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La mairie

Lorsqu'une Nelda revient.... de loin

L'errance
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Sujet lancé par Rialda
Le 16-01-1511 à 20h01
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Posté par Hirvane Tuek,
Le 28-01-1511 à 20h17
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Rialda

Le Dhiwara 16 Jangur 1511 à 20h01

 
*** Rialda n'avait pas mis les pieds à Jyspka depuis des mois. Ce temps qui avait passé elle ne l'avait pas mis à profit. Elle avait seulement marché sans but. Quel but y avait-il d'ailleurs à rechercher puisque tout continuait à avancer lentrement au rythme de la vie... ***


Dis Joplaya, maintenant que nou sommes à Jypska de nouveau, qu'aimerais-tu faire?


*** Joplaya la regarda avec le sourire et lui répondit ***



joplaya dit :
Et si on arrêtait de se prendre la tête et qu'on laissait tout nous porter. Après tout, pendant des lunes tu as voulu rendre service et cela ne t'as rien apporté. J'en ai marre de cet état de fait. Si on se laissé vivre un peu!

***
Rialda lui sourit et acquiesa de la tête... ***


Alors vivons!

*** Puis elles s'enfoncèrent dans Jyska... ***


Chaque voyage est un pas vers la connaissance... Et la connaissance est un pas vers la conscience.

 
Rialda

Le Luang 17 Jangur 1511 à 21h08

 
*** Elle s'avançait lentement vers le centre de la ville lorsqu'elle aperçu un étranger. Elle n'osa pas lui adresser la parole, mais elle le regardait, comme jamais elle n'avait regardé avant..... ***


Chaque voyage est un pas vers la connaissance... Et la connaissance est un pas vers la conscience.

 
Hirvane Tuek

Le Luang 17 Jangur 1511 à 21h39

 
Une semaine maintenant qu'Hirvane arpentait les rues colorées de la ville. Les fresques n'avaient pas leur pareil pour émerveiller l'équilibrien. Ah ! S'il avait été un tout petit peu artiste, il en aurait bien reproduit quelques unes à la mine de charbon sur un petit calepin.

*** Certaines étaient vraiment magnifiques... ***


La convivialité de Jypska venait en grande partie de ses habitants accueillants et tolérants vis-à-vis des étrangers. Il avait pu apprendre le nelda en en rien de temps avec l'aide de ses nouveaux amis. Il n'avait pas encore trouvé de robe traditionnelle à sa taille mais cela ne saurait tarder.

*** Oui, les gens étaient accueillants. ***


Les horizons côtiers du port ne lassaient pas l'étranger. Il prenait toujours plaisir à s'asseoir au bord du ponton pour admirer Silith s'écraser sur l'île d'en face, en projetant de ravissantes gerbes enflammées tout autour de son disque. L'architecture en bois et en toile de la plupart des foyers ne pouvait qu'attirer un équilibrien vivant couramment en forêt.

*** Jypska était en phase avec son environnement elle aussi. ***


C'est alors qu'il cheminait paisiblement vers la Mairie que l'étranger croisa une nelda plutôt élancée. La rencontre fortuite n'eut pas été plus loin si elle n'avait pas posé sur lui un regard noisette aussi perçant qu'une écharde. L'étranger se demanda judicieusement s'il n'avait pas fait quelque chose de mal.

*** Meuuuh non. Tout était normal... ***


Euuuuuh... Tout va bien Mam'zelle ? dit-il en remettant de l'ordre dans ses cheveux.

Avant même de répondre, la nelda espiègle agita rapidement les pattes et fit quelque chose de littéralement magique à l'étranger. Ses muscles se firent plus tendus et vifs !

Héjià, oui, et vous? dit-elle en souriant.

Qu'est-ce que cela voulait dire ? Il n'y avait maintenant plus un seul monceau de graisse sur les muscles luisants de bûcheron d'Hirvane. Jamais un seul rêvant ne s'était permis de lui faire un truc pareil ! Mais il fallait reconnaître qu'il se sentait bien...

