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Caravansérail du poinçon

Convocation au Caravansérail.

Qui du poinçonneux ou du suariste est le convoqué ?
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Sujet lancé par Nay Saniden
Le 16-06-1511 à 20h35
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Posté par Kether,
Le 21-06-1511 à 15h30
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Nay Saniden

Le Julung 16 Jayar 1511 à 20h35

 
Nay et Kether avaient reçu la pensée en même temps. Leur présence était requise et ce n'était pas pour parler mode que l'Œil Edaregord voulait les voir. Nay tomba nez à nez avec le caravanier alors qu'il tournait un couloir.

Le bureau de l'Œil se trouve par là...

Sans un mot, ils poursuivirent leur route.
Nay savait que Kether était suspecté d'un acte illégal et Kether savait sûrement que Nay savait, tout comme Nay se doutait que Kether savait qu'il savait. Mais l'un des deux se demandait-il si l'autre savait qu'ils savaient chacun à quoi s'en tenir ? Pour poursuivre ce raisonnement, il aurait fallu à Nay un coup de main du Prévôt Cumulos.
Comme ils approchaient, ils entendirent une porte se refermer. Siemgren, le dernier symbiosé en date à s'être présenté dans le consensus, sortait visiblement d'un entretien avec l'Œil. Impossible de savoir à sa mine s'il en était satisfait ou non.


*** Nay frappe à la porte, attendant la réponse de son supérieur pour entrer. ***


La vie à la Confrérie était pleine de surprises, qui aurait dit que cette traîne-savate un peu débile causerait tant de remous ? Il était lui aussi visé par cette convocation, officiellement comme témoin des évènements mais... Cependant il avait dans sa manche un atout dont Kether ne savait rien.

 
Kether

Le Julung 16 Jayar 1511 à 22h58

 
*** Le tydale arriva au caravansérail en trainant les pieds et poussa un soupir en entrant dans le bâtiment. Il erra dans les couloirs tentant de trouver le bureau de l'Oeil quand soudain une voix l'interpella, c'était Nay. Kether le suivit sans un mots jusqu'au bureau.
Dire qu'il ce retrouvait convoquer par la Poinçon, on ne sait vraiment plus quoi faire pour passer le temps.
Les deux tydales arrivèrent près du bureau d'où un récent symbiose sortit. Un futur bailli surement. la caravanier reporta son regard se reporta sur Nay qui alla frapper à la porte de l'Oeil. En attendant qu'Edoar réponde il envoya une rapide pensée a son collègue caravanier. ***


 
Edoar Edaregord

Le Vayang 17 Jayar 1511 à 00h57

 
Au moment où l’œil ouvre la porte et fait entrer les deux symbiosés ces derniers peuvent constater que le précédent entretien n’a pas laissé le nelda dans les meilleures dispositions, à moins que ce soit cette sordide affaire tout simplement qui fige ainsi l’expression de l’enquêteur.

Laissant ses invités fermer la porte, le nelda retourne à son bureau et propose à ses deux visiteurs deux tabourets…

Merci d’être venu aussi rapidement.

la tête du nelda semble pourtant indiquer le contraire…

Vous savez tous deux pourquoi je vous ai demandé de venir…

Le regard de l’enquêteur se pose tour à tour sur les deux jeunes symbiosés pour finalement s’arrêter sur le caravanier. Alors qu'il reprend la parole, le ton de l'enquêteur n’est pas spécialement agressif… juste sérieux, peut être un peu fatigué mais nullement agressif.

Confrère Kether, vous ne m’êtes pas totalement inconnu vu les aventures que nous avons vécues ensemble et j’avoue que je suis surpris de devoir vous demander des comptes concernant la mort de cette jeune symbiosée...

Avant toute chose, j"aimerais vous rappeler quelques uns de nos textes de lois afin que vous compreniez bien ce qui me gène actuellement.

Le nelda ouvre un épais ouvrage et commence à parcourir quelques chapitres.


Citation :
.....
B) L’agression
Sur un confrère par un autre confrère:

Est considéré comme agression d'un confrère sur un autre tout acte prémédité interdit par la justice et par lequel un factionnaire des Six tente de nuire à l’intégrité physique, morale ou mentale d’un autre.
Sanction : majeure et/ou radicale.

B2) Le meurtre

Est considéré comme meurtre tout acte ayant pour finalité d'hoter la vie d'une personne.

