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Le Merakih 26 Marigar 1508 à 11h11
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Kelim Einashal passa les portes du Caravansérail plus tôt ce matin là. Il était pressé et détestait se faire attendre. Après un rapide salut à la garde, il se dirigeât vers la petite porte de l'annexe du tribunal. Le couloir résonnait sous ses lourds pas et l'on pouvait entendre un juge hurler son verdict dans la pièce jouxtant l'annexe.
Celle-ci était fermée, visiblement, il était le premier. N'ayant pas les clefs, Kelim revint sur ses pas et passa à nouveau devant la garde. Après lui avoir glissé deux mots, celui-ci tendit son trousseau sans discuter.
La grosse serrure céda et la porte s'ouvrit dans un léger grincement, découvrant ainsi l'annexe et son contenu: une large table en bois bordée de chaise molletonnées de soie pourpre. Sur les murs étaient fixées quelques étagères croulant sous la masse de parchemins.
Le Grand chambellan s'en approcha, attrapa un parchemin et sorti une plume et un petit encrier en amadou.
Personne ne venait, Kelim aimait que tout soit bien carré et détestait l'imprévu... sûrement autant qu'il détestait attendre. Il fi mander son ordonnance qu'il envoya chercher les membres de l'horloge sur Arameth.
Puis, il reprit son parchemin sur lequel il commença à gratter...
"Ordre du jour:
-La mise en place d'une structure d'entraînement interne au poinçon.
-L'instauration d'une aide financière concernant l'achat et la réparation d'armes dans le cadre des missions du poinçon.
-Discussion autour d'une éventuelle action concernant les vols à répétition qui troublent Arameth."
Il était prêt. Dès que tous seraient là, la réunion pourrait commencer...
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Le Merakih 26 Marigar 1508 à 15h10
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| *** Ce matin là, alors qu'il partait en patrouille matinale dans les bas-fonds de la Citée des perles, le Bailli reçut la visite du secrétaire du Grand Chambellan. qui lui notifia l'ordre de réunion. Le bailli salua poliment le Nelda, et repris le chemin du Caravansérail.
Il salua la réceptionniste et quelques collègues, puis s'engouffra dans le couloir menant à l'annexe du tribunal. Il marchait d'un pas alerte tout en prenant néanmoins le temps d'observer attentivement les individus qui composaient cette fourmilière. Son infaillible mémoire ne manquait pas de lui faire remarquer les moindres détails insignifiants de la vie de ses confrères, et s'il avait été bavard il aurait été une source intarissable de commérages.
Avant de rentrer, il refit le pli de sa tunique comme il le faisait d'habitude, et détacha les sabres de sa ceinture. Il jugea en effet qu'il aurait été impoli de se présenter armer à une réunion de ce genre.
Il entra.
Le Grand Chambellan était seul, assis à l'immense table, plume à la main, pencher sur un parchemin. ***
Aysh'hinassa Grand Chambellan. Bailli Al Ze'ev, pour vous servir.
***
Il s'inclina respectueusement. Sa voix était comme à l'accoutumée, sans émotion, ainsi que son visage. Ses gestes étaient précis, souple, et se dégageait de lui l'aura d'un individu qui sait ce qu'il fait, où il va et ce qu'il veut.
Il déposa ses sabres au coin de la pièce, et s'avança vers la table, sans s'y assoir cependant. Il attendait sans doute que ses collègues fussent arrivés, pour ne pas sembler commencer la réunion sans eux. Le Bailli qui avait grandi dans l'aristocratie Araméthoise était très au fait de ce genre de protocole, auquels il montrait lui même un certain attachement. Ceci n'étant pas sans rapport avec sa droiture, sa rigueur et son souci maladif du détail. *** | |
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Le Merakih 26 Marigar 1508 à 15h53
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Le grand chambellan patientait, grattant toujours son parchemin lorsque Ze'ev pénétra dans l'annexe. Il leva la tête, surpris de ne plus être seul.
Kalim remit lentement de l'ordre dans ses parchemins, replaça l'encrier parallèlement à la plume, elle même disposée parallèlement à la grande feuille. Enfin, quand l'ensemble sembla lui satisfaire, il se leva en prenant appui sur les bords du siège et se dirigeât vers le nouveau venu.
***
Aysh'hinassa ... Elzèr Al Ze'ev, je ne vous avait pas vu entrer, il marqua un temps d'arrêt. Vous êtes le premier, cela tombe bien, j'avais à vous parler... une nouvelle pose, C'est au sujet de votre démission...
