Bienvenue dans le forum de Arameth
Caravansérail du poinçon

Entrevue au Caravansérail

La Belle et le Cumulos.
Page [1]
Détails
Sujet lancé par Achlésis
Le 02-09-1511 à 14h30
11 messages postés
Dernier message
Posté par Achlésis,
Le 02-10-1511 à 22h31
Voir
 
Achlésis

Le Vayang 2 Saptawarar 1511 à 14h30

 
Le Vayang 2 Saptawarar 1511.

***
En ce chaud début d'après midi, l'activité autour du Caravansérail était à son point mort. La chaleur étouffait tous les Poussiéreux, qui cherchaient le salut dans la fraîcheur de l'ombre des venelles de la Perle d'Amody.

Parmi les malheureux Araméthéens contraints à subir la morsure des soleils, deux Tchaes, engoncés dans la lourde tenue de Bailli du Poinçon, maudissaient leur Prévôt qui ne leur autorisait comme seule protection contre les astres brûlants qu'un linge mouillé recouvrant leur casque.
C'est donc Dragan et Andrey qui montaient la garde en ce jour devant l'imposante arche du caravansérail du Poinçon.

C'est donc avec une apathie très peu professionnelle qu'ils laissèrent passer une des seules visiteuses de la journée : une tydale, ne semblant apparemment pas souffrir de la chaleur, habillée d'une tenue en lin teinté de violet laissant les bras et les chevilles libres et coiffée d'un chignon strict et fonctionnel.

Une fois arrivée dans le batiment proprement dit, elle adressa une pensée à son hôte du jour, à savoir le Prêvot Cumulos, l'informant de son arrivée.
***


 
Takeon Cumulos

Le Sukra 3 Saptawarar 1511 à 16h53

 
Il est de coutume de dire que les hautes castes de la société se pavanent et se languissent tandis qu'il incombe aux preux des échelons les plus bas de fournir de leur corps et de leur chaire la moindre parcelle d'énergie afin d'effectuer les labeurs les plus rudes. Cette rumeur sociétale est vrai, et la tradition veut que celui qui se trouve en haut évalue et dévalue les agissements de ceux du bas. Si bien que le Cumulos, n'y voyant là qu'une aubaine pour sa petite personne, ne s'inquiétait pas des surveillances habituelles, et - profitant de sa posture - se buvait tranquillement un thé refroidi sous la protection d'une ombrelle bien établie. Depuis son Balcon, il observait la Confrérie, et se réjouissait de savoir que son collègue l'Edaregord était enfermé dans un bureau rempli de parchemin, à signer de la paperasse, écrire des rapports et - surtout - souffrir de la chaleur intense que les vitraux de son bureau devait certainement induire.

Il faut dire qu'il profitait également d'une énième victoire dans la Confrérie, et sa lutte pour lui même et contre Tout le monde. Une victoire qu'il avait tant attendue, même si le poste qu'il avait obtenu ne respectait pas ses attentes. Et puisque les portes de la réussite lui étaient ouvertes, il préférait ne pas s'accaparer d'une tâche valeureuse, mais savourer l'instant présent avec le plus grand des délices. Aussi, la jeune femme qui se tenait à ses côtés et le goinfrait de raison sec était également l'une de ses nombreuses lubies. En réalité, il n'avait que faire des rondeurs de la femme, de sa poitrine bombée et ses lèvres pulpeuses. Lui éprouvait l'extase rien qu'à l'idée de savoir que ses muscles n'avaient rien à fournir pour que ce raisin se trouva dans sa bouche. Quel délice !

Un raisin savoureux, avec du vin. n'avions nous pas dit du thé au départ ? Bah ! Il buvait certainement les deux boissons en même temps. Portant la coupe à ses lèvres, il fit glisser entre ses dents le fluide alcoolisé et se prépara à av...

« Gleargh ! Kof ! Kof ! S'sarkherie ! je ne m'y ferais jamais à cette symbiose de dégénérés, l'on ne peut être tranquille nul part ? Qui est-ce donc qui me veut ma mort à moi ? »

Le temps de remettre de l'ordre dans ses pensées et il se rappela qu'effectivement, Achlésis souhaitait le voir aujourd'hui même. Il se souleva difficilement de son siège de velours pour regarder par en bas, du haut de son balcon, et aperçut effectivement la Consoeurs dans la cour du Caravansérail. S'il échouait à recruter cette personne, sans doute ses fonctions lui seraient retirées. Aussi il s'agita, et se mit à paniquer.

