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Manoir du Limonaire

l'épreuve

Les candidats devraient se sentir éprouvés!!!
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Sujet lancé par Osaï
Le 21-11-1510 à 16h22
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Posté par Osaï,
Le 24-02-1511 à 18h44
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Osaï

Le Dhiwara 21 Nohanur 1510 à 16h22

 
Pour réaliser l'épreuve que nos apprentis devraient accomplir avec succès, je me suis longuement penché sur le sujet. Cette épreuve est un cape qu'ils doivent franchir. Apprentis, tout leur est du, passé ce cape, ils doivent être dévoué et utile à la confrérie, au Limonaire. Aujourd'hui mon but sera donc de tester ces apprentis, leurs savoirs, leurs volontés, leurs adresses. Tout le monde connais mes exigences en la matière. S'ils veulent réussir cette épreuve, ils vont devoir surmonter bien des craintes. S'ils échouent, ils devront attendre l'épreuve suivante, s'ils n'en sont pas découragés.

Je marche vers la porte qui mène à mon bureau, là devrait m'attendre les candidats. Je sens mon stress monter. Parviendront ils à surmonter ce que je leur ai concocté? S'ils ont de la jujotte et un tantinet de savoir faire oui. Sinon ... et bien malheur à eux.

Je tourne dans le couloir qui donne sur le bureau blanc. Personne n'est encore arrivée! Pas étonnant à mon avis ils doivent finir de se préparer. J'ai bien précisé l'horraire, mais, je suis en avance. Tout comme je leur ai précisé d'être prêt à toute éventualité durant ce test, j'espère qu'ils auront su lire entre les lignes. Prendre tout l'équipement qu'ils jugeront nécessaire, potions, armes, et objets utiles! Voilà ce que j'ai voulu dire.

J'entre dans mon bureau... et laisse la porte ouverte. L'heure apporche.


Enluminure - Alchimie - Enchatement - Sortilège d'arkan et Anarkan

"Faire chou blanc" voilà l'expression de ma naissance.

 
Lehen Ryane

Le Merakih 24 Nohanur 1510 à 13h49

 
A l'image d'une horloge la Tydale se présente aux coups de l'heure sonnée.
Elle s'incline vers le Chambellan et attends. Le Destin décidera de son sort.


 
Bathi Dhur

Le Vayang 26 Nohanur 1510 à 01h07

 
***
Une porte ouverte dans le manoir du Limonaire.
L'heure des épreuves avait sonné, selon les termes d'Osaï.
Pourtant ce n'était pas un simple prétendant qui passa la porte ouverte.
Plutôt l'inverse.

Deux pas discret dans la pièce et tous les regards se tournèrent vers Bathi Dhur.
La Grande Chambellan du Limonaire affichait un sourire franc en saluant de la tête les deux membres présents.
En quelques pas gracieux, elle se retrouvait en face d'Osaï et annonça d'un ton doucereux.
***

Aysh'in Chambellan de l'arcane Osaï.
Je vois que vous êtes de retour à Arameth et déjà en train de rattraper la montagne de travail que vous avez laissé derrière vous.
Cela est bien.
Est-ce que je dérange votre épreuve ?


*** En posant la question, La Nelda déplace une chaise et s'assoit, sachant parfaitement la réponse à la question qu'elle venait de poser. L'avantage de quelqu'un avec un pouvoir comme le sien, c'est qu'elle ne dérange jamais.
***


 
Osaï

Le Luang 29 Nohanur 1510 à 00h35

 
A ma grande surprise je vis une seconde "candidate". Je m'en amusai un peu voilà bien longtemps que je n'avais pas rencontré la grande chambellane du Limonaire. Tout ce que je peux dire avec cette intervention, c'est qu'elle est toujours aussi plaisante. A voir comme à entendre! Ce ton sirupeux, ne peux pas être égalé, et je m'en délecte.
Vous êtes la bienvenue Grande Chambellane, tout comme vous. A présent suivez moi je vous prie. Je mvous mène jusqu'au lieu de l'examen. Je menai la marche qui nous mena vers les sous sols du manoir. Il y a bien des endroits mystérieux dans ce lieu. Là ou je mène l'apprenti est un de ceux là. Ce que je lui ai concocté est un peu vicelard, mais elle ne risque rien. Je vais bien voir comment elle s'en sort.

Ma torche flamboie et balotte sous l'effet des courants d'airs. Je me suis toujours demandé d'où ils pouvaient provenir, mais là n'est pas le sujet d'aujourd'hui. Nous traversons un dédale de couloires et d'escaliers, certains montent d'autres au contraires s'enfoncent porfondément sous terre. Il commence à faire plus frais. L'odeur de moisissure se fait plus présente. Voilà au fond du couloir on arrive. La salle dans laquelle nous nous trouvons est tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Une trappe est ouverte et une échelle en descend.