Il va sans dire que je la refuse, il semble que nous ayons tous deux fait l'objet d'un quiproquo... Peut-être n'avez vous pas bien pesé mes mots lorsque j'ai parlé de radiation, vous vous doutez bien qu'en ces temps ci, nous avons besoin de toutes les forces que peut réunir le poinçon.
Je me suis également intéressé à votre cas plus profondément ces jours-ci. Et aux vus de vos états de services, votre compagnie ne sera pas pour déplaire à l'horloge.
***
Kalim ne jugeât pas nécessaire de se justifier plus qu'il ne l'avait fait. Il n'avait de comptes à rendre qu'au conseil des six et détestait se confondre en explications superflues...
***
Bien, la situation étant éclairée, nous n'avons plus qu'a attendre vos collègues pour commencer... A moins que vous n'ayez quelque chose à me dire avant.
*** Sa dernière phrase laissait un suspend qu'il n'avait pas souhaité. N'allant pas jusqu'a la regretter, il songeât qu'il aurait pu tourner la chose autrement afin qu'elle paraisse plus naturelle. Le Bailli semblait assez susceptible à ce genre de chose, il était inutile de le froisser dès le début... *** | |
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Le Merakih 26 Marigar 1508 à 20h32
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| *** Le bailli observa le Grand Chambellan, et ne pu que remarquer la méthode extraordinaire qu'il avait de replacer sa plume et son parchemin. Il en fut un instant presque abasourdi. Ce pouvait-il qu'il y eut quelqu'un aussi près de lui et qui fut de la même nature? Quelle exactitude dans les gestes, quelle désinvolture dans la technique!!! Il lui faudrait bien encore dix ans avant d'aligner si promptement sa plume et son parchemin.
Le bailli fut conquis en un instant. Il éprouva plus que de la sympathie pour ce tydale. Il fit l'expérience de l'admiration. Ce Tydale ne pouvait être que celui qu'il cherchait, pour lequel il porterait l'épée, et qu'il appellerai Maitre.
Bien entendu son visage n'en montra rien, ou presque. Car l'œil aiguisé d'un être rompu aux négociations aurait sans doute discerné dans son visage, l'espace d'un court instant, le visage de l'être dominé par la présence d'une force supérieure.
Le bailli écouta avec attention les paroles du Chambellan, et fut quelque peu surpris de la liberté qui lui fut offerte. Le Chambellan lui offrait-il la possibilité d'une conversation? Etait-ce là une pure question rhétorique? Une erreur de sa part? Il était comme un ennemi auquel on va porter le coup de grâce et à qui l'on tourne le dos. Le bailli en apprécia toute la subtilité. Il s'inclina, en baissant le regard en signe de profonde révérence. ***
Zirayassa Maitre, veuillez pardonnez la fougue de mon jeune âge. Je n'ai rien à ajouter.
Puis-je vous apporter une aide quelconque pour la préparation de cette réunion? | |
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Le Julung 27 Marigar 1508 à 21h48
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| *** Comme à son habitude, Jhereg débarqua, l'air distrait, son éternel sourire aux lèvres et les mains dans les poches.
Il avait du interrompre son expédition d'escorte pour le Suaire, jugeant que Finghin, Avarion et Ligerion suffirait amplement. Il devait aussi se remettre de ses blessures.
Il passa les portes du batiment en ignorant involontairement les gardes et se dirigea, au hasard, vers ce qu'il croyait être l'annexe du tribunal.
Il se permit d'entrer sans frapper et s'arrêta lorsqu'il reconnut le chambellan. Il fit, encore une fois, un effort de volonté pour ôter les mains de ses poches, et salua le chambellan de façon très protocolaire. ***
Vous m'avez fait demander, Grand Chambellan. Pardonnez mon retard..
JHEREG ADELAÏ
Si "loi" s'écrivait au masculin, plus personne n'aurait envie de la violer.
*burp* | |
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Le Vayang 28 Marigar 1508 à 14h31
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| *** L'heure du rendez vous approchait et personne ne s'était présenté. Bientôt, ils seraient en retard... Peu importe, les absents ont toujours tort, la réunion commencerait sans eux!
Le bailli proposa son aide, Kalim sourit... Le jugeait-il incompétent? ***
Ziray bailli Ze'ev, tout est prêt... Asseyez vous, vos collègues ne devraient pas tarder.
