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Manoir du Limonaire

Entretien privé

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Sujet lancé par Tavira
Le 03-01-1511 à 16h03
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Posté par Tavira,
Le 22-01-1511 à 11h46
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Tavira

Le Luang 3 Jangur 1511 à 16h03

 
Juste avant le début de l'examen, Tavira avait décidé qu'elle deviendrait plume du limonaire plutôt que mage si jamais elle passait avec succès le test. Cette décision avait été difficile à prendre, elle avait beau peser le pour et le contre, elle ne parvenait pas à choisir. Elle avait été obligé de demander conseil aux chambellans concernés. Ensembles, avec Edoar et Osaï, ils avaient échangés des pensés pour l'aider à choisir. A la fin de cette discussion elle avait décidé qu'elle servirait mieux le limonaire et la confrérie en se spécialisant dans la recopie de parchemins qu'en était une mage "basique". Néanmoins, rien ne l'empêcherait de partir en mission avec les autres mages lorsque l'envie ou le besoin s'en ferait sentir.

Elle avait ensuite discuté avec le chambellan du Calligramme pour voir quelles tâches pourraient lui être confiées. Mais la discussion ne pouvait pas être expédiée et la télépathie, même si elle est très utile ne s'avérait parfois pas aussi efficace qu'une conversation en face à face. Edoar lui avait donc demandé de passer le voir le lendemain à son bureau au manoir.



*** Installée au pied de la fontaine de la place centrale d'Arameth, Tavira lève la tête et étudie la position du soleil. Levée à l'aube elle était venue s'installer là pour travailler à la confection d'un parchemin conceptuel, art qu'elle maîtrisait de mieux en mieux mais qu'il lui faudrait travailler encore longtemps avant d'être considérée comme une connaisseuse. Elle devine que la matinée doit avoir atteint sa moitié et trouve que l'heure est parfaite pour aller voir Edoar. Précautionneusement elle rassemble son matériel, range sa plume et son encrier dans la sacoche qui pend à son côté, puis elle sèche le velin sur lequel elle travaille à l'aide de sable contenu dans une petite bourse de cuir. Elle le roule puis le glisse dans la sacoche avec la bouse de cuir. Elle se redresse, s'époussette et se dirige calmement vers le manoir. ***


*** Une fois dans le bâtiment du Limonaire elle se dirige vers le bureau du chambellan où elle est déjà allée pour être acceptée en tant qu'apprentie. Cette fois lorsqu'elle entre dans le scriptorium personne ne fait attention à elle, les autres copistes étant habitués à la voir venir demander des conseils ou suivre des cours. Mais contrairement à eux elle déteste travailler dans cette salle, elle préfère la solitude, même si elle la trouve dans des endroits parfois aussi loufoques qu'une remise ou un grenier.

En silence elle s'approche du box qui sert de bureau au grand nelda au noir pelage qui ne l'entends pas arriver, absorbé par des parchemins posés devant lui. Elle frappe plusieurs coups secs sur le panneau de bois et salut le chambellan. ***


Aysh'hinassa chambellan, je peux attendre à côté si vous désirez finir ce que vous avez commencé.

*** Elle attend une réponse en posant ses yeux verts sur l'intéressé. ***




 
Edoar Edaregord

Le Julung 6 Jangur 1511 à 02h29

 
Quand Tavira le rejoint au scriptorium, Edoar est en train d’évaluer la qualité de la copie des derniers sorts de la bibliothèque du manoir. Tache totalement fastidieuse pour la majorité des poussiéreux mais passionnante pour un personne comme notre cher Nelda.

A l’arrivée de la jeune symbiosé le nelda lève la tête de ses écrits et lui adresse un sourire tout en lui faisant signe de s’assoir.

Je vous en pris ma chère, prenez place. J’étais juste en train d’admirer la calligraphie de nos deux siamoises… une merveille…

Les sœurs Zin’den, sont de véritables légendes au manoir. Ces deux tydales non symbiosées sont deux siamoises liées par le tronc. Elles n’ont pas leur pareil pour recopier un sort à deux dans un délai record mais sont incapable de lancer le moindre sort sans se disputer ce qui a toujours fortement limité leur talent en sorcellerie pratique…

Le chambellan pose délicatement le sort de 8ième cercle recopié et continue à parler de façon fort joviale.


En tout cas je vous remercie d’être venu aussi vite. Les sujets dont j’aimerais que nous parlions ne manquent pas.

Mais avant que nous ne rentrions dans le vif du sujet et parce que je sais que vous êtes un copiste de talent, je meurs d'envie de savoir si vous vous êtes déjà mesurée à
Bertha. pour recopier un sort ?


