

C'est donc une femme drapée dans une cape pourpre qui souleva par trois fois le heurtoir de la porte.
***



 
Narrateur

Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 22h57

 
A peine Achlésis a-t-elle le temps de lacher le heurtoir qu'un volet de la porte s'ouvre. Par la maigre encadrure, deux yeux noirs lui jettent un regard perçant.
La jauge. Puis s'expriment sur un ton dur.


Que voulez-vous ?
Surtout à pareille heure.


 
Achlésis

Le Luang 13 Saptawarar 1510 à 17h56

 
***
Relevant sa capuche, la tydale dévoile du même coup son visage et un Mou, lové contre son cou.
Après s'être assurée que le planton l'aie bien aperçu, elle lui répond d'un ton égal.
***


Ne me faites pas croire que vos activités sont majoritairement diurnes.
Je voudrais voir le gérant, s'il est là.
Ce serait pour un échange de bons procédés.
J'ai des sardoines et trop peu d'informations sur quelqu'un qui travaille occasionnellement pour le Vitrail.


***
Le visage de la tydale devient impassible, et le planton sent qu'il ne pourra rien en tirer d'autres.
***


 
Narrateur

Le Luang 13 Saptawarar 1510 à 19h59

 
Les yeux la contemplent. En silence. La trappe se ferme. Puis la porte s'ouvre sur un Tydale à la constitution impressionnante. Le garde finit par s'écarter du passage, laissant à Achlésis le loisir d'entrer.
Derrière, dans le grand hangar, l'agitation fourmille.
Une trentaine de personne s'agite et évolue au milieu de stands où s'étalent affaires, arnaques, raretés et apparats.
Ça crie, ça chuchote, s'esclaffe et compote.
L'ambiance est lourde, l'air suintant le sordide.

Tandis qu'Achlésis entre, quelques regards trainent sur la nouvelle arrivante.
Le garde se fait alors de nouveau entendre.


Trouvez-le.

Derrière elle, la lourde porte se referme.

 
Achlésis

Le Julung 16 Saptawarar 1510 à 11h30

 
***
Plissant les yeux pour s'habituer à l'obscurité ambiante, à peine estompée par quelques torches disposées ça et là, la tydale cherche s'il n'y a pas un bureau ou une pièce annexe au hangar, là ou devrait se trouver le gérant en toute logique. Elle se rappelait vaguement de son nom.
Aucune idée sur sa raçe, cela dit, mais son nom commençait par quelque chose par un B, c'était sûr.
Ba... Be... Bae.. Baelion !
C'était ça.
Le nom de famille par contre, était définitivement passé à la trappe.
Qu'importe.
A moins qu'il ait changé de nom, elle pourrait le trouver en interrogeant les ... personne ici présentes.

Se dirigeant vers une des personnes qui lui semble la plus stable - et la mieux habillée, accessoirement -, qui se revèle être non pas un Tchaë mais un tydale courte pattes - du sang mêlé, sans doute, aurait dit la courtisane si elle n'avait su cela impossible - portant un costume noir élimé et des bottes ayant connu plusieurs jeux de clous.
Mais au moins était il propre... et ses cheveux peignés...

Celui ci se trouvait devant un amoncellement assez incroyable de volumineux sacs d'ou s'exhale une odeur de .... poudre noire, dont il était occupée à comparer la qualité, grâce à une loupe tenant dans l'aracade de son oeil droit.

Alors qu'elle s'approche, celui ci se tourne vers elle, son oeil noisette injecté de sang grossi par la loupe.
***


Aysh' .C'est pour quoi ?

*** Articula t-il à toute vitesse, détaillant la tydale de la tête aux pieds. ***


Je cherche Avih Baelion, savez vous ou il se trouve ?

 
Narrateur

Le Luang 20 Saptawarar 1510 à 12h12

 
Se repenchant vers ses grains noirs, le Tydale grogne.

Si vous ne savez pas où il se trouve, c'est que vous n'êtes pas de la maison.
Qui n'est pas de la maison doit avoir une bonne raison.
Et en plus vous me dérangez pour ne rien m'acheter.
...
Y a un panneau "accueil pour zouaves" sur mon stand ?
Non mais j'vous jure, plus rien ne se tient de nos jours...


Il finit par relever le regard, pour trouver Achlésis, un brin étonné.

Bah ! Qu'est-ce que vous faites encore planté là ?
J'vous l'ai dit, c'est la cahute au fond. Là !


Il désigne du doigt une petite structure en hauteur, qui surplombe tous les stands.
Un escalier étroit y mène.


Bon sang de bonsoir !

 
Achlésis

Le Luang 20 Saptawarar 1510 à 16h55

 
Ziraï, Avih.

***
La courtisane fait demi-tour, un sourire mi-amusé, mi horrifié sur les lèvres une fois le dos tourné.
Elle se dirige donc vers ledit escalier.
Si personne ne l'en empêche, elle frappera, trois fois, si porte il y a.
***


 
Narrateur

Le Matal 21 Saptawarar 1510 à 13h21

 
Un temps. On s'agite dans la salle. Quelques bruits de pas. Puis la porte s'ouvre.
S'y trouve un Nelda poivre et sel, fin et svelte, vêtu d'une armure de cuir, tandis qu'accrochées à son dos, se croisent deux lames courbes. Il scrute Achlésis de son regard vert, puis sans un mot, s'écarte.

