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Faubourgs de la Perle

Retour au point de départ.

Ou la fin d'une boucle pour le Contemplateur.
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Sujet lancé par Orol'Nar
Le 02-08-1511 à 16h34
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Posté par Marei,
Le 10-09-1511 à 21h20
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Orol'Nar

Le Matal 2 Agur 1511 à 16h34

 
Les ruines des faubourgs n'avaient guerre changées depuis le verre échangé avec divers chambellans sur les gravats. Le Tark'Nal avait laissé sa marque sur la Perle de l'Amody. Dents et crocs. Chaqe recoin des faubourgs lui rappelait cette douloureuse expérience.

Arpentant les rues dévastées à la recherche du premier symbiosé venu, Orol sentait son corps se raidir douloureusement. Les vieilles blessures lui revenaient en tête. Le sang, le fer, le venin, les déferlantes de mana. Un victoire chèrement acquise à la poussière. Douloureusement taillée dans sa chair.


"La douleur n'est rien. La matière n'est qu'outil pour l'esprit."


Une tydale sort du flot de Poussière environnant. Elle est symbiosée et se nomme... Marei.
Difficile à dire si ce nom est typiquement confraternel ou non...

C'est donc un nelda déterminé au ton froid qui aborde la dite Marei.

Bonjour, je suis le contemplateur Orol'Nar, de Lerth. Vous parlez cette langue ?


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Marei

Le Merakih 3 Agur 1511 à 23h13

 
La tydale traînait dans les faubourgs depuis plusieurs semaines. Cela était devenu plus une habitude qu'autre chose, tâchant de gérer les vas et viens de la cité comme son rôle lui commandait. Mais en réalité, sa tête était ailleurs et c'est tout juste si elle avait conscience de ce qui pouvait se dérouler sous ses yeux.

Aussi fût-elle presque surprise lorsqu'un nelda s'adressa à elle dans la langue de sa race.
Le ton lui fit froncer des sourcils. Elle leva son regard vers lui - de quelques centimètres, car il n'était pas beaucoup plus grand qu'elle-même.

Hochant la tête, elle lui répondit d'un ton neutre, l'air légèrement méfiant (bref, l'air totalement confraternel).


Bien sûr. Que puis-je pour vous?

 
Orol'Nar

Le Julung 4 Agur 1511 à 02h55

 
Un silence. Le nelda semble réfléchir à ce qu'il va bien pouvoir lui racconter.

J'ai parcouru toute l'île depuis la chute du Tark'Nal et n'ai pas trouvé ce que je cherchais alors je suis revenu à mon point de départ ?

Ça ne fait pas très sérieux...

Je me suis pointé le museau aux antipodes de Lerth pour faire l'acquisition d'une vulgaire arme ?

Plutôt barbare...

J'en ai assez de ne pouvoir causer qu'à ceux originaires de mon petit coin de l'île et je me suis enfin résigné à apprendre autre chose que ma lange maternelle et celle d'adoption ?

C'est déjà mieux.

Elle est symbiosée.
Elle peut le mettre en contact avec n'importe qui.

Ce que vous pouvez est grandiose, dame. Vous pouvez en ce moment représenter à vous seule toute votre faction.


Son regard scrute les environs désolés.

J'aurais cru que l'auberge du Dard serait reconstruite... vous avez un autre endroit à me recommander ?

Il allait au moins ouvrir comme ça.
Une chose à la fois.


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Marei

Le Julung 4 Agur 1511 à 05h34

 
Ce nelda semblait connaître les arts du langage, et si le verbe n'était point apte à la charmer, il était apte à faire vibrer quelques unes de ses cordes. Elle regrettait toutefois de ne posséder une maîtrise exceptionnelle de la langue nelda, nécessaire aux extravagances artistiques. Néanmoins, elle s'essaya à quelques tournures qu'elle espérait intéressantes.

Les faubourgs conservent les signes de la corruption
Mais en dehors de ces murs, en dehors de ce qui était un endroit pour vivre
Il y a une chose : le désert.
Une terre immense, de sable et de beautés.

Je ne peux vous recommander un doux oreiller ou un lit confortable.
Je ne peux vous offrir une chambre, ni même un simple toit.

Mais je peux vous montrer la magnificence du désert.
Une beauté qui ne peut être décrite.
Quelque chose que vous devez voir, vivre, pour comprendre.

C'est mon offre et l'unique recommandation que je puis vous faire.


Son regard se perdait dans l'infini de l'horizon alors que sa main désigner les splendeurs d'une nature sauvage. Elle avait le verbe du poète, l'âme du tragédien et la flamme du passionné.
Son discours était certainement exagéré, mais comme cela lui était agréable d'ainsi discourir!


