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Le Merakih 18 Astawir 1512 à 18h09
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 | La jeune Tchaë errait dans les étroits passages du Souk du Vitrail depuis plusieurs jours déjà. Se trouverait-il un artisan qui accepterait de la prendre comme apprentie?
Elle avait bien déjà glané quelques connaissances à l'atelier du Père, trouvé de ci de là un artisan qui avait accepté de lui donner quelques leçons, quelques réparations à faire... quand elle se comportait comme une gamine débile! Dès qu'elle voulait discuter un peu, ou tout simplement poser des questions, on lui disait qu'elle devrait grandir encore, et puis d'abord "On a toujours fait comme ça".
Hmmmf, ça n'allait pas durer, elle allait apprendre, vite et bien, tout ce qui se sait, et puis.... Pfff.... Il faudrait déjà se faire accepter par le Vitrail...
Chesmet dit : Pssst, Tymnaïs, regarde là-bas!
...
... Merci Chesmet!
...
C'est quoi son nom déjà? Dère-This?
Chesmet dit :Daer'Nythis. ... Et on dit bonjour et on est poli, hmm?! À mon tour d'être surprise! Aurais-tu peur Tymnaïs?
Voilà, j'aimerai entrer comme apprentie au service d'un maître artisan, et faire un jour les plus belles lames de Syfaria! Mais je ne connais que les artisans amis de mon père, et ils sont aussi mauvais que lui.
Oh, pardon, enfin... je veux dire......
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Le Merakih 25 Astawir 1512 à 11h19
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** Avale nerveusement sa salive **
Elle a encore parlé trop vite... Maman lui dit pourtant de bien réfléchir avant de l'ouvrir!
Euh non non non, ne croyez pas que je viens vous voir par dépit ou par défaut... Euhhh, c'est vrai que j'ai sans doute parlé trop vite. Je ne veux pas dire du mal des artisans d'Arameth! Je crois que les meilleurs sont ici, que c'est ici qu'on produit les plus beaux objets, et surtout les plus belles lames de Syfaria! C'est juste que ceux que je connais ne s'intéressent pas vraiment à ça....
** Relève la tête, fixe Daer'Nythîs dans les yeux et débite d'une voix passionnée **
Alors voilà pourquoi je souhaiterais intégrer le Vitrail. Je souhaite rencontrer les meilleurs artisans du monde, et pouvoir me faire accepter par l'un d'entre eux comme apprentie, apprendre l'art de la forge et ces techniques mythiques dont j'ai entendu parler en traînant près des belles échoppes des grands maîtres. Faire des lames en acier composite! Apprendre comment feuilleter l'âme! La trempe partielle! Le frittage de l'acier! Les meilleurs alliages! Les secrets du wootz! Le corroyage!
Et puis essayer des tas de trucs auxquels j'ai pensé, des nouvelles techniques de trempe, des alliages mixtes, des inclusions d'âmes en métaux rares, des formes fluides et robustes....
** Finit par se rendre compte que la Chambellan du Commerce intérieur ne s'intéresse pas autant qu'elle à ces techniques de forge. S'interrompt, respire (enfin) et, baissant la tête : **
Enfin, j'ai encore beaucoup à apprendre, je crois... Alors si le Vitrail voulait bien de moi, je pourrais trouver une place comme apprentie!
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Le Julung 10 Manhur 1512 à 22h06
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| La routé avait été longue et les affaires plutôt prospère. Des dizaines de contacts, une connaissance plus approfondi des caravanes et des échanges commerciaux.
Il y avait aussi eu ce séminaire ou la mixité des factions avait permis d'établir de nombreux contacts et d'affirmer la supériorité de la confrérie en matière d'échange.
Oui mais cela avait surtout pris plusieurs mois à bourlinguer sur des routes craseuses, silloner des villages à la recherche de secrets et de techniques plus farfelues les une que les autres autres mais aussi des clients à satisfaire et une bourse devenu bien rebondi!
Et ce voyage avait quelque peu duré et la forge adjacente à la boutique de son ami avait pris la poussière... Le jeune tchaë embauché à l'occasion pour garder les alentours avait fait du bon travail, la serrure n'avait pas été forcé et aucune fenêtre n'avait été fracassé.
*** Je m'attelais à la tâche pour nettoyer l'emplacement, remettre un peu d'ordre, quérir du charbon et quelque blocs d'acier et me remettre au boulot.
