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La Grande Etoile

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Sujet lancé par Iandra
Le 13-09-1510 à 21h50
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Posté par Iandra,
Le 01-07-1511 à 12h16
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Iandra

Le Luang 13 Saptawarar 1510 à 21h50

 
*** Iandra errait depuis plusieurs jours maintenant dans Jypska, passant son temps entre l'alchimie et la magie, évitant le contact direct avec les nombreux Haut-Rêvants qui peuplaient désormais la ville. Elle se sentait mal à l'aise dans l'Opale, cette ville qui lui avait au passé parue oppressante et surpeuplée, et qui l'était tellement plus aujourd'hui. Comme sa chère Korsyne lui manquait, un manque qu'elle ressentait comme une blessure béante au fond de son âme.

Depuis son voyage à travers Syfaria, elle avait l'impression de s'être déconnectée de sa Faction, ou plutôt de son Ordre.Un peu avant son départ, elle promit au Façonnier du Rêver d'accueillir et de guider les jeunes symbiosés qui souhaitaient suivre la voie de Grior. Mais le seul qu'elle avait introduit dans le Pilier avait rapidement disparu dans la nature sans laisser de trace. Par contre, d'autres nouveaux membres s'étaient rassemblés autour de Maliss, sans qu'elle ne s'en aperçoive, guidés par le jeune Krong. Elle l'avait quitté en lui promettant de lui enseigner tout son savoir, et elle le retrouvait grandi, mûri, naturellement en charge de l'Hôpital de Grior. De loin, elle observait ses allées et venues, son assurance, son savoir-faire qui semblaient couler de source. Tout en étant médecin expérimentée, Iandra ne se sentait pas à sa place dans cette bâtisse accueillante. Trop de monde, trop peu de place, trop d'odeurs de potions et de désinfectants s'attaquant à ses narines sensibles.

Alors, où aller? Elle avait aperçue de loin Yatagan, qui rêvait au bord de l'eau, plongée dans ses propres inquiétudes. Elle avait croisé le chemin de Dangraal, moins que l'ombre de lui-même, fuyant la lumière du jour, enveloppé dans d'innombrables bandages pour protéger ses blessures. Elle eut un contact bref avec le Maire de la ville, pour passer une commande auprès des Equilibriens qui devraient bientôt aborder la cité. Et tant d'autres qu'elle connaissait, avec qui elle avait tissé des liens plus ou moins étroits, avec qui elle avait partagé des moments plus ou moins intenses.

En cette soirée orageuse, elle se retrouvait une fois de plus à l'ombre de l'Hôpital. Sa main droite suivait inlassablement les dessins de son pendentif, seul relique de son passé inconnu. Le besoin de savoir la vérité sur les atrocités qui l'avaient séparée de ses parents était devenue un vague souvenir, ses cauchemars, même si elle en souffrait encore quasi toutes les nuits, étaient bien moins précis. En cherchant après sa gourde, sa main gauche effleurait un objet dont elle avait oublié l'existence. Un colifichet, accroché à sa ceinture, emmêle dans des lambeaux de tissu. Elle détachait lentement l'objet, si petit, mais rayonnant d'une puissance réconfortante dès que sa peau entrait en contact avec. La clef, la clef de la maison de l'Eternité! Cette demeure mystérieuse au fond du Passage des Brumes, où elle avait rencontré à plusieurs reprises le Façonnier du Rêve, qui lui avait confié sans hésiter l'accès à sa maison. Et, comme un coup de massue, elle réalisait brutalement que son Guide, le Pilier de son Ordre, devait être dans l'Etoile quand celle-ci fût attaquée. Sa propre mort et la perte de sa ville l'avaient tellement bouleversée qu'elle n'avait même pas pensé à le rechercher, à s'assurer qu'il avait quitté sain et sauf la cité et qu'il avait pris la route pour Jypska. Toute sa fatigue, toute sa détresse, tout son indécision semblaient glisser de ses épaules et disparaître dans la poussière sous ses pieds. Avant d'être médecin, avant d'être alchimiste, avant d'être voyageuse, elle était disciple de Grior, et son devoir était de reprendre contact avec son Pilier, de localiser sa nouvelle demeure, et d'y guider, avec son accord, tous les membres de son Ordre, les anciens comme les nouveaux. Sa main droite lâchait le pendentif, et elle redressait ses épaules, avant de partir d'un pas décidé en direction de la Shamesha. ***


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Iandra

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 13h24

 
*** Une fois à l'intérieur de l'immense tente, Iandra s'étonnait du peu de monde qui s'y trouvait. Il y avait Dunthil, bien sûr, protégé dans son alcôve par des veilleuses fidèles, mais guère d'autres Rêvants occupaient les coussins autour des narguilés. Et après un rapide tour entre les rideaux séparant les alcôves, elle n'y trouvait pas le Façonnier du Rêve. ***


Jayce dit :
Qu'est-ce qui t'a fait penser qu'il sera ici, petite? Je parie qu'il est installé confortablement dans une belle maison, au fond d'une allée peu accueillante, en train de déguster ses biscuits inimitables.