C'est là dis je simplement.
Je descendis le premier et une fois qu'elles m'eurent suivit, la trappe fut fermé par un confrère. Tout est sombre ici. J'allume les torches qui sont sur les murs et une lumière tamisé emplie petit à petit la pièce.

L'apprentie peut ainsi découvrir que la pièce comporte cinq portes. Pour seul ameublement elle comporte un pupitre avec un manuscrit devant un table. La table se situe juste au centre de la pièce. Table sur laquelle se situe un coffre avec une serrure reliée à 5 tubes tous contenant un liquide de couleurs différentes, celles des sphères.

En s'approchant du pupitre elle put lire.

« Les sphères ouvrent les portes de la connaissance du Limonaire. Elles ouvrent aussi celles de ce coffre. Ce coffre vous ouvre le droit à un poste au sein du limonaire. Bonne chance à vous. »




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"Faire chou blanc" voilà l'expression de ma naissance.

 
Bathi Dhur

Le Luang 29 Nohanur 1510 à 14h55

 
***
D'un signe de tête Bathi Dhur avait accepté de les suivre.
D'un seul mouvement elle s'était relevé de sa chaise.
Un sourcil levé indiqua à Osaï qu'elle était surprise qu'il n'y ait qu'un seul prétendant pour l'examen.
Mais elle ne dit pas un mot.

La Grande Chambellan clôturait la marche d'un pas gracieux et silencieux.
Osaï et Lehen ne se retournaient pas pour savoir si elle suivait toujours.
Et parfois ils se demandaient si elle était toujours derrière eux.
Et pourtant, elle était là quand il fallu descendre par la trappe.
Toujours sans un mot.

Enfin, ils arrivèrent au lieu de l'épreuve, elle affichait un sourire malicieux.
Osaï expliqua les termes de l'examen, elle se pencha en arrière.
Eclairé faiblement par la lumière ambiante, le visage de la Nelda a une expression indéfinissable.
Lorsque l'apprentie s'avance, Bathi Dhur se rapproche lentement d'Osaï.
Et lui chuchote d'un ton espiègle.
***


Eh bien, quelle préparation pour une simple épreuve, mon cher Osaï.
A croire que vous souhaitez redonner un peu de gloire à un cadran privé de son Chambellan depuis trop longtemps.
Quelles autres surprises nous réservez vous pour être à nouveau pleinement un Chambellan de L'arcane ?


 
Osaï

Le Matal 30 Nohanur 1510 à 00h41

 
Bien entendu ce que me dis Bathi Dur fut un choc, cette épreuve, fianlement elle ne l'est peut être pas pour l'apprenti me dis-je. Je joue peut être ici ma place. Mais malgré le choc, et toujours respectant le silence pour la concentration de l'apprenti, je me retourna et sourit à la Grande Chambellane. J'affichais toujours ce masque solanelle que je m'étais promis d'adopter pour l'épreuve. Elle va me mener la vie dur, c'est certain, me demander des comptes, mais ça elle aurait pu le faire autrement. Bon retour à la confrérie, pays des complots, des faux semblants et des entourloupes. La vie est si simple à l'extérieur de cette enceinte, enfin ce qu'il en reste.

De mon voyage je pourrai tirer de nombreux récits, des trouvailles, des épreuves, des échecs, des batialles perdus et gagner, la découverte d'autres cultures. Tout ce que je peux dire c'est que ce voyage ne m'aura pas été inutile, loin de là! Il m'a donné a réfléchir, sur ma place, ma place dans cette confrérie mais aussi ma place de confère et de chambellan dans l'île. Le limonaire a bien perdu de sa splendeur, ça aussi je pourrais le dire. Nulle part on ne s'étonne de voir un chambellan et cette place n'apporte guère de respect. Mais peut être, non pas peut être, c'est certain; Ce respect ce gagne. La confrérie, ne semble malheureusement pas la plus respecté, malgré nos exploits. Ces idiots de l'extérieur sont parfois emplies de mauvaises foix, et nos rôles lors des nombreux défis qui nous ont été donné ces dernières années semblent bien vite oublié. Mais je m'en fiche... ce n'est pas la gloire qui me fait me lever chaque matin, du moins plus maintenant. Mais tout ça je ne peux pas le dire à ma grande Chambellane, alors je vais me contenter de lui dire ce qu'elle attends. Mes actes à venir. Voilà tout... A moins que je me fourvoye encore une fois.

Je murmurai donc en retour, pour ne pas déranger la jeune Tydale, d'une voix qu'elle ne pourrait qu'entendre comme un messe basse, si elle n'est pas assez intriguée et concentrée sur l'preuve qui l'attends. Ce dont elle aurait tord. Mais ça! Elle le découvrira.