 
Orol'Nar

Le Vayang 5 Agur 1511 à 15h01

 
Le contemplateur ne s'attendait certes pas à cela.
Mais à Arameth, il l'aurait certes dû.
Il était tombé sur une symbiosée, consoeur, et probablement du Luth.
Artiste, ou une autre "fonction" de ce genre.

Il avait franchi l'Amody. Plusieurs fois.
Mais de là à le connaître...

Et puis elle était symbiosée.
En restant près d'elle, il pouvait atteindre leur Vitrail pour passer une comande.

La mine patibulaire du nelda se détend en un sourire en coin.
Pourquoi pas au fond ?

Il se plaçait dans une situation inconfortable.
Il était un être de peu de mot.
Et arpenter le désert avec une étrangère en recquérait au moins quelques uns.

Mais si c'était là le début d'un Signe ? Ne serait-ce pas son devoir enver les siens de le poursuivre ?

Je cherche une chambre et vous m'offrez la belle étoile ?

Le témoin secoua la tete en riant.

Y a-t-il au moins un puit viable dans les faubourgs que je remplisse mes gourdes ?


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Marei

Le Merakih 10 Agur 1511 à 05h17

 
La tydale sourit avec bonheur à sa réponse. La légèreté lui plaisait bien.

Ah, précieuse est-elle.
Un cristal liquide.
Face à la rigueur mortelle des sables étouffant.

À cela, je puis vous répondre par l'affirmative, sans détour et sans alternatives.


Elle lui tourna le dos et commença à marcher dans les ruines des faubourgs. Sans l'avoir explicitement dit, elle l'invitait à le suivre. Le trajet n'était pas long. Elle ne se retourna que lorsqu'elle fût arrivée à destination.

Voici l'objet de votre désir, voyageur.
Extraite des profondeurs et plus précieuse que les plus belles pierres à celui qui en manque.
De quoi prolonger votre séjour au sein de notre magnifique aridité.


D'un geste, elle avait désigné le puits et, avec un sourire, elle lui laissa le temps de se charger de ce qu'il était venu y faire.

 
Orol'Nar

Le Merakih 10 Agur 1511 à 16h18

 
La Confrérie des Six n'avait pas changée.
Malgré les ruines et les morts, elle versait dans les vers.
Malgré les multiples fins du monde passées et à venir, ils faisaient des cabrioles.
Était-ce là leur nature ou leur seul moyen de survie ?

Oubli. Déni.
Terribles harlequins, effroyables poètes.
Ils se jouaient des gens comme des mots.
Toujours.

Et lui au fond, qu'accomplissait-il de plus ?
Il avait fait le tour de l'île et retourné mille pierres.
Que n'avait-il trouvé que du vent ?
Quel contemplateur il faisait !
Il accomplissait son office efficacement.
Méticuleusement.
Et pourtant...

Orol'Nar, contemplateur de la Scintillante, puisa son eau en silence puis se retourna vers la tydale qui lui servait de guide depuis quelques minutes. Qui était-elle au juste ? Marei... Luth... cela était bien peu pour aller se balader dans le désert sans recommandation d'un tierce parti... Il toisa la tydale de la tête aux pieds à la tête.

Un véritable consoeur.
Difficile à lire...

Je suis prêt et je vous suis, lança-t-il.

Je suis prêt et me met à votre mercie, pensa-t-il en parallèle.



Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Marei

Le Luang 15 Agur 1511 à 01h55

 
Elle hocha la tête, avec l'air presqu'aussi enchanté qu'une enfant à qui l'on viendrai de promettre une pâtisserie.

S'éloignant d'un pas léger, qu'elle s'efforçait de ralentir, car son rythme habituel aurait été, certainement, difficile à suivre, elle se dirigea vers les portes du désert. Elle s'accorda une courte pause avant de poser son pied sur le sable. Le vent sec soulevait le sable des dunes au loin. Le soleil harassant laissait déjà couler quelques gouttes de sueur sur ses tempes. Mais dans son regard, dans son visage, apparaissait une sorte de félicité mêlée d'une profonde dévotion. Comme si en ce lieu, le désert était dieu et maître. Son regard errait sur l'horizon. Sans s'en détourner, elle fit un premier pas. Son pied calant dans le sable, elle sentait sa chaleur qui se glissait dans ses sandales de cuir. Elle ferma les yeux quelques secondes.

Elle avait grandi dans le désert. Le désert était en elle et elle était dans le désert. Sécheresse et chaleur était ses éléments, pourtant contraires.

Rouvrant les yeux, elle se retourna brusquement vers le nelda et dit d'un ton presque mystérieux.


Venez.

Et elle s'engouffra dans les immenses étendues de sable, sans plus un regard en arrière.

 
Orol'Nar

Le Matal 16 Agur 1511 à 21h26

 
Elle le précédait et lui la suivait.
C'était dans l'ordre des choses...

