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Caravansérail du poinçon

le bureau de l'oeil Edoar Edaregord

Avec la description au début oui mon bon monsieur !!!
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Sujet lancé par Edoar Edaregord
Le 11-04-1511 à 00h56
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Posté par Siemgren,
Le 22-06-1511 à 17h17
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Edoar Edaregord

Le Luang 11 Astawir 1511 à 00h56

 
Avant même de pénétrer dans le lieu le visiteur sait qu'il s'apprête à découvrir un lieu étrange. Peut être est ce du au fait qu'à coté du nom de le l'oeil se trouve un autre panneau plaqué prévenant de danger de mort tout visiteur non autorisé.

Si malgré tout le courageux franchi la lourde porte en chêne renforcé par des barres d'aciers permettant de contenir une explosion, il pénètre dans un bureau bien étrange pour une enquêteur du poinçon !

Il se demande surement alors s’il ne s’est pas trompé de lieu et s’il n’a pas franchi un portail pour arriver au Limonaire. Il faut dire que depuis qu’il a quitté le manoir, l’ancien chambellan n’a plus accès à toutes les commodités que lui offrait le manoir et que sa dotation au sein du poinçon est bien plus modeste !

C’est donc avec moultes efforts et beaucoup d’énervements que le bibliothécaire, enchanteur, alchimiste a fait porter une infime partie de son nécessaire de travail dans la petite pièce de 4 mètres sur 5 qu’il a réussit à récupérer au sein du Caravansérail (le reste étant disséminé dans pas moins de 3 maisons appartenant à sa sœur et d'autres amis !

La première chose que note le visiteur en entrant, est l’odeur d’encens qui embaume la pièce et hélas pour les voisins d'Edoar tous les couloirs et les pièces aux alentours !!!

Il faut dire que certaines expériences alchimiques ne laissent guère le choix, cette odeur entêtante étant la seule solution efficace pour éviter d'avoir à évacuer tout l'étage suite à certaines expériences.

Seule véritable coquetterie du lieu, un splendide tableau de sa sœur accroché au mur. Pour le reste, le visiteur ne peut que constater le coté spartiate du lieu et un étonnant bordel conséquence des fameux 4 mètres sur 5 déjà évoqués !!

Activités ésotériques ou confort, le choix fut en réalité vite fait. Exit donc les confortables fauteuils que connaissaient les visiteurs du bureau du chambellan du Calligramme et l'espace à thé qui a été mutualisé avec le laboratoire alchimique. Ces derniers ont été avantageusement remplacés par des tabourets en bois bien moins encombrants et suffisamment inconfortables pour ne pas inciter le visiteur à trop s'attarder.

Bref bienvenu chez Edoar, sachez que si vous cassez un truc vous risquez votre vie.

Il est à noter que le mage enquêteur a pris l'habitude d'invoquer un esprit naturel particulièrement vicieux pour garder les lieux auquel il lance un sort de régénération afin qu'il perdure plusieurs semaines à chaque fois qu'il s'absente. Il lui a fallu des mois d'entrainements pour arriver à réaliser le même assemblage d’essences à chaque invocation mais il est fier de pouvoir invoquer à loisir cet esprit qu’il appelle Psoriasis en hommage à son coté affectueux et collant. Bien sur cela a généré quelques incidents avec la femme de ménage au début et cette dernière fut légèrement blessée faute d'avoir ignoré le fameux panneau mais maintenant que l'affaire est entendue et il n'y a guère plus d'incident.




~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Takeon Cumulos

Le Merakih 20 Astawir 1511 à 00h29

 
« N'hésitez pas à passer me voir à mon bureau à l'occasion... Non, ce n'était pas comme cela qu'il le disait, c'était plutôt... N'hésitez pas à passer me voir à mon bureau à l'occasion ! ... Hmm... Non plus. Peut être... N'hésitez pas à passer me voir à mon bureau à l'occasion ? Ah non, ça ne colle pas. Mais ! Rien que cette phrase venant de lui ne colle pas ! Cet être ne colle pas ! Il ne colle pas ! Ne colleuh pas ! »


Tel était le cheminement de l'esprit du Cumulos lorsqu'il entrait pour la... énième fois dans le caravansérail du Poinçon, faisant sonner ses nouvelles bottes de marches sur les dalles sableuses des lieux. Personne à l'accueil, comme d'habitude, n'y avait-il jamais eut quelqu'un à ce bureau ? Un coup d'œil vers la salle des instruction, personne, un tour dans le tribunal, vide... L'ancien Juge se demandait si l'on ne s'était pas ri de lui. Voilà qu'on lui jouait la farce, et que l'on se retrouverait à l'embouchure d'un couloir, gâteau à la main, et bougies allumées.

« SURPRIIIISE ! Re-Bienvenue parmi nous Juge Cumulos ! Wohoo ! »


Non... cela ne se peut.
Et d'ailleurs, il n'y avait personne à ce coin de couloir.
Ni même à ce coin ci. Peut être celui là ? Non plus... Non. Personne.

Il monta donc jusqu'au bureau de l'Oeil. Il était difficile pour lui d'admettre que l'Edaregord était devenu le successeur d'Aliundil. Une chose incroyable qui signifiait bien que les élites fomentaient un plan qui se devait d'être parfaitement bien ficelé et être exécuté étapes par étapes. Il en vint à se demander si l'Edaregord lui même n'avait-il pas fait assassiné le pauvre tatoué pour lui prendre sa place et y découvrir tous les mystères que ce titre portait.