Je le confesse, j'ai été longtemps absent, mais deux batailles plus loin je suis de retour. La symbiose nous permet d'atteindre le concensus mais elle ne fait pas tout.
Comprends ma grande que je fus l'un des rares confrères symbiosés à avoir répondu présent, là bas dans la ville de la Sainte. Et que cette aide nous aura peut être permis d'en obtenir en retour et d'éviter la chute d'Arameth.
Le temps qu'il m'a fallut également pour devenir un arcaniste, un maitre enlumineur et alchimiste. Tout celà nous aidera pour les futurs actions du cadran. Car il va falloir que je forme mes plus jeunes mages aux dangers extérieurs en vue d'expéditions. Récemment trop de choses se sont passés hors d'Arameth pour que j'y cantonne nos mages symbiosés. Et je ne vous parle pas de l'enseignement. – Une pause – Par contre, au risque de vous décevoir, je ne vous apporterai ni gloire, ni surprise, ça c'est le lot du Luth, pour le cadran dont je suis en charge ce sera juste besognes et labeurs.

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Bathi Dhur

Le Matal 30 Nohanur 1510 à 15h56

 
*** Bathi Dhur a écouté sans un mot la longue liste d'excuses du Chambellan, toujours avec un air taquin sur le visage.
Lorsqu'il eut fini, elle lui tapota l'épaule d'une main gracieuse et amicale.
***

Allons, allons Chambellan.
Je ne doutais point que vous vous étiez tourné les pouces en dehors d'Arameth.

*** L'amusement qui perlait dans la voix basse de Bathi Dhur, disparut en un instant où elle dit la phrase suivante avec une attitude montrant la réprobation.
***

De plus, quelle Grande chambellan je serais si je vous destituais une fois que vous êtes revenu ?
C'était il y a quelques mois que j'aurais pris cette décision si j'en avais senti le besoin.
Ce qui est fait est fait, les explications sur votre absence ont été donnée, je les aie déjà accepté, je ne vais pas revenir dessus et je n'ai pas besoin de remerciement non plus....Bien qu'ils auraient été bienvenu.

*** Puis comme un rayon de soleil qui perce à travers les nuages, elle repris un ton jovial et apaisant. ***


Mais maintenant que notre Chambellan de l'Arcane est revenu, et qu'il est motivé pour travailler, quoi de plus normal que je lui paye une visite.
Surtout s'il compte procurer labeur et besogne à nos mages. J'ai hâte de voir ça.
Non pas qu'ils sont restés sans rien faire jusque là, je me suis bien débrouillée sans vous.
Avec l'aide du Chambellan du Calligramme, évidemment.
Et laissons donc aux autres horloges les affaires les concernant, le Limonaire n'a pas de raisons de vouloir copier le Luth.

Amusée de l'incongruité de l'affirmation, elle eut elle-même un petit rire puis voulu ajouter quelque chose mais se retint d'un soupir.

 
Lehen Ryane

Le Matal 30 Nohanur 1510 à 20h06

 
Silencieuse, la tydale avait observé, suivi et maintenant elle se trouvait devant une pièce des plus étrange. Un coffret, des tubes et une énigme... Immobile depuis un moment, les maîtres discutant derrière auraient pu penser qu'elle rêvassait et paniquait, mais jamais tel n'était pas son destin alors. Non, la jeune apprenti observait et méditait. Voilà quelques minutes déjà qu'elle enchaînait les exercices de concentration afin de pouvoir s'ouvrir aux flux magiques.

Lorsqu'enfin elle se sentit prête son esprit aurait pu se trouver dans un autre espace temps. Elle n'entendait plus rien, ressentait. Son regard se posa sur chacun des tubes, ses pas l'avancèrent et sa main pu glisser au dessus de chacun d'eux sans les toucher. L'épreuve, simple en apparence, pouvait se révéler piège, aussi avait-elle fait le choix de la prudence en cherchant à sonder chaque tube.

Un premier tube lui sembla familier, un second mortel, un troisième explosif, un autre encore vivifiant et un dernier qui ne semblait pas être ce qu'il était. Sa main revint sur le premier, en celui-ci elle retrouvait son destin, celui de protection de ses confrères. Elle s'en saisit délicatement pour en suite l'insérer dans la petite serrure. Le temps de vérité, Destin serait-il au rendez-vous ?


 
Osaï

Le Merakih 1 Dasawar 1510 à 23h10

 
Je sursautai! Mais que fait elle bon sang! J'aurais du être plus explicite. Je posai ma main sur son avant bras avec douceur. Lui faisant ainsi comprendre que ça ne marchait pas comme ça. Tout en faisant ça je lui lançait un regard apaisant. La pauvre comment aurait elle pu savoir? Je retire ma main, comme si ce geste de douceur était mal venu, et je prends place aux côtés de la jeune Tydale.

