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Le Sukra 11 Dasawar 1510 à 21h48
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| *** Fontanas entre dans le caravansérail du poiçon suite au message télépathique reçu par Aliundil, il s'approche du comptoir ***
Hey ! Y'a quelqu'un ici ? On m'a dit qu'y'a un certain Aliundil qui pourrait me proposer un travail comme flic ou rle poinçon.
Pas de problème pour ce qui est de fouiner et de vérifier mes affaires, j'suis un as. PAr contr va pas falloir qu'on m'énerve parce que j'suis pas du genre à fermer ma GRANDE bouche.
*** Un garde s'approche de Fontanas et lui rappelle qu'en ces lieux, le silence est de rigueur afin que les juges et membres de l'ordre puisse travailler le mieux possible ***
Mouais, mouais, j'vais me taire pour l'instant mais faudrait pas que j'attende trop longtemps, j'suis pas du genre à prendre racine ... *** Finissant sa phrase en chuchotant *** ... comme ces grandes tiges de tydales
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle. | |
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Le Matal 14 Dasawar 1510 à 13h45
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| C'est alors qu'un groupe de jeunes filles surgit dans le hall du bâtiment en riant.
La majorité des fonctionnaires du Poinçon, des hommes, tournent la tête machinalement.
La température grimpe en flèche.
Elles partagent toutes trois points communs : d'abord elles sont incroyablement séduisantes, peu importe leur race elles répondent aux standars de la beauté multiverselle et suscitent sur leur passage une série de bouches bées et d'yeux écarquillées ; ensuite, elles possèdent le même amour pour les petites tenues affriolantes composées de pièces d'armures luisantes et de morceaux de cuir à peine plus larges qu'une ficelle ; enfin, elles consacrent toute leur attention vers un tydale qui semble être la cause de leurs rires charmant.
Le tydale est au centre du groupe, bras dessus, bras dessous avec deux d'entre elles mais lui ne rit pas.
Au contraire, le visage presque noyé dans un océan de chair, il tire une gueule de plusieurs kilomètres de long. C'est à peine si on remarque ses tatouages bleuâtres, tout en spirales, angles et figures mélangées, au milieu des courbes des somptueuses créatures qui se pressent contre lui.
Le chanceux semble bougon, au bord d'en mordre une.
Ces mesdames l'accompagnent jusqu'à la sortie où elles flattent ses tatouages, jouent avec sa touffe de cheveux ébouriffés, ou volent sa cigarette pour tirer quelques bouffées d'une manière qui feraient rougir n'importe quel adolescent. Le tatoué reste de marbre (un genre de marbre mou, pour être exact) et se dégage avec humeur.
Il récupère sa cigarette après plusieurs essais et congédie enfin le troupeau d'un geste agacé.
Sans se retourner, malgré les clins d'œil et les promesses chuchotées l'index dans la bouche.
Il se débarrasse d'un grand paquet (un cadeau ?) en le fourrant dans les bras du premier fonctionnaire a porté et se dirige vers Fontanas de sa démarche arquée. Baissant les yeux vers le tchaë, il pousse le haut de son chapeau de paille du bout du doigt en guise de salue et demande en mâchouillant son mégot :
C'est toi "Fontanas" ?
Se suffire, c'est être puissant. | |
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Le Matal 14 Dasawar 1510 à 15h34
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| *** Durant cette interlude presque lubrique, Fontanas n'a pas cessé de regarder ces personnes d'un air inquisiteur. Au fur et à mesure qu'elles s'approchaient, une personne particulièrement vigilante aurait pu remarqué que Fontanas avait refermé sa veste et serait plus fermement ses maigres affaires contre lui... ***
C'est toi "Fontanas" ?
*** Fontanas fut pris dun sursaut lorsque cette personne au physique plutôt incongru s'approcha de lui. ***
Arkas dit :Ah ah, t'as encore fait une connerie ? C'est quoi cette fois, t'as insulté un chambellan et il a embauché un mercenaire pour te faire la peau ?
Ouais ca se pourrait bien mais ça dépend qui le demande. Parce que si tu me connais, moi j'ai jamais vu ta face dans cette vie ou dans mon ancienne... Et en te voyant, ca m'étonnerait que j'ai pu oublié quelqu'un commme toi ! Mais bon, j'espère que c'est pas long parce que y'a un gars de c't'assemblée ici qui voulait me voir pour du taff...
Arkas dit :Ca va, tu t'en sors pas trop mal, t'as au moins la tchatche pour essayer de te sortir des embrouilles ! Par contre, un conseil, tu le connais pas alors essaye d'avoir une approche plus diplomate la prochaine fois ...