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Joignant le geste à la parole, le Grand chambellan prit place sur son propre siège. Le deuxième soleil était à son zénith, il était temps de commencer, ils avaient patienté plus qu'ils ne l'auraient du... C'est à cet instant qu'arriva Jhereg, un bailli à l'allure débraillée. Les mains dans les poches, il entra dans l'annexe et salua le chambellan celons le décorum. Ce dernier ignora la remarque et commença, ***
Bien, j'estime avoir patienté assez longtemps. Nous allons commencer, prenez place bailli.
Comme vous le savez, le poinçon ne dispose pas encore de réelle structure d'entrainement ou d'armurerie. C'est l'objet de notre réunion, nous sommes la pour déterminer si ces infrastructures sont vraiment nécessaires et si l'horloge à les moyens de les mettre en œuvres.
Commençons par l'entrainement,
Je n'ai pas pour habitude de flâner dans les allées du caravansérail, peut-être en saurez vous plus que moi à ce sujet. Quels sont les structure actuelles réservés à l'accueil et à la formation de nos recrue?
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Le Vayang 28 Marigar 1508 à 19h54
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| *** Le bailli pris place à la table de réunion. Il salua poliment son confrère Jhereg. Il le connaissait peu ou pas, et fut légèrement courroucé par son apparence et son air de nonchalance en ces lieux. Ce pouvait-il qu'il sente encore la sueur et le sable?Il sort un parchemin et de une plume, les déposent devant lui pour prendre des notes. Le bailli prend la parole de sa même voix apathique, monocorde, et sans aucune pause. En parlant, il aligne son parchemin et sa plume. ***
Jhereg n'a pas tout à fait tord. Le désert reste pour les gradés le lieu privilégié de l'entrainement. Bien sûr la salle d'entrainement est à disposition non loin d'ici, mais elle est un lieu publique et souvent surcharger. Le prix est un élément non négligeable, puisque les entrainements y sont cher. Je ne sais pas par contre si les enseignements sont incomplets. J'avoue ne pas avoir passé beaucoup de temps là-bas.
Pour l'ensemble de la Garde, nous avons coutume de procéder à un entrainement matinale sur la place publique devant le Caravansérail. Cependant nous avons reçu des plaintes de certains riverains, et nous avons réduit ces entrainements collectifs.
Je dois dire en bref, que l'essentiel de l'entrainement est à la charge personnelle des confrères de la Garde, sur leur temps libre et leur propres deniers.
Quand aux recrues, elle me semble sous entrainé et livré à elle même. La majorité de l'apprentissage ce fait sur le tas. Ceci a bien sur le mérite de ne promouvoir que les plus aptes et les plus débrouillard.
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Le Vayang 28 Marigar 1508 à 22h37
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| *** Ainsi les coutumes n'avaient pas changé... Alors qu'il était encore dans le luth, Kalim avait vaguement entendu parler d'un chambellan qui avait pour habitude d'entraîner ses hommes dans le désert pendant plusieurs semaines. Certains n'en revenait pas mais ceux qui rentrait à Arameth était accueillis en héros. L'idée n'était pas mauvaise et elle avait pour avantage de ne pas coûter une sardoine au poinçon... Le grand chambellan voyait déjà une délégation de la garde pourpre partant braver les dangers du désert... ***
Et bien, je ne voit pas ce que la situation à de préoccupante... Peu être que ce genre de pratique manque de structure mais elle peut s'avérer très rentable tant socialement que financièrement. Je pense que le poinçon gagnerait à officialiser ce type d'entraînement. Certes, il faudra organiser ces équipées mais je pense qu'on peut creuser l'idée...
Imaginez, le tiers de nos forces, composé à 80% de recrue, partant s'entraîner dans le désert des semaines entières. Bien sur, l'opération peut s'avérer dangereuse mais elle confrontera nos poussins au réel danger, si bien que les ronde en Arameth leurs paraîtrons une promenade de santé...
Si personne n'as de question, je pense que nous pouvons passer au point suivants, à savoir, le financement de votre équipement...
*** S'apercevant qu'il allait un peu vite en besogne, le grand chambellan ralenti la marche et releva la tête... ***
Si bien sur personne n'y voit d'objections! | |
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Le Sukra 29 Marigar 1508 à 03h14
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| *** Les paroles du Chambellan plurent beaucoup au bailli. Quelle méthode avantageuse pour éliminer les plus faibles, et ne garder que les plus méritant! Cependant il rétorqua.
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Si vous permettez, Grand Chambellan.
