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Faubourgs de la Perle

Des ruines délicieuses

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Sujet lancé par Daer’Nythîs
Le 23-04-1511 à 10h42
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Posté par Daer’Nythîs,
Le 16-07-1511 à 23h12
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Daer’Nythîs

Le Sukra 23 Astawir 1511 à 10h42

 
D’un pas léger et alerte, d’une tenue légère, j’alerte une tydale aux formes légères, habitant à Lerth.

Vous êtes prête pour la visite ?

La magnifique tydale avait élue domicile dans un des endroits dégagés des Faubourgs, où des tentes avaient été dressées pour accueillir les étrangers et leur fournir à manger, bref, le dard de sykramen reconstitué.

Je lui jetais un long regard. Du peu de vêtements qu’elle portait, rien qui ne puisse s’accrocher dans les passages étroits. Parfait. Une tenue assez proche des vêtements près du corps que j’avais revêtu pour l’expédition.


Surtout, suivez-moi, certains endroits sont encore instable et je ne voudrais pas vous voir blessée…Mais malgré tout ce que l’on peut dire, lorsque l’on connait bien l’endroit, on ne risque pas grand-chose.

Ogmios dit :
Faire visiter les Faubourgs. A une étrangère. Une étrangère ! Une espionne sans doute. Elle parait seule. Cela n’empêche qu’elle veut sûrement envahir Arameth. Et je n’aime pas les regards que ma poussiéreuse lui lance.


Lui, c’est mon mou. Ne faites pas attention, il parait suspicieux mais n’est pas méchant…il a juste du mal face aux personnes qu’il ne connait pas.

D’un geste, je l’invitais à me suivre.

Chambellane du Commerce Intérieur d'Arameth, à votre service.

Dernière nouveauté: Vente de bâtons d'afflux.

 
Vyk

Le Luang 25 Astawir 1511 à 15h55

 
Il fallait reconnaitre, Arameth était une halte de choix sur le chemin dangereux et anarchique qu'elle appelait "voyage".

Les pans de murailles effondrés, le sang séché sur les pavés, les taudis réduits à l'état de miettes, les confrères avaient surement eu vent de son arrivée pour avoir préparé à la hâte cet étonnant spectacle.
Malgré la désolation qu'avait causé la bataille encore sur toutes les lèvres, les autochtones semblaient attelés à la reconstruction. Parés d'un courage positivement étonnant, nombre d'entre eux avaient déjà recommencé à commercer avec les voyageurs.

Arameth en ruine était plus accueillante que Farnya debout, s'était dire. Peut être à la réflexion que les confrères se trouvaient plus sensible à son charme. Ils acceptaient en tout cas avec enthousiasme de négocier avec elle, et se hasardaient parfois à des propositions un peu plus personnelles qu'elle se faisait une joie de considérer avec la moue de celle qui ne demande qu'a se laisser convaincre, pourvu que l'on se montre très généreux.

Daer'Nythîs s'était présenté comme la personne en charge du commerce, elle avait donc rapidement bénéficié d'une attention toute particulière de celle qui, elle, se présentait comme marchande itinérante.

Elle se laissa conseiller sur la marche à suivre, un "restez près de moi" aurait certainement suffit. Elle suivit l'invitation sans réserve, laissant la négociante la précéder entre les ruines, zigzaguant gaiement entre les décombres.


Oh ce n'est pas un problème. Le mien est un sot doublé d'un eunuque, vous ne l'entendrez certainement pas beaucoup.

Elle parlait un Nelda écorché, à l'accent sifflant prononcé

L'amante religieuse

 
Daer’Nythîs

Le Matal 26 Astawir 1511 à 12h03

 
Entre les mouvants ballets des habitants et les visions oscillant entre grandiose et déchéance, le spectacle semble avoir été orchestré par un artiste aussi génial que fou qui adresse depuis sa vision tordue des appels aux spectateurs y étant sensibles.