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Tavira

Le Julung 6 Jangur 1511 à 10h51

 
*** Elle incline la tête pour le remercier de l'invitation et s'installe confortablement, constatant d'un coup d'oeil rapide que le parchemin en question est d'une grande complexité. Un instant elle regrette d'avoir consacré les derniers jours à la conception de parchemins plutôt qu'à se perfectionné dans la maîtrise des sphères. Mais très vite elle se dit que si personne n'a créé de parchemin de bonne qualité, la recopie d'un sort aussi complexe aurait été très longue voire impossible. Pour que le limonaire fonctionne bien il faut que certaines personnes préparent les parchemins pour que d'autres puisse recopier les sorts. Elle connait les siamoises pour les avoir regarder travailler, mais par son naturel réservé elle ne leur avait pas adressé la parole. ***


Je dois avoué qu'elles sont vraiment douées, je les ai regardées pour me perfectionner mais faire deux choses aussi indépendamment n'est pas à la portée de tous le monde.

*** Elle se tait, un peu décontenancée par la bonne humeur de son interlocuteur, qu'elle a toujours vu un peu plus sérieux. Elle laisse cette constatation de côté et se concentre sur ce que dit le grand nelda. Sa question la prend un peu au dépourvu, elle sait qu'elle est une bonne copiste, mais les bruits de couloirs disent que seuls les maîtres copistes peuvent dompter la plume ensorcelée. Depuis son arrivée au limonaire elle a entendu parlé d'apprentis et même de copistes chevronnés qui ont essayés de se mesurer a Bertha mais il y a eu beaucoup plus d'échec que de succès. En tous cas elle n'avait entendu parler que des échecs. Elle prend le temps de mettre ses idées en ordre puis réponds placidement. ***


Je dois avouer que non, j'en ai beaucoup entendu parler mais je ne sais pas si je suis de taille et comme je déteste l'échec je préfère attendre d'être sûre de mes compétences avant d'essayer.

Mais il est assez difficile de savoir ou l'on en est quand, comme moi, on ne maîtrise que les premiers sorts de chaque sphère.

Par contre vous avez eu toutes mes copies réussies entre vos mains, vous avez sûrement une meilleure idée de mon niveau que moi même... Vous pensez que je dois tenter essayer de recopier un sort avec cette plume maudite?


*** Elle s'imagine en train de combattre avec la plume pour essayer de recopier un parchemin et cette pensée la fait sourire. Il est très rare de la voir exprimer une émotion quelconque sur son visage, à part dans ses yeux ou l'on peut facilement lire son humeur, mais, mise à l'aise par le comportement du chambellan, ce sourire lui à échappé. Elle se reprend rapidement, regrettant presque immédiatement cette démonstration émotionnelle. Elle fouraille un moment dans son sac pour en sortir un parchemin conceptuel enroulé sur lui même. ***


Voilà le dernier parchemin conceptuel que j'ai créé, je sais qu'il n'est pas parfait, mais si vous voulez y jeter un oeil pendant que nous discutons...

*** Méticuleuse, elle remet ses affaires en place dans sa besace et la place précautionneusement à côté d'elle. ***


 
Edoar Edaregord

Le Dhiwara 9 Jangur 1511 à 02h31

 
Edoar regarde la discrète nelda prendre place à la table. Il s’étonne toujours de constater que les plus tenaces ne sont pas ceux auxquels on pense initialement.

Le chambellan prend délicatement les parchemins tendus par la jeune copiste et regarde d’un œil expert la qualité des parchemins ainsi que la calligraphie. Si le nelda n’est pas lui-même un enlumineur de talent, il sait reconnaitre un parchemin de qualité quand il en voit un et il doit bien reconnaitre que le travail est intéressant.

Plus important encore la calligraphie de la jeune femme est réellement excellente, il est clair qu’elle a les compétences d’une plume même si elle n’en porte pas encore le titre.


Edoar prend quelques secondes supplémentaires pour bien examiner le travail en question puis rend son verdict.

Avihia, c’est excellent et croyez moi en matière de copie, je ne fais pas facilement de compliments.

Pour revenir sur votre question sur Bertha, cela dépend de vous. Il s’agit plus d’un rite initiatique de plume que d’une véritable épreuve, certains apprécient de se mesurer à l’artefact d’autres s’en moquent royalement. Pour ma part j’avoue que j’ai succombé assez tôt au gout du défi même si je ne me suis pas attaqué à un sort de haut niveau.

Mais les souvenirs les plus impressionnants que j’ai avec Bertha, datent du symposium de magie qui eut lieu à Arameth il y a un cycle environ.

Les meilleurs copistes de Syfaria se sont mesurés à la plume, je m’en souviens bien car à l’époque alors que j’étais déjà un maitre accompli dans mon art j’étais le plus mauvais du tas !! Bref un concours spectaculaire qui vit la victoire de la grande naturaliste Baër'lupis.


Le chambellan laisse échapper un rire franc.

Un sacré moment vous pouvez me croire… Nelle elle-même s’est cassée les dents au troisième tour du tournoi si ma mémoire est bonne !

Donc ma chère, je ne vous impose rien mais je crois sincèrement que vous avez le niveau suffisant pour vous mesurer à Bertha sur des sorts de niveau intermédiaire, si le cœur vous en dit ?


Le nelda regarde la jeune plume d’un air espiègle, relèvera t’elle le défi il est bien incapable de le dire.

Mais bon, vous n’êtes pas obligé de répondre tout de suite à cette intéressante question. Nous avons beaucoup de sujets à discuter tous les deux à commencer par la bibliothèque et votre place au sein du cadran du calligramme et les projets d’enluminure que vous semblez décidée à mener.