Toc.

Toc...

... Toc ...


Peut-être allait-on lui répondre ici ? Edoar, es-tu là ? Se questionna-t-il...



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Edoar Edaregord

Le Merakih 20 Astawir 1511 à 11h18

 
Quelques heures avant que Fontanas ne vienne rencontrer l’œil, un premier symbiosé et pas n’importes lequel se présente à la porte du nouveau Bureau d’Edoar.

N'hésitez pas à passer me voir à mon bureau à l'occasion

Cette phrase peut sembler effectivement étrange venant d’Edoar envers l’ancien juge surtout quand on connait leur affection réciproque… Mais comme de coutume chez l’ancien bibliothécaire on peut être sur qu’il y a derrière ses actes un mélange de planification sur le long terme et d’impulsivité quant à l’instant où il convient de mettre l’idée en application.

A l’instant où Takeon se présente au bureau de l’ancien Œil, ce dernier est en pleine préparation alchimique. C’est sans relever la tête des alambics qu’il répond à son visiteur d’une voix forte.


Entrez !

Un herboriste compétent reconnaitra sans mal les composants suivants, Poison de Baloua d'Eudisse, et Poison de Jarilith. Bref rien de bien ragoutant…

En son fort intérieur le nelda qui ignore encore à qui il va avoir affaire espère juste qu’il n’aura pas à tout laisser en plan.



~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Takeon Cumulos

Le Merakih 20 Astawir 1511 à 15h23

 
La porte s'ouvre brusquement, laissant entrer cette odeur de pierre froide si connue du personnage. Une odeur nauséabonde, putride et glaciale qui parsème la pièce de nouveaux nuages intrusifs. En bref, ça pue. Son visage succéda à son bras qui fit cogner la porte contre le mur adjacent, sans même se soucier de prendre soin du matériel qui aurait put, éventuellement, se trouver derrière, ni même si quelqu'un s'y trouvait. Enfin bon... C'était le Cumulos quoi, rien à dire de plus.

« Je ne savais pas que les nouveaux enquêteurs profitaient des locaux du Caravansérail pour mijoter des textures illicites en profitant du silence des lieux ! Vous m'aviez invité Edaregord, et je viens en paix. Mes salutations à vous qui avez réussit tant de choses dans la Perle et qui méritez mon respect. Que vous vaut l'honneur de ma présence ? »



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Edoar Edaregord

Le Julung 21 Astawir 1511 à 00h23

 
Takeon, forcément…

Le nelda se demande pendant un court instant pourquoi il lui a dit de venir… Un coté masochiste incontrôlé sans aucun doute.

Citation :
Que vous vaut l'honneur de ma présence ?


Ben en fait je vous ai fais venir ici à point d’heure pour pouvoir prétendre que vous êtes venu m’assassiner et pouvoir vous liquider tranquillement… Et donc je vous remercie d’avoir exaucer mon rêve.

Tentant quand on y pense, mais hélas nullement dans les intentions du nelda. Un doux fantasme pour reprendre le jargon du bon docteur Pétrorius.

Un instant mon cher, le poison de Baloua d'Eudisse est une substance extrêmement délicate à manipuler et tout mauvais dosage peut avoir des conséquences… dramatiques.

Le nelda verse quelques gouttes d’une petite fiole dans son alambic et semble suivre avec attention le cheminement du liquide à l’intérieur des tubes de verre.

Visiblement satisfait, il se retourne en souriant toutes dents dehors.


C’est que nous ne voudrions pas qu’il y ait d’accident n’est ce pas…

Mais je vous en pris, prenez place.

Le nelda offre un tabouret à son improbable invité. Il se dirige vers une bouilloire fumante et sert deux tasses de thé.

Tenez, gouttez moi cela, vous m’en direz des merveilles.

Il revient avec les deux godets et prend place en face de l’ancien juge.

Il prend alors le temps de pauser son regard vairon sur l’ancien juge. Il se demande s’il le déteste autant qu’il le suppose. Sans aucun doute, mais Takeon Cumulos est un individu si complexe, si fou, que l’on ne peut déduire son comportement simplement de la haine qu’il vous porte. Ce n’est pas son moteur, en tout cas c’est ce que pense le nelda. Peu importes sa haine s'il remplit sa mission avec dévotion, voila la conclusion à laquelle il est arrivé.

Succombant à la tentation de tourmenter un peu le visiteur avant d’entrer dans le vif du sujet, le nelda continue sur un ton badin.

Sachez que depuis que je suis membre du Poinçon j’ai pris beaucoup de plaisir à parcourir vos pensées résiduelles sur le fil de l’horloge. C’est comme si je découvrais la face cachée d’une personne, cela m’aide à mieux vous connaitre à mieux juger vos actes…

Puis redevenant plus sérieux il reprend.

Je tenais également à vous remercier pour votre aide dans l’affaire d’Anandra. Vous étiez là, et ce n’est pas un geste anodin me concernant même si je ne me fais aucune illusion et que vous ne l’avez pas fait pour me venir en aide.

Donc merci confrère.

Sur ces paroles, le nelda propose une des deux tasses fumantes qu’il vient de servir puis se saisit de l’autre. Il boit une longue gorgée du délicieux breuvage. Visiblement il n’est pas pressé d’entrer dans le vif du sujet.

