Bienvenue dans le forum de Arameth
Manoir du Limonaire

Le rituel de magie

Acte II : La venue des étrangers
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Sujet lancé par Edoar Edaregord
Le 13-09-1510 à 00h09
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Posté par Narrateur,
Le 24-12-1510 à 23h32
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Edoar Edaregord

Le Luang 13 Saptawarar 1510 à 00h09

 
*** Edoar n'y croyait plus, 2 jours pour obtenir les autorisations nécessaires en période de fin du monde, tout cela à cause d'un fonctionnaire du terreau trop zèlé.

Sans l'intervention in extrémiste du Chambellan d'Arameth et du grand Chambellan du poinçon, le nelda montait une expédition punitive pour bruler les bureaux de tous les individus impliqués dans ce misérable complot !!

C'est donc dans l'urgence que le nelda envoie une escorte chercher les érudits étrangers devant participer aux travaux sur le rituel de magie. Les ordres sont de les faire voyager par les canaux afin d'éviter autant que faire ce peut les incidents. Cela devrait aussi permettre de ne pas rendre trop voyante leur venue à l’intérieure de la ville, l’arcaniste souhaitant au maximum éviter d’attirer les regards.

Ils doivent accoster sur l’un des quais privés attenant à la pyramide du Limonaire et entreront par l’un des accès arrière de l’imposant bâtiment.

A l'intérieur du manoir c’est bien entendu l’effervescence, c’est la première fois depuis deux siècles que le Limonaire accueille des érudits étrangers en son sein, le dernier étant un nelda haut rêvant dont Edoar ignore le nom. Et c’est sans aucun doute la première fois que l’horloge accueille des hôtes de marque tels que avihia Thanakis ou des arcanistes de trempe de Nelle ou Baër'lupis.

Conscient de l’image déplorable offerte par la confrérie avec ces 2 jours d’atermoiements, le nelda a décidé de leur proposer un accueil simple et sans fioriture, d’autant plus qu’il sait ses invités peu réceptifs à ce type d’attentions. Il a donc donné des ordres pour qu’ils soient conduit à travers les couloirs du manoir le plus simplement possible jusqu’à une salle de réunion.
***



*** Le nelda a également fait passer le mot aux professeurs afin qu’ils mettent en garde les apprentis, le moindre écart de comportement pouvant embarrasser les confrères engendrera une expulsion pure et simple de l’horloge. Les étrangers prennent à raison le limonaire comme le cercle d’étude magique de la confrérie, mais ils ignorent souvent qu’une grande partie de l’horloge est avant tout une école avec son lot de jeunes gens et d’étudiants farceurs…

Le chambellan tremble à l’idée qu’un de ces monstres puisse faire à ses invités le coup du poile à gratter dont il fut lui-même victime il y a quelques mois. C’est pourquoi il a été extrêmement clair sur ce dernier point, il sera impitoyable avec les plaisantins !

Enfin il s’est assuré que la salle d’invocation soit prête. Normalement ils ne l’utiliseront pas immédiatement mais nul doute qu’après les premiers échanges théoriques il faudra passer à la pratique.

Les choses sont donc en place, Edoar attende dans la salle de réunion, nerveux. Si seulement les enjeux n’étaient pas si grands, il aurait le temps de savourer cette si inhabituelle visite, hélas aujourd’hui il n’en est rien…
***


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Soma Valen

Le Luang 13 Saptawarar 1510 à 20h35

 
***
Alors enfin c’était décidé, les étrangers allaient pouvoir entrer au Limonaire. Tout ce mettait en place, bientôt ils discuteraient de l’avenir de la poussière. Un poids bien trop lourd…
Soma ferait partit de la réunion car il avait participé au rituel. Oui le rituel, ce fameux rituel celui pendant lequel l’apprenti en face de lui avait repeint son manteau avec ses entrailles. Le temps c’était écoulé depuis l'expérience et maintenant ils savaient à quoi ils s’attaquaient.

Il ne se fit pas prier pour sortir de son bureau. La salle de réunion était à l’opposée de sa position actuel. Pendant qu’il se déplaçait, il ne pouvait que remarquer les discussions qui animaient les groupes d’apprentis. L’information circulait bien vite dans ce manoir et c’était une bonne chose car les étudiants n’étaient pas à une blague magique près.

Le mage mit de longue minute avant d’atteindre la salle. Il y entra sans un bruit, remarquant Edoar déjà présent.
***

Aysh’ Edoar.
***
Toujours assez calme en apparence le tydale traversa la salle d’un rapide coup d’œil. Il portait toujours sa cape bleu foncé à capuche maintenant devenue habituelle pour lui.
***

Tu as bien fais de choisir cette salle, elle est parfaite. Nos invités vont-ils bientôt arriver ?

"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Melrilgil

Le Luang 13 Saptawarar 1510 à 23h28

 
*** les protagonistes sont appelés, l'engrenage du rituel s'établit et le vieillard traine. Ces dernières semaines auront été bien rempli et la fatigue commence à se faire sentir au moment le plus fatidique.