-Sur un confrère par un autre confrère:
La sanction de cette infraction est faite par les sanctions de Majeur et radical.

Edoar tourne alors quelques pages et continue.

Citation :
Article 3 : Les sanctions

Les sanctions pouvant être décrétées par la justice sont au divisé en 4 catégories, et peuvent être cumulatives :

- Les mineurs : payements d'une amende allant de 1 à 30 sardoine ; excuse public.

- Les mixtes : payement d'une amende allant de 30 à 80 sardoines ; interdiction du territoire de la Confrérie des Six si la personne condamnées est un étranger.

- Les majeurs : payement d'une amende ne pouvant être inférieur à 80 sardoine ; emprisonnement ou bannissement (temporaire ou définitive).

- Les radicales : mise à mort, tête mise à prix, désignation comme ennemi suprême de la Faction.

Refermant lourdement l’épais volume il conclue.

Je vous avoue que pour moi il n’y a pas plus grave acte qu’un confrère levant la main sur un autre confrère. Cela dénature purement et simplement l’héritage voulu par l’horloger. C’est pour cela que l’usage de la violence est particulièrement contrôlé au sein de notre confrérie et c’est pour cela que même au sein du poinçon nous sommes particulièrement attentif à l’usage qui est fait de la force…

J’aimerais savoir deux choses et j’aimerais la vérité. Pourquoi cette attaque indigne de tout combattant qui se respecte, sachant qu’elle n’avait même pas un coutelas en main…

Et ensuite l’avez-vous tué ?

Sur cette dernière question, je vous conseille de bien réfléchir avant de me répondre… Vous avez ma parole que la vérité ne vous desservira pas sachant que je n’ai pas oublié votre aide il y a quelques mois dans l’élimination d’une meurtrière extrêmement dangereuse…

A vous de voir.


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Nay Saniden

Le Vayang 17 Jayar 1511 à 02h14

 
Nay ne s'attendait pas à une telle entrée en matière.

On est dans de beaux draps, mon cher Kether. En même temps je pense qu'il veut juste lui taper sur les doigts, vu sa dernière phrase...

Il était impatient d'entendre ce que dirait le caravanier, surtout au vu de ce qu'il savait.

 
Morkreek

Le Vayang 17 Jayar 1511 à 10h39

 
Morkreek arriva en courant au Caravansérail. Il s'adossa deux minutes à la porte d'entrée.

Alkev dit :
Les effets nocifs du tabacs mon chère Morkreek...


Morkreek ne sourit pas et se contenta de se redresser.

J'arrêterai de fumer une fois mort Alkev...en attendant je vais plutôt rentrer la dedans: Kether m'a dit avoir besoin de moi comme témoin donc j'y vais.

Alkev dit :
T'as pas peur que l'Oeil te pulvérise pour tes divers manques de respects à son horloge sur le concensus?


Si mais c'était vraiment trop drôle de les provoquer...et puis il est entravé par l'administration: certes il me gavera mais il est obligé de prendre en compte la parole d'un témoin dans une affaire.

Morkreek poussa la porte et trouva rapidement ce qu'il cherchait: une veille secrétaire aussi aimable qu'une porte de prison. Morkreek s'appuiya sur le bureau de la secrétaire.

Excusez moi madame mais je viens témoingner auprès de...l'Oeil Edoar Edaregord pour l'affaire Teoxona. J'étais présent sur les lieux et peut participer à rendre innocent le Caravanier Kether. Donc pourriez-vous m'introduire auprès de l'Oeil, je vous prie.

Alkev dit :
Alalala! Si seulement tu pouvais parler aussi bien tous les jours!


Ahhh si seulement tu pouvais fermer ta bouche rien que durant les minutes qui vont suivre...