~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Takeon Cumulos

Le Julung 21 Astawir 1511 à 03h27

 
Bon. Déjà, une chose était sûre et certaine, ils étaient tous les deux dans la même pièce et pour sûre personne ne serait mis au courant de leur entretien - si ce n'est dans un avenir - proche ou lointain, l'importance n'était pas là. Et à moins que des âmes errantes ne sachant que faire de leurs journées ne passassent en ces lieux, ils étaient seuls. Voici un premier point que le Cumulos émit en son conscient avant de passer à la prochaine étape de l'analyse de cette scène.

Ensuite, il y avait cette tasse de thé. Un doute. Après tout, proposer du thé après avoir concocté un poison, tout y était dit. Il était sur le point de furtivement prendre celle que ne lui avait pas offerte l'Edaregord, donc celle qui ne lui était pas destinée, et ce dans le doute de se voir assassiné de façon totalement sournoise. Mais si l'Edaregord avait émit cette idée, il aurait alors laissé le choix au Cumulos de boire le premier, afin d'éviter tout soupçon, et surtout... De choisir sa tasse ! A moins que l'Edaregord ait pensé à l'inverse de ce que ce dernier avait prédit, c'est à dire pensait que lui même penserait ainsi et s'emparerait alors de la première tasse donnée. Mais non, le Nelda se contenta de boire simplement sa tasse.

Autre hypothèse, le Nela s'était empressé de boire la tasse faisant croire que ce thé était sain, et laissait le Cumulos boire la sienne pour être assassiné. Ce qui insinuait donc que l'Edaregord avait prévu l'entièreté du raisonnement précédant, anticipant le cheminement de sa pensée pour lui faire croire que tout était sur-joué pour que le Tydale boive de cette mixture assassine, et meure. A moins que ! A moins que l'Edaregord ait pensé à l'inverse du contraire de ce que le Cumulos aurait pu penser si ce dernier faisait semblant de boire ! Ce pourquoi il regarda la tasse tout en écoutant parvenir à son oreille le mot "Merveille".

Dans tous les cas, il était perdant, et mourrait dans d'atroces souffrances.
Il avait envie de répondre que cette tasse de thé était une malédiction infecte. Mais il se contenta de boire pour ne pas paraître impoli...

...

Vivant. Phew ! C'était déjà ça de fait.

Enfin, arriva ce satané nom qu'est Anandra. La meurtrière. Non pas qu'elle soit utilisée sur des murailles pour se cacher des projectiles ennemis tout en pouvant en envoyer soi même, mais c'était la personne qui avait mis fin aux jours d'Aliundil, et de ce biais avait indirectement nommé l'Edaregord au poste d'Oeil du Poinçon, menant indubitablement le cours de la chronologie à cette rencontre entre le Cumulos et l'Edaregord. Là encore il y avait un piège !

Non... En fait non, il n'y avait pas de piège...
Il allait donc pouvoir parler, sans être piégé.


« Bah ! Vous n'avez entendu que des résidus de pensée, comme vous dites. Rien de ce que ma réalité pourrait-être. Mais il est vrai, je dois dire, que ce passé m'accable. Non pas car est fait de mauvaises expériences, mais parce qu'il me met dans de troublantes situations, où l'on me voie Juge et Déchu. Quelle contradiction ne trouvez vous pas ? »


Et oui, il ignorait délibérément la remarque sur Anandra, ne souhaitant pas s'étaler sur cette piètre aventure où il s'était retrouvé à travailler de mèche avec cet insupportable ex-chambellan. Tiens ! Voilà qui lui venait une nouvelle idée, tourner la conversation dans le sens du vieux loup, non pas qu'il en avait assez de parler de lui même, mais il parlait de lui même tous les jours à lui même, ce qui faisait beaucoup trop de lui même dans la même journée...

« En parlant de déchéance, j'espère qu'au moins vous n'en trouvez aucune à votre nouveau poste ! L'on vous connaissait passionné de librairies pleines de papiers hygiéniques, et vous voir assis là... à ce bureau... C'est comme... Comme... Comme rien en fait. Quoi qu'il en soit, passer de Chambellan à sous-fifre doit être une expérience étrange. Nous avons au moins cette chose en commun : la rétrogradation. »


M'ouais... Et bien il n'y allait pas de main morte.
La souplesse n'était pas son fort.



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Edoar Edaregord

Le Julung 21 Astawir 1511 à 19h36

 
Alors qu’Edoar regarde Takeon cogiter sur la tasse, les histoires de poisons et tout le petit scénario qu’il a mis en place il ne peut s’empêcher de se dire que les gens sont bien compliqués. Dans une telle situation, soit l’on boit, soit l’on refuse sans se poser plus de questions car un assassin pas trop stupide, maitre en alchimie de surcroit aura empoisonné les deux tasses et ingurgité l’antidote avant, tout simplement…

Bref la mine de l’ancien juge au moment où il avale ce thé d’exception vaut bien la désagréable surprise de sa présence.

C’est alors que vient la contre attaque, comment attendre moins d’un adversaire comme le Cumulos. Attaquer son orgueil pour savoir ce qu’il vous fout là ? Surement la meilleure approche, le mage en convient.

Surtout qu’effectivement ce changement de poste peut apparaitre comme une rétrogradation.

Le nelda doit il conforter Takeon dans cette voie, s’en servir ?
Finalement il abandonne l’idée car laisser entrevoir une faiblesse à un loup le motive seulement à attaquer, jamais à laisser sa proie tranquille.


Ma rétrogradation…


Petit rire.

Je vous rassure, dans mon cas, il ne s’agit aucunement d’une punition mais d’une décision personnelle prise après de longues discussions avec quelques confrères importants. Un choix délicat mais nécessaire pour servir la confrérie au mieux de mes capacités en fonction de la situation.