Mais il devait en être. Lui qui avait établit un coin lit dans la cave était probablement le plus proche. Le vieux grincheux aimait se trouver proche de son travail et le lieu s'y prêtait. Il lui aurait suffit, en se levant, de faire quelques pas pour joindre la salle de réunion, mais à la place il prit le temps de faire un tour des lieux, puis du quartier, observer les canaux d'Arameth qui le séduisent tant.

Puis naturellement, il fit le chemin inverse, vers la dite-salle. Il y entre énergiquement et salue les deux présents. ***


Chambellan Edaregord, Mage Valen... Aysh à vous. Sommes-nous prêt ?

 
Edoar Edaregord

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 00h43

 
*** Le nelda rend leur salut à ses deux compagnons. ***


Aysh mes amis, en fait les étrangers ne devraient plus tarder, en tout cas une partie d'entre eux. Ils arrivent par bateau et devraient accoster d'ici quelques heures au plus tard. En fait je ne sais pas s'ils arriveront en deux groupes l'érudite Thanakis étant annoncé avec un peu de retard ou s'ils décideront de l'attendre pour faire leur entrée.


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Nelle

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 00h52

 
Nelle suit leur escorte sans discuter, bien qu'intérieurement elle gamberge pas mal sur cette étrange mise en scène : loin de passer inaperçue, leur petite assemblée ainsi accompagnée attire au contraire assez les regards curieux et intrigués, le temps de rejoindre le canal.
A l'inverse, cette entrée en catimini par l'arrière du Manoir les place dans une position étrange, comme un fardeau, une vilenie que l'on veut cacher.
Une entrée en Arameth pour le moins troublante...
Lorsque le Chambellan les a prévenus qu'ils ne pourraient se déplacer dans Arameth sans accompagnement, elle n'a pas un seul instant cru à l'argument de leur "sécurité". Qu'il s'agisse de Thanakis, Baër'lupis ou elle, le moins que l'on puisse dire c'est qu'elles sont capables de se défendre par elles-même. Ou alors dans le cas contraire, il y a peu de chance qu'un garde fasse une grande différence...
Le fait que cette escorte leur soit imposée, et non juste proposée, confirme par ailleurs l'idée qu'elle part d'un tout autre sentiment. Une façon de les surveiller, voire de les diriger, qui semble encore une fois légèrement contradictoire avec l'accueil élogieux et respectueux qu'on leur présente en façade...

Lorsqu'ils arrivent donc finalement à la salle de réunion où les attend le Chambellan, Nelle est simplement parvenue à la conclusion qu'elle ferait aussi bien de ne pas trop gamberger, et de simplement se concentrer sur la raison qui les amène là : se rendre utile, du mieux qu'elle peut, au-delà de toute considération politique ou factionnelle.
Elle s'étonne d'ailleurs de constater cet esprit mordant qui ne lui ressemble guère. La tension, sans doute, qui a eu le temps de monter de quelques crans durant ces deux jours d'attente dans les faubourgs, où elle est de plus en plus palpable au fur et à mesure que s'y cotoient les laissés pour compte.
La tension, l'angoisse... La peur. De voir mourir tous ces gens, qui dans leur incroyable orgueil, n'ont pas pris la moindre mesure pour évacuer.
Sont-ils si sûr de réussir ? Ou bien ont-ils si peur de l'échec ?
C'est un poids bien lourd, qu'ils déposent ainsi sur les épaules du jeune Chambellan.

Nelle ferme brièvement les yeux en arrivant dans la salle de réunion, puis sourit à Edoar -avec simplicité et sans arrière-pensée, avant de s'incliner brièvement et timidement en guise de salut général.


 
Baër'lupis

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 01h20

 
La vieille laissait derrière elle le Dard et son brouhaha télépathique. Un dernier regard à ses compagnons, et elle se dirigea vers les grandes portes. Quelques regard médusés le suivirent, alors qu'elle franchissait la limite imaginaire qui séparait Arameth du reste de Syfaria. Littéralement.

L'escorte du poinçon était prête à les accueillir, de ce côté du monde civilisé. Elle se laissa guider vers le Limonaire avec déférence. Elle était habituée à ce genre d'escorte, du genre de celles qui suivaient les étrangers acceuillis à Farnya. C'était de bonne guerre, après tout.

En croisant quelques espaces verts, la botaniste tendit le cou dans l'espoir de reconnaitre quelque essence. C'était peine perdue : son escorte était constituée de deux neldas massifs, et il aurait été plus que déplacé de demander à faire une halte dans les cœurs de la Perle. déjà que tout le monde se retournait sur ces quatre tchaës vêtus bizarrement, accompagnés d'un détachement de soldats...

En soupirant, elle se résolut à se laisser guider par la voie de canaux la plus directe vers le Manoir du Limonaire. Sans guère avoir le loisir de contempler ce que les confrères avaient fait de la cité nemen.

Dans le dédale de petites salles de lecture et de thaumaturgie, elle se sentait presque chez elle. Elle salua les mages du Limonaire, et leur Chambellan. Edoar Edaregord. Un ami.


Messieurs. Je ne sais pas si je dois vous remercier de nous accueillir. J'aimerais le penser de tout cœur, mais je crois surtout que la situation que nous affrontons se passe de formules de politesse élaborées. Ce n'est pas notre rôle, non plus.