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Kether

Le Vayang 17 Jayar 1511 à 12h41

 
*** En entrant l'air du l'Oeil n'indiquait rien de bon. Kether ferma la porte et alla s'asseoir sur un tabouret, jambes légèrement écarter, coudes appuyer sur ses jambes, il écouta Edoar débiter.
Il pouvait l'être, surprit. Lui le caravanier qui, il y a quelque temps avait parcourut un bout de chemin avec le nelda, avant qu'il ne devienne le nouvel Oeil et qui s'entrainant joyeusement avec quelques confrères du Poinçon. Il pouvait être surprit. Edoar sortit ensuite un vieil ouvrage sur lequel était rédiger les lois en Arameth. Il commença à lire les passages concernant son cas. Les mots résonnait encore dans la tête du tydale comme un douce mélodie, mais le bruit du livre qui ce referma le ramena à la réalité.
L'Oeil continua, l'heure des réponses arriva. Le caravanier ferma les yeux un instant, ce concentrant pour éviter de sortir certaines phrases qui risquerait de l'incriminer plus qu'il ne l'es déjà.
***

Je l'es attaquer, oui. Je l'es fait pour qu'elle comprenne que l'on agresse pas impunément un confrère.

*** Léger regard vers Nay ***


Et aussi pour éviter tout risque de fuite de sa part, je n'avait aucune autre intentions derrière cette attaque.

*** Il fit semblant de réfléchir pendant qu'une pensée lui arriva et continua sur la deuxième question. ***


Non! Non je ne l'est pas tué...

*** On sentit que le tydale voulut rajouter quelque chose, mais il s'abstient et continua sur un autre phrase. ***


j'ai un témoin qui pourra confirmer ces dires.

*** Il claqua des doigts en espérant que Morkreek arrive pile au bon moment. ***





 
Morkreek

Le Vayang 17 Jayar 1511 à 13h25

 
La secrétaire sursauta sur sa chaise lorsqu'elle aperçut Morkreek. Le nelda s'aperçut de la peur qu'il lui causait mais ne fit pas attention et répéta sa question avec un ton légèrement plus aggresif.

Le bureau du Chambellan?

La secrétaire répondit à toute vitesse et Morkreek prit un plaisir sadique à lui faire répéter. Puis il se dirigea rapidement vers la porte du Chambellan.

Alkev dit :
T'es content de toi? Tu viens de traumatiser une pauvre veille. J'espère qu'elle appelera pas la sécurité...


Oui je suis très content. Et maintenant par pitié: tais-toi! Je vais entrer dans le bureau de quelqu'un qui me réduira en cendre si je ne surveille pas mon language.

Morkreek fit craquer ses doigts et frappa à la porte avec un peu trop de force.

Alkev dit :
Oh le malade...


Morkreek ne frappa pas à la porte au moment du claquement de doigts mais seulement quelques secondes après: un bon timing tout de même.

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Edoar Edaregord

Le Vayang 17 Jayar 1511 à 19h21

 
Le nelda écoute la mine sévère les explications du caravanier tout en regardant du coin de l’œil les réactions du bailli Saniden.

Sans surprise, Kether nie être à l’origine du crime, mais il peut noter qu’une étincelle s’est allumée dans l’œil de l’enquêteur, visiblement la réponse lui convient assez....

C'est alors qu'arrive la petite surprise du témoin mystère et la mise en scène du claquement de doigt.


Toc toc toc…

Immobilité totale du nelda qui en plus ne prononce pas la moindre parole. Un silence pesant s'installe dans le bureau qui plane aux milieux des protagonistes de l'affaire pendant une longue minute.

Profitant de l’intermède, l'oeil demande mentalement à Fay d’aller flâner du coté de la porte afin de lui transmettre l'identité du symbiosé qui vient apporter son témoignage.

Car forcément pour ne pas passer pour un crétin fini avec le coup du claquement de doigt il faut pouvoir se synchroniser avec à son petit copain... A la révélation du nom de la personne, Edoar ne montre pas plus d’expression que précédemment, il se contente d’attendre en silence tout en regardant Kether.


Enfin, alors que l'ambiance se fait réellement pesante, il reprend.

Un peu trop artiste de cirque le coup du claquement de doigt si vous voulez mon avis, mais au souk, les jours de marché cela devrait vous pourrait vous rapporter une fortune j'en conviens…

Allez ouvrir à votre ami que j'entende le témoignage de la seule personne qui officiellement traquait la victime pour l’argent, et qui a réclamé publiquement une prime s’il la ramenait. Je suis certain qu’il sera nous éclairer sur cette affaire.



~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Nay Saniden

Le Sukra 18 Jayar 1511 à 01h16

 
Nay sourit intérieurement, il est d'ailleurs rare qu'il sourit autrement que de cette manière.

C'est lui qu'il appelle pour se dédouaner ? Il fallait me le demander à moi, là il va plutôt aggraver son cas...