Votre idée de sélection naturelle me parait tout à fait approprier. Au delà de l'attrait qu'elle représente eut égard à ma philosophie personnelle, elle possède comme vous le dite si justement tous les avantages nécessaire.
Cependant, ....
*** La juge fit irruption. Mais que faisait-elle là, pensa-t-il. Fut elle invitée par le Chambellan? Elle était aux yeux du bailli tout à fait le genre de sans-gêne à s'inviter d'elle même à ce genre de réunion.
Il se racle la gorge, et attend que la juge prenne place. ***
Cependant, à moindre coût et à moindre investissement, il se pourrait que nous trouvions aussi une solution non pas pour ce genre de grands entrainements et selections, mais pour les entrainements quotidiens des membres de l'horloge. En effet, il est aussi de la plus grande importance de maintenir le personnel dans la forme la plus apte au service. De plus, il s'agit aussi bien pour l'efficacité que pour le prestige de l'horloge d'élever le niveau de l'horlogeen matière d'interventions musclées. A ce sujet, il serait à mon humble avis tout à notre avantage de mettre à la disposition des membres de la Garde ne serait-ce qu'une petite salle d'etrainement, avec quelques mannequins, des rondins de bois, des sabres en bois d'entrainement et quelques tapis. Ainsi quelqu'un pourrait régulierement prendre en charge l'entrainement, et enseigné le maniement de toutes les armes.
Veuillez m'excusez si la proposition parait absurde. | |
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Le Sukra 29 Marigar 1508 à 11h27
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| *** L'idée semblait convaincre, le débat continuait quand la juge du poinçon fit son interruption dans l'annexe. Elle n'avait pourtant pas été convié, la réunion avait pour objet les infrastructures du poinçon en matière d'entraînement et de financement, kalim songeait à l'inviter ultérieurement... Enfin, puisqu'elle était là, il fallait faire bonne figure. Il s'agissait de ne pas perdre la face devant ses hommes... ***
Bien, juge Ney. Nous ne vous attendions plus et la réunion vient tout juste de commencer... Nous avons abordé la question de l'entraînement de nos recrues, vous n'êtes pas premièrement concernée mais votre avis constructif pourra s'avérer utile.
*** Il reprit le fil de ses idée... ***
Il est vrai que ce genre d'entraînement ne peux avoir lieu trop régulièrement... L'idée d'une salle d'entraînement est bonne mais elle est coûteuse.. Et inutile si non encadrée, il faudra donc engager un maître d'armes... Je doute que le poinçon ait les moyens de rémunérer un tel personnel.
Juge Ney, la bonne tenue des caisses du poinçon dépend en partie de vous... Vous n'êtes pas sans ignorer que nous pouvons si la situation l'exige, prélever un pourcentage sur les amendes données... Les condamnations que vous prononcez sont-elles plus d'autre financière ou pénitentiaires... | |
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Le Sukra 29 Marigar 1508 à 13h39
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| *** La Juge se félicita d'être en très bon terme avec les gardes du Caravansérail, voir de les charmer un peu de temps en temps, comme ça elle était très souvent au courant de ce qui se passait dans ces murs. La réunion d'aujourd'hui en était un bon exemple.
"vous n'êtes pas premièrement concernée..." décidément ce Kalim ne se tenait pas vraiment au courant des dernières affaires de son horloge. Toujours aussi machiste, pourtant elle le savait bien, en duel dans le désert, pas un ici n'en sortirait vivant contre elle! De toute façon sa fibre guerrière ne pouvait pas lui laisser envisager le contraire. ***
Elles sont plutôt d'ordre financières, en effet, et je pense que c'est une particularité de notre ville, les peines financières font ici autant voir plus de peur aux condamnés.
Contrairement à ce que vous pensez, Grand Chambellan, je pense être directement concernée, plus d'une fois j'ai du intervenir sur le terrain aux cotés des aides et des baillis, et surtout pensez vous vraiment que je me balade avec deux épées à la ceinture juste pour décorer?
Vous avez besoin d'un Maître d'armes? Je pense pouvoir faire l'affaire et à moindre coût! | |
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Le Sukra 29 Marigar 1508 à 13h59
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| *** Quelle arrogance, les manières de cette tydale déplaisait à Kalim au plus haut point! Enfin, puisqu'elle se proposer d'agir pour ses finances, l'affront pouvait aisément être pardonné... ***
Juge Ney, vous n'êtes pas une recrue a proprement parlé... Et si vous passiez plus de temps dans votre tribunal à ordonner des condamnations financières, peut-être que le poinçon aurait les moyens de s'offrir le luxe que représente un maître d'armes... Enfin, puisque vous vous proposez d'occuper ce poste, je vous accorde la fonction. Toujours est-il que nous manquons d'infrastructures...