Donc dîtes moi ma chère, par quoi voulez vous commencer ?



~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Tavira

Le Dhiwara 9 Jangur 1511 à 17h57

 
*** Elle laisse le Chambellan étudier son oeuvre sans montrer signe d'impatience, les mains négligemment posées sur ses genoux. Lorsque le nelda rend son jugement, elle sourit de soulagement, elle avait peur de se faire brutalement remettre les idées en place. Mais Edoar semble satisfait de son travail et la complimente. ***


Ziray chambellan.

*** Elle est tentée de s'étendre plus longtemps sur le sujet, confiant ses craintes de n'être encore qu'une débutante en la matière mais se retient en voyant que le chambellan semble désireux de lui parler de ses déboires avec la plume ensorcelée. Elle l'écoute attentivement, prenant peu à peu la décision de se mesurer à Bertha au plus tôt afin de voir ce qu'elle vaut. L'évocation d'un symposium de magie la laisse perplexe, c'est la première fois qu'elle en entend parlé. Elle est un peu déçue de ne pas s'être encore intéressé à la magie à l'époque. Elle avait vu arriver les différents mages mais était partie avec une caravane avant le début des festivités. Aujourd'hui elle donnerait beaucoup pour pouvoir vivre cet évènement. Surtout lorsqu'il lui apprend que lui-même était loin d'être parmi les meilleurs de son domaine. Mais il est trop tard, elle se rattrapera de son mieux dans les années à venir. ***


*** Elle sourit en entendant Edoar rire, c'est un son qui lui réchauffe un peu le coeur, elle n'a pas vraiment l'habitude d'entendre les gens rire. En général lorsque qu'ils sont avec elle, les gens sont mal à l'aise, sûrement à cause de son air froid et distant et du manque d'expression de son visage. Le chambellan ne semble pas le moins du monde intimidé par l'attitude de la jeune femme, il a probablement compris qu'il s'agit de sa façon d'être et non d'un grief quelconque.
Il lui parle d'une Nelle, ce nom ne lui dit rien mais elle se promet d'essayer d'en savoir plus. Il la regarde ensuite d'une façon étrange qu'elle a du mal à interpréter, comme s'il la mettait au défi de se confronter à Bertha, ce qui ne fait que raffermir sa décision de l'affronter au plus tôt. ***


*** Il lui demande ensuite quel sujet elle veut aborder en premier, elle hésite un moment puis répond, de façon calme et posée comme à son habitude. ***


Je pense que je ne vais pas tarder à essayer de dompter la fameuse Bertha, est-ce qu'il est obligatoire que ce soit en publique? A qui faut il s'adresser pour avoir la plume?

*** Elle n'est pas quelqu'un de timide, cependant sa haine de l'échec fait d'elle une très mauvaise perdante et elle se sentirait trop humiliée par une défaite publique pour se montrer à nouveau au limonaire. ***


Nous pourrions régler cette histoire d'enluminage, nous en avons déjà bien parlé par télépathie mais je vous confirme quand même que c'est une activité qui me plait et pour laquelle je semble être assez douée. Vous pouvez donc dorénavant vous adresser à moi pour des commandes de parchemins conceptuels. Je ne suis pas très rapide mais ça permettra de me perfectionner et peut être de me payer du meilleur matériel si jamais c'est pour quelqu'un d'externe à notre horloge ou a la confrérie.

Je vais essayer d'avoir toujours un petit stock d'avance mais ça ne sera pas facile vis à vis de ma propre consommation.

Vous pourriez peut être me conseiller quelques personnes à qui m'adresser si je souhaite me perfectionner dans ce domaine. Je sais qu'il y a Jaelina, mais vous aviez cité le nom d'un autre confrère il me semble.

Tant que je ne progresse pas plus je crois qu'il n'y a pas grand chose d'autre à faire. Mais lorsque je ne pourrais plus progresser en restant à Arameth je pense que je serais tentée de voyager pour aller apprendre d'autres façon de faire ailleurs et probablement acheter des ingrédients ou des outils spécifiques. A terme je pourrais peut être essayer de concevoir mes propres parchemins avec mes méthodes mais comme le dit l'adage, il vaut mieux apprendre à marcher avant de courir.


*** Le ton de sa voie est devenu un peu "rêveur" lorsqu'elle parle de voyage, cette perspective semble beaucoup l'attirer. ***


 
Edoar Edaregord

Le Matal 11 Jangur 1511 à 16h06

 
La jeune nelda a visiblement le sens du défi, et il n’a pas fallu si longtemps pour qu’elle commence sérieusement à envisager de se mesurer à Bertha. C’est donc pleinement satisfait que l’arcaniste lui répond.

Avihia rien ne vous oblige à vous mesurer à Bertha en publique mais la coutume veut qu’en générale, le test ait lieu dans le scriptorium entouré de vos collègues et amis plumes afin que chacun puisse assister à cette intrigante épreuve.

