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Le marché

Réunion d'anciens combattants!

retrouvailles jypskiennes d'Akhavë et Frekk
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Sujet lancé par Akhavë
Le 14-02-1511 à 19h15
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Posté par Akhavë,
Le 13-04-1511 à 21h30
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Akhavë

Le Luang 14 Fambir 1511 à 19h15

 
*** La neldame blanche était en balade dans le marché, à la recherche d'ingrédients pour les potions qu'elle avait à préparer, et toute à ses pensées elle ne réalisa pas que celui qu'elle cherchait inconsciemment était juste là, dans le coin de cette rue....
Ce fut sa moue qui piailla en bondissant sur sa tête: ***

Topia dit :
Hé! Regarde là-bas, y a monsieur nounours!!!


Hein ? Monsieur nounours ?

*** Akhavë regarda sans comprendre dans la direction indiquée par la moue, puis son visage s'éclaira d'un immense sourire quand elle le reconnnut. ***


Frekk!!

*** Elle courut se jeter dans ses bras. Enfin un visage ami, vraiment ami! Cela faisait du bien! Enfin quelqu'un à qui parler, et avec qui se distraire joyeusement... ***


 
Frekk

Le Julung 17 Fambir 1511 à 18h54

 
*** L'explorateur arpentait tranquillement le marché en cette matinée brumeuse. Il n'avait besoin de rien mais écoutait les gens marchander, les potins des anciens et les disputes dues aux bousculades.
De bousculade justement il fut question lorsque quelqu'un se jeta littéralement sur lui en prononçant son nom. ***


Akh !

*** Il la serra amicalement dans ses bras mais prit soin de regarder ses yeux avant de poursuivre ce geste d'affection. Le regard n'était pas celui d'heva il n'y avait donc rien à craindre... Enfin pour l'instant. ***


Comment va tu ?
T'était pas partie voir Tom ?




Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Akhavë

Le Julung 17 Fambir 1511 à 21h00

 
*** La chaleur du mâle contre elle fit resurgir une foule de souvenirs en même temps. Arameth, les combats, la grotte... Et puis quand elle le contempla, ravie de retrouver son amie, elle nota la légère retenue, la vérification de la couleur de ses pupilles. Alors, lui aussi...
La tristesse lui déchira le coeur aussi soudainement qu'il évoqua Tom. Son seul nom suffit à la faire éclater en sanglots, les yeux écarquillés, stupéfaite elle-même de ressentir une telle peine - elle ne s'était pas permis de l'extérioriser en dehors de leur "conversation". Et maintenant, la sollicitude de Frekk ajoutée à sa ressemblance troublante avec son... compagnon ? Ex ? Menteur ? Elle ne savait plus, mais c'était trop.
Rougissante, elle tenta d'essuyer ses larmes, mais elles coulaient sans discontinuer, comme si un robinet avait été ouvert; elle hoquetait, essayant de recouvrer la parole, de s'expliquer. Il la trouverait plus étrange encore! Ah, par les Quatre ! Pourquoi était-elle ainsi ? ***


Par....don... Fr..Fff.... Frekk....! Je.... ne.... peux pas.... m'arrê... ter....

*** Ses sanglots redoublèrent tandis qu'elle cachait son visage dans ses mains. Où se cacher ? Au milieu de cette foule, comment ne pas se faire encore plus remarquer ?
Akhavë était perdue, et par-dessus tout, infiniment seule.
Abandonnée.
Encore. ***


 
Frekk

Le Sukra 19 Fambir 1511 à 11h06

 
*** L'explorateur ne s'attendait pas à une telle réaction à sa question, Akhavë éclata en sanglot aussi soudainement qu'il aurait préféré la voir éclater de rire.
Seulement voilà, c'était bien de pleurs dont il s'agissait, avec larmes et soubresaut la Neldame n'arriverait pas seule à s'arrêter elle n'arriva d'ailleurs que tout juste à le lui dire. ***

*** Elle blottit son visage dans ses mains et Frekk comprit sa gêne, un spectacle comme celui-ci en plein marché attirait forcément les regards et si Frekk n'avait jamais été inquiet du regard des autres il se décida à prendre son amie par l'épaule en enroulant un bras par dessus et partit avec elle loin des regards. ***

***
Cette ruelle peu fréquenté fera l'affaire, il s'y engouffra avec Akhavë et ils furent un peu tranquille loin des regards violeur d'une tristesse qui semblait profonde. Il attrapa ses deux poignets et l'obligea à le regarder. ***


C'est bon, c'est fini...
Désolé Akh, j'voulais pas d'faire autant d'peine.