A ce que j'ai cru comprendre, le premier étage des geôles n'est pas encore occupé, les cellules peuvent parfaitement faire office de salles d'entraînement une fois aménagées. Bien sur, ce genre de procédés ne peut-être que provisoire!
Donc, nous retiendront l'idée des séances d'entraînement désertiques à fréquences indéterminées et celle de l'entraînement fourni par Archess Ney.
Bien, nous pouvons passer au point suivant, a savoir le financement de votre équipement par le poinçon.
Juge Ney, Avez vous des suggestions? Je doute que vous acceptiez de prendre cette troisième charge sur vous... Une fois encore, le problème de financement se pose...
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Le Sukra 29 Marigar 1508 à 21h06
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| *** La perspective de faire du poinçon une entreprise privée n'enchantait pas non plus le grand chambellan. Il répugnait à recevoir des ordres... ***
Il n'est pas question de privatiser la garde pourpre, tout comme il n'est pas question de monnayer nos service.
Non, la solution vient encore une fois des amendes!
La loi gagnerait à être modifié dans ces circonstances... Si les baillis et prévôts étaient autorisés à dispenser des amendes pour les délits mineures, les démarches en serait réduite et l'argent rentrerais plus rapidement!
Encore faut-il définir un délit mineur! Peut-être peut-on décréter de nouveaux délits mineures. L'entreprise est assez dure mais efficace...
La magie en ville pourrait faire l'objet d'amende, le fait de se cacher délibérément... le blocage de rues, le port d'armes jugées dangereuses, un petit alinéa sur une parure interdite car jugée trop provocante ou contraires au bonnes mœurs, etc.
Bien sure, cette optique ne m'enchante guère mais si la situation l'impose, je suis près à faire quelques concessions...
Soyez inventifs, mais que cela reste dans le cadre du réalisable! Déjà que je répugne à baigner dans tout cela, tachons d'y garder notre dignité! | |
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Le Dhiwara 30 Marigar 1508 à 05h44
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| Mais pour qui se prend-elle cette petite? Elle, Maitre d'arme?? Enseigner aux Gardes Pourpres?? Et c'est moi qui ferait avaler la pillule aux vieux briscards de la garde?? Compte pas sur moi....
dit :
Mwahahahaaa......Elle se moque de toi Ez, elle est certaine de te dépasser en combat!! Quelle assurance!!Quelle sans gene!! Elle me plait cette petite...Tu veux pas la présenter à tes parents? J'suis sûr qu'elle leur conviendrait!
....Tais toi.
*** Le jeune guerrier avait été piqué au vif. Il l'avait désirer jadis, et maintenant il la détestait. Il n'y avait que sa propreté pour la racheter à ses yeux. Il pris la parole de sa voix habituelle, et sans montrer un quelconque sentiment. ***
Le financement pose un sérieux problème. Mais, d'un certain point de vue peut-etre n'en est-il pas un. En effet, ne fournissons nous pas l'un des services les plus fondamentaux à nos confrères marchands? Si le commerce peut fructifier dans notre citée, c'est aussi grace à tout ces Gardes qui font de cette ville une citée sûr et propice aux échanges en toute sécurité. Que diraient-ils si les voleurs pullulaient et les truands dominaient les rues? Comment le commerce serait-il possible?
Ainsi que vous nous le dites, nous pourrions essayés de subsister par nos propres moyens. Cependant, souvent les malfrats sont des nécessiteux. De sorte qu'il nous est très difficile d'obtenir par ce moyen les ressources dont nous avons besoin.
La justice et la loi coute cher. Mais elle est le socle de la paix social qui permet au commerce de fleurir.
Fluidifier les procédures, ajouter de nouveaux délits? Ne serait-ce pas empiéter sur la liberté qui doit-être le Maitre mot dans une citée comme la notre, pour permettre la plus grande créativité et ainsi engendré les bénéfices pour notre faction? Bien sur nous pourrions néanmoins taxer les entrées et sorties de la citée, taxer les caravanes au retour ou en partance, taxer la prostitution...
*** Brève respiration. ***
Je crois qu'il est nécessaire pour notre horloge de trouver une source de revenu qui n'aliène pas le sens de notre action.