Et vu que vous commencez à me connaitre, vous devez vous douter que je ne prends pas une telle décision sans avoir murement pesé ma décision.

Ceci étant, je ne vous ai pas proposé de venir pour le simple plaisir de votre discussion. Je dois dire qu’aussi bien vous que moi avons surement des choses plus agréables à faire que de nous retrouver dans la même pièce. Maintenant le fait que l’on s’apprécie ou que l’on se déteste de devrait pas à entrer en ligne de compte dans l’affaire qui nous occupe.

Le nelda finit son thé, puis plonge son regard dans celui de Takeon. Il se lance alors d’un ton sérieux. Nulle moquerie, aucune ne trace de sarcasme dans les paroles qui suivent, tout démontre qu’il pense chaque mot qu’il prononce.

Mon cher j’ai une proposition à vous faire, à vous de voir si vous êtes capable de saisir l’opportunité et surtout de comprendre la situation telle qu’elle est maintenant au poinçon et plus généralement au sein de la confrérie.

Tout d’abord, sachez que j’admire d’une certaine façon votre ténacité. Quand vous mordez vous ne lâchez rien. Peu de confrères ont une telle persévérance à l’heure actuelle. De plus à votre façon vous êtes fidèle à la confrérie. Enfin vous avez déjà vos entrées au poinçon et on vous connait en ville pour votre poigne de fer dans une camisole…

Nous avons eu nos différents, je ne les regrette pas, mais d’un autre coté je ne souhaite pas que cette affaire que j’estime personnelle pèse sur ce qui est le mieux pour le poinçon actuellement.

C’est pourquoi, j’aimerais vous proposer de réintégrer l’horloge.


Le nelda imagine sans mal le tourbillon d’émotions et de pensées qui doivent parcourir actuellement l’esprit du Tydale.

Vous êtes un homme d’arme, vous savez inspirer la peur.

Les baillis vous respectent, et surtout, certains vous considèrent légitimes alors qu’ils voient en moi un scribouillard, un gratte papier incapable de se confronter au terrain…

Nous serions extrêmement complémentaires si nous trouvions un moyen de travailler ensemble et ne vous en déplaise je pense que je suis mieux dans le rôle de la tête que vous... Mais bien entendu je ne vous demande pas d'être d'accord avec ce dernier point !!

Je souhaiterais savoir si vous accepteriez de revenir au poinçon afin d’occuper le poste de prévôt ? J’ai besoin de quelqu’un pour prendre en main la formation et l’encadrement militaire des baillis, tenir les troupes et j’ai beau tourner et retourner le sujet dans ma tête, je dois reconnaitre que le mieux pour ce travail c’est une peau de vache comme vous.

Certes, Jhereg est déjà en poste mais j’ai besoin d’un vrai prévôt pas d’un fantôme… Après il est clair de hiérarchiquement l’œil n’a officiellement aucun ordre à donner à un bailli ou même un prévôt et inversement, mais comme vous l’aurez compris, il se pourrait qu'il ne s'agisse que d’une étape dans mon parcours actuel et il se pourrait bien que les prévôts aient à accepter officiellement mes ordres dans quelques temps, donc avant d'accepter envisagez bien ce cas de figure !!

Si le poste vous intéresse, je m’emploierai à vendre l’idée à Kalim en lui expliquant pourquoi vous êtes le confrère de la situation. Par contre je tiens à mettre clairement les choses au point avant d’aller plus loin.

Vous ne redeviendrez pas juge si je peux l'empêcher, et il va falloir du temps avant que j’ai une confiance relative dans votre capacité à ne pas me mettre un poignard dans le dos dès que l’occasion se présentera.

Aussi n’attendez pas à ce que je relâche facilement ma vigilance vous concernant.

Par contre, montrez moi que nous pouvons travailler en confiance à défaut de nous aimer et vous aurez peut être une partie des réponses que vous cherchez.

Je vous propose une vraie paix et une vraie collaboration mais je vous promets que si vous profitez de cette main tendue pour me mordre, il vaut mieux que vous me fassiez la peau et que je n’ai aucune chance de survie. Et je sais que l'inverse est surement vrai, si je désire un jour me débarrasser de vous il ne faudra pas me louper.


Ceci étant dit, mon offre est sérieuse et j’attends une réponse sérieuse mais immédiate. A vous de voir si vous croyez vraiment que nous pouvons former un vrai tandem au poinçon et protéger la confrérie des dangers qui la menace.

Vu la façon dont je vous énerve et dont vous méprisez mes capacités ésotériques, je n'en suis pas convaincu mais je me devrais pour moi même de faire cette proposition.

C’est avec un sourire étincelant que le nelda conclue.

Alors qu’en dîtes-vous Confrère, on fait la paix ?

~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Takeon Cumulos

Le Julung 21 Astawir 1511 à 21h26

 
L'air bougon du Cumulos s'éternisa sur son visage lorsque le Nelda se mit à boire son thé. Un "Hmm..." s'échappa de sa gorge pour que l'ex-Juge fasse comprendre à l'ex-Chambellan que ce premier écoutait le dernier, et que celui ci - le dernier - pouvait donc continuer à parler à celui là - l'autre, qui n'en était pas à son dernier mot. Ensuite arriva ce regard sévère qui faillit faire pouffer de rire le Cumulos à la vue de ce museau semi recroquevillé sur la sentence. Il se contenta d'un mince soulèvement de sourcil, redirigeant l'énergie de ses zygomatiques avec une excellence digne d'un diplomate.