*** Maladroit, il ne savait quoi dire, mais se décida à utiliser une technique qu'elle lui avait apprise pour séduire Yatagan mais il n'avait pas oser essayer. Il pensa très fort à une musique joyeuse et des rires et tenta de la lui envoyer par pensée. ***


Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Akhavë

Le Sukra 19 Fambir 1511 à 12h35

 
*** Bouleversée, la neldame se laissa attirer plus loin, loin de la foule juge impitoyable. Quand Frekk la força à ôter ses mains de ses yeux rougis de pleurs, elle se rendit compte qu'ils s'étaient éloignés assez pour ne plus être gênés par le bruit - certes relatif, on était chez les hauts-rêvants - alentour.
Laissant rouler les larmes sur ses joues, yeux grand ouverts, elle fixa son ami qui tentait de lui envoyer des pensées joyeuses. Un pauvre sourire naquit sur son visage, et elle articula: ***


Sashi, Frekk. Je.... ce n'est pas ta faute, je suis désolée.

*** Encore très secouée, elle ne put parler plus, et se laissa glisser au sol, dos à une façade. Assise, elle enroula ses bras autour de ses genoux, et essaya de se calmer, quoique des sanglots agitaient encore ses épaules rondes. Sa peine était palpable, et quiconque connaissait Akhavë serait extrêmement surpris de la voir dans un tel état, surtout en public, surtout devant un mâle.
Topia se sentit donc obligée de donner quelques explications au nelda gris: ***

Topia dit :
Heu, monsieur nounours, en fait monsieur Tom il lui a brisé le coeur... Parce que là, en fait, il est avec une autre madame poilue, une méchante qui avait voulu les séparer dès le début, et puis voilà maintenant il veut plus d'Akhavë, et c'est un sale type!


*** A mesure qu'elle parlait, la petite moue s'agitait, et termina son laïus rouge d'indignation. ***


 
Frekk

Le Julung 24 Fambir 1511 à 20h34

 
*** Frekk fut surprit lorsque la petite moue s'adressa à lui et, si il eut d'abord un sourire en découvrant son surnom de monsieur nounours, celui ci se transforma en grimace en comprenant le message. Immédiatement il se figura être dans cette situation imaginant Yat avec un autre et le repoussant. Il comprit vite le chagrin et la tristesse que devait éprouver Akhavë. ***

***
Il sortit de sa rêverie et observa la Neldame accroupie contre le mur d'une maison bordant la ruelle, ses épaules se soulevaient encore à chaque sanglot et cette vision lui brisa le coeur. Elle qu'il connaissait si joyeuse ou même coquine voir carrément aguicheuse était devant ses yeux complètement effondrée et il se demanda un instant si c'était une des personnalité d'Akhavë qu'il ne connaissait pas encore.
Après ce moment d'hésitation il fini par s'accroupir à coté d'elle et passa le bras par dessus ses épaules pour l'attirer à lui dans une geste d'affection, puis il brisa le silence en tentant maladroitement de la réconforter. ***


J'suis pas très doué pour c'genre de chose... Moi tu l'sais c'est plutôt la rigolade et la picole hein, mais j'comprend ton chagrin.

*** Tout en parlant il tapotait l'épaule d'Akhavë comme pour la réveiller de sa torpeur triste. Il se rendit compte qu'il ne parlait plus, la tristesse le gagnait aussi et il la repoussa. ***


J'sais pas quoi t'dire Akh ! P't'être dis toi qu'il t'mérite pas !