Après quelques heures, la cheminée crachait déjà ses premières fumées, la température montait et bientôt les premiers coups de marteau allait résonner comme si rien n'avait changé! ***
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle. | |
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Le Luang 14 Manhur 1512 à 10h28
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La symbiose a du bon, finalement, même si c'est comme avoir sa mère perchée sur l'épaule jour et nuit. Mais bon, une sorte de statut quo commence à émerger entre ces deux fortes têtes, et les informations qu'on glane par ce biais sont des plus précieuses. Il paraît qu'il y a certains des plus célèbres artisans de la Confrérie de retour de terres lointaines. Ils ont du y rencontrer des techniques encore inconnues, ou des matériaux étranges!
Allez, laissons refroidir ce petit couteau, il y a à Arameth du fer à battre tant qu'il est chaud.
** La jeune Tchaë est arrivée d'un pas pressé vers la forge d'Avih Fontanas, comme une nageuse en apnée, pour ne surtout pas prendre le temps de réfléchir et d'hésiter au seuil de la porte, elle frappe trois coups brefs et ouvre vivement la porte. Dans la fin du souffle pris trois pâtés de maisons plus tôt, elle lance : **
Aysh'hin, avih Fontanas! Est-ce-que, s'il vous plaît, je pourrais vous aider à faire quelque chose?
Et m..., elle aurait du préparer son texte!
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Le Luang 14 Manhur 1512 à 15h39
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*** Fontanas était afféré à chauffer quelques blocs de métal afin de se perfectionner dans la forge d'armure lorsque que l'on frappa à la porte!
De l'autre coté de l'établissement son ami Larak, lui dit: ***
« - Ah ca doit être la petite nouvelle que j'ai croisé récemment, je lui ai dit de venir te voir »
*** Je me rendais à la porte après avoir laissé tiédir mon assemblage.
Devant moi se tenait une personne de ma taille et la gente fémine, une tchaë cherchant du travail!
Du premier coup d'oeil on pouvait voir que la petiote était une manuelle, ses mains légèrement caleuse et une certaine corpulence de ces membres montrait qu'elle savait mettre la main à la pâte!
Son regard profond en disait aussi long sur ses motivations!
Je me frottais les mains pour essuyer les traces de charbon et lui indiquant l'intérieur de l'établissement, je lui faisait signe d'entrer: ***
Hmmm... Enchanté avihia, on dirait que vous avez l'air d'avoir envie de travailler! Si vous êtes là c'est que vous savez vous servir de quelques outils...
Tenez, prenez ce marteau et cette pierre à aiguiser, vous trouverez aussi quelques éléments dans les sacs trainant prêt du fourneau et montrez moi ce que vous savez faire! Une petite lame pour commencer ensuite on verra ce qu'on peut faire...
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle. | |
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Le Vayang 18 Manhur 1512 à 18h17
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Ah, chic, ça a marché quand même! Bon, donc trêve de beaux discours, voici l'heure de montrer ce que je sais faire.
** Tymnaïs se saisit des outils qu'on lui tend, avec un petit hochement de tête pour remercier. Elle soupèse le marteau et vérifie l'état de la pierre. Beau matériel! Voici un atelier d'un autre niveau que dans lesquels elle a exercé jusqu'alors. Il va falloir faire ses preuves.
Elle essuie nerveusement ses paumes moites sur un coin de sa tunique, puis se dirige vers la fourneau, où on lui a indiqué la présence de matériel. Il y a de tout dans ces sacs, mais surtout de beaux métaux, dont certains qu'elle n'a jamais eu l'occasion de tenir en main. Elle soupèse quelques barres de métal exotique, pour le plaisir, mais elle n'est pas là pour gâcher du matériel, ça serait mal vu... Elle finit par se décider pour une barre d'acier, simple, mais sans inclusion ni défaut. La teneur en carbone lui semble correcte, elle devrait pouvoir réaliser quelque chose d'intéressant.
Dès qu'elle se tourne vers le foyer, son expression s'anime, elle se laisse entraîner dans cette danse de fer et de feu, illuminée d'étincelles et rythmée par le choc du marteau. Alors que la forge crépite sous le froid du métal, elle attise la flamme, guette la couleur qui révèle l'âme du métal, puis tire la barre hors du brasier et suivant les pulsations de son coeur, frappe et forme le métal brûlant.
Elle pensait produire un couteau classique, une lame déjà testée. Mais alors que le métal se plie à son bon vouloir, elle se laisse aller au jeu de l'expérimentation de ces nouvelles techniques qu'elle a vu sous le marteau des maîtres d'Arameth.**
** Dans le calme soudain du rugissement du soufflet, elle contemple la lame qui repose sur l'enclume. Le couteau initialement prévu est devenu une dague. Sa forme évoque les feuilles du saule qui pousse près de la fontaine, à la fois légères et agitées par le vent, et cependant si robustes qu'elles lacèrent le souffle du désert en un chant qui se mêle au ruissellement de l'eau.