N’ayez pas peur, la moitié d’entre eux a déjà échoué en face de cette diablesse et l’autre moitié n’a jamais eu le courage pour simplement tenter l’expérience donc peut importes le résultat, il s’agit juste d’un moment de partage au sein de notre petite corporation…

Mais là encore je ne vous force pas, vous n’aurez qu’à me dire.

Revenons en maintenant à l’enluminure et vos activités.

Ce que vous me dîtes me convient tout à fait, je vais voir comment nous pourrions vous aider à avancer et je passerai mes commandes de parchemins chez vous dorénavant. Le meilleur enlumineur d’Arameth est actuellement son chambellan à savoir, Krym Al’Kognita, c’est peut être de lui que je parlais.

A ma connaissance il l’est l’une des seules personnes de Syfaria voir la seule à avoir créée une monographie d’Essentialis. Vous pourriez vous adresser à lui pour quelques conseils, mais hélas quand on parle d’artisanat, les professeurs ne servent pas à grand choses une fois la recette apprise.

Il n’y a plus que la pratique qui compte alors.


Le chambellan fait une pause et reprend.

Concernant votre crainte de vous voir cloitré dans le manoir jusqu’à la fin de vos jours, je vous rassure, ce n’est pas du tout dans mes intentions.

*** Toujours souriant, le chambellan prend alors un paquet qui est posé sur le banc à coté de lui et le tend à Tavira. ***


Tenez, prenez ceci comme une bénédiction de ma part le jour où vous voudrez voir du pays. Elle ne m’a pas beaucoup servi car il faut bien le reconnaitre, je suis un peu casanier mais je suis sur qu’elle vous rendra de nombreux services.
Je devrai aussi arriver à vous dégotter une baguette d’apprenti d’ici quelques jours…

Ce fut dur mais on devrait y arriver.

La seule chose que je vous demande en retour c’est de m’informer avant de partir que je puisse vous confier certaines missions en fonction de votre destination le cas échéant. Je vous conseille également de vous commander un bâton de voyageur en prévision de vos voyages, cela peut être fort utile à certains moments et je sais que Daer’Nythîs est capable d’en produire actuellement et de vous chercher une armure acceptable.

Si nous sommes d’accord concernant ces sujets, j’aimerais également que nous discutions de la bibliothèque de sort, vous êtes l’une des rares symbiosés à l’utiliser actuellement donc votre avis est forcément intéressant. J’envisage sérieusement de supprimer tout coût d’utilisation la concernant pour les non apprentis.

Les mois qui viennent de passer démontrent clairement que le mode de financement de ce projet se base sur le mécénat uniquement. Je souhaiterais également l’ouvrir aux étrangers aux mêmes conditions que pour les confrères.

Au mieux si les gens en cherchent nous fournirons des parchemins vierges moyennant quelques pierres.

Cela peut sembler extrêmement altruiste pour une faction comme la notre mais les bénéfices que j’en attends pour notre horloge et la confrérie, sont bien supérieurs à de potentiels gains monétaires, surtout dans la période troublée dans laquelle nous vivons.

Et du coup je me demandais si vous seriez intéressé pour m'assister au poste de bibliothécaire ?

Cela pourrait être une belle opportunité pour vous de vous créer vos contacts chez les mages étrangers tout en garantissant que le cas échéant il y ait toujours un bibliothécaire disponible en cas de demande.

Le chambellan se tait alors et regarde attentivement les réactions de la jeune symbiosé. Toujours souriant, il semble également curieux de savoir ce qu’elle savoir ce qu’elle va répondre à sa proposition.


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Tavira

Le Matal 11 Jangur 1511 à 19h27

 
*** Le fait de se mesurer à la plume ensorcelée en présence de tous ses pairs la laisse perplexe, elle sait qu'il lui faudra probablement passer par là pour que son talent soit reconnu au sein du limonaire. Malheureusement elle n'est pas sûr d'accepter dignement l'échec, néanmoins elle sait que si elle se prépare mentalement à cette éventualité elle pourra se composer une expression digne. Elle acquiesce donc les paroles du chambellan d'un signe de tête. ***


*** Lorsqu'il lui parle du chambellan d'Arameth, elle imprime son nom dans sa mémoire afin de pouvoir demander à son mou de le contacter si elle en a besoin un jour. ***


Oui je vois ce dont vous voulez parler, mais il pourrait en effet me conseiller dans le choix des recettes sur lesquelles me pencher et m'indiquer où je peux trouver un artisan capable de me les apprendre ainsi que les façons de se procurer les ingrédients et outils nécessaires si besoin est.
Mais rassurez vous, je me doute que notre confrère est un homme occupé et je veillerais à le déranger seulement si c'est absolument nécessaire.