Nous louvoyons entre les décombres tandis qu’improvisée guide, je montre quelque détail pittoresque. Le long des murs de la ville, on voit parfois les ruines nemen sur lesquels la cité est bâtie, l’envers du décor des cités habituellement niché au creux de lourds murs. A un autre endroit, c’est un pan d’un bâtiment, qui se dresse, insolent, alors qu’autour de lui tout est au sol. Il semble prêt à tomber, et pourtant reste le seul point fixe. Pourquoi, nul ne le sait. A d’autres, on aperçoit fugitivement les habitants, ces confrères qu’on taxe de tous les méfaits, parfois effondrés ou cupides de la moindre parcelle de rien, mais aussi parfois solidaires, la vie reprenant ses droits malgré toutes les catastrophes. J’émaille la visite du récit de la bataille, pleine de fureur, de sang et de mort, mais aussi pendant laquelle toutes les factions ont suspendus leurs différents pour combattre côte à côte. Des coulisses éminemment vivants, riches de sentiments mêlés et contradictoires, forts d’un contraste sublime, auxquels peu s’intéressent.

Finissant d’escalader un mur qui ne semble mener nulle part, nous arrivons sur un minuscule espace, tout juste suffisant pour deux personnes, fait de débris accumulés dans ce qui a du être une minuscule tour avant de devenir une colline urbaine. M’asseyant, j’invite Vyk à faire de même.

Ayant abandonné pour un temps le Rabaän qui m’accapare, je retrouve avec quelques difficulté le Nelda, butant parfois dans mes déliés habituels de langue.


Alors, que pensez-vous des Faubourgs ?

J’ai déjà pu lire sur son corps les marques de ses émotions, mais c’est une bonne entrée en matière et une manière d’expliciter.

Je vous ai présenté mon Arameth, secrète, sans rien savoir de vous. Racontez-moi…vous ?


Chambellane du Commerce Intérieur d'Arameth, à votre service.

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Vyk

Le Vayang 29 Astawir 1511 à 21h10

 
Les Faubourgs ? Un champ de bataille aussi navrant que désolé, une collection de ruines éparses où l'on peut encore sentir l'odeur de la terreur, entendre les cris de désespoir et voir couler les larmes de l'amertume.

Mais ça aurait été vraiment indélicat, même venant d'elle.



Formidable ! A quelques détails près je m'y sentirais certainement comme chez moi

Remarque vide s'il en est une, la Tydale n'avait pas de chez-elle.




Oh moi ? Je ne sais pas si mon histoire mérite d'être contée, et je n'aurais certainement pas vos talents pour me faire le guide de ma vie.
Disons que depuis que je suis une élue je voyage sur l'ile-monde, un périple ou chaque étape cache les suivantes, il n'y a pas d'arrivée. Je ne me sens guère proche des mœurs des sédentaires des cités, mais cela n'a pas d'influence sur les rapports que je peux entretenir lors de mes escales.

J'apprécie d'ailleurs toujours ces haltes dans les villes grandioses. Si ce n'est évidement les maux dont sont dorénavant affublés certaines.
J'ai pénétré dans l'une d'elle vous savez, un spectacle inégalable. Fatal si l'on y prend pas garde.


D'un revers de la main elle repousse son épaisse chevelure par dessus son épaule.

N'êtes-vous pas tentée par le voyage ? Vous qui êtes si délicieuse...ment douée pour le négoce, la vie de troc et de bohème vous siérait à ravir.

L'amante religieuse

 
Daer’Nythîs

Le Sukra 30 Astawir 1511 à 23h22

 
Je ne manque pas de sentir la réaction de la tydale. Je me suis sans doute laisser emporter. Qu'on ne pense pas que je me réjouisse de la souffrance. Pour les confrères, ce lieu est un mémorial. Malgré les morts et le sang, les poussiéreux se sont unis et ont gagnés leur survie. Malgré la destruction et la perversion, la vie continue. Malgré les travaux pour tout effacer, c'est aussi un survivant, sanglant, blessé, mais debout et vivant, qui se dresse.

Vous devez sans doute avoir de nombreuses histoires à racontrer de vos périples et de vos escales.

Lorsqu'elle me parle du voyage, mon regard semble se perdre dans le passé.

Le voyage...J'ai voyagé, en fait, depuis ma naissance. Mes parents étaient caravaniers, et même ensuite, j'ai continué, je n'ai passé que quelques années à Arameth. Et je ne me suis vraiment sédentarisée qu'à ma symbiose...Certes, j'aimerais continuer, mais mes responsabilités ne me laissent pas le temps d'une excursion, même si j'y pense de plus en plus...

