La purge de la foret sacrée avait touché a sa fin et les croisés de la Dame pouvaient revenir vaquer a leur activités habituelles.
Certes, pour Aldarin cela ne changeait finalement pas tant de sa besogne des autres jours, mais cela fait toujours un bien de se savoir servir sa divinité.
Libre donc, il plia ses bagages pour se rendre au transport némen, voyant en directe un des gardes placarder une triste nouvelle de leur sort a toute la population poussiéreuse. Cependant il ne jugea pas nécessaire de reporter son voyage déjà si longtemps prévu.
Il commanda un billet première classe pour Jypska et monta de suite a bord de l'engin volant.
Les vents étaient bon, même excellents. Le parangon eut tout juste le temps de s'endormir dans son compartiment que déjà ils entamaient la descente sur Jypska. Le voyage dura moins de douze heures.
Le matin se levait sur le village de Viran et l'activité des paysans semblait déjà bien entamé. Les charrettes remplies de sacs de shoumie s'entrecroisaient, les animaux de trait beuglaient et les charretiers juraient dans toutes les langues connues ou méconnues.
Aldarin monta le harnais sur son nouveau destrier répondant au nom Selemit. Une brave bête a la robe brise tacheté de points blanc.
En quelques heures, il arrivait déjà devant les portes de Jypska oú Amon l'attendait.
-
Amon! Quel plaisir de te revoir mon bon ami! Tu commençais a me manquer, tu sais?
Les retrouvailles étaient chaleureuses et Amon invita son hôte chez lui. Cependant Amon disparut dans la ville avant même que le tydale ne s'en rend compte. Aldarin décida donc de rentrer également en ville, mais quelle fut sa surprise quand...
-
Halte la! Etranger, identifie toi! lui cria la grade de la cité en nelda bien sur.
Aldarin sourit et lava la main pour saluer la nelda et en l'ignorant continua son chemin. Le parangon ne parle toujours pas le nelda...
-
Non mais il se fout de ma truffe ou quoi celui la?!, se marmonna la nelda de mauvais poile depuis que son compagnon l'a quitté pour une autre, mais ça, c'est une autre histoire. Ce qu'il suffit de retenir, c'est qu'elle était vraiment de mauvais poile.
En deux sauts elle était devant le parangon, qui lui était de bonne humeur. De la hampe de sa hallebarde elle lui défonça une paire de côtes et puis d'un crochet en plein visage, que même un gambol pourrait envier, envoya un Aldarin au souffle coupé dans le royaume des rêves de boxeur.
Kurrare, spectateur amusé de la scène et pendant que son parangon était reconduit en dehors de la ville comme un sac de patates, décida d’apparaître devant Amon.
Kurrare dit :Euh... Amon? J'veux pas déranger, mais... j'pense me rappeler qu'Aldarin ne s'est pas rappelé qu'vous avez changé de politique extérieur d'la ville, hein? Ben alors tu peux être bien gentil et aller chercher Aldi de d'vant la porte? Et pense a prendre de la glace... euh... si vous en avez.... dans ce... ehm... désert.
Ou sinon un truc contre le mal de crane fera l'affaire...