Je ne sais pas, Jayce, il fallait bien commencer quelque part... Il vaudra sûrement mieux envoyer une pensée via le consensus...

*** L'idée de s'exprimer dans la tête de tous les membres du Pilier lui donnait des frissons. Comment allait-elle être accueillie après une si longue absence? Et qui répondrait à son appel? ***


Jayce dit :
Il faut se lancer, petite, si tu ne veux pas continuer à errer sans but dans la ville.


*** Elle ressortait de la Shamesha, cherchant un petit coin tranquille à l'ombre de ses toiles, pour se plonger dans le consensus.
***


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Oriance

Le Sukra 18 Saptawarar 1510 à 00h26

 
*** Landra entra dans la maison des artisans et m'accosta : ***


Heija, Je m'appelle landra, je suis médecin, luthier et surtout disciple de Grior, je ,n'ai pas eu l'occasion de vous rentrer...

En effet, je m'appelle Oriance, je suis apprentie alchimiste, mon maitre est Krong.
Que recherchez vous à Jypska, je peux vous guider si vous voulez...

Oriance.


A votre service pour vous concocter potions et vous attribuer tous soins nécessaires,

Oriance

 
Iandra

Le Merakih 6 Otalir 1510 à 21h12

 
*** Finalement, c'est à Jypska qu'elle resterait. Le choix a été difficile, le désir de vengeance tellement fort qu'il l'a mené à plusieurs reprises sur le chemin de la station. En fin de compte, il a provoqué l'effet inverse.

L'Opale s'est vidée d'une bonne partie de ses Rêvants, guerriers, mages, soigneurs, tous partis pour accomplir leur devoir devant les portes d'Arameth, dans le Mensonge ou dans le Rêve. L'unique ville Haut-Rêvante était devenue bien plus calme, mais la vie y continuait, une vie nécessaire à la poursuite de la Quête, une vie avec ses soucis de tous les jours, des blessures, des maladies, des morts, et des naissances. Elle avait repris son rôle de médecin, s'approchant de l'Hôpital depuis le départ de Krong. Elle avait l'impression de réapprendre la médecine, le contact avec les patients n'était pas toujours facile, mais l'absence de blessures de guerre était réconfortant. Elle savait que cela ne durerait pas, que le pilier leur amènerait des Rêvants passés par la mort pour retrouver leur ville, profondément blessés, peut-être marqués à vie, voir incurables. Elle s'approchait d'Oriance, jeune Esculape prometteuse, pour organiser avec elle les soins de tous les jours et préparer l'Hôpital pour encore plus d'occupants. ***


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Iandra

Le Vayang 20 Manhur 1511 à 21h34

 
*** L'hiver était venu, avait plongé la ville dans une somnolence confortable. La guerre semblait loin derrière, des étrangers se baladaient tranquillement entre les murs de l'Opale, accueillis malgré les réticences du Maire. Iandra avait essayé de nouer des contacts avec eux, mais chaque échange avait fini par se dissiper dans l'air embrumé de la ville. Elle n'était décidément pas douée pour la causette. ***


Jayce dit :
Que faire, petite, tu ne vas pas continuer à rôder dans la ville comme ça. On dirait un loup affamé, tu vas finir par faire peur!


*** Iandra soupirait profondément, tournant sur elle-même, laissant glisser son regard sur la Shamesha en plein travaux, l'hôpital bien tranquille, les poussiéreux se baladant dans les rues calmes. ***


On va partir, mon Jayce, gouter l'air de la montagne, respirer la chaleur du désert, fouler les chemins de cette île... J'ai besoin de prendre un peu de distance, de me focaliser sur mes buts et mes devoirs. Peut-être que la solitude nous ouvrira les yeux sur le chemin que Grior a tracé pour nous.

*** Le mou moustachu ne semblait pas très enthousiaste, mais il ressentait bien l'engourdissement qu'il s'était emparé de l'esprit de son symbiote. ***


Jayce dit :
Si tu penses que c'est la meilleure solution, autant partir de suite, petite...


*** Elle ne prenait même pas la peine de faire des provisions, tellement contente d'avoir enfin pris la décision de quitter la ville et de repartir seule sur les routes, comptant sur ses sorts pour lui rapporter de quoi survivre. Après un dernier regard sur la Shamesha, elle se dirigeait tranquillement vers la porte sud... ***


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Tomasin

Le Sukra 21 Manhur 1511 à 20h35

 
*** Bon, l'hiver était encore là, malgré l'avancement de la saison... ça commençait à bien faire... être obligé de porter une lourde cape en Manhur, c'était pas poussiéreux...
***

Darik dit :
Tu vas arrêter de te plaindre ?


Tu lis dans les pensées, maintenant ?

Darik dit :
Tu te plains tout le temps.