« (...) C’est pourquoi, j’aimerais vous proposer de réintégrer l’horloge. »


Cette fois ci l'énergie était trop importante pour être canalisée. Il la déplaça donc vers un deuxième sourcil et sur le coin de ses lèvres, lui donnant un air de bon enfant, tel un dadais niais et naïf. En fait, à le voir comme ça, il faisait extrêmement peur. Rare de voir cette expression sur sa face de farine. Si rare que s'en était horripilant, laid et saugrenu. Et lorsque sa tête se penchait sur le côté pour mieux entendre ce qu'il se disait en face de lui, s'en était... renversant. En fait, les mots n'existaient pas pour en décrire sa posture. Il venait, avec sa face de fou, de créer un nouveau mot dans le dictionnaire de la langue Rabäan.

« Ce que j'en dis ? Hmm... Intéressant. Je suppose que je ne suis pas en situation de négocier un titre plus... convenable à mes compétences. Mais si ce que vous dites s'avère être exacte, alors l'avenir risquerait de nous lier bien plus que je ne l'avais craint.

D'après ce que vous me dites, vous visez bien plus haut que cette position d'Oeil du Poinçon. Or, vous certifiez avoir accédé à ce titre de façon consentie et consciencieuse. Vous m'énoncez là un paradoxe que je dois relever avant de pouvoir vous répondre, car si réponse j'ai à apporter, j'aime autant qu'elle n'entre pas dans quelconque Complot de votre part visant à vous édifier une nouvelle fois sur une quelconque lubie.

Nous savons...
»

Il lève doucement la paume de sa main en fermant les yeux d'un air apaisé, puis reprend.

« Laissez moi juste terminer cela. Nous savons vous et moi que nos positions sont différentes l'une de l'autre. Je ne connais pas la votre et ce que je vous demande n'a rien de personnel. Vous avez beau danser d'Horloges en Horloges, cela ne m'intéresse pas. Que vous dansiez pour le S'sark ne me surprendrais pas plus et j'en resterais indifférent. Ce que je veux savoir, c'est d'où vous vient cette erreur stratégique de passer par la case départ avant de finir sur le haut du podium, alors que vous avez les moyens entiers de vous mettre au côté du Seigneur Kalim, voire même prendre sa place ! »


Sa paume se transforme en doigt inquisiteur levé vers le plafond.

« C'était ma première question. Maintenant la deuxième, et dernière rassurez vous, serait de savoir ce que cela me rapporterait. Outre un bénéfice financier conséquent, je suis curieux de savoir en quoi le fait de rejoindre le Poinçon au titre de Prévôt me rendrait mon intégrité, alors que vous savez tout autant que moi que la Justice m'est bien plus familière que les Entraînements. La Perle a peut être à y gagner un nouveau fonctionnaire, voire même y perdre quelques Sardoines...

Mais moi. Moi !
»

Le doigt se tourne vers lui. Lui !
« J'ai peut être de l'expérience mais... Qu'y gagnerais-je ? Quel avenir ? Vous semblez m'offrir le moyen d'accéder à une nouvelle marche en me bloquant l'accès à toute autre. Si j'accepte... Si ! J'accepte. Et si je suis tant important à vos yeux pour que vous ayez fait appel à moi afin de remplir cette tâche, vous devriez avoir au moins une chance à m'accorder pour le rachat de mon "honneur", et me permettre de viser ce à quoi j'aspire.

La politesse pour moi serait d'acquiescer.
Mais avant je souhaiterais être éclairé sur ces deux interrogations qui me viennent en tête.
Ensuite ! Ensuite... je vous répondrais !
»


Il va de soi que le Cumulos avait déjà répondu. Il semblait aimer profiter de cet instant, voulant le faire durer le plus longtemps possible. Pour lui, c'était une Victoire face à l'Edaregord, et même si ce dernier pouvait très bien engager des non-symbiosés ou d'autres personnes de la Confrérie, il se savait bien meilleure carte qu'un nouveau venu. Il profitait donc de cet instant, où la décision avait été prise dès l'entrée dans cette pièce, et la finalité avait été définie depuis belle lurette.

De plus, le Cumulos se foutait pas mal des réponses que le Nelda lui apporterait.
Ce pourquoi il décida de croiser les bras, et s'apprêta à couper son Confrère si celui ci énonçait l'idée qu'il pouvait faire appel à une autre personne, ne voulant pas faire tourner la conversation en sa défaveur. Dès que l'Edaregord parlerait de quelqu'un d'autre que du Cumulos, il s'écrierait et accepterait la proposition. Mais pour l'instant, il savourait.

Il savourait.



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Edoar Edaregord

Le Julung 21 Astawir 1511 à 23h48

 
Mais qu'est ce qu'ils ont tous à croire que l'on peut détrôner les grands chambellans d'un claquement de doigt !?

Le nelda remonte lui aussi un sourcil en écoutant la première question de Takeon. Il écoute toutefois en silence ne cherchant à aucun moment à interrompre son interlocuteur. Pour une fois que Takeon a une discussion cohérente ce serait dommage de ne pas saisir l'occasion.

A la seconde question par contre, le nelda faillit prendre la parole. Il faut dire que s'il ne voit pas l'avantage de la proposition par rapport à sa situation présente, il n'y a rien à faire pour lui... Toutefois, s'il y a une chose que Takeon n'est pas, c'est un abruti, donc Edoar préfère voir dans cette question une façon de marquer des points et de pousser son avantage. une négociation habile maintenant que le nelda se place en demandeur.