Euuuuuuh bah oui tout d'un coup je sais pas ce qui se passe, je me sens beaucoup mieux... j'ai la patate ! C'est fou !

*** Ce à quoi la rêvante répondit : ***

La magie est parfois digne des plus grand remontants... Que diriez-vous d'échanger un peu ensemble plutôt que rapidement entre 2 rues de notre belle ville?

Hirvane était vraiment pris au dépourvu. Il se demandait ce que pouvait bien lui vouloir cette rêvante joueuse. Son sortilège lui avait plutôt donné envie de soulever des bûches sur le moment... Pourtant il était plus courtois d'accepter l'invitation. C'est ce qu'il avait toujours fait avec les habitants de cette ville. La nelda noisette ne faisait pas exception.

... Allez, je paye ma tournée alors. Je m'appelle Hirvane, je suis un touriste.

Oh et puis non, marchons d'abord tranquillement vers la place de l'étoile. Les tavernes sont un peu bruyantes... Dites je ne vous ai jamais vu par ici, ça vous prend souvent de gonfler comme ça les muscles des passants ?


*** La question était teintée d'une pointe d'innocence... ***


 
Rialda

Le Matal 18 Jangur 1511 à 20h28

 
*** A chaque mot de cet étranger le sourire de Rialda se faisait plus grand et lumineux. Tant de temps avait passé et de trouver une âme nouvelle ici lui semblait une des meilleure chose qui lui soit arrivée depuis un bout de temps...

Il y a quelques temps elle aurait déclamé gentillement que sa magie s'était égarée par un hasard inconnu. Mais aujourd'hui certaines choses ne peuvent plus se faire... Alors elle n'hésita à lui dire, tout en ayant le regard pétillant. ***


Il est vrai qu'il est rare que je ne permette à des inconnus de prendre en muscles si rapidement. Mais il est si joyeux de vous voir prendre en volume que je ne me suis pas posée la question. Bien évidement vous êtes déjà bien proportionné comme vous êtes si je puis me permettre de tels propos!


*** Puis elle continua a sourire ***



Je suis ravie que vous acceptiez de parler à une inconnue, cela permet toujours de plaisantes rencontres lorsque la vie le nécessite. Pour ce qui est de ma présence qui vous est inconnu, il est vrai que je suis de retour depuis peu de temps et que vous êtes à vrai dire la première personne avec qui j'échange aujourd'hui.

*** Elle tendit alors les pattes paumes vers l'inconnu, et en le fixant avec douceur elle ajouta ***



Je me présente Rialda, je suis diplomate pour l'ordre. Et vous à qui ai-je l'honneur, monsieur le touriste?

*** Puis elle regarda un peu génée, mais pas trop et ajouta ***


Par contre je crains que votre accent ne m'ait pas permis de bien comprendre votre nom... Peut-être souhaitez-vous que nous parlions avec une autre langue. Je maîtrise certaines autres langues correctement, en espérant que celle qui vous conviendra correspondra à mes connaissances.


*** Joplaya suivait de loin la conversation... Et dans un élan décida de crier le nom de ce touriste ***


joplaya dit :
HIRVANE!



*** Rialda fut surprise et lui décolla un coup de pied dans la boule, ce qui la fit valdinguer à plusieurs mètres de là. ***



J'espère que vous n'avez pas vous aussi un mou aussi prennant!


*** Puis elle éclata de rire. Cette conversation n'avait rien de bien ordinaire. Discuter avec un inconnu et taper dns Joplaya pour la faire valdinguer ailleurs n'avait rien d'habituel. ***


Dites-moi, vous maîtriser tout de même bien notre langue, qui a été votre professeur? Quelque Nelda de votre faction? D'ailleurs de quelle faction êtes-vous?

Chaque voyage est un pas vers la connaissance... Et la connaissance est un pas vers la conscience.