*** Le Nelda se rendait compte que ses paroles devaient sonner creux pour elle. Il releva soudain la tête et, de sa main libre, dessina grossièrement dans la poussière du sol un Nelda avec, écrit au dessus, le mot TOM.
Il tenta de faire relever la tête à son amie en prenant la voix qu'avaient souvent les compteurs de spectacle de marionnette.
***

Akh !!
Regarde qui voilà ! Nom d'une pipe à carnine mais c'est qu'il est culotté çui là!
Dis-y ses quatre vérités ou mets lui carrément ta patte dans la bouille, j'ai idée que p't'être ça ira mieux après.


*** Du menton il encouragea Akhavë en lui désignant le dessin. ***




Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Akhavë

Le Vayang 25 Fambir 1511 à 17h18

 
*** Elle se laissa faire. Le réconfort apporté par Frekk était une bénédiction; décidément, elle n'arrêtait pas de craquer! Pourtant, en partant de la maison, ça allait assez bien...
Akhavë leva ses yeux embués vers l'explorateur, examinant son visage. Ces traits si bruts, qui lui rappelaient tellement Tom; cette masse trapue, bourrue et tendre... Son coeur saigna un peu plus quand il mentionna son nom, mais elle éclata de rire en voyant son simulacre d'exorcisme. ***



Frekk, c'est.... tellement adorable! Sashi, vraiment. Mais je n'ai pas besoin de ça...

*** Quoique.... par jeu, elle jeta tout de même une poignée de sable sur le dessin, et l'effaça d'un coup de patte. ***


Tu es quelqu'un d'extraordinairement gentil et attentionné, et je suis la plus veinarde de Syfaria de t'avoir pour ami.

*** Disant cela, elle plongeait son regard plus vert que jamais dans celui du nelda, et serra sa patte dans les siennes. Son visage était encore gonflé de larmes, mais elle souriait, et avait l'air sincèrement reconnaissante. A vrai dire, elle semblait sur le point de se jeter dans ses bras, mais elle se retint. Il était hors de question d'agir comme cette espèce d'hypocrite, de faire quelque chose d'aussi laid. Même si Yatagan ne s'était pas encore décidée, Frekk l'aimait et elle finirait par l'aimer aussi, c'était certain! Alors elle n'irait pas noyer son chagrin en volant l'amour d'une autre, elle ne ferait pas comme Neira.

Un frisson parcourut la blanche neldame. Si les "autres" s'étaient tues désormais,la graine des Idées prenait elle toute la place, fertile et prolifique; des pensées plus folles les unes que les autres traversaient son esprit, la revigorant petit à petit.
Son sourire s'élargit et elle se leva. ***


Frekk.... viens avec moi, allons à la plage. Je voudrais te parler de quelque chose.


 
Frekk

Le Merakih 2 Marigar 1511 à 16h59

 
*** La voir éclater de rire dut une vrai satisfaction, même si il avait bien senti qu'elle se moquait un peu de lui et de son histoire de dessin. Peu importait au Nelda puisque le magnifique sourire d'Akhavë était revenu illuminer son visage.

Il inclina la tête devant le compliment, presque honteux de recevoir autant et ne le comprenant qu'à moitié. Il avait de l'affection pour elle et la laisser pleurer sans rien faire n'aurait pas été normal. Pas de quoi mériter autant. Il sentait dans le regard vert de la blanche Neldame toute un série de sentiments à son égard, et si il ne put les déchiffrer, il savait qu'ils était tous bons à son égard. De sa patte serrée dans celle de l'esculape remontait une chaleur douce et étrange. ***


Dis pas d'bêtises Akh !

*** Puis il sentit comme un frisson parcourir le corps de la Neldame qui se leva soudain. ***


A la plage ? J'te préviens y'aura pas d'baignade pour moi hein ! J'aime déjà pas beaucoup l'eau mais quand elle est salée pouah !

