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Le Merakih 5 Jangur 1511 à 00h47
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| On avait froid pour les pêcheurs torse-poils qui s'activaient dès le matin à l'extrémité du ponton. L'eau qui s'agitait sous les planches n'engageait pas à s'y baigner. La rigueur du climat marin n'empêchait pas les activités du port de Jypska de reprendre doucement.
La première heure de Maelia amenait un équilibrien et une rêvante à se rencontrer là pour un étrange rendez-vous. Ainsi les cartes du destin avaient appelé à elles un disciple totalement inattendu.
Hirvane avait acheté du matériel local pour l'occasion. On ne jouerai pas une symphonie des signes sur cet instrument-là mais tant pis, cela ferait l'affaire pour apprendre les bases.
*** Mélanger les cartes. ***
*** Les postures. ***
*** Les figures. ***
*** Pfiouu... tout ce qu'il y avait à apprendre ! ***
L'étranger gardait l'espoir qu'elle ne vienne pas. Il y avait énormément de choses à apprendre. Cet art n'était pas non plus reconnu officiellement par l'équilibrium. Et que dirait-on d'une rêvante qui se mettait à la cartomancie ? Non, tout ça n'était pas sérieux.
*** Mais bon... ***
*** Ah. ***
*** Un coup d'oeil à gauche. ***
*** Un coup d'oeil à droite. ***
*** Personne ne l'avait repéré pour le moment. ***
Klathu dit :Si, le jeune là à gauche. Il te regarde méchamment... brrr.... | |
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Le Merakih 5 Jangur 1511 à 19h17
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| Toufic, pour une fois, avait un peu de temps libre devant lui. Il en profita pour se promener un peu du coté du port. Il avait navigué autrefois à bord de voiliers. Et avait pris le virus du grand large. Depuis, la mer l'attirait comme un aimant.
Ses pas l'amenèrent à contempler les bateaux à quai du coté de la jetée. Il admira le travail des pêcheurs qui raccommodaient leurs filets. Ils travaillaient vite et bien. Les filets seraient vite parés pour la prochaine pêche.
Cela sentait la marée, les embruns et l'iode marin. Il observa longuement la mer et le clapotis de la houle.
De l'autre coté de la jetée, il voyait les montagnes qui se jetaient dans la mer. Et repéra l'akrotykar pestiféré qui semblait surveiller la petite anse du port. C'était un adversaire peu dangereux, mais encombrant et nauséabond. Il pouvait toutefois présenter un danger pour des passants non aguerris. Toufic lui aurait bien envoyé une volée de flèches. Mais voilà, il n'était pas chez lui et ne voulait pas créer d'incidents diplomatiques avec les Hauts Rêvants. Des fois que la bestiole se mettent à brailler une fois blessée et que le calme de la ville et la méditation de ses habitants en soient troublés...
Dur dilemme...
L'archer se contenta donc de l'observer et de la surveiller du coin de l'oeil.
Tifou dit :Tiens, un tydale. Il ne doit pas être du coin !
Puisque l'on est chez les neldas. Subtile déduction non ?
Je suis sûr que j'aurais fait un détective de premier ordre.
Avisant un autre badaud que lui-même qui déambulait également sur la jetée, Toufic se décida à l'aborder. Il lui sembla équilibrien, aussi il entama la conversation en shaï.
Bonjour l'ami ! Belle journée ! Il y a une vue splendide depuis le phare que je viens de visiter. Dommage qu'il y ait cet akrotykar dans les montagnes en face. Il fait tâche sur le paysage. Je ne sais pas si les Hauts-Rêvants ont l'intention de le chasser, mais c'est un danger pour la population si près du port.
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre. | |
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Le Merakih 5 Jangur 1511 à 19h51
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| Neira prenait le chemin du port. Elle avait rendez-vous avec Hirvane. Un rendez-vous plus ou moins clandestin ....
Elle avait décidé d'apprendre la cartomancie. Cet art la fascinait depuis sa première rencontre avec l'Equilibrien.
La Gardienne s'était finalement lancée et avait contacté son ami. Il avait accepté.
Neira ne faisait pas attention au froid glacial du matin ni à rien de ce qui se trouvait autours d'elle. Enfin façon de parler, la Nelda avait un peu peur qu'on la reconnaisse et qu'on ne cherche à savoir ce que la Gardienne des Préceptes pouvait bien faire là. Elle espérait que Syndal ne s'inquiéterait pas de la voir partie si tôt.
