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La Grande Etoile

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Sujet lancé par Akhavë
Le 07-03-1511 à 21h55
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Posté par Akhavë,
Le 18-04-1511 à 12h18
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Akhavë

Le Luang 7 Marigar 1511 à 21h55

 
*** Elle attend, faisant les cent pas dans la ruelle. Cette rencontre est la dernière, elle le sait... autrement, il serait déjà revenu, autrement, il aurait réagi, il....
C'est fini. La douleur l'assaille rien qu'à penser ces mots terribles, mais elle doit s'y habituer. Vivre avec la douleur... Un rictus déforme son joli visage. C'était là tout à fait le mode de pensée des témoins, supporter la douleur, la souffrance, avec Ssarkh...
Quelle ironie. Elle était la plus malheureuse, et la seule à être punie.... mais de quoi, par les Quatre ?
Que Furm ouvre son esprit et lui dévoile la cause de cette peine terrible! De cette infâme injustice...
Quel monde récompensait celle qui faisait son malheur ? Celle qui trahissait ses serments fait devant un peuple entier ? Devant le Pilier de Toh, par Asha!!
Elle marchait de long en large, de plus en plus énervée, désespérée. Pourquoi ? Pourquoi ça ?

Au bout de quelques minutes, elle essaya de se calmer. Aucune des autres n'était plus là désormais pour prendre le relais, il s'en rendrait vite compte. Mais ça ne suffirait pas....
Par Ssarkh! Pourquoi ne l'aimait-il pas, comme il l'avait juré ? Pourquoi elle ??

Elle attend. Elle a mal et elle attend que le couperet tombe, et l'achève. ***


 
Tomasin

Le Merakih 9 Marigar 1511 à 12h07

 
*** .... de la lune, mon ami Pierrot. Prête moi ta plume, pour écrire un mot. Mon amour est mort, il n'a plus de feu. Ouvre moi ta porte, pour l'amour de S'sarkh. Mouais. Cela sonne assez mal. Un peu comme les pensées raisonnant au creux de son esprit. Un curieux mélange de peur, de culpabilité, et de haine personnelle. Rien d'agréable, comme un lendemain de cuite, mais sans la soirée de la veille.

Par S'sarkh, pourquoi était-il incapable de tenir une promesse ? C'était impossible, impossible. Bordel. Mais pourquoi n'était-il pas resté ermite, perdu au fin fond d'une grotte, sans souci, à bouffer des racines et à boire de l'eau croupie ? Il se sentirait moins mal.

Non, S'sarkh a guidé tes pas, il t'a...

Mais tu vas la fermer ! Il t'a foutu dans la merde, ça oui !

Tu n'as pas le droit, pas le droit de dire ça. S'sarkh m'aime.

Il t'aime, mon cul... Tu as vu la Souffrance qu'il te force à supporter ?

Et l'amour qu'il m'offre ?

Raaah, ça ne sert à rien, rien, de discuter avec toi ! Obtus !

Têtu.

Crétin ! Moins que rien ! Bon-à-rien ! ***


Tais-toi !

*** Le dernier mot est crié, presque, à haute voix... Et elle qui est là. Mais lui qui, se concentrant, n'y fait même pas attention. Qui va sortir du chapeau, et parler à la neldame ? Mystère. ***





 
Akhavë

Le Vayang 11 Marigar 1511 à 14h31

 
*** Sa voix, reconnaissable entre mille.
Elle se retourne, elle le voit, lui non. Il est visiblement en prise à un violent débat intérieur; elle soupire, un demi-sourire amer sur les lèvres. Lui aussi est multiple, lui aussi n'en a pas fini avec ses démons, avec cet autre destructeur et sauvage qui parfois prenait le dessus....
... Et si... si c'était ça ? Si en fait, c'était ça la solution ?
Une multitude d'hypothèses folles se succèdent dans sa tête, elle s'avance un peu vers lui sans faire de tri - on verra bien. Place à l'improvisation. ***


Tom.

*** Cette simple syllabe la fait souffrir le martyre, un trait de douleur physique qui la plierait en deux, n'était sa volonté de demeurer maîtresse d'elle-même. De toute façon, maintenant, elle est seule, les autres sont parties. Reviendront-elles, face à lui ? Mystère. ***


 
Tomasin

Le Matal 15 Marigar 1511 à 17h21

 
*** Heureusement, si chaque syllabe fait souffrir, qu'il n'y en a qu'une. C'est ainsi que les laches silences s'installent. Parce que la quantité fait souffrir. On se tait par peur de ressentir la morsure douloureuse dans sa chair : culpabilité, peur, tristesse... Tout cela ensemble, peut-être ?

Le Second se calme doucement, souriant. Ses remarques ont eu l'effet escompté, ça lui a fait mal. Car ce Second, c'est tout le mal qu'il y a en lui. La douleur, la culpabilité, la peur, l'agressivité. Tout cela cristallisé en un second lui, incontrolable, cristallisé parce qu'il était trop lâche pour affronter ces sentiments seul. Et qu'était-elle de plus, elle, Akhavë ? De la même manière, tout s'était cristallisé, non pas en une, mais plusieurs choses. La même malédiction. Une horreur pour tout les deux, une peine commune... C'était ça le problème.

Il lève les yeux, et la regarde. Une immense tristesse sur son visage. Il entrouvre la bouche, comme s'il ne savait que dire... Puis ***


Akhavë... Je suis désolé.