 
Kether

Le Sukra 18 Jayar 1511 à 12h14

 
*** Pile au bon moment, quoique quelque secondes avait aurait été mieux. La phrase de l'Oeil finit, phrase d'où le caravanier sentit une légère pointe d'ironie, il alla ouvrit à son collègue Morkreek. Le tydale lui envoya une petite pensée. ***


*** Allez! Je compte sur toi et tâche de te tenir, ne me mets pas dans la mouise plus que je ne le suis déjà. ***


*** Kether retourna s'asseoir sur son tabouret dans la même position qu'au début et attends le suite des évènements. ***


 
Morkreek

Le Sukra 18 Jayar 1511 à 13h42

 
Morkreek entra dans la pièce d'un pas assuré. Et il referma la porte doucement. Il répondit à Kether.

***Arrêtes tu vas me mettre la pression***

Il jeta un rapide coup d'oeil au bureau. Il salua les deux poinçonneux d'un mouvement de la tête.

Avih Saniden. Avih Edaregord.

Il se racla la gorge et commença.

Bien, comme vous l'avez surement compris je suis là pour faire office de témoin donc je vais vous raconter ce que j'ai à dire et ensuite si il reste des points noirs je serais ravie de répondre à vos questions.

Il regarda Edoar dans les yeux.

Donc je suis resté avec Kether du moment où Teoxona a été déclaré fugitive, nous étions alors près d'Eleudice. Nous avons ensuite repris la route pour rejoindre Teoxona près du pillier . Kether a ensuite eut la fugitive en vue et il lui a tiré dessus sans la tuer. Je suis alors resté aux côtés de Kether et il n'a pas tiré une seule flèche et n'a pas effectué d'autre actions hostilles, contrairement à une certaine Vik qui aurait visiblement utilisé un sort de décrépitude sur Teoxona. Je tiens d'ailleurs à préciser que Kether et moi-même pensions à ce moment là que Teoxona avait fuit. Et enfin je sais que Kether ne l'aurait pas tué pour une raison simple: alors que je traquais Teoxona, j'ai dit à Kether que si je l'attrapais je frapperais surement pour la faire ralentir et c'est lui qui m'a dit de ne pas la toucher sans y être autorisé.

Il jeta un coup d'oeil à Saniden qui semblait réfléchir plus que son cerveau lui permettait et ceux-ci depuis qu'il était dans la pièce. Morkreek refixa Edoar: c'était le moment de vérité.

Alkev dit :
Morkreek...essaye de pas finir dans le cendrier


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Edoar Edaregord

Le Dhiwara 19 Jayar 1511 à 19h46

 
Le nelda écoute le caravanier sans trop montrer son dégout du personnage... Il faut dire que malgré les qualités qu'Edoar perçoit chez Morkreek, le confrère a également réussi à plusieurs reprises à horrifier l’enquêteur par ses propos ou son état d’esprit et que même en essayant de rester objectif cela rentre en ligne de compte.

A l’heure actuelle l’œil aurait juste envi de lui montrer les bienfaits d’un sort de décrépitude pour lui faire oublier l'idée stupide de devenir un chasseur de prime...

Hélas, qu’il apprécie ou non le personnage ne doit pas l’empêcher d’écouter précisément ce qu’il a dire.

Des pensées fusent, l’enquêteur recoupe patiemment les mots des uns et des autres et commence à avoir une idée précise des erreurs de chacun tout en se désolant intérieurement de devoir passer autant de temps et d'effort pour un déchet comme cette Teoxana…

Bref, il sera bientôt temps de présenter le dossier à un juge non symbiosé pour obtenir un jugement de l'affaire.

Citation :
…Et enfin je sais que Kether ne l'aurait pas tué pour une raison simple: alors que je traquais Teoxona, j'ai dit à Kether que si je l'attrapais je frapperais surement pour la faire ralentir et c'est lui qui m'a dit de ne pas la toucher sans y être autorisé.

Toujours aussi peu expressif, le nelda prend la parole.

Je vous remercie pour ce témoignage très… intéressant.

Je vous ferai juste remarquer deux points rapidement :

Les bons conseils que votre ami vous a parait t’il délivré, il semble lui même les avoir ignorés en lardant notre chère criminelle d’au moins une flèche qui aurait très bien pu la tuer. Sa remarque sur le consensus sur le fait qu'il aurait du en mettre une deuxième pour faire bonne mesure alors qu'il la reperd de vue en dit long sur le sujet également.