Pour commencer, Chambellan, vous m'aviez proposé de converser en tchaë. Est-ce toujours d'actualité ? Je crains que cela soit plus facile pour nous.

Ensuite, je me propose pour vos exposer point par point la façon dont nous avons procédé à Farnya. Cela vous éclairera certainement sur notre démarche et la façon dont vous devrez modifier la vôtre -cela, je peux le faire en rabaän. Ensuite, cela tuera le temps, si nous attendons d'éventuels retardataires...



 
Krym Al'Kognita

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 09h14

 
***
Aux portes d'Arameth, le chambellan de la cité a suivi avec attention les arrivées des différents dignitaires, s'assurant que nul ne puisse profiter de cette exceptionnelle occasion - l'entrée "en masse" d'étrangers au sein de la Perle - pour faire son proche chemin dans les méandres de la cité. Constatant la stricte observations des consignes par les gardes affectés aux dignitaires, Krym s'est légèrement détendu, portant à nouveau son regard scrutateur sur la foule de poussiéreux qui peuple les faubourgs, sur la masse des indigents qui au prétexte que la fin du monde est pour demain espère pouvoir entrer en Arameth. Comme si lui même aller accueillir tous les alcooliques de la Confrérie des Six dans sa propre cave sous ce "simple" prétexte.

D'un geste de la main au garde en faction le plus proche, Krym indique qu'il s'absente un moment et c'est d'un pas sûr qu'il prend la direction du Manoir du Limonaire afin d'y rencontrer Edoar. Parvenu à destination, il profite d'un moment de relachement dans la conversation qui s'annonce pour glisser quelques mots à son confrère chambellan ainsi que quelques feuillets.
***


... et voilà... je ne fais que passer... je m'en retourne "affronter" le flot de poussiéreux aux portes d'Arameth... et je m'occupe de ce second Emoar...

***
Ceci fait, d'un simple hochement de tête, le tchaë adresse à la fois son bonjour et son au revoir à l'ensemble des participants de la causerie ritualiste et s'en retourne vaquer à ses occupations aux portes de la cité.
***


Krym Al'Kognita
Maitre Enlumineur, Maitre Parchemineur

 
Thanakis

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 12h04

 
La première-née, à son arrivée, s'enquiert auprès des gardes du faubourgs : qui doit-elle voir pour s'annoncer ?
Le chef de patrouille, qui ignore son identité, l'envoie sans autre protocole vers la guitoune des portes.
Même question... autre réponse.

Le maire Al'Kognita et le Plénipotentiaire Colcook sont proches et viennent l'accueillir en personne. Les politesses et les formalités d'usage passées, un quatuor de sentinelles lui est affectée. Comme l'Erudite s'en étonne, un dignitaire précise les choses :
c'est une question de sécurité, noble Aviha.

Elle répond donc, sans malice :

Bien sûr. Je veillerai sur vos hommes, comptez sur moi.

Puis elle se rend, flanquée de son escorte, à l'Horloge du Limonaire.

Ses yeux caressent les bâtiments et les gens d'Arameth, tandis qu'elle fouille au creux de sa mémoire : mais sa dernière venue remonte à... l'an mille, ou mille cent, elle ne sait plus. Toute attentive qu'elle fut, à l'époque, elle ne s'en souvient pas. Tout au plus ressent-elle une étrange impression de déjà-vu, par instants, tandis que la troupe progresse puis lui ouvre les portes du manoir.

Thanakis entre. Zut, tout le monde est là. Elle est en retard...
En retard dans une horloge. Ca la fout mal.


 
Petrorius

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 16h36

 
J'entre à mon tour, nanti de ma trousse d'intervention et flanqué de deux internes.
Aux vues du docte aréopage, je soulève mon chapeau haut-de-forme et m'adresse à l'assemblée de façon collégiale, sans formalisme aucun :


Avihi, Avihan, mes respects.

Il y a là une curieuse dame à la peau marbrée, vêtue en Sœur du Désordre. Son port altier suggère un haut statut. Je me fends donc d'une salutation plus orthodoxe, dans sa langue d'origine...

Aviha, mes hommages.

... avant de me souvenir que nos voisins tchaës ne la parlent plus.
Tant pis, c'est dit.

Derrière moi, cinq malabars transportent de quoi installer un dispensaire de campagne. J'ai l'habitude de ce genre d'exercice, le dernier en date ne remonte point à longtemps. Une morgue serait plus appropriée, mais l'ambiance primesautière du manoir s'en ressentirait.

Non que j'entende sauver des gens : les accidents, en matière de sorcellerie, ne se traduisent point par des foulures ou de légères entorses...
Mais bon.

Sauvons déjà les apparences.


Docteur Petrorius.
Médecin. Arracheur de dents. Aliéniste.
Sur rendez-vous.

 
Edoar Edaregord

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 19h15

 
*** Enfin ils arrivent !

La nouvelle provoque un mélange d’espoir et d’appréhension.