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle. | |
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Le Matal 14 Dasawar 1510 à 22h09
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| *** Fontanas regarda fixement celui qui se faisait appelé Aliundil. Puis il tourna la tête vers cette autre tydale à moitié caché dans l'ombre et sous sa capuche. Mais ou allait il bien s'embarquer, lui qui détestait la plupart des étrangers ... ***
Moi, quand on me connait on m'a dans le nez ! Mais bon je suis pas du genre à poireauter pendant des lustres dans une salle rempli d'inconnus... Donc venons en au fait si t'es d'accord mon gars.
*** Enveloppé par cet épais nuage de fumée, Fontanas n'a pas l'air d'apprécier cette attente... ***
Au fait, ché pas ce que tu fumes mais ton truc là ca schnouffe... Faudrait pas que des gens soient incommodés...
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle. | |
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Le Matal 14 Dasawar 1510 à 23h06
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| Aliundil marque une nouvelle pause en regardant Fontanas.
Un je-ne-sais-quoi d'ombrageux passe tel un voile sur les yeux du tydale qui se fend d'un sourire curieusement aimable.
Ouais, désolé si ça fouette. Asteur tu dois pas être habitué au parfum. Ni au monde.
Bon, parlons de choses sérieuses. J'vous invite pas dans mon bureau, on va jacter ici.
Le tatoué balance sa cigarette au loin d'une pichenette.
Je vous ai appelé tous les deux pour vous proposer la même chose : une place au sein de l'Horloge du Poinçon. La place en question est celle de Bailli, c'est-à-dire le troufion qui se paye toutes les corvées et qui s'en prend plein les dents dès qu'un truc pète de travers. Son rôle est d'assurer la sécurité de la Confrérie et des confrères en bossant intelligemment avec les personnes et ressources mises à sa disposition.
Certains vous diront qu'un Bailli sert avant tout à donner de l'épée, mais pas moi. Je cherche pas des mercenaires incapables d'aligner deux idées sans vomir, d'accord ? J'veux bosser avec des gars qu'ont un cerveau et qui savent s'en servir pour observer, constater, réfléchir et résoudre. Les compétences martiales sont un plus mais j'attendrais pas de votre part que vous jouiez au héros. Si l'occasion se présente, laissez-moi faire.
La prime est de 3 sardoines par jour. C'est peu cher pour votre vie mais c'est le prix de votre loyauté. Au début. Si vous faites du bon ouvrage j'vous promets une promotion rapide au poste de Prévôt ou Juge. Dès engagement, l'Horloge vous fournit une plaque gravée à votre nom, l'équipement minimum, un exemplaire des lois aramethéennes et un coup de pied au cul pour que vous alliez battre le pavé.
Autre chose. Tant que vous êtes en service vous la fermez et vous marchez droit dans vos bottes. Dès qu'une urgence pointe son museau vous abandonnez ce que vous avez sur le feu et vous rejoignez la zone. Vous pouvez être alcoolique, zoophile ou menuisier en dehors de vos heures de rondes je m'en fiche. Quand vous portez l'insigne vous l'honorez et vous obéissez ou vous prenez la porte sans négociation.
D'ailleurs j'aime autant vous dire que dans ce métier on compte pas ses heures.
Enfin, vous attendez pas à des avantages sociaux parce qu'ici on bosse pas pour la gloire. On bosse parce qu'il faut bosser, un point c'est tout. La grande majorité des confrères symbiosés vous enverront valser au moindre mot de travers et vous aurez que votre casque à mordre pour vous passer les nerfs. C'est comme ça. On veille à ce qu'ils dorment sur leurs deux oreilles et on ferme nos clapets dès qu'ils se plaignent. Et on la ferme d'autant plus que la plupart du temps ils ont raison de se plaindre.
L'Horloge du Poinçon a une image déplorable mais il tient qu'à vous de rehausser le niveau les gars.
Le tatoué s'interrompt ici pour farfouiller dans les poches de son pantalon rapiécé cousu de mille et un fils colorés. Il en extrait une poignée de cigarettes roulées et tordues, s'en carre une au coin de la bouche et tend le reste vers les deux libertaires.
Des questions ? Une clope ?
Se suffire, c'est être puissant.
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Le Merakih 15 Dasawar 1510 à 10h20
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| *** Toujours le regard sourcilleux, fontanas reste attentif à toutes les paroles d'Aliundil ***
Ouaip des questions, j'en ai toujours !
