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Soma traverse le portail avec un arrière-goût horrible dans la bouche. Alors le poinçon ne pouvait pas l’aider ? Foutu tchaë comme pouvait-il le savoir, il n’avait rien essayé. Le tydale fait quelques pas dans un lieu clos, entre trois murs des barreaux. Définitivement, il avait perdu sa chance.
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Merde, merde, MERDE !
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Il peste contre lui-même, frappe le mur devant lui avec sa tête en l’absence de la liberté de ses bras. Alors tout est fini ? Il ne lui reste pas assez de temps pour entreprendre quoique ce soit, elle l’éveillera et se sera la fin, la fin d’une autre vie, une autre promesse dans le vent. Quel crétin il avait pu faire.
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« On aurait dû employer la manière forte, au moins ils auraient parlés. Prendre l’un pour faire parler l’autre, on est plutôt doué en sorcellerie. »
La ferme, je ne suis pas comme cela.
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La voix au fond de son crâne revenait. Ce qu’il détestait le plus chez elle, c’est qu’il savait que chacune de ses propositions l’aurait amené à de meilleurs résultats.
Soma peste à nouveau puis se retourne, il n’est pas tout seul dans sa cellule et les autres marmonnaient en rabaan. Il avait aperçu les détenus à son arrivé mais aveuglé par sa propre défaite, il commençait tout juste à les considérer. Le sorcier envoya une pensée, claire et précise puis s’approcha des barreaux avant que les autres ne réfléchissent trop sur la raison de sa présence.
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Gardien !
*** Il y avait de forte chance pour qu’il ne vienne pas, les prisonniers devaient l’appeler à tout bout de champs. Il lui faudrait quelques secondes pour en être sûr mais en prévention le Valen préféra faire face à ses collègues de cellule. ***
Détachez-moi et je vous fais sortir d’ici.
"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."
