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La Place du Terreau

Révooooooolllllluuuutttttiiiiooonnnnnn!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Un vieillard sénile pousse au changement (RP ouvert)
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Sujet lancé par Voygrilouf
Le 29-04-1512 à 20h36
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Posté par Voygrilouf,
Le 24-05-1512 à 18h05
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Voygrilouf

Le Dhiwara 29 Astawir 1512 à 20h36

 
C'est midi il fait chaud. Les odeurs de nourriture me donnent la nausée, celles des excréments infestés par les mouches qui jonchent les pavés sont un doux parfum. Les gens passent et me bousculent, moi mon seau et mon tabouret à la main. Je pousse un cri qui fait sursauter les passants; ces immondes personnages qui veulent mon argent :

Non mais MEEEERDEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!


Les gens se retournent et me regardent d'un oeil agressif. Je leur montre mon dentier en grognant.
Je pose mon tabouret et grimpe avec quelques difficultés dessus. Il est temps que les choses changent dans cette ville. D'une voix forte et determinée je lance :


CITOYENS D'ARAMETH !!!!!!

Tous les regards fixent ma carcasse, je continue mon discours enragé :

Le système politique de cette ville est obsolète et LAMENTABLE !!! N'en n'avez-vous pas marre d'être traités comme de vulgaires esclaves par les autorités de cette ville !!! De surcroît notre maire est un immonde incapable jamais présent qui maintien son pouvoir par le biai d'une dictature militaire !!! Confrères ON VOUS TROMPE !!! Leur malfaisance insidueuse nous a maintenu jusqu'à présent dans l'ignorance et la soumission, mais aujourd'hui nous nous soulevons !!!!!! ARAMETH BRISE TES CHAÎNES ET REBELLE TOI !!!!!!!!!!!

Je marque une pause haletant et cherchant mon souffle.... Brandissant mon seau je continue de plus belle :

Depuis quand vivons nous dans une société ou le principe même du citoyen n'existe pas !!!! Voyons reveillez-vous : NOUS NE POUVONS MÊME PAS VOTER POUR ÉLIR NOS PROPRES REPRÉSENTANTS !!!! Notre maire se cache depuis trop longtemps, qu'il sorte et vienne affronter ce peuple qu'il ne connait même pas !!!!!! Ma colère l'attend !!! Agissez citoyens et n'ayez pas peur. Nous sommes censés être dans une société libre et où le droit de parole existe !!! Exposez ce que vous avez sur le coeur depuis trop longtemps !

Je fixe mon auditoire fièrement.



 
Hir'Daeles

Le Luang 30 Astawir 1512 à 10h53

 
***
Devant une boutique de vêtements, non loin, deux amis en redingote et haut de forme papotent.
Quand tout à coup, un nuage vient assombrir leur bien belle fin de matinée.

Ecoutant - mi horrifiés, mi amusés - le discours du vieillard symbiosé, les deux amis restent interdits jusqu'à que l'hurluberlu se taise.
***


***
Le premier, un galeriste moustachu, sort deux cigares de sa poche, et alors qu'il allume celui de son confrère.
***


Vraiment, mon cher, nous vivons des temps bien étranges. Voilà que la plèbe veut décider pour elle même.

***
Son homologue, barbu, répond après avoir recraché sa première bouffée de fumée.
***


Imaginez alors quelle incurie ce serait.

***
Les deux amis sourient, et étouffent un rire.
Le barbu reprend.
***


Regardons, je ne voudrais manquer sous aucun prétexte l'intervention de la milice.

 
Ellidan

Le Julung 3 Manhur 1512 à 00h13

 
*** Ellidan passait son temps, depuis déjà pas mal de temps d'ailleurs, vers l'entrée d'Arameth, et alors qu'il s'entrainait un petit peu avec son nouveau couteau, cherchant a maitriser les subtilités de son utilisation, il entendit, au loin, un bruit des plus étranges, suivit de paroles plus que... Plus qu'explicites.

