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Le Sukra 15 Manhur 1510 à 17h36
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Harhkmehthis avait fait un long, long voyage. Parti de Lerth, il s'était rendu dans les deux grandes cités de l'Equilibrium puis à Ulmendya pour assurer les livraisons que lui avait confié le marchand Tatsumasaf. Puis, plutôt que de retourner à Lerth, il avait décidé de venir à Jypska. Il aimait cette ville, ses habitants nonchalants,
Lors de sa précédente venue, personne ne lui avait demandé d'exercer son art. Le sorcier en avait été surpris, car c'est toujours gracieusement qu'il offrait ses services. Mais visiblement l'information avait été conservée. Et cette fois-ci, à peine avait-il pénétré les murailles de la cité, qu'un certain Kagrenac Nacreth Le sollicitait.
Ainsi le voyage n'aurait pas été inutile. Car plus que tout, Harhkmehthis aimait rendre service.
le mage rejoignit son commanditaire près de l'université. Il y avait foule près de la bâtisse. De nombreux jeunes s'exerçaient à l'art de la magie, le mana vombrissait sur la large place jouxtant le bâtiment. Harhkmehthis s'amusa en voyant l'un des élèves qui, ratant son exercice, arbora une mine dépitée; La magie est une science exigente. Son apprentissage est parfois douloureux, mais les bénéfices sont immenses. Le sorcier fut véritablement heureux de voir que cet art attirait encore les jeunes.
Harhkmehthis s'approcha de Kagrenac.
Je vois que tu portes un baton d'afflux. Tu souhaites certainement le porter au 6è cercle
Il ne s'était pas trompé. Le nelda remit entre les main du sorcier tydale son bâton, certainement l'objet le plus précieux qu'il possédait. Harhkmehthis lui-même n'avait acquis le sien que peu de temps auparavant, et il en appréciait chaque jour les vertus.
Le mage se mit immédiatement au travail. Parfois la chance vous manque, et la journée de travail se finit par un lamentable ratage. Il fallait tout recommencer à zéro. Après une nuit de repos, Kagrenac le soutint par ses propres sorts.
Grâce à son propre sortilège de regénération et à celui lancé par Kagrenac, il allait pouvoir abusé des flux de mana. Ce qu'il fit. en quelques heures, il avait réussi à poser les principales bases du 6è cercle. Il fallait maintenant se reposer, prendre patience, et attendre encore une nuit.
Harhkmehthis se détendit, s'assit en tailleur sur le sol, et se décida a répondre à la question de Kagrenac.
Non, je ne suis pas propage. Je suis un serviteur du corps. Cela signifie que mon rôle est de protéger les Témoins, au péril de ma vie s'il le faut. En tout cas est-ce ainsi que j'envisage ma fonction. Et nul n'a jamais démenti cette idée. Il est vrai qu'il serait plus logique pour moi de rejoindre au plus vite tel ou tel groupe de Témoins qui parcoure le monde, pour leur apporter mon soutien et les protéger. Mais je suis aussi un grand solitaire. Chacun de mes amis sait qu'il peut faire appel à moi si nécessaire, aussi je ne passe pas mon temps à demander qui veut de moi. Quand rien ne se présente, je reste libre d'aller ou le désir me porte. Lors de ma dernière venur à Jypska, j'accompagnais la soigneuse Ess qui souhaitait récolter quelques herbes dans les campagnes environnantes. Grand bien d'ailleurs lui a pris de faire appel à mes services, car nous avons été assaillis par de nombreuses créatures.
Sauver ou Périr
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Le Dhiwara 16 Manhur 1510 à 20h48
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Harhkmehthis était concentré sur la réalisation de l'enchantement. Il avait effectué plusieurs flux de mana, sentant l'onde magique le pénétrer tandis que ses forces vives semblaient aspirées hors de lui. A la fin de la journée, l'enchantement était abouti. L'objet avait gagné en solidité, mais surtout, dorénavant, il prélèverait dans l'environnement une part sipplémentaire de mana. Le sorcier remit le bâton à son collègue nelda.
Versé dans les sphères ? Je pense qu'on peut dire que oui. Je crois être un mage relativement bien entrainé. Suffisemment en tout cas pour user de mes pouvoirs avec modération. Conscient que la magie est un charme étrange qui peut vous entrainer dans des voies que l'on ne souhaite pas emprunter. Le pouvoir qu'elle donne est un piège pour l'imprudent.
Un outil efficace ? Certes oui. D'une efficacité redoutable même. Et je ne choisis pas ce mot au hasard, car il faut l'entendre dans les deux sens du terme. Redoutable au sens de puissante, mais aussi dans le sens ou on doit la redouter, et le mage qui ma manie le premier. Le sorcier n'est qu'un instrument, et pardois les flux de mana le trompent, le trahissent, quand ils ne se refusent pas à lui. Aussi tout bon sorcier doit apprendre cette règle de base: si tu comptes te servir de la magie, apprend d'abord à courir... pour fuir !
Sauver ou Périr
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Le Matal 18 Manhur 1510 à 21h24
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Ah ! Pour ça, je ne parlais que des moments où je suis seul, quand je chasse les créatures malfaisantes par exemple dans les campagnes.
Mais si je suis le dernier rampart, si je suis protecteur, alors mes pieds seront ancrés dans la terre, et je ne fuirai pas. j'ai juré de mourir plutôt que de ne pas défendre ceux qui je me suis engagé à protéger.
Le sorcier attendait toujours que Kagrenac lui fasse part de ses impressions concernant le bâton qu'il avait enchanté pour lui. D'ailleurs, comment fallait-il définir cet objet ? Un outl, une arme, une aide ?
Quand à la magie, certes je m'en méfie, mais pas de manière paranoïaque. Disons que je suis toujours prêt à subir les conséquences d'un échec. J'ai conscience de mes propres faiblesses, Prenons un exemple. Je décide de m'en prendre à un flaviste. Je sais qu'il va se défendre. Et bien je commencerait d'abord par me jeter des sorts de protection, et je ne l'attaquerai que si ces sorts sont réussis. Car je n'ai pas du tout la certitude qu'une fois l'attaque lancée et la riposte reçue, je réussirai à ce moment là mes sorts de potection ou de guérison. [langue=ssarknesh]
Sauver ou Périr
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Le Merakih 19 Manhur 1510 à 12h54
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| *** Le Rouge se lève. Il tourne le dos à Harhkmehthis. Il s'appuie sur son bâton. Puis esquisse une attaque dans le vide. Il y a un changement, en effet... Il se retourne vers Harhlmehthis. ***
Nchurdamz dit :
Nan mais là, il s'agissait surtout...Enfin bref...
C'est alors...par Furm...que tu ne te méfies pas...des Sphères...mais plutôt...du résultat... qui n'est pas fiable... Un guerrier en dirait autant...à propos de son arme... Il ne s'agit...pas de méfiance...plutôt de conscience, non ?
***
Le Rouge joue encore un peu avec le bâton. ***
La plume dans la main droite, je transcris Syfaria, de la main gauche je la manipule
Kagrenac Nacreth, Arcaniste au service de l'Ordre | |
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Le Merakih 19 Manhur 1510 à 17h39
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| Harhkmehthis observa le nelda qui manipulait son baton, puis commençait à parler dans une langue inconnue. Le sorcier fit appel à son symbiote.
Tu connais cette langue ?
Pfiou dit :
Idiot ! Je ne connais que les langues que tu connais toi-même
Harhkmehthis regarda Kagrenac dans les yeux et ouvrit les bras, paumes vers le ciel, et remonta brièvement ses épaules, signe toujours compris d'incompréhension.
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