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Le Vayang 2 Saptawarar 1511 à 18h52
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| *** Après avoir donné quelques équipements, en attentes d'un enchantement. Kether, s'apprêta à retourner en ville quand soudain un détail l'interpella. La nuit était déjà tombée sur Syfaria et les étoiles recouvraient le ciel. Mais son regard porta au nord en direction du désert, d'où un petit panache de fumée s'élevait non loin de là et un petit rougeoiement ce faisait percevoir de temps en temps.
***
*** Le tydale marcha discrètement dans cette direction, jusqu'à percevoir une légère silhouette dans la pénombre. Il en déduis que celle-ci devait être celle d'un Nelda vu la carrure. Il s'arrêta un instant, réfléchissant avant de continuer à avancer. Un nelda assis dans le désert en train de fumer. Kether ne connaissait qu'un Nelda à Arameth qui fumait et l'odeur qu'il pouvait sentir ne faisait aucun doute sur la personne. Ne manquait plus qu'une bouteille d'alcool et là il n'aurait eu aucun doute.
Le tydale continua alors de s'avancer vers celui qu'il supposait être Morkreek.
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*** Le caravanier arriva à sa hauteur et lui parla tout en regardant l'horizon.
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Aysh'! Je ne te dérange pas j'espere?
*** Kether le regarde un instant avant de continuer s'en lui laisser le temps de répondre.
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Je peux rester ici un moment? | |
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Le Vayang 2 Saptawarar 1511 à 23h34
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| Le calme...
Un état des plus agréable, des plus éphémère également. Ce calme Morkreek le dégustait, comme une bonne bouteille, il reste le plus immobile possible, respire lentement, ferme les yeux. Il dormirait presque. Il apporte la cigarette à ses lèvres, tire une bouffée, sent la fumée faire un tour dans ses poumons puis la recrache.
Quelqu'un s'approche, Morkreek l'entend arriver alors qu'ils sont séparés d'une vingtaine de mètres.
Le nelda au noir pelage rouvre les yeux pour observer l'horizon.
Une voix brise le silence. Il reconnait automatiquement la voix de son collègue et ami. Morkreek ne le voit pas mais il devine que Kether regarde lui aussi le désert, il l'écoute parler tout en fumant tranquillement. Il répond d'une voix tranquille:
Mes amis ne me dérangent jamais. Assis-toi à ma gauche, tu ne prendras pas la fumée dans le visage.
Il laisse le tydale s'assoir à ses côtés. Il reste silencieux quelques minutes, appréciant la présence de son comparse. Il se souvient de la manière dont il a rencontré Kether; durant l'entraînement avec Minak, après cet entraînement ils ne s'étaient pratiquement pas quittés, étaient devenus deux complices. Il brise à son tour le silence:
J'adore ces rares moments de calme. Des oasis dans le désert...
Il tire sur sa cigarette doucement et recrache la fumée en plusieurs fois
...c'est comme un doux rêve.
Depuis combien de temps n'avait-il pas rêvé?
Longtemps...Depuis longtemps les rêves avaient faits place aux cauchemars; il arrivait souvent à se réveiller, à se dire que tout n'était qu'un rêve....des fois il n'y arrivait pas et se réveillait en sursaut, avec une colère qu'il fallait enfermer, ne surtout pas laisser sortir.
Il fume en silence. Puis reprend:
Et toi Kether?
Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.
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Le Dhiwara 4 Saptawarar 1511 à 19h02
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| *** Le tydale alla s'asseoir près de son ami. Oui, la fumer ne lui arrivait pas dessus, mais cette odeur qui lui aurait auparavant brûlé les poumons ce faisait malgré tout encore sentir. Elle semblait se faire plus supportable petit à petit, sans pour autant être agréable. ***
*** Kether, en basculant sa tête en arrière, inspira l'air frais du désert, entre deux bouffées du nelda. Il regarda un instant l'immense ciel noir, consteller d'étoiles, sur lequel semblait régner Kvetha et sa jumelle Drajl telle un roi et une reine. Que pouvait-il y avoir au-delà de ceci? Un autre monde? Le néant? Ou alors nous ne pouvons tout simplement pas allez au-delà et étions enfermer dans une immense bulle? Il fût interrompue dans ses réflexions par la voix de Morkreek.
Kether l'écouta en silence. Apparemment cela leurs faisaient un troisième point commun. Caravaniers tout deux, ils avaient une haine farouche pour certaines personnes et maintenant, ils appréciaient tout deux les moments de calme.
Cela permettait, au tydale, un instant d'oublier tous ses soucis, de laisser sa haine de côté, d'oublier tout. Tout jusqu'au fait qu'il puise exister et de ne pouvoir faire qu'un avec ce qu'il l'entoure. ***
*** Était-ce qu'il pouvait ressentir lui aussi? Un léger sourire passa sur son visage. ***
C'est comme entré dans un autre monde, on oublie tout et on se laisse bercer. Un doux rêve, comme tu le dis, ou tout n'est que calme et volupté et où nous semblons ne faire plus qu'un avec l'environnement.
Oui, moi aussi j'aime ces moments de calme
*** Kether ce tût quelques minutes avant de reprendre la conversation ***
Sinon, tu as entendu? Apparemment le Luth prépare une fête. Tu y sera? Cela nous permettra de nous détendre un peu avant le grand départ. | |
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Le Merakih 7 Saptawarar 1511 à 18h39
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| *** Un sourire amical passa sur son visage. C'est sûr, il y aura de quoi rigoler et connaissant le nelda il essayera surement de faire quelque mauvaises blagues aux baillis qu'il croisera. Peut-être plus à un certain bailli de leurs connaissances. Les pauvres, au moins il leurs donnaient un minimum de travail.
A la fin de la phrase de son ami, Kether s'imagina lui aussi se trouver une tydale, mais aussitôt il chassa cela de son esprit. Il pouvait supporter un minimum celle de la confrérie, surement qu'elles devaient être un peu moins folle que les autres. Mais celles du Matriarcat, le tydale les haïssaient au point de vouloir les tuer de la plus horribles des façons. Kether découvrit ses dents en un sourire carnassier après qu'une image lui est traversée l'esprit.
Non, ce n'était pas le moment d'y penser. Il voulait retrouver ce moment de calme ou tout s'effaçait de son esprit et pour cela il vaut mieux être seul.
Le caravanier s'apprêta à ce relever quand Morkreek reprit la parole, il l'écouta tout en restant assis. ***
*** Kether lâcha un petit rire en entendant ce que dit son ami. C'était ridicule que pouvaient-ils voir dans les étoiles pour pouvoir lire l'avenir. Cela était totalement tiré par les cheveux. ***
ça existe ce genre de type? Ah, ah! J'essayerais bien d'en voir un, histoire qu'il me raconte ce qu'il voit dans l'avenir. S'il me dit que d'ici à l'année prochaine j'égorgerais quelques garces du matriarcat je suis près à le croire.
*** Et il partit dans un rire mis joyeux mis sadique.
Le tydale ce reprit après quelques instants et ce leva. ***
Enfin bon. Je vais y aller mon petit Morkreek, bonne nuit. On ce retrouvera peut-être à la fête.
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