*** Elle regarde le paquet avec étonnement, et s'en saisit lorsqu'il lui le tends, elle exerce une légère pression sur le colis afin d'essayer d'en déterminer le contenu. Elle comprends qu'il s'agit de tissus, une cape ou une robe peut être. Sa curiosité prenant le dessus elle défait les liens et découvre le contenu. Il s'agit d'une cape dite "d'aventurier" à cause des nombreuses poches dont elle est pourvue. C'est la première fois qu'on lui fait un cadeau d'une telle valeur, tout ce qu'elle possède, elle à du se le procurer elle même, personne ne lui à jamais facilité les choses de la sorte. C'est exactement ce qu'il lui manque, à cause de ses activités d'enluminage, de copie et de sa préférence pour le travail en plein air, elle est tout le temps en train de trimbaler tout un lot de flacons d'encre, de parchemins et de plumes si bien que sa besace semble parfois sur le point de craquer et que certains objets sont abîmés par le transport. Elle s'imagine déjà la façon dont elle va s'organiser, les plumes et les parchemins importants dans les poches de sa cape, les velins, parchemins vierges et bouteilles d'encre dans son sac.Mais elle revient au présent quand elle entend le chambellan parler d'une baguette arcanique, objet qu'il lui a promis depuis longtemps déjà. ***


Ziray pour la cape chambellan, c'est un beau présent, je pense même l'utiliser au quotidien, vous savez que j'aime bien travailler à l'extérieur.

Pour la baguette, je ne dit pas non, j'avoue que j'en ai vraiment marre de ce pantin ridicule même si c'est vrai qu'il m'a bien aidé à progresser dans ma maîtrise des sphères.


*** Joignant le geste à la parole elle agite un pantin de bois sous les yeux du chambellan avant de le ranger à nouveau dans son sac. ***


Il n'y a pas de problème chambellan, je vous préviendrais le plus à l'avance possible. Mais ne vous en faites pas, j'ai envie de voyager, c'est vrai, mais je ne suis pas une aventurière dans l'âme, j'aime quand les choses sont planifiée, organisée et préparé comme il faut. Et à mon avis je ne prendrais la route que lorsque j'aurais une bonne raison de le faire, voyager pour le plaisir n'est pas mon genre. Mais dans tous les cas il me reste beaucoup à apprendre et à voir ici même dans la perle.

Pour ce qui est de l'armure, j'avoue que par les temps qui courent c'est un investissement indispensable, j'ai d'ailleurs économisé une somme assez considérable en vue de cet achat mais je suis un peu déboussolée quand au choix. J'étais partie pour acquérir une robe du limonaire, pensez vous que ce soit adapté?


*** Il lui parle ensuite de la bibliothèque de sort, elle écoute attentivement, visiblement intéressée. Elle est surprise lorsqu'elle apprend qu'elle est une des seule à utiliser le système proposé. Ca lui a pourtant permit d'apprendre les premiers sorts de chaque arcane sans avoir à sortir de sa bourse plus de quelques pierres pour les parchemins vierge. Mais lorsqu'elle repense aux nombreuses heures qu'elle a consacré à la recopie des sorts ainsi appris elle comprend que certains aient agi tout à fait différemment. ***


Oui, cela m'intéresse, ce système m'a beaucoup aidée et je pense que ça peut être intéressant de s'en occuper. Comme vous le dites, ça peut me permettre de créer des liens avec certains mages étrangers ou même avec des confrères.

Pour ce qui est de la modification du système la question est assez délicate en effet.


*** Elle marque une pause, se donne le temps de repenser à la question, de formuler ses pensées et reprend. ***


Il est vrai que le fait de devoir payer pour chaque jour que l'on met à recopier le sortilège peut être effrayant, j'avoue que moi-même, si j'aurais du payé ne serait-ce qu'une ou deux sardoines par jour d'emprunt je n'aurais probablement jamais utilisé la bibliothèque.

Néanmoins le mécénat, même si c'est une façon noble de faire fonctionner cette bibliothèque ne suffira peut être pas.


*** Elle marque une nouvelle pause, perdue dans ses pensées. ***


Comme vous dites on pourrait fournir les parchemins en essayant de s'aménager une petite marge, mais on pourrait aussi proposer les services de nos copistes pour ceux qui ne souhaitent pas recopier eux même le parchemin. par exemple ça coûterait la moitié du prix du sort emprunté, une partie irait à la bibliothèque, l'autre au copiste. Enfin c'est une proposition, je ne sais pas si beaucoup de copistes seraient disposés à appliquer ce système et ça ne pourrait fonctionner que si le copiste connait le sort en question. Le but serait que les clients ne sachant pas copier et ne souhaitant pas apprendre se servent tout de même de la bibliothèque du limonaire plutôt que de celle classique. Je ne sais pas si ce serait viable.

Pour ce qui est de prêter les parchemins à des étrangers nous pourrions demander une caution pécuniaire afin d'être sûr que des clients ne disparaissent pas dans la nature avant de nous rendre un parchemin. La caution serait rendue des que le sort est rendu.


*** Elle se rend compte que son raisonnement ne tient pas compte du fait que le chambellan semble attendre des retombées non monétaires, mais elle a un peu de mal à voir lesquelles. ***


Pardonnez-moi chambellan, j'ai tendance à penser en véritable marchande parfois, ce doit être à force de côtoyer certains de nos confrères.

Mais j'avoue que j'ai un peu de mal à voir quels autres bénéfices nous pourrions en tirer à part de bonnes relations avec d'autres factions. Enfin c'est peut être le plus important à l'heure actuelle. Néanmoins, pour agrandir la bibliothèque, il faudra des espèces et compter sur la générosité des mécènes n'est peut être pas suffisant. Les projets qui ont les mêmes attentes semblent foisonner actuellement.