San trop se demander comment il s'était retrouvé à ressortir de la ville pour une balade (il était après tout en balade depuis des mois. Par chance, il avait pu prendre un bain à Eleudice.), il suivait la tydale. Elle pourrait le mener n'importe où. Dans une embuscade, vers un piège, ... Il était assez las pour n'en avoir cure. Et la situation assez inusitée pour qu'il la laisse se dénouer jusqu'au bout.

Ils marchèrent en silence un bon moment, ce qui n'est habituellement pas pour déplaire au sombre nelda. Mais cette fois-ci il se permit une fantaisie. Il brisa lui-même, et de son plein gré, le silence ambiant.

Si je dois être votre captif, parlez-moi donc un peu de vous, Marei. Je devine du Luth sous cette tignasse... Je me trompe ?

Sourire en coin, il se passa le revers de la main sur le front. Son pelage était déjà moite de sueur. Cette armure n'était assurément pas la tenue idéale pour arpenter l'Amody. En même temps, ce n'était pas la première fois...


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Marei

Le Luang 22 Agur 1511 à 23h36

 
Pour la tydale non plus, ce silence n'était pas désagréable. Si elle avait pu se montrer expansive lors de leur rencontre, elle était plus souvent introspective, à la recherche de quelque muse, quelque beauté ou quelque laideur, quelque situation... érigeant les mots dans son esprits pour en faire prose et poésie, modulant les notes pour les échafauder en mélodies, et bien d'autres fantaisies qui ne sauraient toujours être spontanées et ne sont que l'oeuvre d'un travail constant et acharné.

Aussi, sous ses airs rêveurs et absents, la tydale en fait prenait plutôt le temps de s'imprégner de l'ambiance de ce lieu (qu'elle connaissait pourtant si bien) pour arriver à la retranscrire en mots, en chants, en mélodies, en danses... même en regards, en marmots, en pensées fugaces qui, pourtant, prenaient toute leur importance pour un symbiosé.

Les paroles rompant ce silence la surprirent d'abord. Mais c'est d'un rire franc qu'elle éclata.


Je veux bien vous garder captif de mes charmes, mais cela ne saurait être de mon ressort.
Je crois plutôt que vous êtes le renard qui a bien voulu tenter d'être apprivoisé.
Car vous êtes aussi captif que les grains de sable de ce désert.


Son regard se porta sur l'horizon, là où le vent soufflait les hautes dunes.

Je vois que vous-même êtes suffisamment familier avec la confrérie pour connaître son Horloge.
Il serait vain de vous mentir. Ma généalogie semblait me prédestiner aux fonctions qui me chaussent.
Je recherche en toute chose la perfection. Là est, pour moi, l'essence de l'art. Tant est que la perfection est chose subjective et tributaire de l'inspiration. C'est pourquoi je recherche à être comme le vent. Libre, mouvante.
C'est pourquoi je suis au Luth aussi certainement que je suis tydale.

Mais puisque vous lancez vous-même ce sujet, permettez-moi de vous connaître et de m'inspirer de votre histoire.


Qu'il était intéressant qu'il eût fait les premiers pas. Ainsi pourrait-elle peut-être en apprendre grandement sans que cela ne paraisse étrange ou déplacé ou insistant.

Sans cesser sa marche, mais toutefois en ralentissant le pas, elle le regardait, un léger sourire sur les lèvres, le regard invitant la conversation à se poursuivre.


 
Orol'Nar

Le Merakih 24 Agur 1511 à 16h08

 
Oh...

Il hésite. Il a toujours gardé cela pour lui. Depuis sa symbiose, personne ne le remarque plus. Personne ne lui pose plus de question ou ne lui addresse de sourire de pitié... Alors pourquoi ressasser ce passé ?

Né dégénéré à Jypska d'une famille de trois enfants, j'ai quitté le nid le plus rapidement possible en suivant une propage vers Lerth.

Regards oblique vers la tydale.
Peut-être ne sait-elle pas.

Quelques fois les mères nelda mettent au monde en enfant chétif, mal formé, faible et aux capacités... limitées. Ils sont intégrés à la société de l'Ordre des Haut-Rêvants avec compassion et selon leurs capacités. Ils sont habituellement lents d'esprits et de corps et meurent très jeune. Une telle naissance est un événement funeste. Je fus un tel enfant.

À force de me faire traiter toujours comme un pot fêlé. sans avenir et sans aspiration possible, je me suis détaché des miens et ai quitté la ville avec une propage. Puis vint la symbiose. Sans elle, peut-être serais-je déjà mort de ma belle mort. Mon coeur m'aurait lâché ou je ne me serais un soir assoupi pour toujours. Et sans elle, probablement que votre regard posé sur moi se serait que pitié.

Le reste....

Le reste n'est que voyages et pensées qui tournent en rond.