Les premiers étrangers à pénétrer dans la salle sont Nelle et Baër'lupis, le nelda sent une boule d’angoisse se former au fond de son estomac en apercevant les deux symbiosés. Il y a encore quelques semaines, il pouvait se targuer d’avoir de bons rapports et la confiance de ces deux estimables érudits, aujourd’hui il n’est hélas plus sur de rien.

Les dernières discussions dans lesquels Le nelda a du représenter la confrérie a laissé des traces et le nelda a la désagréable impression d’avoir vendu son âme à l’idéal confrère...

Quand il regarde froidement son comportement il ne peut nier qu’il a renié une partie de ses principes en échange de la responsabilité et de la faculté à faire bouger les choses....

Est-ce qu’il s’abuse lui-même en pensant que le sacrifice en vaut la chandelle, difficile à dire. ***


Citation :
Mais croyez moi, Edoar, vous ne le regretterez pas.
Moi, je ne regrette rien...

*** Les mots du grand chambellan du terreau résonnent encore dans l’esprit du mage. Pendant un court instant, il a du mal à soutenir le regard de Baër'lupis, il se rappelle l’époque du Symposium de magie, il tenait alors exactement le même discours que celui qui ne quitte plus les lèvres du docteur Pétrorius et que le chambellan a si durement réprouvé dans leur dernier entretien.

Une fois de plus les enjeux des travaux qui vont avoir lieu s’imposent au nelda. Il s’étonne lui-même de ne pas être complètement tétanisé, ses mages lui ont rapporté les paroles très dures que le père de Nelle a tenues après son départ de l’auberge et la réponse non moins parfaite de Krym…

Que répondre à cela qui ne creuse encore le fossé ?

Edoar sait maintenant que certaines choses sont très difficiles à expliquer…

Le nelda décide donc d’enterrer ses doutes et ses craintes, aujourd’hui il accueille certains des plus grands érudits de Syfaria pour préparer une bataille qu’ils doivent remporter, c’est aussi simple que cela.

Contre toute attente, les deux poussiéreuses sont amicales et Edoar se plait à retrouver un peu de la complicité qu’il l’a uni à la grande naturaliste à une époque pas si reculée. Se faisant les deux symbiosés ont apaisés sans s’en rendre compte une grande partie des craintes du chambellan, oui ils vont pouvoir y arriver.
***

Avihian Nelle, Baër'lupis, c’est une joie de vous accueillir dans nos murs, vous n’imaginez pas ce que cela représente pour moi…

*** Le mage arbore alors un sourire sincère, franc, il savoure l’instant si rare. ***


Je pense effectivement que nous pourrons mener cet entretien en Tchae afin de permettre à l'ingénieur Terenor de suivre les discussions et je trouve effectivement fort pertinent de commencer par un résumé de vos travaux. Par la suite nous pourrons entrer dans le détail du rituel si vous le désirez.

*** C’est à ce moment qu’arrive l’érudite Thanakis… Accueillir une poussiéreuse aussi éminente au manoir aurait, dans n’importes quelles autres circonstances, était un moment de gloire pour le chambellan et le Limonaire, aujourd’hui c’est juste un signe supplémentaire de la gravité de la situation et un peu plus de pression…
***

Aysh'hinassa aviha Thanakis, c’est…. un honneur. Au nom des miens je vous remercie d’avoir effectué ce long voyage pour venir nous assister.

*** Le nelda s’incline respectueusement. ***


Avant que nous ne commencions laissez-moi vous présenter les confrères qui vont assister à l’entrevue.

L’enchanteur Melrilgil est l’inventeur de la baguette ritualiste à laquelle nous avons fait allusion, il tient également une place périlleuse dans le rituel puisqu’il assure la cohésion mentale des apprentis qui soutiennent le ritualiste principale.

L’arcaniste Soma Valen fait partie des mages qui assurent l’approvisionnement en mana du rituel tout au long de son exécution.

Le chambellan Krym Al’Kognita qui a du s’absenter mais qui devrait revenir sous peu, en tout cas je l’espère, est notre ritualiste principale. C’est lui qui a tissé le premier sort. Il est sans aucun doute l’un des arcanistes les plus puissants de la confrérie bien que ce soit avant tout un praticien et qu’il ne s’y entend guère en théorie de la sorcellerie. Krym est également le chambellan d’Arameth ce qui permet nous le pensons de créer un niveau « d’intimité » supérieur entre lui et la cité tout au long du rituel.

Le barde Antiorn devrait également nous rejoindre, comme vous l’avez compris c’est lui qui a la délicate tache de diffuser le chant et donc notre volonté à la cité.

Quand à moi, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le chambellan du Calligramme Edoar Edaregord, ma fonction fut de fédérer savoirs et idées afin d’obtenir le résultat actuel. J’ai également posé les bases théoriques du rituel.

*** Alors qu’il s’apprête à passer la main à la grande naturaliste et à entrer dans le vif du sujet, le docteur Pétrorius accompagné d’un hôpital de campagne arrive dans la salle de réunion ??? Passée la surprise le chambellan reprend d’une voix plus amicale qu’il ne l’aurait voulu vu. ***


Heu, laissez-moi vous présenter l’érudit du Limonaire Pétrorius. Le docteur a une place assez unique dans notre organisation puisqu’il a la délicate tache de mettre en défaut nos théories quand cela s’avère possible et de les confronter à sa science pour que jamais nous ne nous laissions enfermés par nos certitudes. Il participe donc à nos travaux bien qu’il ne pratique nullement la magie.