*** Elle attend sa réaction, espérant ne pas avoir commit d'impair. ***



 
Edoar Edaregord

Le Merakih 12 Jangur 1511 à 12h33

 
La discussion entre les deux copistes suit son cours et une fois de plus Edoar est agréablement surpris. Derrière son image discrète et réservée se cache une symbiosée pleine d’idées et d’initiatives.

Vous levez un point extrêmement important ! Ce paiement semble bel et bien un frein à l’usage du système même si la situation actuelle de la ville semble en partie expliquer le peu de demandes.

Vos propos tendent à confirmer ce que j’envisage donc de faire.

Cette bibliothèque s’adresse à un public assez précis puisque seuls les copistes peuvent réellement en bénéficier. Ces derniers ne représentant pas la majorité des mages vous pouvez me croire. Du coup le système classique de commande et d’achat a encore toute sa place.

De plus il faut aussi se rendre à l’évidence. Arrivé à un certain stade, les gens préfèrent en général dépenser leur argent sans même compter plutôt que de passer du temps à faire des copies.

Certains de nos propres collègues sont dans ce cas.

Le temps est, pour certains, plus important que les pierres surtout quand ils ont les moyens.

A une époque, un de mes prédécesseurs avait mis en place un système intéressant où il demandait à chaque membre de l’horloge de donner l’équivalent de deux, trois jours de son salaire pour le financement d’une caisse.

Ceux qui ne voulaient pas payer pouvaient travailler.

C’était une façon intéressante d’obtenir une rentrée constante d’argent mais comme tous les systèmes contraignants cela générait aussi d’un certain nombre d’inconvénients et demandait beaucoup d’effort de gestion.


Le chambellan laisse échapper un soupir et continue.

Et puis l’expérience m’a montré que l’on peut établir tous les systèmes que l’on veut, de toute façon, si les symbiosés n’ont pas envi de participer vous n’obtiendrez rien. Prenez par exemple nos amis de l’arcane, certains se sont sentis concernés par le projet et ont passés du temps à recopier des sorts qu’ils ont remis à la bibliothèque, d’autres n’ont absolument rien fait pour nous aider et n’ont même jamais remis le moindre sardoine pour nous assister.

Et si la bibliothèque est ce qu’elle est actuellement, c’est au final, uniquement grâce au terreau !!

L’idée de la bibliothèque a été initialement émise par le chambellan Osaï. On aurait pu espérer qu’il demande à ses troupes de mettre la main à la pate pour nous aider, mais il n’en fut rien. Je dois le rencontrer bientôt, cela sera l’occasion pour moi d’essayer de le sensibiliser un peu plus à l’effort nécessaire pour faire vivre un tel projet au-delà du mécénat actuel, mais très clairement ce que j’ai obtenu en m’appuyant sur quelques personnes de bonnes volontés est le mieux que nous puissions obtenir actuellement.

Pour en revenir à votre proposition de demander à certains de nos copistes de recopier les sorts pour les visiteurs moyennant finance, cela revient en réalité à prendre leurs commandes de façon classique, le seul avantage à ce moment là étant que le sort est disponible immédiatement pour le client et que la copie est un processus interne pour compléter notre stock.

Pour de tels cas, j’avoue que j’hésite à établir une grille précise et à trop casser les prix…
Ce projet est extrêmement clair, il s’adresse aux copistes et leur offre une possibilité d’économiser leurs pierres contre un peu de sueur.

S’ils ne veulent pas fournir l’effort, qu’ils commandent leurs sorts de façon classique ou qu’ils payent le prix fort à la bibliothèque.

En plus, une plume qui prend une commande peut souhaiter faire un prix à un ami ou au contraire faire payer chèrement son travail dans une période qui ne l’arrange pas et là j’aurais tendance à vouloir laisser la loi de l’offre et de la demande s’appliquer. Que les gens qui travaillent mènent leur barque comme ils l’entendent, cela reste à mon sens la meilleure solution.

Après on peut tout à fait imaginer qu’une plume du calligramme, prenne des sorts de la bibliothèque pour honorer rapidement une commande du moment qu’elle s’engage à les remplacer.

Pour ce qui est de la garantie nécessaire quand l’on prête à un étranger, je vous suis totalement. Mon idée initiale était de demander à un supérieur connu et reconnu du symbiosé en question de se porter caution et de s’engager moralement à couvrir les pertes si d’aventure nous avons affaire à un indélicat, mais l’option d’une caution pécuniaire est tout à fait valide.

Quand aux bénéfices que l’on peut tirer du système si on l’ouvre aux étrangers, je crois que vous avez bien résumé.

Quel prix attribuons nous par exemple aux connaissances sur la méta-sorcellerie que sont venus nous offrir les Tchaes de la fraternité avant le combat contre le Tark’Nal ?

100, 1000, 10000 pierres ?

Pour une horloge comme le Limonaire, l’argent n’est qu’un outil et aucunement un but. La connaissance et la maitrise du savoir sont nos réels objectifs. Dans ce cadre, la bibliothèque peut être un immense facilitateur pour nous aider à travailler avec d’autres factions.