*** Il se leva à sa suite et la suivit. ***


Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Akhavë

Le Julung 3 Marigar 1511 à 10h59

 
Haha! Espèce d'ours mal léché, un bain de mer est la chose la plus délicieuse qui soit!

*** La neldame entraîna à sa suite son ami, courant presque, jusqu'à la plage de sable doré, au pied du phare. Tant de souvenirs, dans cet endroit... Mais passons.
La tunique s'envola, le pantalon aussi; demi-nue en peu de temps, Akhavë se jeta dans les vagues mousseuse avec un cri de joie et de froid mêlés. ***


Tu devrais venir, c'est génial!

*** Génial pour se vider la tête, surtout. Elle barbota un peu, puis ressortit en s'ébrouant, nullement gênée par sa petite tenue: ***


Ah, ça réveille! Je me sens beaucoup mieux...

*** Entre temps, quelques communications mentales ont eu lieu; l'idée rentra ses tiges, vaincues, et Akhavë dut trouver à brûle-pourpoint quelque chose à demander à Frekk - bah, c'était facile. ***


Alors, dis-moi... comment ça se passe avec Yat ? Il parait que tu lui as fait un super petit-déjeuner ?


 
Frekk

Le Vayang 4 Marigar 1511 à 16h56

 
*** Ils étaient à peine arrivés à la plage que déjà les vêtements volaient en tous sens. Il la regarda d'un oeil amusé se jeter dans l'eau froide et déclina bien vite son offre de la rejoindre. Il profita du moment pour rassembler ses habits éparpillés et, ramassant son pantalon, s'aperçut que les passants regardaient vers la mer en murmurant il ne savait quoi. Il en eut une idée lorsqu'il se retourna et vit Akhavë qui revenait vers lui à demi nue.
Le Nelda n'était pas plus gêné qu'elle, il la connaissait assez maintenant pour s'amuser de ses excentricités plutôt que de s'en offusquer. ***

Kyl dit :
Ouais... Et comment s'offusquer de pareilles formes n'est-ce pas ?

Exactement !

*** Il tiqua en entendant la question qu'elle lui réservait. ***


Comment tu sais ça toi ?
Punaise, t'es pas croyable !

*** C'était un mot qu'on aurait dit créé pour elle, incroyable. Il s'inclina avant même sa réponse, de toute façon elle pourrait lui répondre n'importe quoi et il la croirait. ***

Oui j'lui ai préparé une p'tite surprise gourmande. J'crois qu'elle a apprécié.
Il resta songeur quelques instants.
Mais j'ai pas ton savoir faire en séduction. J'prend plaisir à être aux p'tits soins, elle sait que j'suis amoureux, elle accepte mes compliments, mes p'tites attentions. Seulement j'ose pas briser ces moments en lui demandant si elle veut aller plus loin... Pas encore, si elle se vexe ... En venant ici j'lui ai promit d'pas trop insister...


*** Du coin de l'oeil il vit une Neldame très bien habillée mettre une claque derrière la tête d'un Nelda qui devait être son mari, ce dernier n'avait d'yeux que pour la semi nudité d'Akhavë.
Cela le fit sourire et changer de sujet.
***

C'est ça qu'tu voulais m'dire en m'amenant ici ?
Allez, dis moi ça avait l'air important.




Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Akhavë

Le Sukra 5 Marigar 1511 à 12h33

 
*** Elle rigole de la surprise de Frekk, oui, elle était toujours très bien informée!
Akhavë récupère ses vêtements, se sèche et se rhabille tranquillement avant de répondre. ***


Oh, tu sais, je sais aussi tout plein d'autres choses... Héhé!
Eh bien, je voulais en fait te demander...


*** Une pause hésitante. Puis, l'air de rien, elle lâche: ***


Tu ne connaîtrais pas un tueur à gages par hasard ?

