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Caravansérail du poinçon

Demande de rendez-vous

Un postulant pas fufute
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Sujet lancé par Howon
Le 11-05-1512 à 00h02
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Posté par Agliacci,
Le 15-05-1512 à 19h58
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Howon

Le Vayang 11 Manhur 1512 à 00h02

 
*** Un grand Nelda recouvert de poussière s’arrêta devant l'entrée du Caravansérail. Tout en se grattant le menton d'un air perplexe, il scruta pendant un moment la construction ainsi que les différents gardes affectés à sa protections.
Son intense réflexion s'arreta lorsque ses yeux se posèrent sur son mou, un air de joie ahuri se dessina alors sur son visage. Il le prit dans une de ses grosses pattes mais le serrant trop fort le mou se téléporta hors de son emprise pour atterir sur son avant bras et sautilla en guise de protestation. Howon n'y prêta pas attention et fixa la bestiole de ses yeux verts, sa concentration semblait titanesque à en juger par sa langue qu'il sortait sur le coté de sa bouche. ***

« Bonjour messieurs les Prévôts euh.. je souhaiterais un rendez-vous pour m'entretenir avec vous pour faire partie de votre Horloge pour défendre les citoyens de la confrérie et tout ça. Dites moi lorsque vous avez un peu de temps, j'attends juste devant le Caravansérail. »


*** Il baissa alors le bras et le mou se teleporta de nouveau cette fois-ci sur le pied et continua ses petits sauts vindicatifs. ***


 
Agliacci

Le Dhiwara 13 Manhur 1512 à 13h40

 
Ce jour-ci, Agliacci est affairée à peindre une fresque murale sur une des maisonnées attenantes au Caravansérail. Fresque que personne ne lui a commanditée, mais ça, c’est une autre histoire.

Plus précisément, c’est actuellement son temps de pause auto-attribuée et elle s’est confortablement installée à l’ombre projetée par le fronton de la petite villa, où elle prend soin de dévorer minutieusement une innocente pomme verte. C’est ainsi qu’elle aperçoit la grande carcasse d’Howon se démener autour de ce qui semble être…un mou ?
D’ordinaire, Agliacci n’aurait pas vraiment fait attention au remue-ménage qui, de toute façon, est la définition même d’Arameth et anime chacune de ses rues. Mais le nelda qu’elle aperçoit sur la place a ceci de particulier qu’elle semble le surprendre en flagrant acte de symbiose. En plissant un peu ses yeux vairons, l’artiste en est sûre : c’est bel et bien un symbiote qui se téléporte par à-coups autour de son tout nouveau élu, et l’élu en question a l’air particulièrement amusé par le petit jeu mis au point par le mou.

Ce tableau a quelque chose de presqu’émouvant. Cela fait longtemps qu’Agliacci côtoie des symbiosés, mais elle oublie parfois le premier émerveillement qui la saisit elle-même lorsque son symbiote l’eût trouvé. Enfin, émerveillement....Comme elle venait tout juste de se faire assommer par un de ces éternels faux-gondoliers d'Arameth et dépouillée de tous ses biens, elle avait sur le moment plutôt cru à une hallucination dû à la concussion crânienne. Ah, souvenirs, souvenirs...

Intriguée par cette scénette, la tydale prend le parti de rejoindre le grand nelda pour observer de plus près son manège.
Un regard vers le Caravansérail. Un regard vers le grand nelda. Elle sourit poliment à ce dernier et se glisse dans son champ de vision, consciente que son béret et sa blouse de travail tâchée la ravale quelque peu à l'arrière-fond du paysage.


Si vous attendez pour une entrevue avec ces sieurs les Prévôts, m’sieur, vous pouvez toujours vous brosser ; vous risquez d’attendre ici un long moment.


Elle croque un morceau de pomme et pointe du doigt le mou qui s’agite autour du nelda.


Mais avec votre nouvel ami, vous ne devriez avoir aucun mal à contacter le consensus mental, désormais. La plupart des gradés y traînent… : ce sera sans doute plus rapide pour vous.

Je m’appelle Agliacci. Je suis aussi symbiosée,
ajoute-t-elle en tendant sa main libre. J’imagine qu’un « bienvenu » est de rigueur ?