Après cela ne reste qu’un projet parmi de nombreux autres et certains s’en serviront sans exprimer la moindre reconnaissance mais au final est ce vraiment important ?

Enfin qui sait, si le système se généralise et qu’il montre quelques résultats, je ne désespère pas de trouver des mécènes dans d’autres factions !!


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Tavira

Le Merakih 12 Jangur 1511 à 17h28

 
*** Elle écoute patiemment le Nelda, acquiesçant de temps à autres lorsqu'elle veut marqué son accord, mais ne l'interrompant pas inutilement. Elle sait qu'il est plus renseigné qu'elle sur bon nombres de sujet concernant le limonaire et le Calligramme. Elle sait aussi que parfois il vaut mieux laisser parler ceux qui savent.

Lorsqu'il en vient à lui dire que ce qu'elle proposait revient au système déjà en place pour les commandes elle tique, elle était tellement absorbée par l'idée d'améliorer le système de la bibliothèque qu'elle ne s'est pas aperçue de ce qu'elle disait. Elle rougit, lisse nerveusement sa robe et répond en essayant de reprendre son calme et sa contenance. ***


Oh, en effet, j'aurais du tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler, veuillez m'excusez. Je dois aussi confesser que je n'étais pas très au fait de ce système de commande, mais c'est vrai qu'alors cela serait préférable de laisser les choses en l'état à ce niveau la.

J'avoue que pour l'instant je suis assez regardante avec mes sardoines, il faut dire que je ne suis pas encore équipée pour l'aventure ou pour exercer correctement que ce soit en tant que copiste ou qu'enlumineuse. Mais à terme, je ferais certainement des dons à la bibliothèque, avec tout ce qu'elle m'a permit d'économiser ce serait la moindre des choses.

Il est vrai que certaines choses n'ont pas de prix, mais je ne sais pas si les autres factions seraient vraiment gagnante à faire le trajet jusqu'à la perle pour pouvoir recopier un parchemin puis repartir. Dans ces conditions il serait peut être intéressant d'aller leur proposer les parchemins dans leurs villes en nous annonçant publiquement et en précisant les dates de notre départ. Si nous appliquons alors le système de caution pécuniaire et que nous surveillons bien nos sacs et nos poches ça ne devrait pas posé de problème. Ce serait une façon de tisser des liens avec les copistes des autres factions assez efficace je pense, pendant la durée de notre séjour nous pourrions aussi proposer des cours pour ceux qui veulent s'essayer à la copie et des parchemins à ceux qui en ont besoin.

Si nous prenons garde à ne marcher sur les plates-bandes de personne et que nous prenons soin d'être invités à chaque fois ça pourrait être un système intéressant, qu'en dites vous? Peut être qu'à terme, des personnes nous ferons des dons pour nous inciter à venir fournir ce genre de prestation plus souvent dans leur ville.


*** Elle attend sa réponse, espérant ne pas avoir dit n'importe quoi cette fois. ***



 
Edoar Edaregord

Le Dhiwara 16 Jangur 1511 à 16h18

 
Le chambellan laisse échapper un nouveau sourire quand Tavira lui parle d’effectuer un don à la bibliothèque.

Ma chère, vous touchez un salaire de misère en tant qu’apprentie, gardez donc votre argent pour l’instant, il sera bien temps que nous reparlions de ceci quand vous serez nommé plume et que vous aurez prix quelques commandes de sorts.

Votre idée qu’un de nos mages se déplace avec des stocks de parchemins mérite qu’on y réfléchisse plus avant. A première vue, je dirais que cela pose des soucis par rapport à la gestion des stocks puisque nous n’avons en général qu’un sort de chaque type mais pourquoi pas...

Après, je n’ai pas comme objectif non plus de trop mâcher le travail à tous les mages de Syfaria. Si un mage se paye le voyage jusqu’à Arameth, il sait qu’il devra passer quelques semaines en ville pour rentabiliser son déplacement. Cela pourrait intéresser des copistes qui désirent améliorer leur offre de sorts. Si nous nous rendons dans les villes étrangères pour offrir gratuitement nos sorts, nous risquons de nous mettre ces mêmes copistes à dos en leur enlevant le pain de la bouche. D’où le fait de bien préparer ce type de voyage, comme vous l’avez si justement souligné !

Bref gardons l’idée en tête et en fonction du succès de notre bibliothèque nous verrons bien ce que nous avons le temps de faire ou de ne pas faire.


Le nelda fait une pause, et observe la jeune femme quelques instants avant de reprendre.

Cela m’amène à un point important de cette rencontre, seriez vous d’accord pour m’aider à gérer la bibliothèque du manoir ?


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Tavira

Le Dhiwara 16 Jangur 1511 à 17h09

 
*** Les points soulevés par le chambellan lui semblent parfaitement cohérents, elle acquiesce à nouveau puis reprend la parole. ***


Oui je comprends bien qu'en l'état actuel des choses ça risque de poser un certain nombre de problème, nous pourrons y repenser lorsque nous aurons plusieurs exemplaires d'un même parchemin de sort par exemple. Mais bien sûr il nous faudra l'accord et la collaboration des copistes locaux...