 
Frekk

Le Vayang 11 Marigar 1511 à 10h21

 
*** Le Nelda resta interdit. Plusieurs sentiments l'assaillirent.
La surprise évidemment fut le premier, la question le prenait de court.
La peur suivi de peu. Un instant il se demanda pourquoi la peur. Peur des conséquences pour Akhavë sans doute, le milieu dans lequel elle cherchait à entrer était dangereux. Oui, il avait peur pour elle, ce qui l'amena au sentiment suivant.
Était-ce vraiment l'amour ? Il semblait oui, son cœur se serrait à l'idée d'un quelconque malheur, il tenait à la Neldame peut être plus qu'il ne croyait, quelle nature avait véritablement cet élan ?
La haine le submergea avant qu'il ne put se répondre. Haine contre ceux qui avaient pu blesser Akhavë au point qu'elle réclame leur vie. Il n'aimait pas la haine et chercha à s'extirper d'elle.
Il y parvint et tomba sur un autre sentiment, la fierté. Elle lui offrait sa confiance et cela lui fit un plaisir énorme et étrange à la fois vu les circonstances. Il avait donc son respect et peut être plus.
Enfin la tristesse vint s'installer, celle de l'esculape qu'il devait partager en tant qu'ami. ***


*** Il n'avait pas cherché à refouler ces idées, pourtant il ne pouvait pas non plus céder aux impulsions que chacune essayaient de provoquer. Il prit son temps pour réfléchir à ce qu'il pouvait répondre et s'aperçut qu'il n'y avait qu'une réponse possible.
***

Possible mais c'est pas une bonne idée Akh.

Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Akhavë

Le Vayang 11 Marigar 1511 à 14h25

 
*** La foule d'émotions qui passent sur le visage de Frekk amuse un peu la neldame. Il est choqué, surpris, en colère, perdu... Et finalement, grave et triste. Triste pour elle, elle le sait. C'est vraiment un ami...
Elle lui sourit donc chaudement, répond en plaisantant: ***


Bah! On ne sait jamais, ça peut toujours servir! Bon, très bien, je me rends...!

*** Elle éclate de rire, et attrape Frekk pour le chatouiller. Détendre cette atmosphère chargée de gravité qui s'est installée avec sa demande incongrue. Parler d'autre chose, de Yatagan par exemple. Oui... elle ne voulait pas qu'elle se mêle de ses affaires, mais Frekk lui n'avait rien dit....
Donc elle demande, tout en continuant ses taquineries: ***


Dis donc, alors, tu en es où avec Yat ? Tu crois que tu as une chance d'obtenir une vraie réponse avant de repartir ? Je me doute que depuis le temps que tu es ici, ton départ ne va plus tarder... Dommage d'ailleurs, on n'aura pas beaucoup de temps à passer ensemble...

 
Frekk

Le Vayang 18 Marigar 1511 à 17h17

 
*** C'est un grand soulagement pour Frekk d'entendre Akhavë se rendre, même si il se demande un instant si l'idée n'est pas profondément ancrée et la réponse une simple parade pour le rassurer.
***

*** Puis soudain, alors qu'elle éclate de rire, elle lui saute dessus et ils basculent tous deux sur le sable sous le regard mauvais de quelques vieilles mégères. Leurs ébats chatouilleux n'en sont pas affectés et durent même alors qu'ils continuent à parler. ***


J'aimerais bien une réponse et j'pense pas partir sans en avoir une.

***
Il sembla surprit lui même de cette affirmation. ***


Et puis c'est pas dit que j'parte tout d'suite... Même si j'peux pas en être sûr.
***
Et sans prévenir, il opte pour la meilleur des défenses, l'attaque ! Il lui bloque les bras et part à la recherche de l'endroit qui réagira le plus aux chatouilles. ***


Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Akhavë

Le Sukra 19 Marigar 1511 à 09h06

 
*** La neldame surprise par l'attaque de son ami hurle de rire en se tortillant comme un ver pour échapper aux chatouilles. Frekk n'a pas vraiment à chercher; tout son corps est sensible, le moindre effleurement la fait bondir!
Akhavë n'en peut plus, entre rire et cris, elle se débat mais il lui tient solidement les bras; elle se met à geindre: ***


Arrête!! Arrête! Pitié! Tu as gagné, c'est bon!!