« Ah ! Maudis soient les Nemens qu'ai-je donc fais ? Kalim me tuera pour sûr ! Ah vite ! Comment me trouvez vous ? Me voyez vous bien vêtu ? Non ! Je suis en robe de chambre ! Que faire ? Vous ! Là ! Décrochez moi ce rideau, faites en une toge... Voilà ! Comme ceci... Et Voilà ! Me trouvez vous mieux ? »
Sa servante essayant de masquer son sourire, mais le regard constipé du garde et ébahi d'un milicien qui passait dans les environs la fit pouffer de rire.
« Rha ! Voilà comment vous m'aider maintenant ! Avec des rires et des dents ! Soit ! Allez au S'sarkh, cette toge fera l'affaire. Hun ! »

Il arriva dans la cour, tenant sa toge aux allures de voile fin de part en part de ses épaules, comme enroulé dans une vieille serpillère poussiéreuse. Il était décidé à rester ainsi jusqu'à la fin de l'entretien, pour ne pas que la nouvelle recrue ne découvre sa robe de chambre aux teintes violacées. Il était prévôt tout de même... Aussi, en guise de salut, il s'inclinant en tentant de resserrer d'une poigne plus forte les bords de son drap, et évita toute forme de politesse requérant l'usage de ses mains. Pour éviter que l'idée ne vienne à Achlésis de lui adresser la moindre forme de politesse - surtout pas de poignée de main ! - il prit un air dédaigneux et parla d'une voix nasillarde, comme toujours.
« Ah ! Vous voilà enfin. Suivez moi... »

Il la mena à son bureau tout en avançant entouré de sa tenue drapée, et ses pieds étant masqués, il avait l'air d'une statue qui se mouvait sur place sans que ne vienne un seul mouvement de jambe. Comme un pion d'échec que l'on déplacerait d'un vecteur translaté. Même ses expressions restaient figées, et lorsqu'il tournait dans un couloir, il virait en une fraction de seconde de quatre-vingt dix degrés. Le Cumulos tout craché.


Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Achlésis

Le Matal 6 Saptawarar 1511 à 13h32

 
***
Quelques secondes après avoir contacté le Prévôt, la tydale commenca à entendre un bruit caractéristique de froufrou se rapprocher d'elle.
Intriguée d'entendre ce bruit qu'elle n'entendait pas d'habitude hors de Pandore au sein même du Caravansérail du Poinçon, elle se mit en quête de la source du bruit.

Découvrir que Takeon Cumulos en personne était la cause de ce froufroutement n'en ajouta qu'à l'étonnement de la tydale.
Elle resta donc interdite un instant pendant que le Cumulos la saluait d'une facon qu'il n'avait sûrement pas appris à Arameth.

Un instant seulement, car le diable de Poinçonneux qu'était son hôte repartait déjà, l'enjoignant à la suivre d'une phrase peu engageante.
C'est donc dans le silence que les deux tydales marchèrent dans les couloirs, à moins que le Cumulos ne vienne à le rompre.
***


 
Takeon Cumulos

Le Dhiwara 11 Saptawarar 1511 à 20h55

 
Il entra dans ce bureau qu'il détestait tant, et toujours en tenant son voile, s'assit à sa chaise. Il se demanda alors comment il allait bien pouvoir lui donner le contrat qu'elle devrait signer. Dans sa tête s'élabora un plan machiavélique pour détourner l'attention de l'étrangère - étrangère non pas à Arameth mais à la routine quotidienne du Cumulos - afin que cette dernière ne le découvre pas sous sa robe de nuit, et sous sa robe lui nu, et sous lui nu, lui, bien lui et son corps qu'il n'a jamais montré à personne.

« Mon corps à moi ! »

Se rendant compte de la grosse erreur qu'il venait de commettre, il faillit porter la main à sa bouche, mais se souvint qu'il tenait le rideau sur ses épaules, puis ne fit que s'embrouiller en une fraction de seconde, avant de rectifier d'une manière intelligemment bien tournée :

« Mon corps à moi, cher Achlésis, est constitué de nombreux hommes braves et valeureux. Vous n'êtes pas sans connaître les Baillis Nay Saniden et Kadj, ou encore l'Enquêteur... Tiens comme s'appelle-t-il celui ci déjà ? ... Ah ! Avec la symbiose je n'arrive pas à retrouver le nom de ces malheureux qui n'y ont toujours pas accès... Vous savez ! Je me retrouve souvent dans des situations assez particulières, notamment durant la symbiose, j'ai du mal à reconnaître les gens, ce pourquoi - et je m'en excuse bien entendu - je vous ai prit pour un homme.