 
Hirvane Tuek

Le Matal 18 Jangur 1511 à 23h45

 
*** Rialda, diplomate pour l'Ordre. ***


Pas étonnant qu'une diplomate soit aussi accorte avec lui. L'étranger restait quand même désarmé face au sourire et au regard noisette de la nelda. Il y avait une touche d'espièglerie. Elle revenait de voyage et tombait sur lui, lui jouait un tour et faisait montre d'une humeur radieuse.

ça ne se faisait pas de lancer comme ça qu'il était bien proportionné. Après avoir été élevé de manière austère au matriarcat puis accepté en équilibrium, il comprenait mal qu'on puisse lui faire de telles remarques sans en être gêné. Devait-il prendre ça comme quelque chose de bien ou de mal ?


*** Il s'efforça de sourire aussi franchement qu'elle en lui redonnant son nom. ***

C'est Hirvane, Rhona Rialda. Excusez-mon accent mais je...!

Mince alors !

Il fit un bond de côté et réussit à rattraper Joplaya au vol. C'était fou ! Elle venait carrément de taper dans son mou comme dans un ballon! L'étranger se demanda vraiment ce qui n'allait pas chez cette rêvante. Etait-elle toujours ainsi ou alors était-ce parce qu'elle avait quelque chose derrière la tête ?


Klathu dit :
Moi je dis qu'elle a un grain. Elle lance des sorts sur les gens. Elle shoote dans son mou sans raison. Elle est complètement timbrée je te le dis !

Pis elle arrête pas de sourire. Les gens qui sourient c'est suspect. ça veut pas forcément dire qu'ils sont contents. Ya parfois un truc, un trouble neuropsychologique marqué... Nan nan mais sincèrement hein je dis ça sincèrement hein... ç'pour toi mon pote...


Klathu ?

Klathu dit :
Vuuui ? NANMAIS ! OOOOOOooooooooh......


Hirvane balança son mou à plus de vingt mètres de là. Quelques veines firent surface sur ses biceps jusqu'à ce qu'il les relâche, le travail terminé, bien fait. C'était du grand n'importe quoi. Klathu avait toujours le don de l'énerver mais jamais encore il ne l'avait balancé au large.

Euuuuuuuh... Le mien est pas mal non plus dans le genre...

*** Il ne savait plus quoi dire. Pourquoi avait-il fait ça ? ***

C'est Iandra qui m'a appris le nelda. Le reste, je l'ai perfectionné en parlant avec les gens d'ici. Je viens de l'Equilibrium. Je suis chevaucheur, je vais de ville en ville porter des messages importants... Pourtant si je suis venu ici, c'est surtout parce que je m'y sens bien.

Le tydale ne mentait pas. Il avait envie de dire à Rialda qu'il aimait bien cette ville, qu'il s'intéressait de près à l'art rêvant autant qu'au Rêve, qu'il y avait déjà vécu des moments inoubliables. Le tydale ne comprenait pas lui-même le besoin qu'il ressentait de partager ça avec Rialda. C'était sûrement en réponse à la franchise de la rêvante.

Chaque soir je vais sur le ponton admirer le reflet de la première lune sur l'océan. Ne rien voir à l'horizon me donne le vertige. Je sens la présence de la Dame mais je n'arrive plus à prendre de repères ici. Il y a déjà du rêve bien avant de fermer les yeux.

Inconsciemment il menait la rêvante en direction de la place de l'étoile, mais il se sentait déjà happé par le large. L'eau glaciale ne conviendrait peut-être pas à une neldame vêtue d'une simple tunique...

Vous n'avez pas froid ? Dit-il gravement en essayant de ne pas trop regarder la rêvante.

 
Rialda

Le Vayang 21 Jangur 1511 à 22h32

 
*** Lorsque l'étranger balança lui aussi sa boule de mou... Rialda eu un grand sourire... ***

Ils est vrai qu'ils ne sont pas facile à maîtriser. Ma conduite vous semble peut-être hors du commun, mais franchement Joplaya est prise de tête dès que quelque chose ne lui plait pas. Elle n'en fait qu'à sa tête et ça fait des années que cela dur. Je l'ai envoyé balader ailleurs.