*** Au rappel du rôle du tydale, le nelda se rend compte à quel point il apprécie ce personnage… Presque autant que ce dernier arrive à l’énerver ! ***


Il a également tenu l’hôpital de campagne que nous avions monté à coté du précédent rituel pour tenter de porter secours aux blessés, d'où son équipage actuel…

Par contre docteur je crains que nous ne nous soyons mal compris concernant cette première réunion, je doute que des tests aient lieux dans cette salle, du coup vos assistants peuvent nous laisser et nous attendre dehors.

Bien, je crois que nous avons fait le tour, je pense que chacun ici connait les paroles de Syrtaï et les enjeux de nos travaux.

Avihia Baër'lupis, à vous l’honneur si vous êtes toujours d’accord.


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Tchik

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 20h14

 
***
Même si certains en avaient douté -comme souvent avec Tchik si l'on y regarde de plus près-, il se trouvait bien là. Alister en soit loué! Quelques signes de la tête, des sourires convenus, des acquiescements tacites. Des mondanités en quelques sortes, il le fallait bien. Même si le Chiffre faisait de lui un autre tchaë, cela ne l'empêchait pas d'abhorrer quelque peu ces moments d'ambiguïté et de solitude. Autant laisser l'ordre des choses se mettre en place de lui même.

Le Chambellan Edaregord organisait.
Les autres les suivaient.
Et Thanakis attendrait le bon moment pour saupoudrer les discussions d'un brin de sagesse.

Quant à Tchik, il resterait muet tant que la situation n'évoluerait pas. Prudence fermée oblige. Il guettait pourtant la moindre opportunité d'ouvrir quelques portes, et il ne doutait déjà plus que chacun tente d'orienter l'équation à sa guise. Ce serait intéressant d'observer l'attitude des variables au fil des minutes.
***



Interrupteur Enclenché!

 
Soma Valen

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 20h32

 
***
Ainsi la plupart ou la totalité des invités étaient arrivés. La salle n’en n’était que plus pleine. Politesse avant tout, Le Chambellan salut et présente, cela fait partit de son rôle après tout. De même le tydale magicien ne peut rester complètement de marbre, un peu de savoir vivre que diable !
***


Avih, Avihian. Suivit d’une légère inclinaison respectueuse de la tête.

***
Il reconnait le frère Terenor parmi le groupe. Le Tchaë avait finit par quitter Ulmendya finalement… Il connait donc le symbiosé et s’attarde plutôt sur l’analyse des autres, simple habitude. Les poussiéreux présent ne sont pas la pour prendre le thé, le sujet principal est d’ailleurs attaqué d'emblée.

Si toutes les réunions pouvaient être comme cela…
***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Thanakis

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 21h50

 
L'Erudite gratifie chacun des mages qui lui sont présentés d'un sourire poli et d'une gracieuse inclinaison de la tête. Une fois n'est pas coutume, elle n'est pas ici en meneuse de revue, mais en assistante de sa soeur, de son frère - puisque Terenor est bien présent - et de sa lointaine filleule. En résumé, elle reste en retrait, sans pour autant jouer les abonnées absentes. Ele laisse le Chambellan Edoar Edaregord gérer son affaire, en chef d'orchestre du concert annoncé. Pour lui, elle répond cependant :

Je vous remercie de votre accueil, Chambellan. Vous êtes le maître de céans. Nous conduirons cette affaire à votre façon.
Si quoi que ce soit de pertinent me passe par la tête, soyez sûr que je me manifesterai. Dans le cas contraire, mon silence aura val...


C'est alors qu'un hôpital de campagne fait son apparition, brièvement. Thanakis ne s'en serait pas formalisée, si le meneur de l'étrange équipage - médecin, donc, élevé au rang d'érudit - ne l'avait interpelée dans une langue qu'à sa connaissance, seules cinq personnes au monde maitrisaient vraiment. Du tchaë ancien, parfait qui plus est !

Aussi flattée qu'interloquée, elle répond aussitôt au chapeauté :


Ziray... docteur... Petrorius. Recevez mes sincères salutations en retour. Espérons que vous n'aurez pas à user de votre art, que j'imagine à la mesure de vos talents linguistiques.

Elle conclut, à l'adresse du Chambellan confraternel :

Cher mage, vos érudits n'usurpent pas leur titre, et votre Horloge sa réputation. Gageons que nous saurons conjuguer nos talents.
Je disais donc, avant de m'interrompre : Si quoi que ce soit de pertinent me passe par la tête, soyez sûr que je me manifesterai. Dans le cas contraire, mon silence aura valeur d'assentiment.




 
Petrorius

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 22h45

 
Oops.

C'est là une réunion de travail, non l'antichambre de l'enfer ?
On m'aurait menti ? A l'insu de mon plein gré ?
Le tout, c'est de ne point se démonter.