Car voyez vous, je suis un homme très matérialiste. Oui ! ... Oui je sais, notre monde possède sa magie. Mais je pense que l'aspect physique de Syfaria ne doit pas être mis à l'écart pour autant. D'ailleurs, le Poinçon est...
»

Il tenta de se rappeler qui était donc la personne en face de lui et ce qu'elle voulait. La rougeur sur ses joues commençait à apparaître, à force de faire le pitre et le malin, il en avait oublié ce qu'il faisait à discuter de ces choses avec la Libertaire Achlésis. Voulait-elle rejoindre le Poinçon, ou alors était-elle ici pour se plaindre ?

« Le Poinçon est à votre service ! »



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Achlésis

Le Dhiwara 11 Saptawarar 1511 à 23h11

 
***
Écoutant d'une oreille attentive et amusée le discours du Cumulos, Achlésis étouffe un rire au moment ou il lui rappelle sa méprise au sujet de son sexe.
La tydale accorde un regard malicieux au Prévôt.
***

Je ne doute pas un instant que votre corps est constitué d'une myriade de merveilleux éléments.

Puis-je m'asseoir ?


***
Sans attendre une quelconque réponse de la part de son interlocuteur, la tydale s'affale dans un fauteuil crapaud à moitié éventré dans un coin de la pièce.
Prenant son temps, la tydale sort de ses poches une cigarette qu'elle allume avec son briquet chromé.
Exhalant lentement la fumée, qui forme un voile rendu opaque par la lumière filtrant par les fenêtres entre son visage et le Cumulos, elle prend la parole
. ***


Vos supérieurs sont ils au courant de notre entrevue ?

***
La tydale fixe avec un regard aigu le moindre mouvement du Poinconneux, portant à nouveau sa cigarette à ses lèvres colorées de violet.
***




 
Takeon Cumulos

Le Matal 13 Saptawarar 1511 à 21h24

 
C'est les yeux dans le vide, toujours ses mains tenant le voile sur ses épaules, qu'il se lève. Il grogne quelque chose qui ressemble à un "Je reviens !" puis disparaît en refermant la porte derrière lui. Dans une telle posture, il ne supportait pas d'avoir à être restreint dans ses mouvements, et lui aussi aurait bien aimer s'allumer une cigarette avant de commencer l'entretien.

Et puis, fumer sans proposer de cendrier, ce n'est pas poli.

Il alla se trouver une tenue correcte dans un placard, au fond d'un couloir, et l'enfila en quelques secondes, connaissant par cœur les mouvements des ceinturons, des lanières et autres passes entre manches et cottes de mailles. Avec ces trente kilos sur le dos, sa posture ne s'en trouva étrangement pas modifiée. Il passa bien trois minutes dehors, laissant Achlésis dans le bureau sans la moindre explication.

La porte s'ouvrit, et le cendrier à la main apparut le Cumulos, tout d'armure vêtu. Sans même chercher à s'expliquer sur le changement de tenue, il reprit sa place et enchaîna en s'allumant lui même une cigarette, prenant bien soin de la positionner dans un fume cigarette, très à la mode en cette période de l'année.


« Dame Achlésis, dit-il en insistant bien volontairement sur le "Dame" S'il faut que je prévienne mes supérieurs, il va bien falloir que je leur dise quelque chose. Or, nous n'avons émis que quelques bribes de pensées actuellement. Et... A vrai dire, et pour être honnête, je ne vous connais pas très bien faut-il croire.

Le Poinçon recrute effectivement, bien évidemment vous vous doutez que vous passez là un entretien des plus banal, ce qui induit - en soit - la passation d'un examen de conduite que je soumettrais au...
(Il tire une bouffée de sa cigarette, en pleine phrase, là aussi volontairement afin de retrouver le titre de la personne en charge de toucher à ses papiers, mais ne trouvant personne, il se rattrape par une gymnastique :) supérieurs justement.