Je vais vous montrez comment ça fonctionne consoeur. Chacun de ces tubes contient comme vous l'avez certainement pu le constater un élément des sphères, un élément de réponse pour trouver ce coffre. Il faut donc les boires une à une, sans les mélangers et voir ce qu'elles nous amènes. Chacune amenant son indice et son effet!

Je désigne les tubes comme pour lui demander de choisir. Quel va donc être le début de notre voyage? Et ou va nous mener les lymbes nébuleuses de l'esprit de la belle Tydale. Après tout, ces tubes sont emplies de puissantes drogues qui font dériver l'esprit vers chacune des spécificité des sphères: l'astrologie, la connaissance de soi, la mécanique, la musique, la médecine et bien d'autres sujets. On va déambuller dans ces mondes, j'allais pensé dans ces mondes oniriques... mais si haut rêvant entendait ça il me tuerait!

J'en boirais une partie avec vous, et notre Grande Chambellane aussi si elle le désire.

J'ai confectionné ces potions moi même, l'alchimie étant un des passes temps ces derniers temps. J'en connais les effets, mais par pure sympathie. J'envoyais une pensée prévenant Bathi Dur des ingrédients et effet des tubes. Elle ne pourra m'en vouloir si elle se retrouve en tutu au milieu du dortoire des apprentis. L'idée en serait assez plaisante... tiens!



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Bathi Dhur

Le Julung 2 Dasawar 1510 à 17h21

 
***
Bathi Dhur ne bougea pas d'un cil lorsque Osaï se précipita pour aider l'apprentie.
Lorsqu'il se retourna pour proposer le liquide à la Grand Chambellan, il pouvait remarquer qu'elle avait un air étrange sur le visage.
L'air de quelqu'un qui s'attendait à quelque chose et était surpris de son absence.
Elle répondit donc avec un sourire curieux sur le visage.
***

Non, je n'en gouterai pas Ziraï.
***
Le ton employé était très poli, voire froidement poli.
Ceux qui la connaissait bien, savait qu'il n'était pas de bon ton d'entendre ce ton.
Elle ajouta dans un sourire presque carnassier.
***


Il semblerait que vous soyez fortement occupé, Chambellan Osaï.
Je vais donc vous laisser à vos entretiens.
Nous nous reverrons à un moment plus calme soyez-en assuré.

Puis s'adressant à l'apprentie elle repris un air bien plus doux et chaleureux.

Courage Avihia, entrer au Limonaire vaut bien quelques souffrances.

***
Puis en quelques mouvements Bathi Dhur avait disparue sans un regard en arrière, sans un bruit de pas.
Retournant à ses activités de Grand Chambellan.
Laissant seuls l'apprenti et son Chambellan.
***


 
Lehen Ryane

Le Sukra 4 Dasawar 1510 à 10h21

 
Silencieuse, elle regarde la Grand Chambellan partir. Voilà une femme qui suit un grand destin. Une vraie femme, pas comme celles qui se plient devant un homme.
En parlant d'homme, son regard se reporte sur le Chambellan qui lui a expliqué le comment de l'épreuve. Il aurait pu le dire avant... Mais il faut croire qu'un homme reste un homme devant une femme, surtout telle que la Grand Chambellan. Elle hausse les épaule en son fort-intérieur et sourit sagement reconnaissante. Sa main gracieuse va pour attraper le tube et elle avale une bonne gorgée avant de le rendre à son interlocuteur.


 
Osaï

Le Luang 6 Dasawar 1510 à 07h34

 
Je vois Lehen qui me tends le tube. Elle en a ingurgité une petite partie. Les effets vont commencé sous peu pour elle! Je suis si intrigué par le reroidissement dans la voix de la Grande Chabellane que je ne regarde pas de quel tube il s'agit.

Est ce que sa soudaine colère, ou irritation vient du fait que ce protocole est une protocole que l'on n'a pas établit depuis près de 400 ans? est il dangereux? J'en ai fait l'expérience sur moi même il y a quelques temps pourtant et rien ne s'est produit de désastreux! Ce protocole, la confrérie et le Limonaire l'utilisait pour savoir si un apprenti pouvait être jugé comme étant un mage compétent. Je l'ai retrouvé dans la bibliothèque personnel du Chambellan de l'Arcane.

J'avoue ne pas comprendre, et être désorienté. Je n'ai rien lu concernant ces tubes sinon qu'ils entrainnent le candidat dans une transe, un peu à l'instar de certaines drogues. Rien n'est décrit dans les documents que j'ai pu avoir entre les mains concernant le pourquoi cette cérémonie s'est arrêtée.

Bon dieu! Ai je mal agit en entrainant Lehen dans ce tourbillon de sensation visant à savoir si oui ou non on est sensible a certaines sphères. Car après tout c'était bien le but du protocole à son origine. Savoir si un apprenti, qui a l'époque était quasi systématiquement un "non symbiosé", était sensible aux sphères. Y a t il un danger pour elle?