Pour l'occasion elle avait passé une tunique tout simple de couleur beige. Ses longues tresses étaient cependant toujours aussi artistiquement mêlées de rubans de couleur.
***
Très vite elle aperçut Hirvane, elle leva la pâte pour qu'il la voie.
Pas de réponse ... probablement ne l'avait-il pas remarquée. Elle s'approcha donc vivement sans apercevoir le Tchaë qui était là lui aussi.
BANG ! Elle le bouscula sans ménagement.
***
Héjià Hir ...... Oh pardon veuillez m'excuser, je ne vous avais pas vu.
*** Penaude, la Nelda se baissa pour relever le Tchaë. ***
Je suis vraiment confuse.
***
Dans le même temps, elle jeta un coup d'oeil à Hirvane. Le Tydale put y lire une lueur de malice mais aussi une grosse dose d'ennui. D'habitude elle aimait rencontrer des Poussiéreux étranger mais là ce n'était vraiment pas le moment.
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Le Merakih 5 Jangur 1511 à 23h41
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| Le choix du port pour lieu de rendez-vous clandestin n'était finalement pas si bon que ça. Le jeune poussiéreux qu'ils avaient repéré auparavant entama de plein pied la conversation en Shaï. C'était fou le nombre de personne qui parlaient la langue de la Déesse !
Ainsi lui aussi avait repéré l'akrotykar pestiféré de l'île d'en face. Eh beh, il devait avoir une sacré bonne vue quand même. Hirvane doutait qu'à cette distance, l'aberration put faire quoi que ce soit de mal. Il ne savait pas nager à priori...
Vous avez un oeil de jersulin, vous. Ce n'est pas donné à tout le monde de distinguer les choses à ce point. Mais je pense pas qu'il va nager jusqu'à la ville pour faire du mal aux habitants... Et puis comment l'atteindre à cette distance phénoménale ?
C'est à ce moment que Neira bouscula le tchaë, le foutant par terre d'un coup de rein. Etait-ce une manière de lui dire qu'il n'était pas le bienvenu dans leur conversation ? Non, bien sûr, c'était juste le fruit du hasard et de la différence de taille.
Cette rencontre imprévue n'avait pas l'air de particulièrement enchanter la rêvante. Toufic s'était vraiment retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Hirvane préférait y voir un signe du destin. Il ne fallait pas rejeter l'étranger, mais plutôt comprendre son rôle dans la balance de l'équilibre.
*** Peut-être sa présence avait-elle un rapport avec l'avenir proche. ***
Je m'appelle Hirvane. Apparemment vous avez reconnu mes vêtements équilibriens. Votre lannë est pas mal non plus. Un peu élimé par endroits mais ça se recoud ce genre d'accroc...
Je n'ai pas l'honneur de vous connaître... même si j'ai l'impression de vous avoir déjà vu quelque part ?
Autant gagner du temps avant le cours. Hirvane se sentait bien. Il avait envie de montrer à la gardienne qu'il n'était pas nécessaire d'aller trop vite dans l'apprentissage. Cette rencontre n'était pas dénuée de sens.
*** Pardonnez-moi, Neira. ***
*** Ne vous inquiétez pas. *** | |
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Le Julung 6 Jangur 1511 à 18h43
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| Toufic décidément passait inaperçu. A cause de sa petite taille sans doute, mais peut-être aussi à cause de ses talents d'éclaireur.
Je m'appelle Toufic. On s'est déjà rencontré à Zarlif, même si l'on n'a pas vraiment eu l'occasion de bavarder. J'ai participé aux batailles contre le Tark'nal à Korsyne, Zarlif et Arameth.
Si je repère les créatures d'assez loin, c'est à cause de mon entrainement d'éclaireur. Et puis j'ai plutôt bonne vue.
Pour l'Akrotykar, je lui aurais bien mis une volée de flèches dans le corps, mais je ne suis pas chez moi, ici. Aussi, je ne voudrais pas faire d'impair diplomatique.
Et puis ce bougre-là reste juste à la limite de la portée de mon arc. Alors peut-être une autre fois...
Soudain, l'archer s'interrompit semblant capter une pensée distante. Son visage se tendit, puis se fendit d'un grand sourire.
Apparemment une bonne nouvelle !
Oh ! Excusez-moi, il va falloir que je vous quitte. Une affaire urgente m'appelle.
Je vous souhaite un bon séjour à Jypska !