La jeune aspirante sort bien vite de sa contemplation et plonge la lame dans l'eau. Pourvu qu'elle tienne la trempe. **
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Le Matal 22 Manhur 1512 à 09h17
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| Fontanas regarda la jeune tchaë se diriger vers les différents lieux de l'atelier telle une danseuse du luth qui s'épanouissait au milieu de la scène.
D'un coup d'oeil, Fontanas pouvait voir le potentiel de cette jeune artisan, ces mains palpaient avec amour les différents métaux présents en ces lieux, touchant, soupesant, inspectant minutieusement chaque chose qui s'offrait à elle. Son choix se portait sur un morceau d'acier de bonne qualité. Le son de percussion de son marteau contre le métal indiquait sa qualité. Seul une oreille de forgeron pouvait voir ce genre de chose!
Elle attisa la flamme du fourneau, fit chauffer la barre jusqu'à obtenir un rouge incandescent idéal pour battre la tige.
Elle se mit alors au travail utilisant marteau, pince et autre étau afin de concevoir une lame quoi que fort modeste revêtait des détails très minutieux. Ce genre de petits ornements qui plaisaient aux clients fortunés plus qu'aux bons combattants.
L'instant de vérité, la lame fût plongé dans l'eau froide afin de figer la création et de lui donner une solidité à toute épreuve...
...
...
La lame ressorti intact du bac d'eau et d'un coup ferme, Tymnaïs frappa du plat la lame contre l'enclume. La lame émit un son métallique reconnaissable. Celui d'une lame qui allait bientôt finir sur les étals!
Parfait ma petite, t'as tout d'une pro! Mais avant de commencez... Tu t'es lancé à toute berzingue dans la forge sans même me donner ton nom!!! On aurait dit un braxat qu'aurait vu le S'sarkh en personne!!!
*** Fontanas lacha un rire tonitruant caractéristique de sa personne! ***
AHH AH AH AH !!!
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle. | |
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Le Matal 22 Manhur 1512 à 18h20
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| ** La couleur que prit le visage de la petite forgeronne n'avait rien à envier aux braises du foyer derrière elle. Elle fit timidement écho au rire sonore du maître artisan, essayant tant bien que mal de cacher la plus grande honte de sa vie... Comment avait-elle pu être si malpolie. Pour une fois que Chesmet aurait pu être utile avec ses conseils de mère poule, elle s'était bien gardée de l'ouvrir! **
Chesmet dit :Ah, tu m'avais demandé de me taire, je crois?
...
Euh, moi c'est Tymnaïs, voilà, chuis née ici, à Arameth, chuis la fille de Tyndem, un réparateur des bas quartiers... mais vous d'vez pas connaître, c'est pas vraiment un artisan....
Euh, enfin voilà, merci pour le matériel, j'avais jamais vu de si beau métal...
** Pique du nez vers l'enclume, et sans oser relever la tête, affûte doucement la lame achevée. **
Voilà, j'vous la laisse, hein, c'était votre matos après tout... | |
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Le Merakih 23 Manhur 1512 à 21h44
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| Fontans fît un large sourire à la petite tchaë
Ah, reste là ma petiote... J'ai connu des moments très difficile lors de ma symbiose et je sais comment c'est dur de trouver des clients et de pouvoir travailler correctement dans un endroit adapté...
Je sais reconnaître un artisan doué quand j'en vois un! Et tu m'as l'air d'avoir pas mal de potentiel...
*** Comme à son habitude, Fontanas se gratta sa vielle barbe dans un instant de réflexion ***
Hmmm... Ma forge est grande et je ne suis pas tout le temps là pour m'en occuper... De plus, j'ai pas toujours le temps de m'occuper de certaines petites besognes... Une apprenti serait utile au lieu... Je te fournirais des ressources de très bonne qualité à prix réduit ainsi que certains contacts et en échange tu t'occuperas des petits travaux et des confections les plus simples dans un premier temps.
Par la suite, je pourrais t'aider à confectionner des petites merveilles?
Alors qu'en dis tu?
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle. | |
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Le Julung 24 Manhur 1512 à 20h51
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| Ne t'engages pas à la légère Tymnais, il est imbuvable quand il est de mauvais poil!
*** L'intrus qui vient de lancer cette pique n'est autre que Larak, l'autre résident des lieux qui a son atelier sur
l'autre côté de la rue. Chacun sa devanture après tout et c'est bon pour les affaires.