J'suis d'accord sur quasiment toute la ligne. Autant l'dire tout de suite, j'suis pas du genre à me battre en face à face surtout si les emmerdes sont plus grosse que moi... Par contre pour ce qui est de regarder, d'écouter, d'épier et de farfouiller et d'en tirer rapidement des conclusions, j'suis votre homme.
J'ai plus que trois questions :
- Est ce qu'on doit vous appelez chef ?
- Ok si les gens ont raison, on ferme sa gueule. Mais si on est sûr qu'ils ont tort, j'peux leur rabrouer le claquet ?
- Mais surtout est ce qu'on signe un truc ? Parce que y'a toujours des trucs écrits en petit, des phrases à double sens dans les contrats, des engagements à la noc qui stipule "A la vie ! A la poussière" ! Ouais et puis ...
*** Lorsque le regard d'Aliundil reprend cet aspect ombrageux à force d'écouter le flot incessant de parole de ce tchaë insignifiant pour lui, Fontanas finit par se taire ***
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle. | |
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Le Vayang 17 Dasawar 1510 à 14h25
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| Aucun des deux ne prend de clopes.
Aliundil a toujours considéré que c'est louche un flic qui ne fume.
Sans compter que ça pourrait couvrir l'odeur infecte de Fontanas.
Le tatoué s'en allume une avant de reprendre son discours.
Vous m'appelez comme vous voulez du moment quy a pas d'insultes ni de méchanceté. Même chose si des confrères contestent ce que vous faites ou dites - et y en aura puisque que contester est la principale activité des symbiosés de notre faction. Vous pesez le pour et le contre, vous répondez poliement, ce qui empêche pas d'être autoritaire, mais le plus souvent vous la bouclez parce que brailler à tout va ne vous attirera que des soucis.
J'dis pas ça pour vous brider, comprenez bien. J'parle d'expérience. Pas mal de braves matois sont passés par l'Horloge du Poinçon et beaucoup se sont fait casser au moindre pet de travers. Or j'veux pas que ça arrive à mes gars.
Ce qui m'amène à ta dernière question.
Vous avez deux choses à signer : votre contrat de recrutement et un contrat moral. Pour ce qui est du contrat de recrutement ça parle que de ce que je vous ai déjà raconté à propos du travail et de ses contraintes. Rien de neuf.
Pour le contrat moral j'veux que vous compreniez une chose : soit ça se passe bien entre nous soit ça se passe très mal.
Pour être honnête, j'ai passé l'âge de regarder mes troupes se faire rosser par le bon peuple parce mes troupes ont pas été assez malines pour bien se conduire ou bien causer. J'vous ai expliqué que j'cherche pas à bosser avec des mulets mais avec des renards. En d'autres termes si vous cherchez la goince vous la trouverez et j'ramasserai pas les pots cassés.
C'qui signifie pas pour autant que j'autoriserai un seul poussiéreux à s'essyuer les pieds sur vous. Si vous jouez le jeu j'peux être mieux que votre maman. Guider vos premiers pas, vous relever si vous tombez, gronder les autres gamins qui vous cherchent des noises et tout, et tout.
Corriger vos erreurs, j'considère que c'est normal pour des débutants.
Si par contre je dois réparer vos bêtises je vous vire aussi sec.
Le tatoué claque des doigts.
Comme ça.
Se suffire, c'est être puissant.
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Le Vayang 17 Dasawar 1510 à 15h13
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| *** Le mou sautillais sur l'épaule de Kadj
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Nessa dit :T'en pense quoi ?
*** Il tourna légèrement la tête ,pour s'adresser à Nessa .
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Ça peut -être pas mal ,voir intéressant ,apprendre à mener une discussion à terme ,être plus futé que celui d'en face ,et se défendre en cas de besoin ....
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Kadj regarda alors Aliundil .
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J'accepte les avantages ,les inconvénients ,j'accepte les deux contrats !
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Le Julung 20 Jangur 1511 à 15h21
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| Fontanas se présente au caravansérail du poiçon et s'adresse à un des gardes stationnés devant l'édifice.
- Aysh'hin mon brave, je voudrais m'entretenir avec Aliundil au sujet d'un taff qu'il voulait me proposer, est ce que je pourrais lui parler ?
- Je m'excuse mais l'œil du poinçon est en déplacement actuellement et j'ai pour consigne de prendre des messages à sa place.
-OK, ben c'est simple, tu lui diras que ma voie est plutôt au vitrail malgré toutes les belles paroles qu'il a pu mettre en avant mais que cela ne l'empêche pas de venir me voir à mon échoppe si, par hasard, il aurait besoin de quelques équipements.
-Très bien, je lui transmettrait cette information. En vous souhaitant bonne journée.
- Ouais, Sh'hay' mon gars
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle.
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