De toute façon tout ça je vais le découvrir avec elle.

Merde quel tube! lançais je alors que les couleurs se brouillent dans les premiers effet. La drogue m'entrainne dans son délire. Et si je n'aurai pas exactement le même chemin, j'interragirai avec celui de l'apprentie et pourrai le comprendre. De toute façon Keima est là pour faire le lien avec le monde réel.

Keima dit :
Yep Nabot ch'suis là mais viens pas trop m'chercher j'ai pas déjeuner...

Ou vas tu nous amener Lehen? Quel tube as tu absorbé? Quel sphère allons nous exploré? De quels mécanismes nous faudra t il nous préoccuper.





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Lehen Ryane

Le Sukra 11 Dasawar 1510 à 11h28

 
Les formes deviennent ombres, les ombres lumières,
La lumière se meut et voici d'autres formes nouvelles.
Des êtres qui courent vers une étoile brillante au loin,
Des êtres qui tombent rouges de sang, chaud de vie,
Car derrière eux la peur les poursuit, noire et sombre...

Les formes n'ont rien compris, elles fuient pour rien,
Lehen lance sur elles des fils rouges de soie pure,
Liens qui les enserrent et les appaisent doucement,
Les formes ne courent plus, elles marchent, s'arrêtent,
Le rouge s'envole, les plaies se referment, disparaissent.

Nul mouvement hormis l'ombre qui s'approche encore,
Mais les formes font face et avancent vers l'inévitable,
Lehen a réussit, les formes sont réparées, l'esprit clair,
Ensemble elles avancent vers l'ombre menaçante,
L'ombre qui ne les menace plus, c'est seulement ainsi.


 
Tavira

Le Merakih 15 Dasawar 1510 à 23h09

 
Dernièrement Tavira s'était posée beaucoup de question, sur un grand nombre de sujet, la plupart personnelles, puis d'autres existentielles et enfin certaines professionnelles. Après qu'elle ai participé à la défense de la ville contre le Tark'Nal à la hauteur de sa modeste contribution, elle ne s'était plus beaucoup impliquée dans la vie de la confrérie. Ce n'était pas une remise ne question totale, mais sa difficulté à s'intégrer au sein de la communauté, lui fit se demander si le problème venait d'elle ou si c'était qu'elle n'était pas encore tombée sur les bonnes personnes. Elle se surprit même à se demander si elle n'aurait pas mieux fait de rester avec ses parents parmi les Hauts-Rêvants, mais cette simple idée lui retourna l'estomac. Sans vraiment y penser elle se coupa des pensées de la confrérie, elle cessa de les scruter, elle s'isola dans une salle obscure du sous-sol du manoir du limonaire, une sorte de remise sans fenêtre qui n'était plus utilisées depuis longtemps à en croire les toiles d'araignées et le fin tapis de poussière qui recouvrait tout. Elle nettoya un coin de la pièce et s'y aménagea un petit nid assez confortable à l'aide de coussins et de couvertures. Elle subtilisa quelques miches de pain aux cuisines et amena quelques outres d'eaux, elle referma la porte derrière elle et se passa un châle sur les épaules. Dans l'obscurité totale, elle entreprit sa méditation.

Plongée dans une transe, elle réfléchit à la direction qu'avait prit sa vie, aux choix qu'elle avait fait, à ce qu'elle avait laissé derrière elle à Korsyne. Chaque heure passée à méditer raffermissait sa conviction, elle se demanda comment elle avait pût douter un seul instant. Elle continua de méditer se consacrant alors sur la maîtrise des sphères, à l'aide de petits exercices dans l'obscurité, à l'aide de son pantin ou de ses mains, elle se familiarisa d'avantage avec les différentes arcanes qu'elle parvenait à maîtriser. Le temps n'avait plus d'importance pour elle, parfois elle restait en tailleur pendant plusieurs jours ne bougeant que pour grignoter un morceau de pain ou boire quelques gorgées afin que son organisme ne souffre pas de cette retraite spirituelle.

Elle ne fût interrompue qu'une seule fois par une pensée du chambellan du calligramme qui l'informait de l'imminence d'une session d'examen. Elle répondit sans vraiment y penser qu'elle méditait et qu'elle reprendrait contact des qu'elle se sentirait suffisamment bien pour reprendre une vie normale. Aussi lorsque son corps et son esprit furent en paix, elle tint parole et la première chose qu'elle fit fût de prendre contact avec les chambellans, de son horloge étant donné que c'était Osaï qui s'occupait de l'examen des apprentis. Elle exprima son souhait de servir au mieux l'horloge en devenant soit une plume soit une mage. Après quelques minutes de discussion elle remit le choix entre les mains des chambellans, les deux choix lui correspondants parfaitement. Le chambellan de l'arcane lui demandant de venir le rejoindre dans les sous-sols du manoir afin de participer à la session d'examen en cours qui venait juste de commencer.