Avant tout il me faudrait avoir de vous des documents attestant que vous êtes bien toujours membre d'Arameth, que vous n'appartenez à aucune horloge, documents que l'on vous a certainement donné si vous avez quitté une horloge avant de nous rejoindre, ou que vous devriez posséder une fois sortie des académies, ainsi que... répondre à cette question :

Pourquoi ?
»

C'est alors qu'il se cadre sur son fauteuil, en évitant plus que possible le regard d'Achlésis, le regard d'une femme.
Le Cumulos connaît-il seulement les femmes ? Le malaise monte mais ne s'échappe pas. Il se cache.
Comme toujours il s'est caché de tout. C'est un maître dans l'art.



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Achlésis

Le Matal 13 Saptawarar 1511 à 22h13

 
***
La tydale se penche en avant, afin de débarrasser l'extrémité de sa cigarette de la cendre qui y oscille dangereusement.
Sans quitter le Cumulos du regard, tout du moins en cherchant le sien ... Pour un ancien juge du Poinçon, voilà qui n'est pas banal.

Sans faire de remarques ni sembler être troublée par le changement de tenue du tydale, la courtisane glisse sa main droit sous sa tunique par le col, pour en ressortir une liasse de papiers retenus entre eux par un ruban pourpre.
La tydale se lève, et, en quelques pas feutrés, se retrouve à tendre les papiers au tydale engoncé dans son fauteuil et son armure.
Un parfum lourd s'en dégage, et c'est avec un sourire gêné qu'elle ajoute.
***


Veuillez m'excuser pour l'odeur.

***
Alors que le juge les prend dans sa main, il peut sentir celle ci se couvrir de fard beige, qui se dépose également sur le bois de son bureau.
***


Vous y trouverez tous les documents concernant ma démission de la Boîte de Pandore, ainsi que les diplômes obtenus à l'université d'Utrynia.

***
Les dits diplômes s'étalaient en première page devant les yeux du Cumulos. S'il n'avait pas totalement renié ses origines, il pourrait y lire que la dite Achlésis était à même de parler le tydale, le tchae, le nelda ainsi que le S'Sarknesh avec une égale aisance.
S'ensuivait une lettre de recommandation à l'égard du Prévôt de Dame Sora, la mère maquerelle, stipulant que son ex-employée et protégée était sans doute plus à même de protéger Arameth qu'un "Bailli Simplet" ; tels étant ses termes.

L'odeur de la tydale parvient enfin aux narines du Poinçonneux : une odeur lourde, envahissante, épicée et forte.
***


Pourquoi ? Disons qu'être Libertaire a son charme, mais j'ai désormais envie d'être appréciée à ma juste valeur. Ceci inclut un poste au sein d'une Horloge.

Et le Poinçon a une mission qui je l'espère me permettra d'exprimer mes compétences à leur juste mesure.

Vous vous demandez sûrement ce que j'ai à vous apporter ?
Vous seriez surpris.



 
Takeon Cumulos

Le Vayang 16 Saptawarar 1511 à 16h24

 
Quelques soubresauts de lèvres signalent que le Cumulos est en pleine réflexion personnelle. Les papiers d'Achlésis en main, il lisait avec attention chacun de ces derniers, essayant de retenir le plus d'informations possibles, afin qu'à l'avenir il sache à qui faire appel au sein de son horloge. Ses pensées s'estompèrent peu à peu alors que le visage de son ancien lieutenant apparaissait. Ces maîtres qu'il avait connu à ces époques tant reculées.

Les épicentres de toutes les convoitises mémorielles refirent alors surface, dans un flot d'images brutales et effacées. Des mots, des actes, des regards. Il aurait souhaiter regarder par la fenêtre pour y voir sa ville qu'il n'avait jamais quitté - ou presque peu - mais se retint à l'idée de savoir qu'à un moment ou un autre il allait avoir à croiser le regard de la Dame ce faisant. La crainte s'estompa lorsqu'il se décida à tourner le tête, plongeant ses yeux macabres dans les couleurs vivantes de la future officière.