La salle, de taille modeste, est coupée en deux par un large bureau, de telle sorte à ce que le seul moyen de passer derrière le bureau soit de l'enjamber. Sur ce dernier repose papiers, parchemins et multiples moyens d'écritures. Une balance à balancier trône sur l'un des coins. Sur le mur de droite, deux grandes vitres donne vue sur la "fosse". La salle en elle-même n'est pas spécialement décorée, ici le panonceau du Vitrail, là un tableau de mauvais gout.

Derrière le bureau, Baelion.
Vautré plus qu'assis, l'obèse Tchae au crane rasé de près, aux yeux noir sournois et au costume blanc haut de gamme bien trop rempli pour ressembler à quelque chose, regarde la Tydale entrer. Il fait une petite moue et plisse les yeux, puis finalement sourit.


Aysh'hin, prenez place, je vous prie.

Dit-il en désignant l'un des sièges se trouvant devant Achlésis.

Que me vaut une si charmante visite ?

 
Achlésis

Le Matal 21 Saptawarar 1510 à 16h55

 
***
La tydale se dirige donc d'un pas assuré vers le siège et s'y installe confortablement, dégrafant la broche haut de sa cape, révélant un haut noir brodé de fils d'argent, s'arrêtant juste sous la ligne des clavicules, et masquant tout de même les épaules.
L'une des tenues les plus chastes d'Achlésis, que seuls quelques personnes ont déjà vues, et sûrement pas ses clients.
Elle ne voulait surtout pas que son interlocuteur se méprenne.
***


Je vous en prie Avih, n'essayez pas d'être flatteur.

Adressant un sourire poli au Tchae.

Je me prénomme Asponie.

***
Asponie étant l'un des prénoms les plus en vogue il y a vingt-cinq cycles en Arameth, notamment dans les familles aisées.
Toujours penser tiroir caisse, avec les Poussiéreux du Vitrail.
Toujours.
***


Je me demandais si vous étiez en mesure de me fournir des informations sur une personne dont je ne détiens que le nom.
Et je préfererais en discuter avec vous seul à seul.


***
Sortant un fume cigarette déjà pourvu d'une dite cigarette, la tydale sort également un briquet de son sac à main en cuir noir, en jetant un regard au Tchae vautré devant elle.
***


J'espère ne pas vous déranger.

*** Avant d'allumer sa cigarette, sans toutefois attendre un quelconque signe d'assentiment de son vis-à-vis. ***


 
Narrateur

Le Luang 4 Otalir 1510 à 19h58

 
Le gros bonhomme hausse un sourcil, visiblement amusé.

Eh bien, Mademoiselle Asponie... L'on ne dérange jamais quand on vient faire affaire.
Je suis certain d'être en mesure de vous satisfaire. Si bien sûr vous savez y mettre les formes. Je ne suis pas homme à refuser de rendre service, c'est d'ailleurs la vocation même de mon Horloge.
Quant à votre seconde requête, croyez bien que cela me chagrine, mais nous ne sommes pas assez intime pour que je me passe de la présence de mon garde du corps. Je suis sûr que nos relations à venir changeront ce statut, mais pour l'instant, ce monsieur restera ici.


Croisant ses paluches devant lui, Baelion s'enfonce dans son fauteuil.

 
Achlésis

Le Matal 5 Otalir 1510 à 12h45

 
***
Achlésis a peur d'entendre deux discours dans celui du Marchand.
Scrutant le regard porcin de Baelion, elle cherche à y trouver une étincelle de lubricité.
***


Bien.
Il semble que je n'aie pas le choix.
Ma famille cherche à s'offrir les services d'un certain Khellus.


***
Le nom est lancé.
Reste à savoir si la réponse sera celle attendue.
***


 
Narrateur

Le Julung 14 Otalir 1510 à 12h37

 
Le gros tas, à l'annonce du nom, semble partagé. Son visage de se dépare pas de son sourire, mais il semble qu'autre chose veuille prendre le dessus. Quoi qu'il en soit, Baelion se tient.

Eh bien Ma demoiselle, voilà une bien belle affaire.
Mais je ne saisis pas où est ma place dans tout cela.
...
Je ne suis pas ce... comment dites-vous... Khellus. Et aucun de mes employés ne porte non plus ce nom.
Non pas que je veuille pas aider la charmante jeune fille que vous êtes, mais là...

La main du marchand tourne dans les airs comme pour enjoindre Achlésis à développer.

 
Achlésis

Le Merakih 27 Otalir 1510 à 10h08

 
***
La courtisane continue, semblant ne pas remarquer les hésitations et les longueurs dans le discours de Baelion.
Son sourire mi-moqueur, mi-enjôleur ne semble pas vouloir la quitter alors qu'elle expire sa fumée.
Loin du visage du tchaë, cependant.
***


Rassurez vous, je comprends tout à fait que votre morphologie vous fournisse un alibi suffisant pour que jamais ne n'ai pensé que vous puissez être Khellus.
Et je me doute bien qu'aucun de vos employés n'est le Khellus que je recherche.