Elle laissa donc son havre de paix en l'état et se releva précautionneusement après avoir allumé magiquement une chandelle dans la salle. Elle se dirigea un peu au hasard dans ce labyrinthe de couloirs humides, de portes et d'escaliers, la flamme de sa chandelle vacillant de temps à autre, elle se répéta les brèves indications du chambellan sur le chemin à emprunter et finit par repérer la lueur d'une torche au bout d'un couloir. Un confrère plus âgé qu'elle semblait monter la garde et sourit à moitié lorsqu'elle lui expliqua qu'elle était ici à la demande du Chambellan Osaï. Il la précéda dans la pièce et ouvrit la trappe, il lui laissa une petite consigne rapide.

"Ils ont déjà commencé, rejoignez les, vous comprendrez rapidement comment... Si vous n'êtes pas trop sotte..."

Elle le foudroya du regard et le remercia du bout des lèvres et s'engagea sur l'échelle, il referma la trappe dès qu'il le put et elle entendit ses pas s'éloigner, probablement pour aller reprendre sa place devant la porte. Elle descendit quelques barreaux et se retourna pour faire face à la salle éclairée par la lumière tamisée des torches.


*** Elle remarque d'abord le pupitre, la table et les corps à première vue inanimés de deux personnes qu'elle reconnaît rapidement comme Osaï et Lehen Ryane, une apprentie qu'elle a déjà cotoyée. Elle commence à s'approcher tout en jetant un coup d'œil circulaire, cinq portes sont percées dans les murs de la salle, elle hausse les sourcils. Elle s'approche de ses confrères et constates qu'il sont en vie, elle regarde ce qui se trouve sur la table, un coffre, quatre tubes, il semble en manquer un, elle ne tarde pas à le remarquer dans la main d'Osaï. Il reste une petite gorgée de liquide au fond, elle se saisit du récipient, hume un peu le breuvage. Elle comprend que les deux autres en ont but, ils s'agitent dans leur transe, elle en déduit qu'il s'agit probablement d'un breuvage magique ou d'une drogue. Elle hésite encore, elle ne veut pas foncer tête baissée sans savoir à quoi s'attendre.

Malheureusement elle n'a pas trop le choix. Elle ne veut pas louper cet examen et il semble que l'épreuve commence par l'ingurgitation du contenu du flacon. Elle lisse sa robe et s'assit en tailleur entre les deux corps, pensant que peut être une proximité ou un contact physique leur permettrait de partager la même transe. Elle ingurgite ce qu'il reste de liquide et laisse sa tête retomber sur sa poitrine, elle saisit les mains de ses confrères et se laisse lentement sombrer dans cette nouvelle aventure.
***


 
Lehen Ryane

Le Matal 28 Dasawar 1510 à 16h50

 
La lumière s'étant, Extase. Le blanc s'empare des formes et des couleurs, plus rien d'autre n'existe. Et puis...

floc


floc

floc
floc
floc floc

Des gouttes lourdes, lourdes du poids d'une vie. Une vie s'envole, une ombre d'oiseau s'évade des gouttes pourpres écrasées au sol. Et d'autres perles d'humidités tombent, roses. Rouge mêlé de sel. La peine et la douleur, le déchirement et l'horreur.

Un cri. Un cri dans le silence, un cri qui déchire le voile blanc tâché. Rideau se lève et les yeux voient.

La mort.

Il fait froid, la vie s'envole, s'évade des dernières gouttes. C'est une envolée.
Le ciel est rouge, l'impuissance du cauchemar prend. Et enfin une vague monte, montre contre l'immobilisme qui enterre et fige.

Un cri. Encore. non plus de peine, mais de rage.

Les chaînes éclatent, les statues ne sont plus. Lehen grandit, libérées de ses entraves. Elle prend forme, change de forme. Perd l'aspect physique, devient esprit pur. Et l'esprit pur s'étend comme un nouveau voile. Englobe et protège.


 
Tavira

Le Sukra 1 Jangur 1511 à 19h22

 
*** Elle n'a pas consciente de son corps, elle est plongée dans une brume rougeâtre qu'elle voit mais pas de façon normale, comme dans un rêve. Le temps, les sentiments, la réalité, plus rien n'a d'importance. Elle flotte, elle à la sensation d'avancer, la brume se dissipe, laissant place à une mer de sang dont la surface est parfaitement lisse. Une goutte vient troubler la surface, provoquant des ondulations, une autre, il se met à pleuvoir. La conscience revient un peu, elle s'aperçoit que c'est du sang, une sourde angoisse monte en elle, elle veut fuir cette scène dérangeante. Mais elle ne contrôle rien, elle ne peut que constater, puis elle est attirée vers le liquide, elle plonge, simple spectatrice sans aucun pouvoir, aucune sensation.