Ensuite vous me donnez VOTRE impression, VOTRE sensation, tout en sachant que vous n’avez visiblement rien de probant pour attester que Kether n’a pas tuée cette consœur puisque vous n'êtes pas capable de me dire qui l'a fait. Par contre, je sais que son arme coïncide avec celle du crime, et je peux prouver qu’il a fait feu au moins une fois.

Je cite.


Citation :
Je l'ai attaquée, oui. Je l'ai fait pour qu'elle comprenne que l'on n’agresse pas impunément un confrère.


La seule chose que je peux vous confirmer mon cher Mokreek, c’est qu’effectivement le conseil en question est extrêmement judicieux car si je vous prends à porter un coup fatal à un confrère dans le cadre de votre activité répugnante de « chasseur de prime », vous avez intérêt à jeter vos armes très vite en levant les bras très haut pour éviter toute erreur d’interprétation de ma part au moment où je viendrai vous arrêter...

Vouloir la tuer était d'autant plus stupide, qu'abattre une symbiosée, fait disparaitre son corps pour le transférer au pilier. Et que du coup, si vous n'avez pas de témoins, vous êtes incapable de prouver que vous avez bien eu la criminelle que vous poursuiviez, ce que peut poser un soucis quand on réclame une moindre prime…

Mais bon passons, ce n’est pas le sujet.

Se tournant vers le bailli qui a su resté silencieux jusque là, l’œil conclue.

Bailli Saniden, peut on avoir votre témoignage sur tout ceci ? Le point que je souhaite particulièrement éclaircir est le suivant :

Avez-vous, à un moment ou à un autre, autorisé le confrère Kether à user de la violence alors qu’il vous assistait dans la traque de la fugitive, et considérez vous qu’il faisait partie de vos assistants dans cette poursuite ?

Je précise, pour l’avoir fait à plusieurs reprises, que cela n’a rien d’anormal pour le poinçon de demander l’aider d’autres symbiosés pour traiter des problèmes de sécurité ou d'accepter des propositions spontanées d'assistance. L’attaque contre Aliundil est un parfait exemple du genre de situation qui peut mener tout confrère à prendre les armes pour assister la justice de la confrérie et pour ma part en tant que mage au Limonaire j'ai moi même travailler à la neutralisation d'abruties comme Teoxana au moins 5 fois avec la bénédiction du poinçon.

Du coup, Bailli, vu que vous étiez chargé de l’enquête et que vous aviez de nombreuses discussions privées en plus de celle que j’ai parcouru sur le consensus, je souhaiterais savoir si vous avez répondu d’une façon ou d’une autre à cette question posée par le caravanier Morkreek.


Citation :
...Sinon est-ce que Kether et moi sommes autorisés à affaiblir Teoxona?


Regardant le bailli de façon fort sérieuse, le nelda ajoute.

Vous comprenez je pense toute la différence que cela peut faire dans l’affaire qui nous occupe puisque en fonction de votre réponse, Kether est coupable d'attaque sur un confrère avec les risques de sanction que j'ai énuméré précédemment ou il agissait au nom du poinçon et là du coup il n'y a plus matière à enquête le concernant.

Qu'ils s'interrogent sur la raison pour laquelle Edoar n'a pas proposé cette ouverture plutôt et puissent ils trouver et comprendre, c'est tout ce que l'oeil souhaite...

Maintenant, commençant à un peu connaitre Saniden, l'enquêteur se demande bien ce qu'il va répondre.


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Nay Saniden

Le Dhiwara 19 Jayar 1511 à 20h43

 
Sous son apparence sérieuse de bon serviteur de la justice bien discipliné, Nay était satisfait: Morkreek venait de se faire ridiculiser par son supérieur et il allait pouvoir en rajouter une couche.
Concernant Kether, il n'eut qu'un instant pour soupeser la situation: allait-il mentir pour qu'il lui soit redevable ou dire la vérité et l'envoyer droit à la condamnation ? Il ne trouva pas de réponse satisfaisante et choisit de ne pas se contredire avant tout. Il ne savait pas quel souvenir l'Œil en avait mais il lui avait déjà posé la question en pensée la veille. Cela pouvait toujours être une mise à l'épreuve dissimulée...