Normal et inévitable.


Confrère, je vais faire court car je pense que les deux sujets ne méritent pas que l'on s'attarde.

A votre première question, je n'ai rien à répondre, il est encore trop tôt pour que je partage avec vous la façon dont je remplie ma mission au sein de la confrérie. Quand à mes complots et mes lubies je vous rassure, soit vous y rentrerez de façon consentante le moment venu soit vous vivrez votre vie sans jamais en entendre parler et dans les deux cas cela m'ira parfaitement.

Vous savez, j'ai vécu au coté d'Osaï pendant deux cycles en maintenant des rapports cordiaux et cela ne nous a pas empêché de faire notre vie chacun de notre coté comme de grands garçons.

Pour la seconde question, si vous ne voyez pas ce que cela peut vous apporter c'est que je me suis trompé sur vous. Mais sincèrement je ne pense pas que ce soit le cas.

Vous dîtes que la justice est votre affaire, cela tombe bien un prévôt s'assure que les baillis l'appliquent convenablement. Il commande les troupes et les encadrent dans les opérations délicates. La formation n'est qu'un aspect de la chose que j'ai cité dans le fil de la discussion tout simplement parce que je dresse actuellement l'état des lieux et que ce n'est pas très brillant.

Si vous pensez que cette fonction ne vous convient pas, c'est simple, refusez...


Maintenant si dans un cycle vous en avez marre et que vous voulez devenir œil, à priori nous aurons eu le temps de faire connaissance et que la confiance s'installe et il n'y a pas de raison que Kalim vous le refuse. Le truc de toute façon c'est que je ne vois pas le poinçon remettre au même poste un juge que le grand chambellan a destitué pour abus d'autorité...


Donc honnêtement la question ne se pose pas, si cela vous semble impossible à admettre, il vous reste 5 autres horloges pour faire carrière.


Dernier point, j'ai dis que j'allais présenter la chose à Kalim mais il peut encore très bien refuser donc si vous acceptez, ne vous emballez pas immédiatement. Sait on jamais !


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Takeon Cumulos

Le Vayang 22 Astawir 1511 à 03h07

 
Le Cumulos semblait laisser paraître un éclair de lucidité derrière son visage. Un regard nouveau sur la conversation. Étrange de voir qu'en une fraction de seconde ce Tydale pouvait tourner sur toutes sortes de personnalités.

« Bien ! En ne répondant pas à mes questions vous y apportez les réponses que je souhaitait entendre. Votre dévotion en la Confrérie me paraît cordiale et seules votre philosophie s'écarte de la mienne. Mais dans des temps de crises je pense que nous pouvons très bien faire preuve de sacrifice et mettre de côté une haine sympathique pour former une entité dévoué.

Votre acte ici est sincère et louable. Et je le respecte entièrement. Et si Kalim doit être convaincu, vos simples mots suffiront à le mener vers une décision qui sera la meilleure pour tous, que j'en fasse partie ou non. Sachez cependant que je n'aurais de cesse de vous garder à l'oeil moi de même et si je remarque quoi que ce soit de votre part qui irait dans le sens inverse de celui de la Confrérie, je ne vous manquerais pas.

Jusque là, donc, nous sommes sur la même longueur d'onde.
Vous travaillez pour la Confrérie.
Je travaille pour la Confrérie.
Nous travaillons donc ensemble.

Et si Kalim refuse, puissiez vous trouver une âme assez solide pour endosser ce rôle.

Quant à moi j'exercerai la Justice comme il me sera convié de l'y faire, et n'entraverai aucune de vos actions. Vous me citez là un nom qui me plaît et je pense que l'image est toute trouvée. Vous vous en irez à vos affaires, et je ferrais les miennes. Quant à l'avenir, et le fait de m'avoir sous votre commandement. Cela m'importe peu, tant que Justice soit faite.

Ennemi Amical, j'ose espérer que cette poignée de main se fasse autant rare que si nous nous convoitions tous les jours. S'en devient...

Trop banal.
»


Sur cette touche d'ironie, il se leva et tendit de nouveau la main au Nelda.
La scène était troublante, mais avait déjà eut lieu à quelques reprises.
C'est comme il disait... c'était devenu...

... Banal.



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Edoar Edaregord

Le Sukra 23 Astawir 1511 à 00h14

 
Ray'zë mon cher.

Il ne nous reste plus donc qu'à nous surveiller mutuellement en défendant la confrérie, j'en salive d'avance héhéhéhé. Je travaille d'ailleurs sur le recrutement de quelques nouveaux confrères vous m'en direz des nouvelles, je pense que vous allez avoir quelques surprise.


Le nelda se lève et rend sa poignée de main à l'ancien juge. Pour l'oeil, il ne s'agit toutefois pas d'un geste banal, autant il n'avait accordé aucune valeur à leur précédente poignée de main autant cette fois-ci il espère avoir enterré l'une des plus vieilles guerres qu'il avait à Arameth.

Alors bien sur, Edoar ne s'attend pas à des miracles, Takeon restera Takeon tout comme lui ne changera pas non plus mais il se met à réellement espérer des moments intéressants au poinçon !!


J'enverrai une pensée au grand chambellan pour lui expliquer notre discussion et le fait que j'aimerais vous voir reprendre le service actif. Je vous tiendrai au courant.

Sinon juste pour que je sache, vous savez enseigner ?