C'est partant de ce constat que j'en arrive nécessairement à penser que nous avons besoin de financement publique. Celui-ci pourrait etre verser en crédit par le Terreau, ou bien en nature sous la forme d'un accord avec le Vitrail. Ne sommes nous pas en droit d'en demander autant? Ne fournissons nous pas un service qui rend possible les bénéfices de nos confrères marchands? Notre métier n'est certes pas rentable à proprement parlé, mais n'apporte-t-il sa valeur ajoutée aux productions de la confrérie?
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Le bailli scrute attentivement les yeux du Chambellan. Pas une seule fois il n'a tourné la tête vers la juge. *** | |
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Le Dhiwara 30 Marigar 1508 à 14h49
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| *** Tant de manière, tant de regards jetés en coin, décidément tous ces mâles ne sont pas sûrs d'eux, pensa la Juge avant de se rétracter en pensant l'inverse, ne soit pas trop sure de toi non plus.
Par contre la vision de la Justice du Grand Chambellan n'était vraiment pas la même que celle de la Tydale. Rapidement, elle mit ses idées en place et enchaina directement derrière le bailli Al Ze'ev, ne laissant pas de répit au membre des six, ici présent. Sa voix était ferme et son regard fixé à celui du Chambellan de la même manière qu'Ezler. ***
Je crois que nous ne nous sommes pas bien compris Grand Chambellan Einashal, si je suis devenu Juge ce n'est pas dans le but de renflouer les caisses du Poinçon en condamnant à tour de bras par des peines fiscales. Je suis désolée, mais je pensais que nous étions d'accord lors de notre entrevu précédent ma nomination, l'époque d'Elis n'est plus, ne vous en déplaise.
Ensuite j'aimerais comprendre quelque chose et à priori, seul un Grand Chambellan peut me répondre. La Confrérie est une association d'Horloge indépendantes les unes des autres ou sont elles censées travailler de concert, je demande à un Grand Chambellan car ce n'est pas la version officielle qui m'intéresse.
Car pour moi les Horloges travaillaient ensemble pour le bien de la Confrérie dans sa globalité, aussi il me parait hors de propos que les amendes versées à la justice ne soit que à la disposition du Poinçon pour nos affaires personnelles. Le Terreau ne gère t il pas les finances communes?
Aussi ne pouvons nous pas leur faire une demande de fond pour toutes ces histoires, car je ne peux que rejoindre les propos du bailli Ezler. Nous assurons une tâche essentielle pour la Perle, dont tout le monde bénéficie, sans exception, mais nous ne pouvons en retour bénéficier des services des autres horloges ou alors très partiellement.
La solution pour les financements ne trouvent que dans l'entre-aide avec les autres horloges et non dans le despotisme judiciaire ou la mise en place de lois abusives sanctionnant tous les tchaës petit et les Neldas poilus. | |
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Le Dhiwara 30 Marigar 1508 à 15h39
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| *** Kalim avait fait un pas de trop. Il était pressé et en avait oublié le but de la réunion, a savoir trouver des idées réalisables. L'idée d'ajouter encore des décrets lui avait paru bonne sur le coup mais à long termes, le poinçon pourrait y perdre de son intégrité. Plus l'argent rentre et plus chacun est tenté d'y prendre sa part... Non, ce n'était pas une bonne idée! Si les baillis n'étaient pas autorisés à délivrer des jugements, c'est qu'il y avait une raison. Chacun devait rester sa place!
Restait que le mal était fait... ***
Vous avez tous deux raison. L'argent ne doit surtout pas être notre motivation première.
Juge Ney, l'argent que représente les amendes n'est pas destiné aux intérêts propres de la garde pourpre. Il est bien stipulé que le poinçon ne se réservé le droit d'en prélever une partie qu'en cas de nécessitée. Mon souhait n'est en aucun cas de modifier ce décret!
Mais voilà, le bailli Al Ze'ev m'as exposé une situation qui relevait de la nécessité. Je pense que nous avons brûlé les étapes en nous lançons, et moi le premier, dans la recherche de solutions.
Commençons d'abord par exposer le problème, cela ne veux pas dire que toutes nos suggestions sont mauvaises. Celle d'ajouter des décrets à outrances l'était, soit. Il est vrai que la meilleure des solutions reste d'adresser une requête au Terreau. Mais ce genre de demande ne doit être faite qu'en dernier recours, a nous d'aviser si la situation est vraiment critique...
Bailli, vous avez la parole.
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