Se précipitant rapidement, et arrivant au lieu ou se passait l'évènement, il se retrouva en face d'un petit vieux sur un tabouret, qui visiblement, était la source de cette vocifération rebelle... Ellidan ne savait pas trop trop quoi faire, vraiment, il était bien embêté. Étant un nouveau milicien, il ne savait pas encore trop quoi faire face a ça. Après tout, c'était d'une part, des propos qui pouvaient justifier une intervention, mais il n'allait quand même pas brusquer un pauvre petit vieux... Ça pourrait être très mal vu dans la Cité. Que faire, que faire... ***


Heu.... Hm hmm... Confrère ? Quels propos tenait vous là ?

*** Ellidan ne savait vraiment pas trop quoi faire, et il n'allait pas rester là, a attendre... Sinon, il aurait juste l'air de faire dans l'inaction la plus complète. C'était une situation visiblement bien embêtante pour lui. Ah, si seulement un supérieur avait pu arriver au même moment ! Ou au moins, un milicien plus expérimenté, pas un bleu comme lui quoi ! ***


Vous rendez vous compte de ce que vous dîtes, mon cher ? C'est proprement extraordinaire ! Enfin, je vous en prie, calmez vous, s'il vous plait !

 
Voygrilouf

Le Julung 3 Manhur 1512 à 18h59

 
Alors que je marquais une pause, je vis ce personnage timidement s'approcher de moi. Visiblement mon dentier doit être plus âgé que lui...
Lorsqu'il commenca a s'adresser à moi je n'entendis presque rien tant sa voix timide et fluette était imperceptible, et tant mes oreilles s'étaient transformées en souches avec le temps... Mais je parvint à lire sur ses lèvres qu'il me demandait de cesser mon discours révolutionnaire. Je remarquai aussi par son allure - et son odeur -, qu'il appartenait au Poinçon ... ah.... je peux les sentir jusqu'à Ulmendya.... Au fond de moi je me dis alors : AAAAHHH !!! Un nouveau jouet !! Je vis là une occasion extraordinaire de m'amuser mais surtout de faire valoir mes droits et de continuer mon discours :


PARDON !!! Que croyez-vous là !! Que je vais m'arrêter de m'adresser à la population alors qu'elle a besoin qu'on lui ouvre les yeux ! Vous croyez que mes propos sont extraordinairement incorrects. Ce qui est fou c'est que vous tentez de dissoudre mon droit de parole. Nous sommes libres NON D'UNE MOUÏSE !!! La liberté d'expression, voilà ce qui a disparu dans cette ville !! Ce que je dis, c'est que j'exige tout simplement qu'un vent de changement souffle dans les rues poussièreuses d'Arameth. La population en a marre et exige du nouveau. NOUS DEVONS ELIRE NOTRE MAIRE !! Et que ceux qui se sont appropriés le pouvoir par la force dégagent !

J'essaye de descendre de mon tabouret mais mes os poreux dévorés par l'arthrose m'en empêchent... Cela arrive souvent à mon âge, surtout lorsque ça fait longtemps que je ne me suis pas battu...

 
Kether

Le Dhiwara 20 Manhur 1512 à 10h51

 
*** Voilà bien plusieurs mois qu'il n'était pas retourné à la Cité des Perles Sombres. Voyages, récoltes, rencontres et d'autres petites occupations l'avaient tenu éloigner de la cité, mais le séminaire passé, le retour pu se faire et Kether retrouva cette ville qui lui avait tant manqué.
Rien à voir avec Lerth, ici, à Arameth, tout était extrêmement différents, bâtiments et habitants, mais le réel changement fut de retrouver l'éternelle agitation, celle qui faisait l'une des caractéristiques de la cité, celle qui vous suivait partout, du matin jusqu'au soir. Rien à voir avec le calme de Lerth.
Le tydale inspira profondément et traversa la limite entre le désert et Arameth. Enfin arrivé. Il traversa d'un pas lent et mesuré les faubourgs de la Perle. Certain bâtiment furent entièrement remis à neuf. Personne n'aurait pu se douter du passage Tark'Nal il a de cela un an, ravageant tout sur son passage, ne laissant que d'étrange cristaux noirâtres, des ruines et des cadavres.
***