Après un grand salut théâtral et espiègle qui s'adressait à la fois au tydale et à la nelda si maladroite, mais pour des raisons différentes, le tchaë se retira prenant la direction du centre ville.
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.
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Le Julung 6 Jangur 1511 à 21h26
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| Le poussiéreux espiègle les quitta aussi soudainement qu'il leur était apparu. Leur rencontre s'était déroulée dans l'harmonie. Leurs chemins allaient sûrement se recroiser bien après ce jour...
*** Rassurée ? ***
*** Ou pas... ***
*** Hirvane sourit. ***
Il fait aussi froid que sur les falaises de Kryg. Allons plus au calme, Neira. Marchons au bord de l'eau.
La grisaille avait entièrement détruit l'horizon de la ville. La mer était encore gentiment agitée. Les éléments communiquaient leur peine avec enthousiasme ce jour-là.
L'étranger tira distraitement l'une des cartes qu'il avait choisies pour son apprentissage de l'art profane. Ce devait être un simple jeu de tarot en carton pâte - sans valeur aucune. Le rituel supérieur ayant tout emporté, c'était de celles-ci qu'il leur fallait hélas se contenter.
*** Il se retourna vers elle. ***
ça ne vous dérange pas si je m'essaie au nelda ? Bon.
La cartomancie a beau être un art profane, elle n'en est pas moins difficile à apprendre. On distingue facilement un maître d'un débutant. Il ne sert à rien de sauter les étapes. Cela peut être très décourageant, très long.
*** Il fit une pause. Il resserra son bandana mis à mal par le vent. ***
*** Il semblait perdu. ***
... J'ai mis six mois avant de parfaitement maîtriser l'exercice que je vais vous apprendre aujourd'hui. Je ne peux pas vous garantir que vous irez plus rapidement, mais j'ai bon espoir.
Observez-bien.
Il sortit le jeu entier, le mélangea longuement avant de le tenir fermement dans sa main gauche, paume tendue vers le ciel. Il en tira alors une dizaine de cartes en annonçant à chaque fois leur nom. Il ne fit rien d'autre. Malgré la rapidité d'exécution, il n'y avait pas de quoi jaser...
*** Le vent soufflait toujours. ***
Je ne sais pas si vous avez bien compris ce qui s'est passé. Je vais le refaire...
Il mélangea de nouveau les cartes, les rassembla dans sa paume gauche tendue vers le ciel. Le tirage s'effectua de la même manière que la fois précédente. Il ne fit là non plus aucun autre mouvement. Quel était le sens d'un tel exercice en dehors de l'apprentissage des nombres ?
Six de trèfle.
As de pique.
Deux de pique.
Valet de coeur.
...
*** C'était ennuyeux. ***
Néanmoins... Neira, à force d'attention et de curiosité, avait peut-être noté qu'à chaque fois, l'amorce de la voix précédait d'un infime instant la vision totale de la carte.
Alors ?
Klathu dit :Hirvane, t'es vache... | |
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Le Vayang 7 Jangur 1511 à 00h45
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| Enseigner la cartomancie ne pouvait se limiter à seulement la pratiquer devant l'apprenant. L'étranger devait conceptualiser ce qu'il venait de faire pour le transmettre à son élève. Malgré tout, ce premier partage de connaissances ne serait que le socle d'une solide maîtrise qui prendrait des mois à se développer.
*** Neira allait dans la bonne direction, mais elle allait trop loin. ***
*** L'étranger fit ce qu'il put pour expliquer l'exercice. ***
Je ressens bien quelque chose quand je vois apparaître les premiers contours du signe. Mais ce n'est pas de la divination... Cet exercice est l'essence de la cartomancie. Il consiste à percevoir le signe dès que la carte atteint le fil de l'équilibre, entre face cachée et face dévoilée. Comprendre le mécanisme est simple. Prenez cette carte...
*** Il donna le trois de pique à Neira. ***
Tenez là entre le pouce et l'index, puis posez la tranche sur votre truffe.
*** Il fit de même avec la dame de carreaux, comme s'il voulait entailler l'arrête de son nez. ***
Vu que vous n'êtes pas borgne, vous voyez maintenant deux cartes floues : l'une dévoile le signe, l'autre le masque. Bien sûr, ce ne sont que les deux côtés de la même carte. Même quand le bras est tendu en face de soi...