*** Crétin.... Juste le temps d'avaler une gorgée d'un liquide froid, mais si chaud à la fois, et de le remettre à sa ceinture. Depuis que Neira est partie, il se sent incroyablement... Seul. Enfin il s'y attendait, à ça, non ? Une saloperie de solitude. Et les occupations des autres témoins ne l'aidaient pas vraiment... Il fallait faire avec.

Il porte un regard au désert. Désert froid et inhospitalier. Brrr... Pas une nuit à mettre un braxat dehors. Alors un gentil p'tit nelda comme lui... Gentil... Et ta HamaÏ ?

Des pas dans son dos. Puis qui le dépasse. Il regarde celle qui dérange... Qui ne dérange rien, il ne fait rien. Oeil exercé oblige, une constatation : elle n'a pas des masses d'affaires. Bon, une neldame, manifestement. Et symbiosée. ***


Arch'Rhona.

*** Juste le temps qu'elle se retourne, si elle décide de réagir ainsi. ***


Un peu imprudent de sortir de la ville avec aussi peu de... Précautions ?

*** Avec zéro nourriture, pas ou peu d'eau, et seule.... Kamikaze ! ***





 
Iandra

Le Dhiwara 22 Manhur 1511 à 16h37

 
*** Plongée dans ses pensées, elle ne remarque pas la présence dans l'ombre des murailles. L'appel la fait sursauter, elle se retourne le temps de se reprocher de ne pas être plus sur ses gardes à deux pas du désert. ***


Jayce dit :
Pourtant, blanc comme neige sous sa cape... tu auras dû le voir, petite!


*** Elle dévisage le blanc nelda, se souvient vaguement de l'avoir croisé auparavant ... dans une autre vie peut-être. ***


Hejia, Arc'Rhon,...

*** Une partie de ses pensées vagabondent déjà au-delà des murs, elle fait un effort pour les rappeler. Et avec elles, un certain savoir-vivre lui revient, lui faisant incliner légèrement la tête. ***


Sashi de vous inquiéter pour ma sécurité, mais si je ne porte ni arme ni provisions, je compte bien sur la magie pour me défendre et me nourrir.

Jayce dit :
Et elle est sérieuse, avec ça! Trop modeste, la petite...


*** Après un regard exaspéré vers son mou, elle toise de nouveau le nelda. Où l'a-t-elle déjà vu...? ***


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Tomasin

Le Dhiwara 22 Manhur 1511 à 16h55

 
*** Il sourit. Amusante et un peu grande gueule, mais elle a l'air sympathique. ***


Et pour boire, Arch'Rhona ? Parce que... Je vous rappelle que c'est un désert, et je ne connais pas de sort pour faire apparaitre de l'eau du néant. S'il suffisait de casser un rocher avec un bâton pour qu'il en sorte une source, ce serait facile.

*** Un haussement d'épaules. ***


Mais, vous transportez peut-être une bonne réserve quelque part. Oh, et vous aimez dormir à la belle étoile par ce temps. Et un briquet ? Ah non, magie... Une carte ? Ou bonne en orientation ? Sans compter qu'un bon bâton de marche ne peut que vous aider pour un long voyage, même sans vous servir d'arme.

*** Ne pas se rappeler le blanc nelda n'avait rien de répréhensible... Il avait été aussi insignifiant qu'un insecte durant son séjour chez les rêvants. Sauf quand il avait défoncé la machoire d'un prévôt à Arameth. Et de quelques neldas à Korsyne... Oh, misère... ***


Euh... Désolé de vous demander tout cela, je suis un peu indiscret... Excusez moi...

*** Il penche légèrement la tête en avant. Repentance ? Au moins il ne se flagelle pas... ***


Darik dit :
Waow ! C'te moustache ! De la vraie mou-stache, ou je ne m'y connais pas ! Héhé, mou-stache, t'as calé ?





 
Iandra

Le Dhiwara 22 Manhur 1511 à 19h21

 
*** Une image lui revient, celle d'une taverne bondée, d'un Haut-Rêvant quelque peu éméché et d'une conversation partagée avec une troisième nelda non-Rêvante... ***


Jayce dit :
Achara machin...


Arameth! C'est à Arameth que nos chemins se sont déjà croisés. Une rencontre quelque peu brève, mais néanmoins... colorée.

Jayce dit :
Effectivement, dans une autre vie...


Lors de mon voyage avec Belphéberün... avant la chute de Korsyne... Je comprends pourquoi j'ai eu tellement de mal à vous remettre, bien du temps et un passage par le pilier sont passés par là...

*** Pendant quelques instants, Iandra semble perdue dans ses souvenirs, puis reprend le contrôle en secouant sa crinière. ***


Pour le voyage, j'ai une gourde de rouge, et une plus petite d'eau claire. Mes précédents pérégrinations m'ont toujours menées vers des sources, et le froid de la nuit ne me dérange pas trop... Vous allez me dire que je prends des risques inutiles, et que je compte trop sur ma bonne étoile, mais les voyages organisés, bof... J'en ai eu ma dose.