Je n'ai jamais donné formellement à Kether l'autorisation d'assister le Poinçon dans la capture de Teoxona. La seule personne à qui j'ai demandé quelque chose est aviha Elyane.
Quand Kether et Morkreek m'ont posé la question, j'ai dit que j'allais me renseigner sur l'aide que pouvaient apporter les confrères extérieurs au Poinçon dans l'appréhension des criminels. C'était justement car je n'étais pas sûr de moi et que je ne voulais pas m'avancer en donnant une autorisation qui outrepasserait mes attributions. Morkreek a d'ailleurs acquiescé mais en me prévenant, je cite, que "si la donzelle lui cherchait des noises, elle pourrait bien se retrouver avec son poing dans la tronche" ou quelque chose de similaire. C'est lors que je l'ai repris en lui disant de ne rien faire sans en avoir eu le feu vert.
Je regrette vraiment de ne pas avoir été plus clair car j'ai bien senti que pour Kether, qui ne s'est pas attardé, il y avait urgence à rattraper Teoxona et que c'était devenu une affaire publique. Je ne lui ai pas donné l'autorisation mais en disant simplement que j'allais me renseigner sans préciser non plus qu'il y avait interdiction de le faire, à cause de ma propre méconnaissance des règles sur ce point, je crois bien l'avoir induit en erreur. J'en suis désolé car je pense personnellement qu'il n'aurait pas tiré sur elle s'il avait été certain que c'était interdit. Autant il m'apparaît surprenant que Morkreek lui ait parlé de son intention de "ralentir" Teoxona alors que je lui avais bien dit de ne pas le faire, autant Kether qui n'avait pas entendu la fin de notre échange a pu croire qu'il était autorisé à le faire. Le vent s'était levé, on était au delà de la limite des Faubourgs donc en clair avec du sable plein les yeux, la situation était confuse...

En ce qui concerne la responsabilité de la mort de Teoxona, je peux certifier que ce n'est pas la flèche de Kether qui l'a tuée. Il ne visait pas pour tuer car sinon elle n'aurait pas pu aller aussi loin, étant donné sa position au moment des faits. Je ne sais pas si c'est Vyk ou un de ses acolytes qui l'a achevée mais je vous ai dit comme elle m'a elle-même avoué que ce n'était pas Kether le responsable de sa mort. Elle n'avait aucune raison de mentir et quant à moi je suis convaincu que c'est elle qui l'a éliminée, elle m'a l'a confiée à mots à peine voilés.


 
Morkreek

Le Dhiwara 19 Jayar 1511 à 20h50

 
Etrangement Morkreek savait qu'Edoar n'allait pas prendre en compte ces dires. Il avait maintenant envie de mettre feu au tas de papier devant Edaregord pour qu'il subisse le phénomène désagréable de la conbustion et de jeter Saniden dans le brasier pour ne pas faire de jaloux. Il sourit à cette idée et se promis d'essayer un jour. Mais l'essentiel était là et Kether était innoncenté de la mort de Teoxona.

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Edoar Edaregord

Le Luang 20 Jayar 1511 à 01h32

 
Si Edoar se souvient avoir déjà eu cette discussion avec le bailli précédemment, il n'en montre rien. Au contraire, il semble écouter calmement son explication avant de se tournant vers Kether.

Confrère, est il vrai que vous avez cru avoir l'autorisation d'user de la force suite à votre discussion avec le bailli Saniden ?

~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Kether

Le Luang 20 Jayar 1511 à 11h16

 
*** Le tydale écouta le bailli dans son témoignage. Il y avait quand même du vrai là dedans, mais un peu de faux tout de même. A la suite de ça l'Oeil lui demanda d'affirmer les faits de Nay, bien sûr il n'allait pas dire que tout ça c'était du pipeau.
Kether sourit intérieurement. Au moins la mort de Teoxona lui était écarté, restait maintenant l'histoire de la flèche qu'il avait lancée sur cette dernière. Il répondit à la question d'Edoar. ***


Oui, je confirme avoir cru à l'autorisation d'utiliser la force contre cette... fugitive. Je suis partis trop précipitamment, j'aurais dû attendre. J'en suis désolée avih, mais au moins que cela nous sert de leçons et cela ne se reproduira plus.