*** Il s'exécuta, veillant à ce que la carte reste bien dans l'axe du nez, entre le champ des deux yeux. ***
...le regard ne se focalise pas facilement sur la carte car elle est encore trop proche. Il se focalisera plutôt sur un objet lointain... En regardant un objet très lointain, vos yeux seront parfaitement alignés, donnant l'impression à votre carte d'être parfaitement dédoublée.
Par un effet de bord de la vision stéréoscopique, les cartomanciens pouvaient donc distinguer les deux faces d'une carte lorsqu'ils en alignaient la tranche dans l'axe de leurs yeux. La carte n'avait aucun secret pour eux lorsqu'elle se trouvait ainsi, sur le fil de l'équilibre entre divination et perception.
Quand vous maîtriserez la double vision du cartomancien, vous pourrez alors admirer le signe à l'instant crucial où il menace d'apparaître.
Vous serez sur le fil de l'équilibre, la tranche de la carte face à vous, les deux faces d'une même vérité en harmonie avec l'acte de cartomancie.
L'étranger n'avait pas détaillé les enjeux hautement philosophiques de cette pratique. Il s'était attardé sur les aspects pratiques. Nul doute que la rêvante devrait refaire l'expérience elle-même pour parfaitement comprendre les mécanismes de la pratique...
Essayez.
Observez le signe non pas avant qu'il apparaisse, car ce serait de la divination.
Observez le signe non pas après qu'il apparaisse, car ce serait de la réflexion.
Observez le signe lorsqu'il menace d'apparaître. | |
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Le Dhiwara 9 Jangur 1511 à 21h52
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| La gardienne venait d'ouvrir la boîte à malice, abordant l'acte de cartomancie avec un grand navire métaphysique. Elle était bien trop curieuse pour s'exercer sereinement à la double-vision. Rien ne garantissait qu'ils pussent débattre de philosophie à armes égales.
*** Il était même certain qu'il ne tiendrait pas la distance. ***
Tout ce qu'il voulait pour l'instant, c'est qu'elle sache s'émerveiller des signes généreux de la nature. Peut-être devrait-elle effectuer un des pèlerinages de l'Hatoshal avant de se laisser investir par la simple contemplation de la nature. Profondément aimer Syfaria était une condition nécessaire à la lecture des signes.
Il ne doutait pas de la difficulté de faire abstraction du Rêve, de la transe, de toutes les composantes du Second Monde. Les signes appartenaient exclusivement au Premier Monde. S'ils expliquaient accidentellement des visions du Rêve, cela avait un rapport direct avec la personne qui rêvait.
Ne vous inquiétez pas. Refaites simplement ce premier exercice plusieurs fois. Des centaines de fois pour être précis. Tenez votre carte entre le pouce et l'index, tranche posée contre votre truffe. Essayez de voir la carte dédoublée jusqu'à votre bras tendu. Puis quand vous maîtriserez cette vision double, entraînez-vous à découvrir les signes avec le jeu de cartes... Allez-y progressivement...
*** Il devait dire au moins quelque chose sur la menace du signe. ***
*** Pour encourager Neira et répondre à ses interrogations. ***
Je ne connais pas la transe, pas plus que le Rêve. Je ne sais vraiment pas...
*** Embarras. Sans transition... ***
... C'est une notion difficile à expliquer à un non-pratiquant. Disons que... voilà... Lorsque le signe menace d'apparaître, le cartomancien ressent son arrivée. Il voit la face cachée disparaître au profit de la face dévoilée. C'est comme être frappé par la foudre ; avalé par l'eau ; brûlé par une vive flamme... Tout dépend du signe qui menace d'apparaître.
La contemplation des signes de la Déesse est un moment merveilleux et terrible à la fois. Il n'y a pas de place pour la réflexion. C'est à posteriori que vient l'interprétation des signes. Plus que tout, il est fatal d'attendre un signe particulier durant la lecture. Lorsque la nature parle, il faut l'écouter sagement.
Sinon la lecture est faussée.
Hirvane entraînait Neira au hasard des côtes de Jypska tout en expliquant. Il ne savait pas du tout où ils allaient au final. Il avait dévoilé les secrets du premier exercice. La gardienne n'avait plus qu'à le pratiquer pour ressentir elle aussi la contemplation brute des signes.
Il faudra pratiquer. La double-vision bien maîtrisée permet de lire un signe brut.
Et maintenant ?
*** L'étranger n'avait jamais semblé aussi perdu. *** | |
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