*** Elle cherche à reconnaître sur le nelda un signe de son appartenance à sa faction, mais en vain. Et son nom ne veut toujours pas lui revenir. ***


Jayce dit :
Peut-être que des présentations seraient la bienvenue, petite. Style: bonjour, derrière ma moustache, je m'appelle Jayce et je suis très fier de cet attribut qu'il m'a fallu une plombe à faire pousser...


*** Parfois, le mou pouvait avoir de bonnes idées, même s'il avait tendance à les exprimer de façon plus ou moins agréable. ***


Je m'appelle Iandra, Esculape Providentiel, pour l'instant quelque peu lasse de la vie de cité.

*** Elle incline de nouveau sa tête, curieuse d'apprendre le nom de son interlocuteur. ***


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Tomasin

Le Dhiwara 22 Manhur 1511 à 21h29

 
*** Une petite moue s'affiche sur son visage. Saloperie. Elle sait qui il est, et ce qu'il a fait... Il hoche néanmoins la tête. ***


C'est ça, une rencontre... colorée. Enfin, même si je n'ai pas souvenir de vous y avoir vu, j'étais... Occupé ?

Darik dit :
Ouais, à casser la goule du chef de leur police... Génial...


Ferme la... Enfin... Je ne me souviens que de mon voyage pour le symposium, alors c'est bien là que vous m'avez peut-être aperçu. Je vois mal comment autrement...

*** Joli secouage de crinière... Même si on est fidèle, on peut apprécier les belles chose. Un léger sourire, à nouveau, point à la surface. ***


Excusez moi de vous avoir repris. J'ai juste du mal avec la bonne étoile. Mieux vaut prévoir ce genre de choses, mais enfin, chacun son truc.

*** Une gourde de rouge, en plus elle a du gout et elle n'aime pas que l'eau... Incroyable, chez des rêvants, on croirait être sur une autre planète. La remarque du mou est certes pertinente... Mais le sien a le temps de réagir avant lui. ***


Darik dit :
Clair, mon gars, c'est la grande classe, très moulétaire, moutional et moumuniste, je trouve. Que du bon !


Oh euh... Tom'Asin. Témoin, serviteur du corps. L'équivalent des esculapes... Spécialisé en chirurgie "sur le terrain".... Fracture, coupure, plaie, poisons... Moins les soins communs... Guère plus passionné par la cité, à vrai dire. Beaucoup de monde, peu qui vous parlent. Et encore, les cités rêvantes sont les plus accueillantes.

*** Avant de poser un poing sur son torse, brièvement. T'en sais quelque chose, après les avoir quitté... ***





 
Iandra

Le Luang 23 Manhur 1511 à 20h39

 
*** Etonnée de le voir contrarié au récit de leur rencontre, Iandra tente de se rappeler les détails de ce passage, mais en vain. ***


Je ne saurai vous dire quelles étaient vos préoccupations à Arameth, notre rencontre fut trop brève. Et puis, notre conversation ne suivait pas un fil de pensée bien défini... Un moment quelque peu insolite dans les faubourgs de cette ville si peu accueillante par ailleurs...

Jayce dit :
Il n'a plus l'air très occupé par le Rêve, ton blanc nelda.


Mais vous faisiez bien parti de l'Ordre des Haut-Rêvants, n'est-ce pas? Ce serait trop indiscret de vous demander ce qui vous a amené à renier... ou plutôt choisir une autre voie? Je n'ai jamais eu l'occasion de m'entretenir avec un Témoin, malgré une visite à Lerth, je ne sais donc rien sur vos croyances, vos buts dans cette vie.

*** Elle sort sa gourde et deux gobelets d'en dessus de sa cape. ***


Un petit ver de vin nemen vous tenterait-il? Je sais bien que cette gourde n'est pas la meilleure façon de le conserver, mais il résiste bien au choc et est parfait pour saluer des retrouvailles, ou une nouvelle rencontre, vu que nos mémoires respectifs sont un peu à la traine.

*** Et d'un mouvement fluide, elle s'assoit à l'ombre des murailles, versant le breuvage de velours dans les gobelets. ***




Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Tomasin

Le Luang 23 Manhur 1511 à 21h43

 
Oui, brève, c'est ça ! Juste brève !
***
Un grand sourire crispé. Oublie, oublie, oublie... Oublie tout ce qui me concerne à Arameth, pense-t-il... Tout ! Et un hochement de tête. Positif, puis négatif. ***


Quitter oui. Renier non. Je vais vous expliquer.

