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Le Julung 9 Jayar 1511 à 17h34
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| *** Une petite gorgée, rapidement envoyée au fond du gosier. Le blanc nelda, assis sur la plage, laissait son regard dériver au loin. Qu'un rêvant ait répondu à son annonce l'étonnait. En bien. Mais l'étonnait tout de même. Il devait bien cela à l'Ordre. Il leur apportait Gush, il pouvait bien leur apporter quelques compensations, non ?...
Quand Sirilius l'avait contacté, il marchait déjà vers la plage, alors autant lui donner rendez-vous à cet endroit. Et puis, l'endroit était parfait pour travailler tranquillement. Sans compter que le sable rajoutait un handicap, ce qui était un plus pour s'entrainer. Et tomber ne faisait pas mal, il préférait ne pas molester le rêvant... Non, on ne sait jamais, on pourrait croire qu'il l'a fait exprès... Le tout sera de calmer le second en cas d'ennui. Et ce sera dur. Bah, qui ne tente rien n'a rien. Il ne devrait rien se passer de grave.
Il jette un coup d'oeil sur son fidèle bâton de combat. Léger, maniable, n'entravant pas les mouvements, le top du top. Et surtout, l'arme de sa mère, une sorcelame, griffe de Korsyne... Avec laquelle il s'était joyeusement barré, emportant alors son passé avec lui, quelques provisions, et de futurs ennuis à venir. Il faudrait qu'il passe voir son père... Un soupir. Comment lui dire que fiston prodigue est revenu au bercail, hein ? Pas possible, naturellement.
Etonnamment, pas de mou aux environs pour commenter ça. Il a du partir se balader, ou recruter de nouveaux moumunistes... Il reviendra seul et de mauvais poil, comme d'hab'. Et plus qu'à attendre le rêvant, pour sa part. En profiter pour nettoyer les instruments de sa trousse de soin, une bonne idée qu'il met en application, calmement, savourant le bruit des vagues. ***
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Le Julung 9 Jayar 1511 à 22h01
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| *** Le nelda lève les yeux. Et sourit à son interlocuteur, amusé. Voir que le nelda a couru n'est bien sorcier. Bon, au moins, il a un élève motivé, aujourd'hui. ***
Donnez moi ça, vous voulez ?
*** Il prend, sans même attendre la réponse, la trousse de soin du rêvant, et l'ouvre aussi sec. Puis un soupir. ***
Comment vous voulez inciser avec ça ?
*** Il sort un petit scalpel, puis d'une sacoche à sa taille une petite pierre, avec laquelle il commence à aiguiser la courte lame, avant de la ranger. ***
Je ne sais pas qui vous a vendu ça, Arch'Rhon, mais c'est un arnaqueur patenté, ou un incompétent notoire. Jamais vu ça... A l'hôpital de Lerth, montrez ça à un chirurgien, et il vous crève les yeux avec... Pour vous apprendre.
*** Un sourire à nouveau. ***
Je plaisante, naturellement. C'est ce que ferait un bon témoin par lui-même.
*** Un rire maintenant. Étonnamment de bonne humeur, le Tom. Ce qu'il faut avouer, c'est que le blanc nelda a au moins le mérite d'être étonnamment habile avec les instruments médicaux. ***
Rouillé... Bandages sales... Alcool, ça ? J'arriverai même pas à me mettre une mine avec... Où est la pince ? Et l'écarteur ? Non, sérieusement, c'est CA, ce qu'ils appellent une lancette ? Bordel, mais c'est plus une saignée, mais un égorgement en règle, ce que vous ferez... Et où est... Bon, il faudrait que je refasse des potions d'antipoison... On verra ça plus tard...
*** Il regarde son "élève", tout en rangeant le matériel. ***
Pourquoi ne pas commencer par voir ce que vous savez faire avec une arme en main, mmh ?
*** D'un bond, le voilà sur pied, bâton en main, plaçant son casque sur le crâne, s'éloignant de quelques pas, avant de se retourner vers le rêvant. Un grand sourire. ***
Allez y. Faites moi mal, pour S'sarkh.