Bien sûr, Avih mon Chambellan. Nous ne faisons que passer, pour, euh... décompter les participants. Simple mesure de précaution.
Nous n'allons point vous déranger plus longtemps.


La dame étrange me répond alors, en tchaë classique. Ah, tout de même ! Il n'y a point que des incultes, chez nos voisins ! Elle est sans doute apparentée à Krepion Loudmer. Je vais lui demander des nouvelles du brave homme, après tout, le bon marin fait partie de ma patientèle :

Vous êtes trop aimable. Je ne suis qu'un observateur et un modeste praticien.
Si vous me permettez, transmettez mes amitiés à votre frère Krepion, dont je n'ai plus de nouvelles. C'est à lui que je dois de connaitre votre culture et vos langages.


J'organise donc le retrait de mes troupes, qui partent s'installer dans une aile du bâtiment jouxtant la salle du rituel.
De mon coté, je suis resté, évidemment.
Vous savez ce que c'est...


La cu-rio-si-té.

Docteur Petrorius.
Médecin. Arracheur de dents. Aliéniste.
Sur rendez-vous.

 
Krym Al'Kognita

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 23h16

 
***
A peine sorti, le voilà convoqué... c'est ainsi du moins que Krym traduit la dernière pensée adressée par Edoar... un temps le tchaë a hésité, considérant qu'il est de son devoir de s'occuper d'Arameth plutôt que de théoriser en attendant l'inéluctable... lui l'enlumineur se complet dans le concret... et puis le souvenir de la pénible expérience vécue lors du Rituel d'essai l'oblige à se faire violence. Croisant l'escouade du docteur Petrorius, Krym s'inquiète un instant à l'idée qu'à son tour la théorie se soit traduit par une victime et lorsqu'il constate que les brancards sont vides, c'est un soupir de soulagement qui s'échappe de ses lèvres.

Lorsqu'il pénètre pour la seconde fois dans la salle de réunion, c'est un tchaë au regard plissé qui se présente aux participants...
***


... salutations confraternelles à toutes... et à tous... hum... pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je suis le Chambellan d'Arameth... Krym Al'Kognita... enlumineur à ses heures perdues...

***
Au regard de chien battu qu'il arbore un court instant, nul ne peut douter que ces "heures perdues" sont maintenant un lointain souvenir. Un regard des plus avisés pourrait constater la présence d'une ou deux taches d'encre sur les manches du tachë, une ou deux taches trahissant un souvenir pas si lointain.
***


... Edoar pense ma présence utile... hum... j'en doute personnellement... mais... hum... comment dire... dans le doute, je préfère ne pas m'abstenir et me voici donc parmi vous en espérant que l'expérience du... hum... rituel d'essai puisse servir Syfaria contre son ennemi.

***
Et le tchaë de s'asseoir en attendant que les travaux prennent naissances.
***


Krym Al'Kognita
Maitre Enlumineur, Maitre Parchemineur

 
Baër'lupis

Le Merakih 15 Saptawarar 1510 à 03h27

 
Pour la vieille, les tensions qui se forment et se déforment dans la pièce sont palpables, mais après tout, en scientifique chevronnée et passionnée, elle sait garder les considérations perturbatrices dans un coin de son cerveau. Elle a survécu à la grotte de Kysall, au Pic de l'Oublié. Elle est parvenue à établir des comptes-rendus scientifiques tout en se faisant pourchasser par des abominations, à travers des forêts enneigées, le ventre vide et plusieurs jours de veille dans les pattes.

Ce n'est pas un petit exposé dans une langue étrangère, dans une ville où elle est entrée par la porte de derrière, au crépuscule de la Poussière, devant des savants dont elle ne connait pas le moins du monde la tradition de pensée, qui va la faire fléchir.

Elle se dirige vers le pupitre, puis se racle la gorge.


Bien. Allons-y.

Depuis l'avènement de la symbiose en tant qu'évènement non plus ponctuel mais massif au sein de la Fraternité, certains esprits sensibles aux flux magiques ont caressé l'idée de l'incantation collégiale, en supposant dans une démarche naïve que ses résultats permettraient d'accomplir des prouesses -de l'ordre par exemple de l'amélioration des défenses d'une de nos cités...


Elle esquissa un demi-sourire. Un quart de sourire, en quelque sorte.

Pensée qui semblait audacieuse pour l'époque, mais d'une prémonition terrible, quand on s'imagine qu'elle remonte à plusieurs années, et que l'on s'inquiétait alors de voir un grand nombre de loups malfaisants à nos portes... Bref.

Cette pensée a fait des échos. Il se trouvait alors que notre bien aimée Dame-Sœur, qui nous fait aujourd'hui l'honneur de sa présence, avait déjà travaillé sur le sujet et commis une thèse, que j'aurai bien du mal à résumer mieux qu'elle. Toujours est-il que deux choses étaient ressorties de cette thèse. D'un point de vue théorique, un concept était né : celui de métasorcellerie -le mot parle de lui-même, et désigne toute sorcellerie dépassant l'individu-sorcier comme vecteur unique du flux de mana vers l'effet de magie généré. D'un point de vue pratique, notre Érudite s'est heurtée à un écueil : chaque tentative aboutissait, de façon systématique -si l'on peut dire, à un résultat contingent, aléatoire. En somme, soit le sort ne fonctionnait pas, soit il fonctionnait comme un sort unique, soit comme un sort collégial -l'effet souhaité, soit la Trame réagissait de façon brutale -nous verrons comment plus loin. Mais, tout ceci, sans aucune prédictibilité. Mes propres suppositions sont que, à l'époque, cela ne pouvait tout simplement pas marcher sans harmonie symbiotique -je préciserai cela tantôt.