Enfin nous en reparlerons lorsque le moment sera venu.


*** Elle semble un peu surprise, persuadée d'avoir déjà accepté cette offre, elle se reprend et accepte calmement. ***


Bien sûr chambellan, ce sera un honneur et j'espère me montre à la hauteur de la tâche, comme vous l'avez sûrement déjà remarqué, je suis quelqu'un d'organisé. Je pense que ça ne me posera pas trop de problème même s'il faudra que j'achète des sacs pour transporter les parchemins que vous me confierez sans les abîmer.

Savez vous déjà quel tâches vous comptez me confier? Je ne sais pas si je me rends vraiment compte de ce que ça représente précisément.




 
Edoar Edaregord

Le Merakih 19 Jangur 1511 à 19h44

 
Le nelda semble visiblement satisfait de la tournure de l'entretien. C'est donc tout sourire qu'il répond à la future plume.

Pour tout vous dire au départ cela ne va pas représenter une masse colossale de travail. Tout d'abord, je compte officialiser votre position et voir avec le chambellan Osaï comment vous donner accès aux stocks du Limonaire. A partir de là vous serez tout comme moi responsable de la gestion du stock et vous pourrez effectuer des prêts quand cela s'avèrera nécessaire.

Et franchement pour l'instant c'est plutôt calme.

Après nous allons devoir réfléchir ensemble à la meilleure façon de financer la suite de la bibliothèque. Je compte d'ici quelques temps reprendre contact avec certains mages étrangers que j'ai rencontré à quelques reprises, cela sera surement l'occasion de reprendre certaines recherches.

Après, je suis ouvert à toute idée, projet ou propositions visant à faire vivre notre cadran ?


Le chambellan fait une courte pause, puis reprend.

Dans tous les cas, je crois que nous avons abordés tous les points que je voulais traiter, y a t'il d'autres sujets dont vous voudriez que nous discutions ?


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Tavira

Le Vayang 21 Jangur 1511 à 18h01

 
*** Elle écoute attentivement, concentrée sur la discussion. ***


Je crois que nous avons fait le tour, je n'ai pas d'autres suggestions pour l'instant, mais si quelque chose me passe par la tête je le noterais dans un coin afin de vous en parler plus tard.

Hé bien, je vais vous laisser, vous devez avoir à faire.

Si je décide d'affronter Bertha, vous viendrez me voir?


*** Elle pose cette question en se redressant, l'air de rien, mais une lueur espiègle s'allume dans son regard. Sur le départ elle attend la réponse du chambellan. ***



 
Edoar Edaregord

Le Vayang 21 Jangur 1511 à 19h18

 
Le nelda ne tique pas à la question de la future plume mais cache assez mal une moue amusée.
Retournant à son bureau pour reprendre son travail, il répond l'air de rien.

Assister à une nouvelle tentative de vaincre Bertha....

Humm, si je n'ai pas trop de travail à ce moment là, sans aucun doute.


Le nelda feuillette alors rapidement un calepin qui semble être son agenda et reprend.

Ha ben tenez, le hasard fait bien les choses, j'ai une réunion qui s'est annulée tous les jours de la semaine durant les 2 prochains mois ! Donc je devrais bien arriver à trouver un peu de temps.

Le chambellan a du mal à dissimuler l'amusement dans sa voix.

Il semblerait donc que je sois à la démonstration si bien entendue elle a lieu, pourquoi c'est déjà d'actualité ?

En tout cas je vous remercie de votre venue, ce fut une très intéressante discussion. Osaï est un peu lent ces derniers temps concernant les histoires de nominations mais je m'en occupe soyez en sur !


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Tavira

Le Sukra 22 Jangur 1511 à 11h46

 
*** Elle fait mine de ne pas remarquer l'amusement du chambellan et le laisse consulter ses disponibilités. Elle doute un instant que ces réunions aient jamais existée, mais elle sourit à peine avant de répondre. ***


Cela se pourrait, je vais m'entraîner encore un peu pour être sûre de ne pas vous faire déplacer pour assister à un échec.

Mais je veillerais à ce que vous soyez prévenu des qu'une date sera arrêtée.


*** Elle drape la cape autour de ses épaules, dévoilant un sourire de satisfaction. ***


Encore merci pour ce cadeau chambellan, c'est vrai que cet entretien a été constructif, j'ai hâte que nous travaillons ensembles.

Je vous laisse, Bonne journée confrère. A bientôt.


*** Sur un dernier sourire, et un dernier regard espiègle, elle tourne les talons, elle fait quelques pas, attend de se retrouver à quelque distance du bureau et s'adosse contre un mur en souriant à pleine dent, pendant quelques secondes, jusqu'à ce qu'un apprenti passe devant elle et écarquille les yeux en apercevant cette démonstration d'émotion sur un visage d'habitude semblable à de la pierre.

Elle reprend son chemin, en se demandant pourquoi elle a envie de sourire lorsqu'elle est en présence du grand nelda. ***


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