Le décor change brusquement, un désert, le vide, à perte de vue, rien d'autre que du sable éclairé par une lumière jaunâtre émanant d'un soleil blafard qui ne semble pas naturel. La scène tourne, elle constate que le désert s'étend de tous les côtés, l'angoisse revient, plus aiguë, plus présente. Elle veut s'en aller, elle veut trouver quelqu'un, se rassurer. Étrangement elle commence à avancer, la scène lui obéit. Le désert défile, mais il n'y a rien d'autre que du sable, du sable et encore du sable, pas la moindre trace de vie, elle accélère, obstinée pour tromper la peur qui s'insinue en elle comme du poison. Elle voyage à une vitesse impossible à atteindre sur Syfaria, accélérant toujours, parfaitement consciente de ce qu'elle va découvrir... Et pourtant elle veut continuer d'accélérer pour échapper à la terrible sensation d'être seule au monde. Le désespoir...

Elle ferme les yeux maintenant consciente d'avoir un corps éthéré. Elle les rouvres, désert à disparut mais l'angoisse est toujours là. Elle est dans un paysage dévasté, la terre est noire, comme gorgée de sang, il fait sombre, les montagnes au loin sont pareilles à des dents acérées prêtes à la dévorer. Son corps commence à l'intrigué, elle met sa main devant ses yeux, elle voit à travers. La panique la gagne, elle met quelques instants à se calmer, son esprit rationnel reprenant le dessus. Elle souhaite retrouver un corps, elle rouvre les yeux sa main est opaque. Elle est soulagée.

Contre sa volonté elle est attiré vers une bâtisse étrange et délabrée, elle passe à travers les murs extérieurs, et commence à s'enfoncer dans les sous-terrains de la demeure qui ressemble bizarrement au manoir du limonaire qui aurait été frappé par un cataclysme. Elle est entraînée toujours plus profond avant de s'arrêter dans une salle étrange, une sorte d'oubliette mais assez haute de plafond. Elle tente de remonter à la surface en faisant appel à sa volonté mais elle est comme enchaîné au sol de cette pièce. des points lumineux se mettent à apparaître au plafond, quelques uns d'abord, puis des centaines, puis des milliers. Chaque point apparaît, comme s'il était à sa place, puis une boule plus grosse que les autres s'éclaire, Tavira comprend soudain que c'est une représentation de la voûte céleste.

Plus elle la regarde, plus elle à l'impression que quelque chose cloche, que ça ne va pas. A force elle à l'intuition que certaines étoiles ne sont pas à leur place. Cette sensation s'insinue en elle et s'y encre et devient une certitude. Elle se met à souhaiter que certaines étoiles changent de place et à son grand étonnement elles se mettent à bouger selon sa volonté. Elle se rend compte qu'elle utilise une partie de ce qu'il faut pour lancer un sort d'essencialis mais cette pensée est furtive, elle se concentre sur le ciel étoilé. Guidée par son instinct plus que par ses connaissances, elle recrée les constellations principales, une à une, puis plusieurs à la fois. Lorsqu'elle termine, elle commence à s'élever vers la voûte céleste, elle s'aperçoit qu'elle n'est plus dans le bâtiment qui est quelques mètres sous ses pieds maintenant.

Elle se rapproche toujours plus du ciel, puis soudain, elle ferme les yeux lorsqu'elle les rouvre elle est assise en tailleur à côté de Lehen et d'Osaï. ***


 
Lehen Ryane

Le Sukra 15 Jangur 1511 à 18h04

 
Paupières s'ouvrent sur la réalité. Son corps est redevenu lui-même, le sang a disparu, mais la sensation reste en elle. Une chose s'est éveillée, mais il manque encore des éléments. Les fioles ! Elle les boira toutes.

Une nouvelle venue. Un visage connu, déjà croisé. La tydale sourit.


Souhaites-tu choisir le suivant Consoeur ?

 
Tavira

Le Sukra 15 Jangur 1511 à 19h29

 
*** Toujours assise, elle constate que Lehen et Osaï sont revenus dans ce monde-ci, l'apprentie lui propose de choisir la prochaine fiole, elle hésite, puis finit par hocher la tête. Au moins si son intuition la pousse vert une sphère plutôt qu'une autre elle sera libre de la choisir. Elle respire fortement pour ré-oxygéner son sang et ne pas avoir de vertige en se redressant, puis se lève lentement pour aller chercher une fiole. Elle hésite un moment puis passe sa main au dessus des quatre breuvages restants, elle ressent un picotement en passant sur celui verdâtre. Elle s'en saisit, et revient s'asseoir entre les deux confrères, elle débouche la fiole et en bois quelques bonnes gorgées avant de la tendre à Lehen. Elle relâche ses muscles et laisse sa tête se poser contre son torse en se sentant glisser vers cette nouvelle expérience. ***