*** Comme c'était bon, de rire ainsi, de s'amuser de façon totalement libre et insouciante avec son ami sur la plage... Frekk est décidément d'un réconfort hors norme, pour elle. C'est même étrange qu'ils s'entendent aussi bien; après tout, seules les circonstances les ont fait se rencontrer, et vu ce qui s'est passé à Arameth... Enfin, l'explorateur est un nelda bien, c'est tout. Et Akhavë a de la chance de l'avoir.
Elle lui souit, soudain calmée; en un tournemain elle libère ses bras, et s'accroche à son cou, puis se rapproche doucement pour venir nicher sa tête brune dans le creux de son épaule. ***


Sashi.

*** Il n'y a pas d'autre mot pour exprimer toute sa reconnaissance, alors elle ne dit rien de plus, et se contente de serrer plus fort le corps chaud de Frekk contre elle ***
.


J'espère que tu auras ce que tu veux, tu le mérites.

*** Sa voix est un murmure grave et tendre. ***


 
Frekk

Le Vayang 25 Marigar 1511 à 17h02

 
Sashi Akh...

*** Elle avait toujours la tête au creux de son épaule aussi il pouvait sentir sa respiration devenue plus calme. Elle traversait une mauvaise passe et le Nelda se demandait comment l'aider au delà de l'écoute qu'il lui offrait déjà. Puis une question s'imposa à lui, il voulait comprendre. Sans bouger pour ne pas la déranger il demanda. ***


Comment ça c'fait qu'tes autres toi restent enfoui ?
C'est pas que j'tiens à revoir Heva hein mais j'me demandait si t'avais réussi à contrôler ça et comment.


*** Leur dernière rencontre avait été marquée par leurs apparitions et la souffrance de la Neldame avait interpellé l'explorateur autant que la singularité de cette "maladie"
***

Et parle moi d'tes projets aussi, à part extirper des détails sur ma relation avec Yat ...

*** Il lui avait donner un petit coup de menton sur le front comme pour souligner sa taquinerie. ***


Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Akhavë

Le Vayang 25 Marigar 1511 à 20h05

 
*** Elle est un instant perdue dans la chaleur de l'autre, ce réconfort intense dont elle a tant besoin, elle avait presque oublié ce que c'est d'être dans les bras d'un mâle qu'on aime, avec qui on se sent en sécurité... La sécurité. Sentiment dont elle manque cruellement, depuis. Alors, pour cette fois, elle en profite. Au point qu'elle entend à peine à la question de son ami; pourtant, les mots trouvent un écho dans son esprit, et elle revient à la réalité. Un sourire amer étire ses lèvres pulpeuses, et sans bouger de son nid douillet, elle répond de sa voix basse: ***


Eh bien, c'est une drôle d'histoire... A vrai dire, je ne sais pas pourquoi ni comment, mais elles sont parties. Mes "autres moi" ont.... disparu. Et dire que c'est justement ce que me demandait Tom...!

*** Quelle ironie. ***


C'est peut-être le choc, je ne sais pas trop... Mais maintenant, elle ne sont plus là. Il y a autre chose, qui me trotte dans la tête... peut-être l'origine de tout cela, peut-être une conséquence, je n'en sais rien. Mais ... Mes yeux dorénavant seront toujours verts.

*** Elle redresse la tête pour lui sourire, les yeux dans les yeux justement. Petit coup de museau pour rire, et elle répond à la suite. ***


Mes projets.... bah, une vengeance bien sanglante dont on parlera dans tout Syfaria... Et puis partir, très loin!

*** Elle part d'un grand éclat de rire. Tout peut se dire, dans ces bras forts et doux. ***


Je plaisante, ne t'inquiète pas. Je veux seulement accomplir mon métier, mon travail, ici. J'ai une amie à soigner, elle est très malade, je ne peux pas l'abandonner... Malgré l'envie qui me taraude de repartir sur les routes, partout où je ne suis pas encore allée. Mais je ne veux plus fuir, je veux faire ma place ici. La place que j'avais avant... est morte, alors... il faut que je m'en refasse une.

