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C'est la nuit sur l'Opale.
Ortelli se fait la malle.
S'était pointé à midi,
Prendre un verre avec papy,
Elle se lève, s'époussette,
Sa hache et son mou,
Elle a mal au poil, tant pis
La v'là parti.
Ronde de nuit,
Dans les ruelles noires, [
Drôle de vie,
Pour Ortelli Brouillard,
L'anti-char.
Overdose au Petit Moush tin,
pas bon, j'irai à la pr'chain étape,
j'fais pas l'poids toute seule sans les Esculapes,
pis j'ai pas la camisole.
Direction la Shamesha,
hier soir ils se sont réveillés,
rien à signaler, tout est calme,
y'a rien qui fume.
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Mais y en a une qui hume.
Septique et inquiète qu'elle est.
La revenante et le maladroit sont là.
Frissons et démangeaisons transmis.
L'aura poisseuse les enveloppe.
Le regrettable va arriver.
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Allons donc. La forme s'impose toujours.
Mais le fond peut refaire surface, bien consolidé par la sédimentation.
L'imagerie persiste toutefois, difficile de tout révolutionner.
Le tydale et la visqueuse et ancienne Griffe était de retour.
Cela dérangeait Ortelli, vous l'aurez compris.
C'était donc là une bonne chose, car elle était motivé à faire un peu de zèle.
Ça fait jamais de mal, enfin si mais bon là je trouve ça bienvenue.
Même Onÿr la voilà qui reprend de basse besogne, l'habitude est à prendre, à ancrer.
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Tout est calme,
L'instant présent,
L'instant passé.
Mais on me suit,
On m'espionne.
On m'en veut !
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Il résiste au sable.
À l'affut il veille.
Les Endormis,
C'est ses oeufs.
Il n'y a pas de serpent . . .
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