Le nelda aux yeux verts et noir de poil sourit de toutes ses dents. ***
Mais je reconnais que question forge il s'y connait!
*** Il s'approche de la nouvelle vitrailleuse et s'incline en guise de salut ***
Comme tu l'as peut être deviné, je suis Larak, le Tailleur le plus réputé d'Arameth... et le seul qui supporte Fontanas dans ses mauvais jours!
*** Il éclate de rire et tape sur l'épaule de son ami ***
Nous n'avions pas été présenté officiellement, voilà qui est fait!
Larak, Tailleur d'Arameth, à votre service!
Découvrez mes créations en suivant le fil des pensées dédiées au Vitrail!! | |
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Le Sukra 26 Manhur 1512 à 18h07
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| *** Longs furent les voyages, rares furent les rencontres et maigres les trouvailles... Keldemas avait passé la moitié de sa vie à voyager de ville en ville et maintenant qu'il avait à nouveau prit la route, il ne reconnaissait plus le monde... Était-ce le monde qui avait changé ou était-ce lui?
Menant une vie trop solitaire à Arameth, Keldemas avait perdu de sa vigueur et sa joie de vivre d'autrefois... Il pensait que l'âge allait le rendre plus sage, mais au lieu de cela, il s'était renfermé sur lui même et ses créations, ne voyant comme unique but à sa vie, la découverte de tous les secrets de ceux-ci...
C'est au moment précis où Keldemas franchit à nouveau les portes de la cité d'Arameth qu'il se rendit compte que cette ville qui l’accueillait lui était étrangère...Trop souvent plongé dans ses projets de créations, il n'avait que rarement levé les yeux, admiré la ville et parlé à ses habitants... Le tydale se rendit compte que les dernières années de sa vie lui avaient apprit de nombreux secrets d’artisans mais qu'écarté des autres, il n'avait personne avec qui les partager...
Ses derniers contacts avec les membres de la confrérie étaient par pensées et cela ne l'avait pas aidé à sortir de cette solitude qui l'accablait... il fallait bouger, rencontrer les gens et leur regarder dans les yeux... s'ils le pouvaient...
Keldemas sentit le poids de son masque, à la fois honte et soulagement... Depuis qu'il le portait, les gens osaient à nouveau le regarder, lui parler... mais cela faisait également de lui quelqu'un de différent et c'est probablement pour cela que Keldemas avait préféré discuter par pensée ces dernières années plutôt qu'en face à face...
Cela devait changer se dit il, espérant que son mou suive son vœux et brise lui aussi le silence qui depuis trop longtemps les liait...
Première chose à faire... Aller rendre visite a ses deux confrères du Vitrail... Eux qui avaient montré plus d'enthousiasme et d’ambition dès leurs débuts que Keldemas dans tout sa vie au seins du Vitrail...
Ils étaient tous les deux devenus les artisans les plus renommés de la cité des perles et avaient ouvert un atelier que Keldemas n'avait encore jamais prit le temps de visiter... Aujourd'hui était le jour parfait !
Il ne prit pas longtemps à trouver l'atelier car les nombreux habitants qu'il croisa lui indiquèrent la direction à prendre tout en vantant les talents des artisans travaillant en ce lieu...
Lorsqu'il arriva à l'atelier, il entra immédiatement et s’aperçut que l'endroit était rempli de vie, de chaleur et surtout de savoir... Des outils, des livres et de nombreuses créations décoraient les lieux et même si ce n'était pas l'idée que Keldemas se faisait de l'ordre, il s'y sentit bien... S'il devait avoir rêvé d'un atelier, son rêve aurait certainement ressemblé à ceci... avec plus d'ordre naturellement...
Il vit Fontanas et Larak du premier coup d’œil et la tchaë à qui ils étaient en train de parler devait certainement être celle dont on parlait dans ses pensées...
Il voulu se présenter mais maladroit comme toujours, il trébucha sur un sac de charbon qui avait soigneusement été rangé à l'entrée de l'atelier mais que Keldemas n'avait tout simplement pas vu...
Le bruit de sa chute aurait réveillé tous les voisins du cartier mais heureusement, il faisait encore jour et les seuls à dormir, étaient les quelques gardes qui étaient censés patrouiller ce coin de la ville... ***
Baltrod dit : Oups ! *** Se relevant avec peine et constatant le désordre qu'il venait de semer, Keldemas rougit sous son masque de fer et si l'on ne pouvait pas le remarquer à sa peau, ses yeux ne le trahirent que trop ! ***
Oups, c'est le cas de le dire !
*** Se dépoussiérant de son mieux, Keldemas se présenta... ***
Aysh chers amis !