*** Plaisanterie ?... ***
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Le Vayang 10 Jayar 1511 à 19h45
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| *** Bong. Bong.... Bong............. Bon, lui qui avait peur pour le Second, il fallait avouer que ses réserves s'amenuisaient un peu... Il se penche en avant, examinant le bâton... Et secoue la tête. ***
Je confirme, c'est vous... On va commencer par une base. Quand vous frappez, réfléchissez un minimum. Charger en beuglant ne sert à rien. Vous avez frappé à l'endroit le plus solidement de mon anatomie. La tête. Et le casque que je porte est suffisamment enchanté pour empêcher quiconque de me faire du mal ici...
*** Il recule à nouveau.
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Le bâton est surtout une arme de défense. Il faut s'en servir comme tel... Réessayez pour voir. Mais cette fois, je ne serai pas si amorphe.
*** Un sourire. ***
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Le Merakih 15 Jayar 1511 à 13h07
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| *** Au moins, son élève semblait comprendre les bases du maniement du bâton. Le plus d... facile était fait. En revanche, pour ce qui était de la feinte... Le gris tentait quelque chose... D'assez étrange. Le bout entre ses jambes ? Soit.... Le blanc passa rapidement un pied sur le coté du baton, une légère poussette... Et le gris qui roule. Un sourire. ***
Vous commencez, Rhon. Essayer plus simple, et souvenez vous de plusieurs choses.
*** Un geste, pour le faire se rapprocher, deux doigts qu'il replie vers lui... Et une fois proche, sa main attrape le poignet du gris, il le tire vers lui, pointant nonchalamment son bourdon en avant. Un premier choc, sur le ventre. Sans lâcher le poignet, il le tire à nouveau, donnant un coup de talon sur la cheville précédemment foulé, le forçant à poser genou à terre. Essencialis ou pas, il y a de quoi, concrètement, lui démettre la cheville. Manifestement pas tendre, le prof. ***
On reste sur ses gardes. On se sert de son corps pour se battre. La taille n'est pas un avantage. On frappe aux points faibles.
*** Il le lâche. Et recule à nouveau, écartant les bras. ***
Vous abandonnez, Sirilius ? Ou on continue ?
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Le Luang 20 Jayar 1511 à 18h13
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| *** Le voila servi...
C'est qu'il fait mal son bâton!
Un peu de sang coule sur la poussière et réveille la conscience de Sirilius. Ma trousse de soins! Elle va pouvoir servir!
Il ouvre le manuel et...Diantre! Ça a été écrit en Nemen par un Tchaé. Affreux...Heureusement qu'il est Transcripteur!
Hématome sanguignolent, P. 51.
Évidement le lieu ne se prête pas a la lecture et l'érudit fait tout de travers. De l'huile de psurlion pour désinfecter et un bandage usé trop serré qui ressemble plutôt a un garrot...
En tout cas ça ne coule plus. ***
Ça, c'est de l'art!
*** Anonce t'il fièrement. ***
Clarck Gaybeul dit :Hummm, oui! Si le but est d'abréger tes souffrances, c'est réussi.
Il n'y a plus qua attendre que ça pourisse.
Silence Clarck!
Je voudrais t'y voir, toi qui n'a pas de bras!
*** Il pensa longuement a la phrase de Tomasin. Deux bouts? S'agissait-il la d'une licence poétique?
Il prit l'engin par l'embout faisant faire au pommeau un vif mouvement circulaire qui se termina... sur l'oreille du professeur. ***
Heuuu, désolé c'est partit tout seul.
*** Déclic! ***
Deux bouts! J'ai compris!
*** C'est bien pratique tout de même, deux bouts pour le prix d'un... ***
L'inconscience est un venin...
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Le Merakih 29 Jayar 1511 à 17h08
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| hrp : désolé de mon absence, indigne d'un vrai prof ^^'
*** Le nelda était satisfait. Lui-même n'était pas un excellent combattant, il se débrouillait largement néanmoins. Mais à force de coups sur la caboche, le nelda avait appris, en quelques jours, les rudiments du combat au bâton. Même si on voulait prôner la paix dans Syfaria, il n'en restait pas moins utile de savoir se défendre. ***
C'est un plaisir, Arch'Rhon, d'avoir pu vous aider un peu. Bon vent à vous !
*** Sobre ? ***
Oh, laissez tomber. Ca m'a fait faire de l'exercice, moi aussi. Considérez que nous sommes à égalité.
*** Il n'avait pas envie d'être payé. S'il avait proposé ces cours, c'était définitivement pour rendre un petit peu aux rêvants de ce qu'il lui avait donné. Il leur devait bien ça. ***
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