***
Un grand, grand sourire, lorsqu'elle lui présente le gobelet. Il penche doucement la tête, s'assied en face d'elle, toujours à l'ombre, et prend un des deux verres. Une gorgée. Vide. Bon. Une longue gorgée. Il le pose à coté de lui. ***


Sashi. Voyez, j'ai d'abord pensé aux Quatre comme une porte. Une immense porte, que les Rêvants se devaient de passer. Pour simplifier, Toh formerait les gonds, il fait en sorte que la porte suive la voie qui lui est destinée, Furm la porte en elle-même, le Rêve, Grior l'encadrement, il permet à la porte de tenir, et Asha la poignée. On la tourne, pour pénétrer le Rêve. Chaque élément entre en imbrication les uns avec les autres.
***
Une petite pause, il semble réfléchir. ***


Mais... Le tout n'est pas, je le pense désormais, formé par cette simple porte. Le tout est bien plus important. Imaginez maintenant cette porte comme un accès à une énorme maison. Cette maison, c'est le tout, c'est la réponse aux interrogations rêvantes, témoins, équilibriennes... Cette maison a une porte donc. Mais elle a aussi des fondations, l'équilibre. Elle a un hôte souffrant, S'sarkh.... On ne peut pas envisager la maison comme une simple partie, car l'hôte n'est plus hôte sans celle-ci, la porte ne sert plus à rien sans la maison, la maison est ouverte à tous les vents sans la porte, et les fondations... Je vais m'arrêter là, vous m'avez compris.

Le tout n'est pas, donc, d'avoir une croyance différente, mais de choisir de servir un de ces éléments. Je voue ma vie à soulager du mieux que je peux l'hôte. Les Rêvants tentent d'ouvrir la porte. L'Equilibrium maintient ce tout debout, l'Equilibre cherchant à maintenir un statut quo en Syfaria. C'est une conviction que je cherche à faire partager... Mal. Je ne suis pas un orateur, et les poussiéreux ne sont pas forcément ouverts à cette idée. Et comment savoir ce qui se trouve à l'intérieur de la maison ? Ou bien est-ce la maison qui est importante ? Si on s'en tient à ma vision de la chose, la maison serait ce que vous appelez "Mensonge", et ce qui compte, ce serait ce qu'il y a à l'intérieur.


*** Un regard anxieux. ***


Vous trouvez ça ridicule, hein ?




 
Iandra

Le Merakih 25 Manhur 1511 à 21h22

 
*** Un long silence était tombé après ces paroles, Iandra ne pouvant croire ses oreilles. Depuis le temps qu'elle cherchait à comprendre les autres factions, à comprendre la Quête des Haut-rêvants, à se montrer une adepte fidèle des préceptes des Quatre... ***


*** Elle vide son verre d'un trait, cherchant peut-être de l'inspiration dans le goût fruité du vin, et remplit les deux verres. ***


Vous ne pouvez vous imaginez.... Votre vision des choses... Elle traduit en paroles, et images, mon ressenti face à la vie des poussiéreux sur Syfaria. J'ai eu, malheureusement trop peu, l'occasion de discuter avec les Frères du Désordre, et avec les Equilibriens, et j'ai trouvé dans nos philosophies respectives des concordances tellement évidentes qu'il m'est difficile de croire que nous ne soyons pas plus unis. Chaque faction à son interprétation d'une même pensée primaire, les buts que nous poursuivons ne sont pas pareils, mais complémentaires.

Lors de notre entretien avec la Judicatrice, elle nous a révélés que les nemens avaient des preuves de l'existence d'au moins trois mondes, le Mensonge, le Second Monde et ce qu'il y a au-delà, ainsi que des interstices entre ces différents lieux, le Néant. Je lui ai demandé si pour les autres factions, ces mondes ont leurs équivalents, parce qu'il me semble impossible qu'il n'y ait que les Haut-Rêvants qui y auraient accès. Elle n'a pu me répondre, et les Confrères présents à la réunion n'ont pas relevé cette question.


*** Elle secoue doucement la tête, cherche à nouveau ses mots. ***


Nos ainés, nos guides dans la Quête, se montrent tellement obtus quand il s'agit de s'ouvrir aux autres.... L'idée que notre philosophie ne soit pas l'unique, est presqu'une hérésie... Je me retrouve dans les préceptes des Quatre, dans l'interprétation Haut-Rêvante de notre place sur cette Ile, mais pourquoi est-ce que uniquement notre vision serait la vraie? Chaque faction doit avoir son rôle à jouer, et un jour, il faudrait qu'on se réunisse tous pour trouver le Chemin vers... un monde meilleur?

Jayce dit :
Aie aie, la voilà encore partie dans ses pérégrinations spirituelles bizarroïdes...



Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Tomasin

Le Merakih 25 Manhur 1511 à 21h52

 
*** Une expression de surprise d'abord. Puis l'air désolé cède place à une mine réjouie, et il hoche la tête tout en écoutant la neldame parler. Avant d'oser prendre la parole. ***


A propos des "Autres mondes", vous parlez d'équivalents... Moi je parlerai de "Vision". J'en ai parlé avec un équilibrien, enfin, pas le même sujet, mais la Vérité. Voyez, nous disons que c'est vrai, ou faux. Mais si je regarde un arbre d'un coté, et que ce coté est brûlé, je dirai "il est laid". Celui placé de l'autre coté dira "il est beau", si ce second coté est fleuri, préservé de toute destruction. Mais au final, c'est le même arbre que l'on voit. Je comprends mieux son point de vue, il n'y a effectivement pas deux Vérités, mais deux Visions de cette Vérité. Et je pense que c'est cela qu'on peut appliquer à ces "Mondes". Pas des équivalents. Des visions de ceux-ci. Voir ces mondes selon notre point de vue, qu'il soit rêvant, équilibrien, rêvant, ou même matriarcal, confrère ou fraternel... Ce n'est rien d'autres qu'un même monde, mais vu selon un point de vue différent.

Si les confrères n'ont pas relevé, c'est parce qu'ils cherchent des objets, pas un autre plan d'existence. D'où le fait qu'ils ne puissent pas relever. Mais si ces six artefacts n'étaient rien d'autres que des pièces d'un grand puzzle ? Et que pris ensemble, ils finissent par former... Une image, un monde, je ne sais pas...

Nos aînés, comme vous dites, sont "obtus", parce qu'ils rivent leur regard sur LEUR coté de l'arbre. Ils ne cherchent pas à bouger, à en faire le tour, leur vision n'est plus instinctive, ce n'est plus la vision générale, mais la vision académique d'une petite partie de celui-ci. Ils en connaissent parfaitement un recoin, mais ne veulent pas voir les autres. Parce qu'ils ont peur de voir le coté brûlé, celui qui gâcherait leur vision idyllique ! Non, pas tous, pas tous comme ça...


*** Tu réfléchis trop... Tais toi, tais toi ! Non, je t'assure, pourquoi tu réfléchis à ça ? Faire comme les autres auraient été si facile... Non, pas facile, je ne peux pas, c'est fuir. Et alors ? Si c'est plus simple...

Une seconde il reste, semble être au moins, dans le vague. Avant de raccrocher à la réalité. ***


Elle est vraie. Votre vision de la chose est vraie. Pas votre manière d'y croire. Pas plus que la mienne. Le tout c'est de la chercher. Comment, comment faire en sorte de voir tout l'arbre ? Alors en attendant, vous tentez d'ouvrir la porte, moi je m'occupe de l'hôte... Chacun à sa façon, et selon ses capacités...
***
Une nouvelle seconde de réflexion.... ***


Un monde ou un poussiéreux meilleur ? Qui verraient enfin le monde dans son intégralité ?

*** Un grand sourire et des yeux brillants maintenant. ***


Darik dit :
Parce que le mien est mieux ? Je sens qu'ils sont partis pour durer, là...





 
Iandra

Le Sukra 28 Manhur 1511 à 20h02

 
*** Iandra creuse dans ses connaissances des préceptes des Quatre. ***


Jayce dit :
T'aurais peut-être dû suivre un peu plus de cours avec Shaël et Neira, au lieu de courir après des sorts et de suivre cet Equilibrien sur les routes, petite!


*** Pour la première fois, elle sent un léger, très léger, regret de ne pas mieux maîtriser les fondements de la philosophie Haut-Rêvante. ***


Ce monde meilleur... le Haut Dôme... je ne saurais même pas dire vers quoi nous tendons, quel but cherche à atteindre notre Quête. Si c'était tout simplement un état d'harmonie entre Syfaria, les natifs, les poussiéreux et même les créatures du Pen Ssarkh? Les Haut-Rêvants parlent d'un autre monde, un endroit physique différent de celui dans lequel nous évoluons dans notre vie de tous les jours...

Jayce dit :
Sauf ce pauvre Dunthil qui ne fait que Rêver...


... mais je n 'ai encore trouvé aucune description de ce que ce monde pourrait être. J'oserais même dire qu'on est pas si mal sur Syfaria, qui nous accueille, nous nourrit, nous supporte...Et si c'est elle que nous cherchons, une Syfaria plus équilibrée, ses habitants plus respectés, ses hôtes poussiéreux plus en accord entre eux et avec l'Ile?

*** Les pensées commencent à s'embrouiller dans sa tête, entre idées personnelles et préceptes acquis.
***


Avez-vous rencontré d'autres poussiéreux qui partagent, totalement ou partiellement, votre vision de notre monde et nos philosophies?

Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Tomasin

Le Sukra 28 Manhur 1511 à 20h56

 
*** Son verre, rempli par miracle -et par rêvante interposée-, se trouve tout aussi miraculeusement vidé. Mais pourquoi ce genre de sujet, sérieux, accélère-t-il toujours la picole ? ***


Justement, c'est toute la question. Est-ce un monde meilleur ? Et si ce n'était pas... Vous le décrivez bien, un état d'harmonie... Ou de compréhension ? En revanche, les créatures de l'Usurpateur ne sont rien d'autre que des... infections. Des symptomes de la douleur de S'sarkh, que l'Usurpateur transforme en créatures contre-nature et dangereuses pour la Poussière et Syfaria. Comment pourrions nous comprendre quelque chose qui tend à détruire ce qui l'entoure ?