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Takeon Cumulos

Le Julung 28 Astawir 1511 à 22h37

 
***
Il le regarda droit dans les yeux.
La réponse était toute trouvée.
***



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Edoar Edaregord

Le Sukra 30 Astawir 1511 à 23h44

 
Les deux regards s'affrontent quelques instants avant que le nelda décide que Takeon est définitivement très laid et qu'il est tend de mettre un terme à cette délicieuse entrevue.

Bien bien mon cher, je crois qu'il est temps que nous mettions un terme à cette touchante rencontre... Il faut dire que si nous n'y allons pas mollo, vous et moi allons faire une indigestion !!

En tout cas nous avons un accord, je contacterai Kalim rapidement et j'espère que nous aurons bientôt l'occasion de nous retrouver à discuter sur le consensus privé de notre horloge commune.


Edoar laisse au Cumulos le temps de rajouter quelques choses, il faut dire qu'entre les deux poussiéreux il est souvent difficile d'avoir le dernier mot.

Puis il le raccompagne.




~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Siemgren

Le Merakih 15 Jayar 1511 à 11h44

 
Un jeune tchaë se présente devant la porte et frappe de toutes ses forces sur l'immense porte blindée du bureau.

Toc... toc.. toc

Il saute de douleur et a l'impression d'avoir tapé sur une enclume.

Aieeeeeeeeee bordel pourquoi ils construisent des trucs si résistants!! peuvent pas mettre une cloche comme tout le monde!!!

Reprenant ses esprits, il commence à parler devant la porte, se sentant un peu seul, il met ses main en porte voix et commence à appeler:

Y'a quelqu'un? y'a quelqu'un? on m'a demandé de passer dans le coin pour discuter de mon futur. Je ne me suis pas trompé d'endroit? je dérange pas?

 
Edoar Edaregord

Le Julung 16 Jayar 1511 à 01h12

 
Si Edoar ne lève pas le nez de ses parchemins quand Siemgren vient frapper à sa porte, il est bien forcé de s'interrompre quand l'écho de la voix du Tchae lui parvient...

Abandonnant à contre cœur un passionnant ouvrage sur l'art de création des plumes de copiste, l'enquêteur se rend à la porte et ouvre au visiteur.

Profitant de sa symbiose pour identifier le visiteur, le nelda observe le Tchae pendant quelques instants, cherche visiblement à évaluer de quel bois la bête est constituée avant de finalement cèder le passage.

Non non vous ne me dérangez pas, Soyez le bienvenu Avih Siemgren.

Je vous pris d'excuser le confort relatif de mon bureau.


Regagnant son propre siège et désignant un des deux tabourets à son visiteur, l'oeil enchaine.

Alors comme cela vous désirez intégrer notre horloge ?

Sans en passer par la case des banalités, pourriez vous m'expliquer ce qui motive votre choix ?


Edoar se cale dans son fauteuil appuyant son menton sur des mains croisées. Il pause son regard vairon dans celui de son visiteur et semble tout ouïe.

~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Siemgren

Le Julung 16 Jayar 1511 à 07h01

 
Le jeune tchaë monte tant bien que mal sur les tabourets plutôt de la taille d'un Nelda que fait pour ses petites jambes. Ses pieds ne touchent pas le sol, il balance ses jambes dans le vide et pose ses deux mains entre ses cuisses. Fortement impressionné


Euh... euh... par où dois je commencer... Excusez moi mais j'ai pas trop l'habitude de m'adresser à des personnes que je ne connais pas alors c'est pas très très évident pour moi. Ça fait peu de temps que mon père est décédé, et j'erre seul dans la ville depuis. Les autres Horloges ne me conviennent pas je suis pas assez aventurier pour le Suaire, trop naïf pour le Vitrail et pas assez "m'as tu vu" pour le luth. Mes capacités physiques et mentales ainsi que mon état d'esprit m'ont dirigés instinctivement vers votre Horloge.

Certes ce n'est pas moi qui réprimanderait les malfrats ni pourrait les interpeller, vous me voyez maitriser un Nelda par exemple? mais je pense que ma jugeote et mon sens de l'observation peuvent être un atout.


Le petit être avait l'air un peu plus détendu après cette petite présentation

Sinon, vous pensez que je pourrais vous être utile? A voir tout le fourbis qui traine ici, vous avez l'air d'être d'être un homme de connaissance, outre l'Horloge, j'aimerais vous connaitre plus en détails, je pense au premier coup d'œil que j'ai beaucoup à apprendre de vous.

 
Edoar Edaregord

Le Vayang 17 Jayar 1511 à 00h19

 
A la vue de la tête de l’œil à la fin de la présentation, il n’est pas sur que le jeune symbiosé se décontracte très longtemps…

Bien résumons ce que vous venez de dire. Vous êtes intéressé par le poinçon parce que notre métier est plus pépère que celui d’un caravanier du suaire, que nous sommes plus insipides que les luthiers et que vos capacités intellectuelles vous empêchent de rejoindre le vitrail…

Ha, et il vous faudrait un boulot dans un bureau parce que dehors c’est un peu trop dangereux pour vous.

Bref comme vous êtes un petit gars chetif, un peu trouillard et pas trop flamboyant, vous vous êtes dit pourquoi pas flic !

Pas mal…

Si, si, pas mal…


Le nelda réfléchit un instant puis reprend.

Ha et j’oubliais, il faut que je vous file mon CV parce que comme mon bureau est un peu bordélique donc je dois bien avoir deux trois trucs à vous apprendre ?