Bref, tout ceci était donc relégué au fond du placard... Suite aux évènements d'Oriandre, nous avons décidé de ressortir et ... dépoussiérer cette idée. La vérité était que devant la terrible violence destructrice du Tark'nal, il nous a semblé tragiquement sage d'espérer après une infime chance de réussite, au risque d'une réaction brutale de la Trame. Nous avons choisi le sort de Disjonction d'Essentialis, car nous venions tout juste d'apprendre que le titan était insensible à tout ce qui le touchait directement et uniquement. Or, la Disjonction a l'avantage de contenir un assemblage de Mystères dits de zone, et de surcroit ne provoque aucun dégât sur la matière. La Disjonction permet d'annihiler les effets de sorcellerie dits temporaires, ainsi que les esprits invoqués. En toute logique, nous avons supposé qu'une incantation collégiale permettrait de dissiper le titan ... à moindres frais.

Malheureusement, la préparation fut longue. Nous n'avons pu sauver Oriandre, ni aucune des deux autres villes. Nous n'avons même pas pu faire d'essai contre le Tark'nal... Mais abrégeons, le temps passe et je ne veux pas le dépenser inutilement. Voici comment nous avons procédé.

Sans réelle piste à explorer, nous avons posé l'hypothèse que l'incantation collégiale nécessitait à plusieurs sorciers de prononcer les Mystères exactement sur le même temps. Grâce à notre Erudite, qui à chaque fois parvenait à localiser ce qui n'allait pas dans notre façon de nous accorder entre nous, nous avons fini par réussir. Dans un premier temps, en suivant un tempo fourni par Frère Terenor, nous nous sommes exercé à superposer nos voix. Nous, c'étaient l'Erudite Thanakis, la Propage Nelle, et moi-même. Aucun effet notable : trois sorts distincts. Il nous a donc fallu nous accorder sur le même ton, ce qui a nécessité plusieurs entrainements de vocalises. Aucun effet notable. Nos esprits n'étaient pas accordés : il nous fallait prendre conscience de ce que nous voulions, et ... comment dire ... le désirer du plus profond de notre âme. Ce que nous avons fini par faire avec succès. Mais toujours sans aucun résultat. Dès lors, la solution est apparue à la Dame-Soeur : nous étions toute trois symbiosées, et nos esprits étaient étriquement mêlés à ceux de nos symbiotes. Il fallait donc que leur attention rejoigne la nôtre, ce qui ne s'est pas fait sans heurt...

La solution était là, de fait. L'accord parfait, en harmonie totale. Trois -non, six esprits, agissants comme un seul. Peut-être aussi parce que nous étions tchaës, ou -allez savoir, parce que nous étions des femelles... Ou même parce que, je le pense, chacune d'entre nous voyait les autres avec respect, tendresse, et profonde amitié. Toujours est-il que le résultat ne se fit pas attendre. Nous prîmes immédiatement conscience de notre réussite : la magie qui a résulté de notre incantation dépassait de loin, de très très loin, la puissance de nos sorts même additionnés. Nous avons immédiatement retenté, avec succès. Mais cette fois-ci, la Trame a réagi, en animant les meubles, et en faisant déferler sur nos têtes toutes sortes de choses qui n'avaient rien à faire là : des bancs de poisson, des litres de soupe aux choux, des fientes d'oiseau et j'en passe. Réaction extraordinaire mais -vous en conviendrez, plus acceptable que la destruction d'une ville.

Pour vérifier nos résultats, nous avons essuyé nos tests dur divers produits enchantés, ainsi que des créatures invoquées -esprits mineurs et élémentaires majeurs.


La vieille claqua la langue dans sa bouche (pateuse). Elle laissa quelques instants s'écouler, le temps pour l'auditoire de digérer cet exposé grossièrement académique, puis enchaîna.

J'ai encore beaucoup de mal à voir dans quelle mesure Syrtaï'Nhymurtayag Varoga considère que cela peut vous aider à procéder à votre rituel ; il me semble que ça ne va pas trop dans le sens de ce qu'elle vous a demandé de travailler, à savoir de vous poser la question du pourquoi vous conduisiez votre rituel. Nos prises de conscience ont été décisives lors de nos recherches, mais bien différentes.

Bref, avez-vous des questions ?


Elle sembla chercher, dans le regard de l'Erudite, mais aussi dans celui de Nelle et Tchik, une certaine approbation. Diable, pour peu elle se serait presque sentie de nouveau étudiante, à présenter en tremblant devant un jury de vieillards décrépis sa thèse sur les particularités de la flore aux abords du Grand Lac.