*** Mal. Très mal, soudain. La souffrance est encore extrêmement vive, présente. Elle se blottit plus fort encore. ***


Mais je veux qu'elle paie... oh, si tu savais comme je peux la haïr! Je voudrais qu'elle meure, qu'elle souffre atrocement, que tous sachent quel monstre d'hypocrisie et de duplicité elle est.... Je veux qu'ils soient tous les deux châtiés à jamais pour m'avoir fait si mal...

*** Des larmes venues de nulle part coulent soudain, en silence. Akhavë se tait, elle ne peut plus parler. Puis, quand la crise s'est un peu calmée, elle chuchote: ***


Pardon de t'imposer ça, je suis désolée... Parle-moi de toi. Dis-moi ce que tu vas faire.

*** Brusquement, elle s'écarte de lui pour contempler son visage d'un air sérieux. ***


Tu es heureux, Frekk ?

 
Frekk

Le Merakih 6 Astawir 1511 à 16h51

 
Bah, les yeux verts c'etait tes plus jolis alors tant mieux!
Par contre cette chose qui te trotte dans la tête... Qu'est ce qu'elle t'raconte ? C'est une idée, une envie ?


*** Frekk laisse parler son amie, il lui semble que cela lui fait du bien puisqu'elle plaisante mais dans le même temps elle lui parait fragile. Les larmes qu'elle verse conforte son idée. ***


J'suis pas sûr qu'la haine envers elle t'apporte grand chose Akh. C'genre d'sentiment ça construit rien. Quitte à passer à une autre vie tu d'vrais l'faire à fond non? Ce s'rait trop dur d'l'oublier? Leur porter attention en bien ou en mal t'places en dessous d'eux alors que passer à autre chose et oublier l'libèreras la tête et tu pourras y recevoir d'autre choses.

*** Il avait fait de son mieux pour expliquer son point de vue, sa façon à lui de vivre comme son oncle l'avait élevé, en évitant de se torturer l'esprit autant que possible. Une façon simple de vivre pour un esprit simple. ***

***
La question qu'elle lui posa le fit réfléchir. Il ne s'était jamais posé la question.
***

Ben ... J'dirais qu'oui. J'suis vivant et en bonne santé, j'vais à peu prêt oú j'veux quand j'veux, j'ai encore l'espoir que Yat veule bien d'moi et j't'ai même comme amie!
Qu'est c'qu'il m'faudrait d'plus ?


Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Akhavë

Le Merakih 13 Astawir 1511 à 21h30

 
*** Elle le regarde, et son coeur se dilate de la chaleur qu'il émet par sa simple existence. Un être de confiance, tellement fiable, rassurant et solide. Une ancre dans le Mensonge.
Ses babines se retroussent, elle sourit. Peu lui suffit, c'est admirable... Avec un demi-soupir, elle lâche: ***


En effet, tu es heureux... si tu savais comme je t'envie! J'aimerais tellement me contenter de simples petites choses ici et là pour me sentir heureuse, moi aussi...

*** A la réflexion, c'était le cas, avant. Avant, son amour prenait toute la place, tout espace décevant se voyait comblé par la promesse de cet amour indéfectible, cette certitude d'avoir trouvé quelque chose d'essentiel.
Et puis, tout lui avait été repris. Balayé, soufflé, empoorté au vent, son berceau d'illusion avait volé en éclats le jour où...

Un éclair rouge, devant ses yeux. Heva ? Tu es encore là ?
... Non, rien qu'un coup de colère. Akhavë est encore Akhavë.

Elle se redresse, fait face au soleil, ferme les yeux. ***


Tu sais, ta présence me fait vraiment du bien. Avec toi, en te parlant, en t'écoutant, j'ai l'impression que ma peine s'allège, la douleur s'amenuise... Et ma colère s'évapore doucement.

*** Elle se retourne pour lui sourire, les prunelles pétillantes. Une certitude en chasse une autre, et celle-là est vraiment concrète. Réelle.
Par Furm! ***


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