*** Une seconde d'attente, il tapote le sable du doigt. ***


Aucune description... Si aucun lieu, aucune description. Oui, mais si c'est un objet, ou un état, il doit y en avoir une de possible. Juste que... Personne n'a encore jamais vu, ou ressenti, ou touché, ou quoi que ce puisse être ! Mais si l'un d'eux l'avaient fait, cela aurait été ressenti par tous, car pour les rêvants, le Haut-Dôme s'ouvrira à tous par le passage d'un, et pour les témoins, tous souffrent pour S'sarkh, S'sarkh souffre pour tous, témoins ou non, ce que la plupart des poussiéreux ne comprennent pas. Je n'ai jamais considéré que le monde qui nous entoure n'est qu'un Mensonge. Simplement la mauvaise vision de la réalité. Donc cela correspond à ce que vous dites... je pense. Plus équilibré, sans souffrance, une compréhension totale... Mais cela reste une supposition.

Darik dit :
Ouais, une supposition... Dans le genre, tu en es une belle, de supposition...


*** Le nelda regarde son mou, manifestement perplexe... ***


Darik dit :
Savais pas quoi dire d'autre pour t'énerver.


Tu faiblis.

Darik dit :
Ton influence néfaste.


Ks... Mou de malheur... Enfin bref, à l'exception de vous, ou Arch'Rhona Neira...

*** Léger pincement à la poitrine... ***


Personne n'a jamais vraiment écouté ma vision de la chose. Et qui leur reprocherait, hein ? Qui écouterait un nelda aussi mal réputé que moi, par rapport aux grands sages de l'Ordre, aux grands propages témoins...

*** Un vague sourire, le sourire d'un clown triste... ***





 
Iandra

Le Merakih 1 Jayar 1511 à 13h24

 
*** La mélancolie du nelda blanc devient presque palpable, assombrit l'ambiance comme un nuage passant devant le soleil. ***


Je ne connais ni votre passé, ni votre réputation, je me fie à l'image de cet instant que vous choisisez de me donner de vous-même. Il m'est bien plus facile de discuter avec vous, à l'ombre des murs, qu'avec aucun de nos sages. A beaucoup de mes questions, je n'ai eu que de nouvelles interrogations comme réponse, d'incitations à chercher moi-même, à explorer mon âme. Je ne cherche pas des réponses faciles, au contraire, mais en ce qui concerne notre Quête, un peu de clarté serait la bienvenue.

Jayce dit :
Une réponse brève, directe, sans chichi ni tralala...


Il y a eu des reproches au sein de notre consensus, que les jeunes symbiosés se détournent de la Quête, et se concentrent trop sur le matériel. Mais il n'y a plus personne pour les guider comme avant... Je ne veux pas critiquer la Gardienne des Préceptes, reprendre le flambeau de Shaël n'a pas dû être facile. Et puis, ce n'est pas à elle seule d'enseigner les préceptes des Quatre.

*** Iandra se sent gênée de dire à haute voix ce qui la travaille depuis bien longtemps, surtout face à un Témoin qui jadis fut Rêvant. ***


Jayce dit :
Maintenant que t'es lancée...


Avec les combats contre le tark'nal, il y a eu beaucoup de contact entre les différentes factions, un mélange d'idées et de modes de vie qui ont fait sortir les Rêvants de leur relatif isolement, et les jeunes symbiosés se sont montrés très réceptifs à ces échanges. Et ça devrait être une bonne chose, des discussions comme nous en avons maintenant devrait exister tous les jours, à tous les coins de rues, pour améliorer notre vie sur Syfaria et, s'il le faut, faire bloc contre ses aberrations... Peut-être un jour, une nouvelle génération...

Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Tomasin

Le Merakih 1 Jayar 1511 à 20h10

 
*** Le nelda reste amorphe une petite seconde, en écoutant la neldame. Aucune importance. Sa réputation ne compte pas. Cela lui plait assez. Puis il sort une Lépidolite d'une bourse à sa ceinture. La pose entre deux doigts, et la fait rouler vers la gauche, puis la droite. Une pichenette, et il la rattrape en l'air. ***


Vous cherchez ce que personne ne peut vous donner, parce que personne ne l'a... Vous cherchez des réponses, là où il n'y a que de mauvaises questions. Vous cherchez la clarté là où il... Non, il doit y en avoir. Mais il faut la trouver. Et là, c'est bien le problème de la mauvaise question...

*** A nouveau, son manège recommence. ***


Par exemple, pourquoi si je veux payer ici, avec cette pierre, on me refusera un morceau de pain, alors que je le veux ? Pourtant, le pain est le même, ici ou à Lerth. La question, c'est plus simple. Tellement plus simple.