La pause qui suit cette dernière phrase rafraichit passablement l’atmosphère de la pièce.

Je ne vous cache pas Avih, que pour l’instant je ne suis guère enthousiaste…

C'est peut être que je suis « de la vieille école »...

Bêtement je m'attends à ce que l'on postule au poinçon pour le poinçon, pas parce qu’on se sent incapable d’intégrer une autre horloge !

Mais tenez, mettons votre jugeote à l'épreuve et voyons comment vous vous en sortez...

Personnellement je vous affirme qu'un tchae d'un mètre vingt incapable de soulever son couteau à couper la viande peut maitriser un nelda de deux mètres qui soulève de la fonte toute la journée sans trop se fouler... Qu'est ce qui me permet d'affirmer ce point avec autant de certitude ?


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Siemgren

Le Vayang 17 Jayar 1511 à 10h50

 
Le jeune tchaë parait tout déstabilisé dans le premier instant, impressionné par l'air de l'Oeil. Puis un instant après il se mit à réfléchir. Un court instant de réflexion et il lance :

Si vous pouvez l'affirmer avec autant de certitude c'est que cela vous est arrivé!!

Se rendant compte de l'impact que pouvait avoir sa phrase, il rentre en panique et essaie de se rattraper tant bien que mal :

Euh excusez moi, c'est pas tout a fait ce que je voulais dire euh non mais en fait il se pourrait aussi que... non enfin.....

Il reprend sa respiration et essaie d'ajouter un peu plus calmement avec un manque d'assurance certain

Sinon, je suis récemment passé à la bibliothèque et je regardais un peu dans les rayons, ils ont de beaux parchemins et celui qui conviendrait le plus à la situation serait peut être un parchemin de tétanie voire encore un sortilège d'étreinte.

On frappe à la porte avant qu'il n'ajoute autre chose.

Ah vous attendez quelqu'un? bon ben je vais vous laisser, je veux pas déranger. Je peux revenir quand vous voulez si vous avez besoin de plus d'informations, de toute façon, je suis pas très loin...
Excusez moi! au revoir!


Siemgren saute du tabouret entre ouvre la porte avec un effort immense et se faufile faisant un signe de la tête aux deux tydales qui attendent devant la porte avec un air grave.

 
Edoar Edaregord

Le Luang 20 Jayar 1511 à 01h40

 
Edoar regarde le jeune tchae sortir sans vraiment savoir quoi en penser...

Il a effectivement un minimum de jugeote mais il semble vraiment tendre pour faire appliquer la loi de la confrérie. Toutefois, l'oeil ne peut pas vraiment juger avec un entretien aussi court de ses capacités réelles.

Alors qu'il s'apprête à quitter le bureau, l’œil s'adresse donc au jeune libertaire.


Avih, je suis navré que nous devions finir cette discussion aussi vite. Il serait injuste que je vous refuse l'accès à notre horloge après un entretien aussi court. Voilà donc ce que je vous propose.

Demandez vous ce que vous voulez réellement faire au poinçon et la voie dans laquelle vous voudriez vous plonger. La violence n'est pas votre fort, très bien, il existe d'autres qualités et compétences dont nous avons besoin, mais je dois savoir ce que vous voulez vraiment faire avant de vous accepter, tout comme je dois savoir en quoi vous pensez nous être utile ?

Réfléchissez y et revenez frapper à ma porte dans un ou deux jours, nous terminerons alors cet entretien.

Portez vous bien !


Sur ces paroles, le nelda regarde sortir le jeune Tchae et aperçoit Kether et le Nay Saniden devant la porte... Une affaire bien moins plaisante s'annonce, qu'il va falloir maintenant gérer.

~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Siemgren

Le Merakih 22 Jayar 1511 à 17h17

 
Quelques jours plus tard, le jeune tchae revient devant le bureau de l'oeil, il ne prend même pas la peine de se casser les doigts sur la porte car le temps qu'il réussisse à la pousser, toute les personnes dans la demeure ont le temps de réagir.

Me revoilà avih Edoar Edaregord, si c'est bien comme cela que l'on peut s'adresser à une personne de votre rang.
J'ai bien réfléchi en jouant du tambour dans la cité, et voilà donc mes motivations.


Posant se deux mains sur un tabouret, et toujours aussi timide il entame son discours répété plusieurs fois.

Seul, je ne serais guère utile comme je vous l'ai déjà dit mais je suis très attentif et je devrais être capable de débusquer les malfrats qui essaieraient de se cacher à droite ou à gauche. Je pense que mes capacités peuvent faire de moi un bon enquêteur, même si pour le moment j'ai quelque peu de mal à communiquer, rencontrer d'autres personnes pour collecter des informations, rechercher des indices, trouver des solutions à des énigmes, je pense qu'avec un peu de travail je pourrais vous étonner.
Je suis également assez serviable donc si vous cherchez un profil particulier vous pouvez également m'en faire part et je pourrais étudier la possibilité de répondre favorablement à votre demande.
Ces derniers jours, je me suis un peu perfectionné dans le maniement des instruments, j'ai constaté que ça galvanisait mon auditoire et que ça pouvais alourdir ma bourse. Ça peut être utile à votre Horloge ça?


dit :
Oh non j'espère qu'il va pas remettre ça......


Bref tout ça pour vous dire que je suis motivé, malléable et futé, enfin je pense l'être....

Le jeune tchaë expira, évacuant le stress qui s'était accumulé, apparemment content d'avoir réussi son exposé comme il l'avait répété.

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