Mais rassurez-vous, elle a la boule tellement vide que rien ne la blesse... Enfin pas moi.


*** Elle suivait l'étranger, après tout il avait plutôt l'air inofensif...Elle se mit à lui parler en Tydale au cas ou il comprenne mieux. ***



Froid!


*** Ces yeux se mirent à pétiller de malice ***


Oui légèrement mais c'est plutôt la magie qui m'a fatigué. Les environs laisse celle-ci virevolter autour de nous comme une étoile filante. Mais dites-moi pourquoi croire en la dame grise?


*** On sentait l'odeur iodé de l'eau de plus en plus... Et rialda se sentait de mieux en mieux... ***


Chaque voyage est un pas vers la connaissance... Et la connaissance est un pas vers la conscience.

 
Hirvane Tuek

Le Sukra 22 Jangur 1511 à 23h15

 
Le moins que l'on pût dire, c'est que la nelda n'y allait pas par quatre chemins pour poser ses questions. Il s'était plutôt attendu à ce qu'ils continuent de parler chiffons et serviettes L'étranger prit son courage à deux mains pour entamer un sacré morceau de culture équilibrienne.

Oh ce n'est pas une croyance qui s'accepte du jour au lendemain. Voyez-vous je suis un "mâle" du matriarcat à l'origine. J'ai migré vers les terres équilibriennes car j'avais entendu qu'on y vivait paisiblement. Alors croyez-vous que je connaissais la Dame à cette époque ? Sûrement pas.

A cette époque j'écoutais avec méfiance les prières et les sermons des religieux. J'apprenais l'histoire de cette faction par la bouche de ses habitants. Je partageais leur culte de la Dame uniquement pour m'intégrer parmi eux.


*** Il ferma les yeux. ***


Pourtant, à force de vivre dans cette merveilleuse forêt, à force d'apprendre les valeurs du partage et du travail, à force de contempler et d'aimer les merveilles de la nature, je me suis dis que, quelque part, ces gens vivaient en harmonie avec Syfaria.

*** Il les rouvrit. ***


L'équilibre naturel de Syfaria doit être préservé pour l'éternité. La Dame Grise est la tenante de ce cycle éternel qui était là bien avant nous, et qui sera là bien après. Croire en elle, c'est reconnaître son oeuvre glorieuse. Notre éternelle forêt d'Hatoshal en est un exemple indéniable.

*** Il remit de l'ordre dans ses cheveux et lança malicieusement, sourire aux lèvres : ***

ça vous a plu ?

Il lui tendit la main pour l'aider à descendre vers le bord de l'eau. L'étranger ne se lassait pas de voir l'océan s'agiter, c'était un spectacle grandiose pour lui qui vivait dans les terres. Il s'était pris au jeu de l'inconnue et souriait bien à présent.

Votre sourire est contagieux. ça faisait longtemps... Il vous est arrivé un truc bien ces derniers jours ?

*** ça devait bien arriver à certaines personnes... ***


 
Rialda

Le Merakih 26 Jangur 1511 à 23h57

 
*** Rialda écoutait attentivement l'étranger tout en souriant. ***

Vous savez je connais bien la culture des filles du déclins et leur mode de vie. J'y ai fait mes premiers pas en tant que songeur et j'ai rencontré beaucoup d'entre eux. Leurs croyances sont très intéressantes et instructives.
Je serai sûrement comme vous si j'avais dû changer de culture, j'aurais accueillit avec méfiance les sermonts. Bien sûre je ne suis toujours pas croyante car si vous connaissait bien notre culture nous ne croyons pas, si je puis m'exprimer ainsi.



*** Puis sentant l'odeur de l'océan comme si elle y était, un frisson la parcouru. ***



La nature vous y faites allusion comme une réalité mais ce monde n'est qu'une façade vous savez. La dame grise qui j'en suis sûre existe n'est qu'une partie de la vérité et apporte certainement de belles choses.