Comme si c'était la dernière fois. La première fois.

 
Howon

Le Matal 15 Manhur 1512 à 00h58

 
*** Howon fut surpris par cette apparition qui le rendit nerveux. En effet, il n'avait jamais brillé en société et lorsque la tydale marqua une pause pour prendre une bouchée de sa pomme, il prit une grande inspiration ainsi que son courage à deux mains et... elle continua la conversation. Soulagé il expira doucement, l'air de rien, et se décontracta. Mais soudain la question arriva. ***


JEeEE... HUm hUm.. Le Nelda toussa bruyamment. Merci! c'est vrai que j'viens d'arriver en ville. Moi c'est Howon, dit-il en attrapant délicatement la main de son interlocutrice, il savait qu'il devait faire attention car certaine fois il pouvait être un peu trop rude, et lui c'est Frakass il me quitte plus depuis qu'il m'a vu à la grande tour a l'entrée de la ville. Je suis pas sûr qu'on soit ami, il à pas l'air de beaucoup m’apprécier. Mais il est plutôt pratique, enfin de ce qu'on m'a dit.. J'ai toujours pas réussi à mettre ça en application, il paraissait un peu géné.

En tout cas merci beaucoup pour l'information, tu fais partis du Poinçon?

 
Agliacci

Le Matal 15 Manhur 1512 à 19h58

 
Ce fut la poignée de main à pattes la plus délicate qu’avait jamais connu Agliacci. Elle s’amuse du soin qu’apporte son interlocuteur à ne pas lui rompre le poignet. Il est vrai que, à ses côtés, elle fait office de créature fragile…

Elle examine le dénommé Frakass d’un œil critique. La Luthière a déjà assisté à des scènes de discussion voire de conflit ouvert entre symbiote et symbiosé ; pour sa part, elle s’en étonne toujours. Son propre mou semble avoir singulièrement peu d’intérêt en elle. Elle se demande s’il vaut peut-être mieux une créature détestable qu’une franchement indifférente. A ce jour, Svev n’a démontré de vif intérêt que dans ses capacités de rédaction…
La question d’Howon, par contre, semble beaucoup la divertir et ses yeux vairons pétillent d’amusement. Elle, du Poinçon ? Bah voyons…

Dans une certaine mesure, oui : en tant que tapisserie ou objet de décoration. J’ai déjà passé quelques très bons moments dans les cellules de dégrisement locales. Oh, et il y a évidemment la fois où on a essayé de m’assassiner. Enfin, une des nombreuses fois.

Elle agite la main comme pour chasser ces banalités, puis, reprenant un morceau de pomme, désigne sa blouse tâchée de peinture.


Mais comme tu peux le voir, che n’est pas vraiment le cas. Suis ouvrière au serviche de l’Art, ça, pour chûr qu’je chuis, affirme-t-elle vaillamment. Finissant sa bouchée et levant un doigt innoportun : Gladi-actrice, drama-liturgique, mot-sicienne et, à mes heures perdues – si délicieusement nombreuses ! – peintre spécialisée dans les frasques. Je ne jure que du bout des lèvres, mais toujours pour le Luth. Comme vous l’apprendrez bientôt, c’est le carcan doux-dingue des artistes et des diplomates…tandis que le Poinçon et sa très Pourpre Garde préfère s’assurer de problèmes plus sable à sel. Une vie très amusante, à ce que j’ai entendu dire. Et assez prenante.

Elle sourit, consciente que pour un étranger venant d’arriver à la Confrérie, cela fait un nombre conséquent d’informations à traiter. Et détaille le nelda de la tête aux pieds : plutôt costaud, y a pas à dire…Bien sûr, tous les neldas sont costauds du point de vue d’une tydale, et a fortiori d’Agliacci qui n’a jamais appartenu aux poids lourds de son espèce et ne sait même pas par quel bout se tient une épée. Mais celui-ci doit bien valoir sa centaine de kilos…sa tenue, par contre, laisse à désirer. S’il tient à plonger dans l’uniforme du Poinçon, il lui faudra sûrement s’équiper…

Réfléchissant à la question, Agliacci lance, l’air de rien :

Et d’où viens-tu, Howon ?




Comme si c'était la dernière fois. La première fois.

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