Même si je ne voyage pas, je suis heureuse de pouvoir rencontrer des étrangers et des voyageurs de passage, d'autant plus lorsqu'ils sont d'aussi agréable compagnie que vous.


Chambellane du Commerce Intérieur d'Arameth, à votre service.

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Vyk

Le Matal 10 Manhur 1511 à 19h26

 
Au compliment qu'il lui est fait elle se fendit d'un lascif penchement de tête sur le côté.


Vous voudriez m'accompagner ? Encore faut-il pouvoir me suivre... laisse t-elle flotter en l'air.

Cependant je suis mal placée pour vous faire la leçon, les obligations m'ennuient, j'en conserve le moins possible et je m'arrange pour en perdre la plus-part en pleine nature. Vous savez, comme l'on abandonne un compagnon décevant près d'un campement de Koprocles avant de sonner du cor et de regarder le spectacle. explique t-elle un doux sourire au visage.


Sans doute est-ce confortable, être considéré au sien de sa cité, avoir des devoirs envers elle.

L'amante religieuse

 
Daer’Nythîs

Le Julung 12 Manhur 1511 à 16h18

 
Oh, vous savez, j’ai quelques talents cachés… Feus ceux qui auraient pu en témoigner ne sont hélas plus de ce monde…

Mais laissons-là ces déplaisantes pensées pour profiter du présent. Je me suis trouvée happée par les responsabilités plus que je les ai recherchées sans grandes chances de pouvoir partir pour le moment… je peux heureusement vous accueillir.


Par des gestes ondulants, je me rapproche de la Tydale.

Dites-moi…comment parvenez-vous à garder une peau si douce malgré la morsure du sable et de ses habitants et sans vous couvrir…la plupart des étrangers arrivent recouverts d’épaisses couches de tissus ou la peau rougi par les vents de sable, à vous voir on pourrait penser que vous avez toujours vécu ici.


Chambellane du Commerce Intérieur d'Arameth, à votre service.

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Vyk

Le Julung 2 Jayar 1511 à 11h43

 
Où la Nelda voulait-elle en venir ? Il n'était pas courant que l'une d'elle se montre attirée par un comportement que les Revants considère au mieux comme assez déplacé.
Mais elle n'était plus à Jypska.

Lançant une œillade elle répond, un énigmatique sourire aux lèvres.


Je me cache, et même le sable ne me voit pas !

L'ile-monde est mon domaine, mon terrain de jeu, vous me trouverez aussi à l'aise ici que chez les rudes Mères de l'est, les prudes Revant de l'ouest, quand aux Frères du sud... Nous avons le désordre comme point commun.


Les ruines magnifiques découpaient des ombres tristes mais apaisés dans le soleil couchant.

J'aime savoir qu'en chaque place quelques résidents attendront mon retour, partager mes histoires, échanger. Ils n'ont pas tous autant d'allure ceci dit.

L'amante religieuse

 
Daer’Nythîs

Le Sukra 16 Julantir 1511 à 23h12

 
A vrai dire, je n'ai, à part la race, un lieu de naissance et puis... et puis rien, en fait, rien de commun avec les rêvants. Beaucoup trop inhibés, ils passent leurs journées - en plus de leurs nuits, j'aurais pu comprendre un autre rythme, mais celui-ci...- à dormir, et leur seul petit point positif - ils fument - est bien trop limités sur les substances utilisées. Ils sont si calmes - je dirais même léthargiques - qu'ils ne posent pas de problèmes lorsqu'on ne s'en approche pas. Mais pour rien - non, même pas pour tout l'or de l'île, c'est dire - je ne voudrais vivre leur vie.

Ce n'est toutefois pas mon sujet de réflexion, m'abimant dans la contemplation de la tydale.


Vous cacher? Cela est bien dommage, c'en est presque criminel, de cacher un si beau corps...

...il est tout aussi agréable de savoir que des voyageurs viennent parfois rompre le rythme habituel des jours, échanger, raconter leurs expéditions, Ils ont toutefois rarement votre charme...


Chambellane du Commerce Intérieur d'Arameth, à votre service.

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