Le sombre nelda se retire dans un silence.
Ils marchent, arpentant la crête des dunes.
Où les mènent-elle au juste ?

Elle l'a attrappé à un drôle de moment.
Ou plutôt il s'est laissé attraper durant un drôle de moment.


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Marei

Le Dhiwara 28 Agur 1511 à 19h13

 
La tydale écoutait, subjuguée, le récit du nelda. Elle ne connaissait rien des moeurs des autres peuplades de poussières. Et elle trouvait se récit digne d'une oeuvre, voire même de plusieurs.

Finalement, elle s'arrêta. Ils étaient demeurés non loin de la cité, dont les murs étaient visibles sur l'horizon. Mais en tournant son regard de l'autre côté, c'était l'immensité du désert qui leur faisait face. La tydale demeura muette un instant, contemplant se spectacle. Puis, sans se retourner, elle dit sur le ton de la confidence.


Ne voyez-vous pas comme ces étendues infinies sont magnifiques.
Magnifiques et cruelles.
Car le désert ne laisse aucun répit.
Il faut apprivoiser sa nature sauvage.
Apprendre à le connaître.
Sans jamais oublier qu'il reste notre Maître.
En son sein, nous sommes à sa merci.
Mais n'est-ce pas cela même qui sublime toute sa beauté?


Le dernier soleil déclinait sur l'horizon. Le sable semblait s'enflammer. L'Aramethienne était charmée, envoûtée par cette beauté qu'elle décrivait. Sans nul doute était-elle intimement convaincue de ce qu'elle disait.

 
Orol'Nar

Le Luang 29 Agur 1511 à 19h17

 
Le contemplateur s'arrête.
Il laisse le vent chaud chargé de sable se frayer un chemin à travers son pelage.
Les rayons solaires lui réchuffer sa couenne d'ébène.
Plissant les yeux, il scrute cette mer de sable qui s'étend jusqu'à l'horizon.

Derrière lui s'étend Arameth, la cité des perles sombres.
Mais son attention est ailleurs.
Vers le désert.
Vers le vide.

Certains décrivent le vertige non comme une peur des hauteurs, mais comme une attirance vers le vide. Si tel est le cas, alors Orol'Nar est pris d'un vertige. Il ne peut détourner le regard de ce vide. Les voix qui lui soufflent habituellement à l'oreille pour lui rappeler ses devoirs se sont tues. Seul subsiste le nelda. La symbiose, la faction, le Socle, tout cela est oublié pour un instant.

C'est dans tels moments que l'on se retrouve, n'est-ce pas ?


Un ange passe.

Nos responsabilités, le regard de nos pairs, leurs pensées consensuelles... tout cela s'estompe.
Ici seul reste le Poussiéreux.

Poussière et sable...


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Marei

Le Julung 1 Saptawarar 1511 à 04h12

 
Un fin sourire énigmatique éclairant son visage, la tydale était satisfaite.

Quelqu'un pour partager ses pensées.
Quelqu'un pour partager cette grandeur.

Avec les astres déclinant sur l'horizon, le désert commençait à se faire plus frais. La tydale sortit une cape de son sac et la posa sur ses épaules. Puis s'asseyant en tailleur dans le sable, elle regarda le nelda.


Les étrangers ne viennent rarement pour rien ici. Nous ne sommes pas réputés pour grand chose, surtout pas notre chaleur.

Alors j'imagine que je puis vous aider à obtenir ce que vous chercher.


D'une discussion plus terre à terre, cette fois, car la tydale était aussi changeante que le vent.

 
Orol'Nar

Le Luang 5 Saptawarar 1511 à 18h04

 
Un sourcil incrédule relevé, Orolse retourne vers la tydale.
L'être est changeant comme le vent.

J'ai déj contacté votre chambellan du commerce.
Ma commande est en cours de réalisation.


Le ton est neutre, presque froid.
Ils sont repassés à l'utilitaire.

Mais je compte rester un temps pour m'imprégner de la langue.
Je n'ai eu cesse de voyager durant ces derniers cycles, mais eu peu de loisirs pour m'attarder.
Je compte prendre le temps.
Qui sait ce qui en ressortira.


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Marei

Le Sukra 10 Saptawarar 1511 à 21h20

 
Elle a une moue déçue. Dommage, elle ne pouvait rien pour lui.

Elle posa sa besace au sol et s'allongea sur le sable encore chaud, sa tête utilisant la besace comme oreiller. Ses prunelles noires fixèrent la voûte céleste où, dans le couchant, les quelques étoiles les plus brillantes apparaissaient déjà.

Elle dit d'un ton badin.


Ainsi donc je ne servirai qu'à vous faire découvrir les splendeurs de la rigueur de l'Amody.
Voilà rôle dont je saurai me contenter.


Elle sourit.

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