***
Le caravanier espérait que l'affaire serait désormais close et qu'on ne reparlerait plus de cette histoire, mais cette cela revenait à l'Oeil d'en décider. Qu'allait-il décider? Kether n'en savait rien, mais s'il devait prendre une amende et des jours de cachots il ne regrettera qu'un chose: de ne pas l'avoir tué de ses propres mains. ***


 
Edoar Edaregord

Le Matal 21 Jayar 1511 à 01h06

 
Le nelda regarde les trois jeunes confrères et se demande s'ils ont compris ou si la fierté froissée empêchera la leçon de porter ?

L'enquêteur ressent toutefois une certaine déception, il aurait aimé que Saniden mente, ce mensonge là il l'aurait laissé passer, et cela aurait rendu le bailli tellement plus confrère...

L'occasion en or de tisser des liens est maintenant envolée, mais le bailli a quand même eu la sagesse de laisser une porte de sortie à Kether de prendre sur lui le fiasco, un bon point.

Dire que tout cela arrive à cause d'une poussiéreuse qui ne vaut pas la moitié d'un seul d'entre eux, c'est vraiment frustrant...

Allez, peut être les trois quarts d'un Morkreek, souffle la mauvaise conscience du nelda, mais même ce caravanier à l'esprit étroit pourrait devenir un confrère de qualité dans les mois à venir, s'il comprend ce qui a vraiment de la valeur.

Poussant un long soupir, le nelda laisse ses pensées se dissiper, il est temps de clore cet entretien.


Merci pour vos témoignages, encore deux trois petites pensées à échanger avec la dénommée Vyk et je serai en mesure de remettre mon rapport à un juge.

Se tournant vers Kether et Morkreek.

Sachez que je pense effectivement que vous ne l'avez pas tué, et je mettrai dans mon rapport tous les éléments permettant de remettre cette attaque dans son contexte afin que la sentence en tienne compte...

J'espère en tout cas que vous avez bien compris mon message. Je suis ravi que vous assistiez le poinçon quand vous pensez être en mesure de le faire, cela vous honore mais sachez que quand vous agissez ainsi c'est notre horloge qui est engagé par vos actes et nous ne sommes pas des bouchers !

Dîtes vous que le poinçon ne fut pas toujours aussi soucieux des dégâts collatéraux et je peux vous assurer que les désagréments que cela peut entrainer dans des cas comme ceux-ci ne sont rien par rapport aux bénéfices que vous en tirez au quotidien.

Un peu avant que je devienne symbiosé, confrère Morkreek, le poinçon a connu une époque où vos simples paroles vous aurez emmenées droit en cellule voir pire. Vous et moi devons nous féliciter que cette époque n'existe plus.

Maintenant, je pense qu'il est grand temps que vous commenciez à vous demander ce que cela veut vraiment dire d'être un confrère. Il y a nous et les autres et croyez moi vous pourrez faire ce que vous voulez pour l'oublier, les autres factions vous le rappellerons toujours. Nous sommes comme une famille, nous pouvons nous déchirer, en venir aux mains, prononcer des mots qui dépassent notre pensée mais au final nous restons tous les héritiers du rêve de l'horloger...

On ne traque pas sa famille pour de l'argent...

Vous avez déjà compris confrère Morkreek que nous sommes des marchands dans l'âme... Il faut juste maintenant que vous compreniez ce que nous marchandons vraiment.

Vous pouvez vous retirer.


~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth


 
Morkreek

Le Matal 21 Jayar 1511 à 10h34

 
Morkreek écouta le discour d'Edoar avec attention. Puis il se dirigea vers la porte de sortie. Il se retourna soudain vers Edoar.

Ne me parler pas de famille Edaregord.

Le ton ne fut ni celui de l'avertissement ni celui de la colère. Morkreek sortit avec Kether et referma la porte. Il sourit soudain à Kether.

Bon maintenant je crois sérieusement qu'on devrait aller boire un coup.

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Kether

Le Matal 21 Jayar 1511 à 15h30

 
*** Une famille. Les mots d'Edoar résonnaient encore dans sa tête. Une famille, il n'avait pas vu la Confrérie comme une famille avant. Pour lui ce mot lui rappelait les souvenirs douloureux de son enfance au Matriarcat. Mais peut-être la confrérie serait-elle pour lui la famille qu'il n'a jamais vraiment eut.
Kether quitta le bureau sans un mot, suivi de Morkreek. Ce dernier lui proposa d'aller boire un coup. Le tydale hocha la tête et le suivi jusqu'au bar. ***


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