 
Melrilgil

Le Merakih 15 Saptawarar 1510 à 14h14

 
*** L'enchanteur assiste à une présentation séduisante, concordant relativement bien avec les impressions ressenties lors du rituel. Ce lien avec la cité, les participants... Même s'il entend bien quelques particularités et précisions qui devront être prises en compte pour une amélioration notable du résultat.

La petite vieille en avait visiblement dans la caboche et se sentait à l'aise sur la scène car disons le, elle a volé vers le pupitre. Une tirade plus tard, la fatidique question qui implore les questions...

Il ne manquait pas grand chose pour qu'il se lève et pose les siennes, rien que pour s'entretenir avec ce petit bout de bonne femme cultivée. Mais comme à son habitude, il demeure assis, tenant le regard à l'illustre invitée. D'autres avaient ce rôle, le sien était à la stabilité des flux et l'apport en mana, grâce à sa baguette. Et à terme la bonne coordination et surveillance entre les apprentis et le ritualiste Krym.

Non il ne se prononcerait pas, chacun son rôle. ***


 
Antiorn

Le Merakih 15 Saptawarar 1510 à 16h42

 
Antiorn était arrivé au début de l'exposé de Baër'lupis et, ne désirant pas interrompre l'exposé, s'adossa dans l'embrasure de la porte sans un bruit. Ce qu'elle avait tenté en compagnie de la propage et de la première-née était tout bonnement fascinant. Non pas la résultat en soi, mais plutôt l'harmonisation des esprits, des pensées, des volontés et des symbiotes. Le barde comprenait maintenant pourquoi il fallait que les différents érudits de Syfaria se rencontrent.

Le rituel devait se faire en harmonie. Et Edoar, jusqu'à maintenant, n'avait tenté d'harmoniser que les mystères du sort à jeter. Mais le peintre ne doit-il pas être maître de son état d'esprit pour représenter la beauté ou la cruauté du monde ? Le maître d'arme ne doit-il pas être froid comme sa lame quand vient le temps de la dégainer ? Edoar avait jusqu'à présent tenté d'harmoniser la composition de l'arme. Mais le groupe la maniant était fébrile, et ses membres, contradictoires les uns envers les autres. Leurs volontés, leurs raisons, leurs natures, leurs rapports.... tout cela était tout au mieux trouble et contradictoire.
Et cela avait coûté la vie à un apprenti.

Ils se devaient de s'insérer dans l'altération de la trame aussi harmonieusement que les mystères employés pur le sort.

L'exposé de la tchaë prend fin. Antiorn, sans faire de bruit, prend place parmi l'assemblée des érudits et rumine les implications de ce qu'il vient d'apprendre.


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Tchik

Le Merakih 15 Saptawarar 1510 à 17h27

 
***
Heureusement qu'ils avaient tous convenus de s'entretenir en tchaë. Sinon peut être auraient ils eu l'idée d'exposer leurs idées en Jurimancien. De toutes façons, le Sieur Terenor n'avait pas besoin de comprendre la langue, pour comprendre ce dont il s'agissait. Ce qui l'agaçait finalement bien plus était l'enthousiasme de l'assistance, avide de savoir. Surtout celui qu'elle n'aura pas à marchander pour l'obtenir, puisqu'il s'agissait ici finalement d'un don au nom de la Poussiérité.

La difficulté qu'il y avait à concilier par moment la Prudence ouverte avec la nécessité de soutenir l'effort de 'guerre' réduisait atrocement le nombre d'option envisageable. Cela ne voulait pas forcément dire qu'il fallait succomber à l'attrait des solutions sans calculs. Car il y aura toujours quelqu'un pour faire ce calcul à votre place.
Si Galchik Terenor était diplomate, les choses ne se passeraient pas ainsi. N'en déplaise au Chiffre!

Jetant un coup d'oeil sur sa droite, il remarqua un homologue érudit. Un confrère tchaë, agé mais portant sur son visage la vigueur de la Symbiose. Tchik se demandait ce qui pouvait bien passer à l'esprit de ce lointain cousin après avoir écouté les paroles de la Grande Naturaliste.
***



Interrupteur Enclenché!

 
Melrilgil

Le Merakih 15 Saptawarar 1510 à 23h35

 
*** Voyageant au gré des silhouettes, il s'accorde un regard évasif vers l'entourage quand, sur sa gauche, un tchaë bien portant dont le nom lui avait surement échapper lors des présentations, le soutient de ses lunettes bien rondes.

Tout en politesse, il prend la peine de se tourner pour un salut courtois avant de se présenter. ***


Je ne sais si mon tchaë est aussi compréhensible que dans ma jeunesse, mais... Enchanté, je me prénomme Melrilgil, enchanteur en charge de la baguette ritualiste.

*** Détournant un instant le regard vers la Grande Naturaliste, puis à nouveau vers Tchik, il ajoute. ***


Ce petit bout de bonne femme en a visiblement gros dans la caboche, vous la connaissez ? dans tous les cas, ce qu'elle nous présente là est un puits de richesse qui pèsera vraisemblablement lourd dans les heures qui viennent et surtout pour le bon déroulement de cette grande entreprise qu'est le rituel.

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