*** Et se tournant vers la tchaë en particulier... ***
Keldemas, maitre bijoutier, artisan rêveur et .... maladroit ! | |
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Le Dhiwara 27 Manhur 1512 à 20h04
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| *** Larak jaugea la jeune apprentie, la détaillant de son regard acéré de négociant. Oui, elle a l'air d'avoir le caractère nécessaire pour survivre à l'apprentissage de Font'.
Un mélange subtile d'humilité et de caractère bien trempé transparaît, alchimie indispensable pour celui qui veut suivre un enseignement.
Fontanas aura-t-il la patience nécessaire à celui qui veut enseigner? Nous verrons bien. Et si jamais il a besoin d'aide, lui, Larak, sera là pour lui prêter main forte si besoin.
Il en était là dans ses réflexions quand un énorme bruit de chute le tire de ses pensées. Inquiet, il se tourne dans la direction et son regard tombe sur un tydale masqué en train de se relever péniblement.
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Silk dit : Keldemas... *** Larak hoche la tête à la remarque du mou. Ainsi leur confrère est rentré... Il laisse l'arrivant se présenter puis lui sourit et l'accueille ***
Bienvenue chez nous mon frère!
*** Amusé Larak pensa que jamais il ne ferait croire à quiconque que le tydale et lui pouvaient avoir un lien de parenté. Confrère désignant les membres de la confrérie, Frère était le terme le plus adéquat pour désigner les confrères d'une même horloge.
Enfin pour Larak. En outre, le fait qu'il n'ait jusque là jamais vu Keldemas laisse penser que le tydale a besoin d'être mis à l'aise... ***
Nous voici donc au complet... Les symbiosés du Vitrail sont réunis au même endroit. Vite, envoyons une pensée à Avihia Miria et organisons une petite fête pour fêter l’évènement!
*** Il sourit de toutes ses dents, séduit par l'idée... ***
Larak, Tailleur d'Arameth, à votre service!
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Le Dhiwara 27 Manhur 1512 à 22h07
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| *** Fontanas ouvre les yeux à l'arrivée de toutes ces têtes et l'ouvre aussi ***
HEY mais c'est quoi ce bordel? Vous oubliez que c'est MA forge et que donc c'est MOI le centre d'intérêt principal ...
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AHHAH AHHA AHAH
Keldemas, ça fait un bail qu'on a pas vu et ton entrée est pour le moins... tonitruante et assez particulière... Pour un maitre bijoutier, on fait pas mieux niveau adresse!!!
Et bien dites donc, attendez deux minutes
*** Fontanas va au fond de son atelier, trifouille quelques instants dans une vielle armoire et revient quatre chopes à la main et bouteille quelque peu empoussiérée ***
Tenez, des gobelets du S'sarkh, souvenir de mes premiers essai en ébénisterie et une bonne bouteille de Kiarbat, de quoi tenir face à la flamme de la forge!!! Larak connaît déjà!
*** Tout en déblatérant une quantité impressionnante de mots plus inutiles les uns que les autres, Fontanas sert adroitement les quatre chopine et lève son verre ***
Et bien, je lève mon verre aux trois poussiéreux tydale, nelda et tchaë qui ont su réussir dans l'adversité et aussi à ma nouvelle apprenti, en espérant que son parcours suivra aussi bien nos traces!
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle. | |
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Le Luang 4 Jayar 1512 à 19h03
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** L'aspirante apprentie ... non, la jeune apprentie ne pouvait en croire ses yeux, ses oreilles, bref, que tout ça ne fut pas un rêve éveillé, relent de ses trop courtes nuits des derniers temps. Elle, ici, au milieu de ces trois artisans renommés... que dis-je, célèbres et enviés aux Confrères sur l'île de Syfaria toute entière, et sans doute au-delà! **
** Il est des jours comme ça, où les rêves prennent vie, où la flamme de la forge semble sauter du foyer pour tout embraser dans des couleurs de joie et de fête. **
** Et Tymnaïs, tout sourire encore de son embauche accueille le nouvel arrivant d'un sourire plus grand encore et, cette fois, se présente à son tour : **
C'est un plaisir, maître Keldemas. Moi c'est Tymnaïs, aspirante forgeronne et ... apprentie de maître Fontanas.
** Puis, tandis que le patron va farfouiller dans le fond de son atelier, elle s'attelle à balayer le charbon répandu, comme toute apprentie qui se respecte. C'est donc d'une main noire et grasse de la poussière de charbon qu'elle accepte le godet offert par Fontanas et, pleine d'émotion, elle lève son verre au toast du Tcahë barbu. **
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