*** La pichenette dirige cette fois la pierre vers la neldame. ***


La question c'est : comment pourrai-je avoir ce morceau de pain ? Et la réponse devient simple, change de monnaie. J'ai alors la solution à mon problème. Le problème n'est pas de savoir pourquoi je n'ai pas de pain. Mais comment je peux l'avoir. Les Rêvants explorent le Second Monde, ils améliorent leur technique, ils cherchent à mieux rêver, à disserter sur le Rêve, mais ont abandonné le vrai but de leur Quête. Ils s'enfoncent dans leurs habitudes, leurs coutumes, leur train-train quotidien.

Et la Gardienne en est un exemple, hélas pour elle. Elle a subit ce train-train. Quand elle a sacrifié ses petits pour s'enfoncer dans le Rêve, on a considéré son avancée comme... Hé bien, on ne l'a pas considéré. On l'a oublié. Aucune importance. Je n'ai plus accès à votre consensus, mais c'est le sentiment qu'elle a eu. Et connaissant l'Ordre, je ne doute pas de sa parole. Ils se fichaient du pain, elle était incapable de répondre au pourquoi, alors que le comment était en train d'avancer. La discussion que nous avons cherche le comment. Pas le pourquoi. Et en cela, elle n'intéresse pas.


*** Il lève légèrement son gobelet, un petit sourire aux lèvres. ***


Vous auriez l'amabilité de me resservir ?




 
Iandra

Le Vayang 3 Jayar 1511 à 09h58

 
*** Le Rêve de Neira... il avait suscité bien des questions, mais personne n'avait été en mesure d'y trouver une réponse. Quelques-uns avaient essayé, pourtant la Gardienne n'avait trouvé satisfaction dans aucune de leurs idées. ***


Jayce dit :
Le jeune Témoin semble bien connaître la Gardienne, très bien même...


La malheureuse expérience de Neira n'a laissé personne indifférent, que ce soit la perte de ses mousht'ins...

*** L'image des petits corps inertes tirés du ventre sanglant de leur mère surgit violement des souvenirs de l'Esculape. ***


... ou son Rêve étrange et au-delà de notre compréhension. Elle s'est sentie abandonnée, pourtant cela n'a pas été le cas. Son Rêve a même été rapporté lors de l'entretien avec la Judicatrice... même elle n'a pas été en mesure d'y trouver une transcription cohérente.

*** Elle ressert le Témoin, tout en suivant le mouvement du Lépidolite. ***


Changer la monnaie... les traditions des Rêvants... les idées ancestrales qui semblent nous avoir menés à un cul-de-sac onirique... Je ne pense pas qu'il faille en venir jusque là...

Jayce dit :
Faudrait déjà trouver la joaillerie capable de faire l'échange!


... la transe onirique est l'apanage des seuls Rêvants, et un moyen indispensable pour explorer la Vérité au-delà de l'image mensongère qui nous entoure. Mais la combiner avec la vision des autres factions, y trouver des indications de la route à suivre, puiser dans les récits des leurs anciens, cela va devenir inévitable.

*** Elle tourne doucement son verre, plongeant ses yeux dans le tourbillon rouge sang qui s'y dessine. ***


La souffrance du S'sarkh, peut-elle être vu comme une nécessite dans l'Equilibre de Syfaria, ou est-ce la destinée des Témoins d'y trouver un remède définitif?

Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Tomasin

Le Vayang 3 Jayar 1511 à 11h13

 
Darik dit :
Il la connait TRES bien, héhé...


*** Un regard noir. Pas l'air bien jouasse, le blanc nelda. ***


Vous êtes un peu spéciale. C'est vous qui l'avez aidé pour ses moush'tins, c'est vous qui étiez présente. Normal que vous ayez cette impression, que vous ayez été touchée.

*** L'implication de la neldame pour tenter de sauver les petits lui revenait comme un coup de pied au cul, si on me passe l'expression. ***


Et sincèrement... Depuis quand l'Ordre a-t-il besoin des nemens pour expliquer les Rêves ? Les transcripteurs et les sages de l'Ordre sont-ils devenus à ce point peu sûrs d'eux ?

*** Un regard. Puis il sourit à l'évocation de la monnaie. ***


Demandez vous ce qu'est la monnaie. Ce n'est pas les traditions qu'il faut changer. Mais la manière de les exploiter. Et comme le dit votre mou, où trouver la joaillerie ? Quand au Rêve, c'est l'apanage des neldas, nuance. Tous les neldas peuvent rêver, même si l'Ordre est le mieux placé, possède les meilleurs techniques et les meilleurs Rêvants.

*** Un regard sur son verre. Tourbillon lui aussi. ***


Nous tentons de soulager S'sarkh. Mais je ne pense pas que nous puissions Le guérir. C'est un être fantastique, et nos pouvoirs, ou nos connaissances, sont insuffisantes, seuls, pour Le soigner. Il souffre pour nous protéger, et tant qu'Il le devra, Il souffrira. Encore une fois, c'est plus le travail de la Poussière que d'une seule faction.




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