Il paraissait énormément petit et fragile face à l'assurance d'Achlésis, et tout rabougri dans son fauteuil, son aspect vieillot n'en était que plus ressortant. Maladroitement, il tenta de se redresser sur son siège tout en déposant les papiers sur un coin de son bureau. Regardant tantôt la Tydale, tantôt au travers des vitres de son bureau, il poursuivit :


« Bien. Bien !
Oui... Oui... Je pense que je saurais être convaincu. Ah ! Et puisque...
attrapant du bout des doigts l'un des papiers et lisant rapidement un nom, il termina sa phrase : Puisque Dame Sora conseil au Poinçon vos compétences, puis-je me permettre de vous demander la branche que vous souhaitez rejoindre ? Le corps de la Milice est sous ma tutelle, tandis que celui des Inspections est en charge du Confrère Edaregord.

Ceci vous ne me l'avez pas vraiment précisé, mais j'imagine que vous souhaitez agir en tant que... Milicienne ?
»

Un doute ? Une crainte ? Une attente de réponse ? Quel fut le véritable déclencheur du léger silence, de la petite hésitation ? Le Cumulos pouvait ne pas le savoir, mais ce qu'il pouvait deviner, c'est que cela ressortait d'un peu de tout, et de rien à la fois. De son dialecte, de sa langue natale, de sa façon de parler et de ses manières. Il attendit donc la réponse, l'air heureux et attendri, le regard pointé dans la direction des yeux d'Achlésis. De beaux yeux, dites donc.


Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Achlésis

Le Sukra 17 Saptawarar 1511 à 11h15

 
***
Une ombre passa dans les yeux de la tydale.
Elle allait devoir décevoir la personne au sourire sinistre qui se tenait devant elle, plus recroquevillé qu'assis dans son fauteuil.
Cela dit, elle était venue voir le Cumulos dans un but précis : il détestait Edoar Edaregord.
Bien sûr, s'il connaissait les liens unissant la courtisane et l'ancien chambellan du Calligramme, le tydale aurait été bien moins courtois avec elle durant cet entretien.
Mais Edoar n'était plus là, et elle devait passer par quelqu'un d'autre pour intégrer le Poincon.
Et qui d'autre que le Cumulos prendrait plus de plaisir à placer un pion en travers des rouages Edaregordiens ?
***


Je suis désolée, mais c'est la branche de l'inspection qui m'attire.
Le carnet d'adresses dont je dispose actuellement - un sourire - me permettra d'être sans doute plus à même de trouver les bons contacts dans quelque affaire que ce soit.
Cela dit, je vous ai contacté en premier, bien que vous soyez prévôt.
Cela n'est pas très honnête, mais étant donné que la personne en charge de l'inspection est un des Poussiéreux les plus insupportables à mes yeux, je ne pouvais me résoudre à le contacter.


***
Une pause, puis un regard amusé dans les yeux de Takeon.
Mi complice, mi conspirateur.
***


Nous comprenons nous, Avih ?


 
Takeon Cumulos

Le Dhiwara 2 Otalir 1511 à 13h40

 
*** Il émet un son incompréhensible.

Il est vrai qu'il ne supportait pas Edoar Edaregord, mais il était le seul à ne pas trop l'apprécier pour des raisons obscures, et aurait aimé que cela reste le cas. Après tout, un allier de plus dans la poche ne pouvait pas faire de mal, surtout si ce dernier était symbiosé. Il tairait cependant cette divergence à ses supérieurs et se leva poliment. ***


« Bien, je transmettrai votre désire de rejoindre le Poinçon à mes supérieurs. J'imagine qu'ils n'y verront pas d'inconvénient. Soyez prête à rejoindre le Caravansérail dès que nous vous auront recontacté. Et si vous entrez en jeu, sachez que du lourd vous attend, nous somme actuellement sur une affaire assez importante et dangereuse pour la Confrérie.

Je vous laisse méditer. Que les sables vous soient favorables.
»


*** Il s'incline, et ouvre la porte du bureau, attendant une réponse, une fuite, un sourire... ***


HRP : Désolé pour le retard !


Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Achlésis

Le Dhiwara 2 Otalir 1511 à 22h31

 
***
Le Cumulos ne put être que comblé.
En effet, des trois espérés, il obtint les trois.
Mais pas dans l'ordre énoncé.
D'abord le sourire, la réponse puis la fuite.
***


Je vous remercie de votre confiance.
Je serais à la disposition du Poinçon sitôt les formalités administratives remplies.

Au revoir Avih.


***
Et la belle s'en vint comme elle était venue, laissant des volutes de parfum flotter derrière elle.
***


Page [1]
Vous pouvez juste lire ce sujet...