*** Rialda restait assez vague dans cette prise en compte des croyances puisqu'elle savait que celles-ci n'étaient qu'une illussion destinée à guider les peuples...enfin, elle espérait tout de même na pas trop piquer au vif l'étranger! Elle le regarda droit dans les yeux et ajouta ***



Vous qui connaissait tant de culture de ce monde pourquoi croire plus en la dame grise qu'en une autre divinité. Certes quand vous m'en parlé et les mots que vous utilisez me plonge dans le bien être. Mais chacune de mes rencontres m'a beaucoup appris et chaque croyance m'appartient aussi désormais...


*** Rialda lui sourit quand il l'aida à descendre vers le bord. C'était, il est vrai, un être assez galant et agréable à regarder. Elle ne pouvait s'empêcher de le fixer et de sourire. Ces yeux emplit de malice elle lui glissa doucement à l'oreille. ***


Il ne m'ai rien arrivé de bien puisque tout chaque jour, même le plus dur, apporte à nos coeurs le bonheur d'être là et en vie. De sentir l'océan est un bien beau cadeau, une exquise sennsation de plénitude...


*** Puis le fixant encore ***


Mais vous ne vous arrive t-il jamais de bonnes choses?


*** Puis elle regarda autour d'elle, elle cherchait quelque chose... ***


Chaque voyage est un pas vers la connaissance... Et la connaissance est un pas vers la conscience.

 
Hirvane Tuek

Le Vayang 28 Jangur 1511 à 20h17

 
L'étranger ne sut pas retenir une fébrile amorce de soupir lorsque la rêvante espiègle commenta le culte de la Dame Grise. Mais l'instant même il se souvint de son propre apprentissage de la foi. Adorer l'équilibre naturel comme une divinité ne devait pas avoir beaucoup de sens pour Rialda. Il comprenait.

Lui-même n'avait pas une vision conventionnelle du culte de la Dame. Sa foi avait grandi tel un brasier autour duquel les gens se réunissaient pour se réchauffer et chanter. L'étranger décida qu'il ne tenterait pas de convertir qui que ce soit à sa propre foi.


La Dame Grise est l'unité de Syfaria. Reconnaître la Dame Grise, c'est admettre qu'un équilibre naturel perdurait avant nous. Servir la Dame Grise, c'est préserver cet équilibre. Il n'y a qu'en Equilibrium que je l'ai admis. Là-bas règne un mystère millénaire que nous nous efforçons de garder intact.

La liberté des équilibriens est de s'adapter à l'équilibre naturel. Telle est ma conviction - et ma croyance.


Ils approchaient de l'océan. Le bruissement incessant des vagues qui s'effondraient sur le bord emportait l'étranger dans un monde de délices exotiques. L'océan n'était ni menaçant ni secret comme l'était la forêt; lui venait vous prendre brutalement sur la plage avant de vous emporter au large des côtes. Il n'y avait pas d'entourloupe dans cette relation là.

La rêvante devenait de plus en plus joviale à l'approche de l'eau. Elle avait l'air du genre à poser de grands yeux noisettes émerveillés sur tout. Lui-même ne supporterait de sourire dans les moments les plus durs. N'était-ce pas extrême de tout le temps vouloir être joyeux ?


*** Il la regarda aussi. Il était un peu plus sérieux. ***

Si, ça arrive. Ni plus ni moins que pour le reste des gens. Il y a des jours biens et des jours sans. J'ai appris à savourer les bons moments et à supporter le poids du reste.

*** Il regardait l'océan avec un air étonnamment distant. ***

Là ça va.

*** Il marchait vers l'eau. ***

Je me demande... si l'eau est vraiment si froide que ça... Je ne me suis jamais... jamais baigné.

Il retira ses lourdes de bottes de combat pour tremper ses pieds. L'eau était véritablement glaciale. L'appel de la mer donnait paradoxalement envie de se laisser mordre par ce froid terrible, de sentir l'agressivité des courants sur la peau. Ce qu'il ressentait déjà pieds nus était violent...

*** Il commença à tomber la chemise. ***


*** Un bûcheron. ***


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