*** Kether continua sa route et passa maintenant les portes de la cité pour arriver sur la place du Terreau. Celle-ci n'avait absolument pas changé. Odeurs, cris, bousculades, bagarres, rien ne manquait à l'appel pour un midi ensoleillé à la Perle. Sauf que, un léger détail vint troubler cette ambiance si merveilleuse.
Le tydale aperçu le trouble fête. Sa tête dépassait de quelque centimètre par rapport à celle attroupées tout autour de lui. Mais ce visage... Il lui rappelait quelqu'un. Oui! Kether avait pu voir certaines de ses actions insensées, qu'il fallait mieux taire, ainsi que ses coups de gueule et jérémiades infondé sur le consensus de la confrérie. Un vieux tchaë, symbiosé de surcroit.
***

*** Voygrilouf. Son nom lui était revenu. ***


*** Il décida de s'approcher encore un peu plus du troupeau amassé autour du Débris.
Des regards interloquer, d'autres outrés, certains moqueurs comme le duo de tydales, cigares à la main et aux sourires dédaigneux. Un seul, un petit tchaë au visage enfantin, tentait, tant bien que mal à raisonner pacifiquement le vieux grimpé sur son tabouret. Sans grands résultats. Mais aucun ne tenta la manière forte.
Le jeune chambellan était maintenant tout proche de Voygrilouf, fondu dans la masse de poussiéreux personne ne le remarqua, n'y même entendit la délicate comptine qu'il murmura entre ses lèvres. ***

***
Un léger soupir et un mince filet verdâtre s'échappa de sa bouche et fila sur le vieux tchaë, décrivant nombres de courbes harmonieuses tel un serpent filant vers sa proie. La mince volupté de fumée virevolta autour du visage de ce dernier et ce fit soudainement aspirer au rythme de la respiration du vieillard. Le poison pénétra alors sans retenus dans la bouche et les narines du tchaë.
Celui-ci allait bientôt faire effet, le temps qu'il diffuse dans tout l'organisme de sa cible. Et alors Voygrilouf aura une drôle de surprise. Douleurs, mal de ventre, nausée, arthrite, fatigue, tremblote. Que des effets tous aussi sympa les un que les autres, un savoureux mélange de ce que peut offrir Décrépitude, mais rien de nouveau pour une personne âgée et tout leurs problèmes, seulement ceux-là seront quelque peu amplifiée.
Kether fit un léger rictus et comme tous les autres spectateurs, il attendit la suite du spectacle. ***



 
Terham

Le Dhiwara 20 Manhur 1512 à 20h26

 
*** Il regarde. Du bruit.


Un vieil homme se débat. Quelques passants et symbiosés.

L'un d'eux a un étrange visage. Il se faufile, crache son venin.

Le crachat. Filet serpentin, méprisant, répugnant.

Un geste risible et le vieillard se débat.


Petit.


Isolé, discret, Terham regarde sans vouloir l'être, sans vouloir être l'un de ces sons. ***




 
Voygrilouf

Le Julung 24 Manhur 1512 à 18h05

 
Alons bon.. je decidai de ne plus me préoccuper du petit poinçonneux. Je continuais mon discours plein de zèle, galvanisé par le fait de voir de plus en plus de confrères se masser autour de mon sublime tabouret-estrade. Je fut litteralement possédé et transporté par tout ce qui se passait. Je n'avais jamais connu un tel feu brûlant en moi ( véritable feu car mes douleurs articulaires et mon envie d'aller au lieu d'aisance me tourmentaient... ). Je poussai alors ce cri :

REGARDEZ CETTE OPPRESSION ÊTRES D'ARAMETH !! LAISSEZ-VOUS ALLER À LA MANIFESTATION !!!

Je ne pus ajouter autre chose...une symphonie de maux se mit à operer dans mon vieil organisme. Au début, je pensai à mes simples demons osseux, mais lorsque je sentis cette compression intestinale, je compris... Ce n'était pas normal, et la foule allais l'apprendre à ses dépends. Je n'eu même pas le temps d'approcher mon seau, que dans un élan de colère mêlé d'une convulsion gastrique d'une extrême violence, je mitraillai littéralement mon auditoire sous un déluge fécal...
Tout le monde resta absolument bête et muet...bientôt on entendit plus que mes râles de douleurs...
J'en tomba.
Parvenant difficilement à me relever, je prononca ces mots :


Hiiiaarh...vous...vous....vous me le payerez....Ooooorhh...

Je m'évanoui la tête dans mon seau.



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