Cependant, il se trouve que je suis en mesure de mobiliser rapidement un certain nombre de sardoines, qui pourraient aller à des personnes ayant la faculté de répondre plus promptement que vous.


 
Narrateur

Le Merakih 27 Otalir 1510 à 11h34

 
Le gros bonhomme s'adosse à son siège, un sourire satisfait aux lèvres.

Dans ce cas, ne jouez plus l'enfant.
Combien ?


Baelion semble prendre un plaisir tout particulier à cet entretien.
Il suinte d'une perverse félicité. Etrange aux vues de l'échange.


 
Achlésis

Le Merakih 27 Otalir 1510 à 18h18

 
***
La courtisane se crispe intérieurement.
Dans le terrain du négoce, elle aura un désavantage, c'est certain.
Surtout qu'elle n'a absolument aucune idée du prix ''courant'' d'une telle information.

Et d'autant plus que la prime promise par le Chambellan du Calligramme n'est pas spécialement affolante, et qu'ele espère au moins en retirer bénéfice.
***


Il me serait assez aisé de rassembler ... disons.
Cent sardoines.


*** Première approche. ***


 
Narrateur

Le Luang 1 Nohanur 1510 à 13h33

 
Baelion ricane, et s'agite un peu sur son siège.
Cent Sardoines sont amplement suffisantes, surtout qu'il n'a qu'une adresse à donner. Quelque part, il ne se pose même pas la question de comment le prendra Khellus, il l'a assez côtoyé pour savoir que le personnage n'a strictement rien à faire de lui.
Mais cette Asponie l'intrigue.


Dites-moi jeune fille, vous n'avez aucune idée des implications de l'affaire dans laquelle vous vous embarquez en contactant Khellus. Si ?

 
Achlésis

Le Merakih 3 Nohanur 1510 à 10h41

 
***
La courtisane affiche encore un peu plus ouvertement son sourire.
Elle nage en plein inconnu, mais elle ne donnerait pour rien au monde quoi que ce soit pour que le tchaê se croit en situation de force.
***


Si, si.
Enfin, juste assez pour que cela m'intéresse, et trop peu pour que j'arrive à m'y risquer.


 
Narrateur

Le Vayang 5 Nohanur 1510 à 14h19

 
L'intendant du Vitrail ricane ouvertement en secouant sa tête chauve. Ce qui à pour effet de faire danser ses doubles mentons. Se rend-t-elle seulement compte du fou qu'elle désire rencontrer ? Décidément, la symbiose les rends tous aussi timbré les un que les autres.

Ah...

Baelion s'avance vers son bureau. Y pose lourdement les coudes et commence à chercher dans ses paperasses. Il y sort un vulgaire bout de papier, ainsi qu'une plume.

Cent sardoines et vous avez son adresse, Ma Demoiselle Asponie.

Le bonhomme attend, visiblement désirant voir la couleur des pierres.

 
Achlésis

Le Matal 9 Nohanur 1510 à 09h00

 
***
La courtisane fouille un instant dans son sac, pour en ressortir un papier dans lequel Baelion reconnaït sans doute instantanément un bon au porteur de la Banque d'Arameth.
La courtisane le pose devant le Négociant, qui, si l'envie lui en prend, ne pourra déceler aucune trace de contrefaçon sur celui ci.
***


Voici un bon au porteur pour 100 Sardoines.
Vous remarquez sûrement qu'il est précisé que sa date de délivration est le 20 Saptawar, ce qui signifie qu'il ne pourra être utilisé avant que je n'aie pu vérifier la véracité de votre information.
C'est certes illégal mais très pratique.
Une telle précaution est je l'espère inutile, mais ma Famille ne tient pas à vous engraisser inutilement.


***
La courtisane retire sa main, puis retourne son regard vers le Tchaë.
***


L'adresse maintenant, je vous prie.

 
Narrateur

Le Vayang 12 Nohanur 1510 à 14h22

 
Le Tchaë hausse un sourcil d'étonnement sincère. Puis renifle bruyamment à la demande d'Achlésis.
Il regarde le papier sans s'en saisir. Lève les yeux vers la jeune femme. Puis revient sur le papier.
Baelion secoue négligemment la tête en inspirant.
Il sort à son tour une plume, qu'il trempe dans son encrier et gratte quelques mots. Une fois fini, il plie méticuleusement le papier, ouvre l'un de ses tiroirs, y glisse le bout de papier et referme le tiroir d'un grand geste.


L'adresse est dans mon tiroir.
Nous nous donnons rendez-vous dans la matinée du 20 pour que vous l'obteniez.


Sourit-il.

Si votre famille, que je ne connais point, ne désire point m'engraisser inutilement, comprenez que pour ma part, je ne désire pas vous renseigner gratuitement. Votre famille et son compte en banque ne sont pour l'instant que de jolies paroles.
Et seules les pierres ont cours ici.


Il fait alors mine de ranger quelques papier devant lui pour faire comprendre qu'il pense cet entretient terminé.

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