*** Elle rouvre les yeux dans une immense forêt, cernée de toute part par une végétation luxuriante. Elle veut bouger mais ne peut pas, son corps ne réponds pas comme il devrait, elle se penche pour regarder son corps, le mouvement semble beaucoup plus lent et plus dur que d'habitude. Lorsqu'elle parvient enfin à regarder ce qui aurait du être ses jambes, elle ne voit que le tronc d'un arbre. La panique commence à la gagner, elle se reprend et essaye de faire comme pour la fiole précédente, mais ça ne marche pas, la panique revient, plus grande plus intense. Elle se force au calme, elle met son esprit rationnel en oeuvre. ***


*** Le liquide était vert, comme la couleur qui symbolise l'évolution, il faut que j'essaie d'agir comme lorsque je jette un sort d'évolution ***

*** Elle se concentre, tente de préparer sa puissance magique, mais elle n'y parvient pas, comme lorsqu'elle n'a plus de mana. ***


*** Très bien, je vais faire sans, comme si je lançais un sort mais sans y mettre de puissance ***

*** Elle essaie, tente de se façonner un bras dans le bois, d'abord elle tente de le faire en voulant exciser le bois, mais rien ne se passe. Elle se reprend, ressent les fibres de l'arbre qu'elle est devenue. Puis souhaite séparer certaines de ces fibres pour se créer un bras. Les fibres se rassemblent, puis certains se séparent du reste, lui façonnant un bras grossier qu'elle parvient à bouger difficilement. Elle se met à souhaiter avoir des articulations, cette fois elle contracte certains filament et les noue pour créer une articulation qui lui permet de bouger son bras plus facilement. Elle comprend le principe, il ne lui reste qu'à façonner le reste... ***




 
Lehen Ryane

Le Merakih 19 Jangur 1511 à 11h00

 
Quelques gorgées d'un liquide vert, et le mirage s'envole. La tydale suit sa Consoeur dans son univers. Une forêt immense et infinie qui l'entoure de toute part. Noyée dans l'océan de verdure l'angoisse la prend. Elle sent que ce vert ne souhaite d'elle, la repousse, l'écrase.

Lehen se met à courir, et chaque fois ralentie par une branche, un tronc, une racine. Comment partir ? Comment sortir ? Cette chose ne veut d'elle, c'est une évidence. Panique la prend.
Ce n'est pas comme l'autre fiole, ce n'est plus de protection dont elle a besoin. Mais alors de quoi ? Comment s'en sortir ? La tydale réfléchit. Tombe. Se relève.

Respire.

Se calmer et respirer. Respirer.


 
Tavira

Le Merakih 19 Jangur 1511 à 14h13

 
*** Fibre par fibre, minute par minute, membre par membre, elle façonne son corps. Ses mains, ses bras, son torse, petit à petit l'arbre se transforme en nelda. Elle fait se rétrécir ses racines, elle les intègres dans ses pieds, les branches se transforment en cheveux épais. Elle pense avoir terminé son corps, elle fait jouer ses articulations, puis elle avance de quelques pas, satisfaite de la façon dont son corps répond. Mais elle sent très vite que quelque chose ne va pas, elle commence à se sentir mal, chaque pas est plus difficile, plus douloureux, elle finit par tomber à genoux. Elle sent que l'énergie lui manque, qu'elle est épuisée, qu'elle va mourir si elle ne fait rien. La panique revient, elle ne veut pas mourir comme ça, à moitié arbre, au milieu d'une forêt immense, dans une transe narcotique. Elle parvient à se maîtriser et comprend qu'elle n'a plus d'énergie car les feuilles des branches ne peuvent plus capter la lumière. Il faut qu'elle laisse les feuilles pousser à nouveau ou qu'elle trouve une autre source d'énergie. Elle métamorphose la couche extérieure de son corps afin qu'il ai les mêmes propriétés que des feuilles. Elle attend quelques secondes, ça va mieux, la sève est de nouveau alimentée. Elle sait que ce ne sera pas suffisant mais elle s'en fiche. Elle fait encore quelques pas puis lève les yeux aux ciel, espérant s'y envoler et se réveiller comme pour l'autre fiole. Rien ne se passa... La panique... Encore...

Elle cherche autour d'elle, scrutant la forêt mais il ne semble y avoir rien d'autre que des arbres sur des lieues à la ronde. La panique augment, puis soudain, la solution s'impose à elle. Elle ancre ses pieds dans le sol, laisse des racines se propager, elle dispose ses bras le long de son corps puis, elle les soude à son tronc, elle joint ses jambes de la même façon, elle égalise tout ça pour donner un tronc comme celui du départ. Elle laisse les feuilles se développer sur ses cheveux qui deviennent branche à nouveau.

Elle ferme les yeux...

Elle les rouvres sur les dalles grises du sol de la salle d'examen. ***


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