*** Que dire de plus ? Rien en vérité. Rien de plus. ***





 
Akhavë

Le Sukra 19 Marigar 1511 à 09h09

 
*** Elle le regarde, et elle lit sur ce visage tant aimé tout ce qu'elle avait peur de voir. Ses excuses sont la goutte d'eau qui fait déborder le vase, et d'un coup toute sa colère resurgit. ***


Désolé ? Tu es désolé ? De quoi, au juste ? De m'avoir menti pendant si longtemps ? De m'avoir brisé le coeur ? Ou seulement de t'être fait prendre ?

*** Elle parle sans élever la voix, dans un sifflement furieux de rage contenue. Elle a envie de le griffer, le mordre, lui faire mal dans sa chair autant qu'il lui a fait mal...
Mais elle reste là, immobile et mesurée. ***


 
Tomasin

Le Vayang 25 Marigar 1511 à 17h24

 
*** Serre les dents. Serre les fesses. Montre que tu es là. Tu n'es pas un chien. Tu as le droit de vivre, même sans elle. Montre lui.

Je lui ai fait du mal.

Et alors ? Elle non ? C'est toujours réciproque, ce genre de coup. Un coup en traitre orchestré des deux cotés. Mais tu la laisses te prendre pour un imbécile pépère.

Tais-toi... S'il te plait...

Tu sais que j'ai raison.

.................

La voix qui suit est ferme, il redresse la tête et la regarde droit dans les yeux. ***


Rien de tout cela. Je ne t'ai pas menti. Je ne me suis pas fait prendre. T'avoir brisé le coeur ? Je n'en suis pas désolé. C'est bien pire. Je m'en voudrai toujours de l'avoir fait. Mais on s'est tout les deux fait du mal, Akh. Tout les deux.

*** Le Second comme le Premier parlent. L'agressivité ressort. ***





 
Akhavë

Le Vayang 25 Marigar 1511 à 20h16

 
*** Elle le regarde, et elle voit la dispute intérieure. Comme toujours, elle peut lire en lui lors de ces moments de trouble où il cherche à contenir sa part de folie, sa rage bestiale destructrice qui pourtant les avait rapprochés.
Mais quand il parle....
La rage froide qu'elle contient s'embrase d'un coup. Comment peut-il oser ?
A l'identique, elle le fixe, et répond, la voix tremblante de colère: ***


Tous les deux ? Tu as décidé de me rendre responsable de cette tromperie ? Tu veux que je porte le poids de ta culpabilité ? C'est la votre, à toi et ta sale chienne, en aucun cas la mienne! En quoi je t'ai fait souffrir ? Volontairement, s'entend ? Jamais. J'ai tout fait, tout, pour que nous soyons tous les deux heureux et bien dans notre peau. Je t'ai soigné, j'ai voulu t'aider à maîtriser ta part de folie, et j'y arrivais, tu t'en souviens ? Non, sûrement... Tu as tout oublié, tu m'as oubliée. Tu es parti, je t'ai laissé faire, j'ai cherché à te comprendre, et je t'ai aimé envers et contre tout. Tout! J'ai même accepté ta relation sordide avec cette ... immonde hypocrite, par amour pour toi! J'ai été bête, aveugle et stupide, parce que je t'AIMAIS!! Mais ça.... c'est sans doute ce que tu appelles t'avoir fait du mal ? Oui, sans doute, t'aimer à ce point, au point d'en perdre la raison, de me multiplier pour trouver enfin celle que tu aimerais toi aussi pour toujours, car oui, c'est TA faute, si j'étais comme ça, double, triple, multiple... Pour TE plaire, je devenais une autre, pour ne pas t'infliger mes douleurs je voulais les cacher... Et c'est cela même qui me punit... Mais tu sais quoi ?

*** Elle marque une pause. ***


Elles sont parties. A la seconde où j'ai su que tu me détruisais, elles sont parties.

*** Nouveau silence. Les yeux verts flamboient sur son visage décidé. ***


Tu m'as tuée, Tom. Tu as tué une part de moi, mon étincelle de vie, ce qui me faisait avancer... je suis morte à l'intérieur. Une coquille vide. Tu es fier de toi ? Elle est fière de toi ? Vous m'avez détruite... et tu oses me dire que c'est ma faute si on en est arrivés là ?

*** Sa voix n'est plus qu'un souffle, mais son regard reste rivé à Tomasin. Il ne l'a jamais vue ainsi, non pas enragée, ni folle, ni aveuglée par ses émotions, mais si pleinement consciente, si réelle, qu'elle en brille presque. Sa douleur l'entoure comme une aura sanguinolente, c'ets effrayant et désespéré. Ses prunelles scintillent, on croirait presque qu'elle est heureuse... mais en y regardant de plus près, c'est un abîmle de désespoir qui hante les iris émeraude. ***


 
Tomasin

Le Dhiwara 27 Marigar 1511 à 14h23

 
*** Alors il écoute le long monologue. Serrage de dents. Une volonté pernicieuse, et pourtant si douce. Non, pas de violence. Pas de violence. Pas de...
***

Retire ça immédiatement, Akh. Retire ce que tu viens de dire. Retire cette insulte. Tu peux me traiter de tout les noms, me frapper, me tuer. Mais retire immédiatement ce que tu viens de dire sur elle... Oui, tu m'as aimé. Je t'ai aimé. Mais je ne voulais pas de ça... Je ne voulais pas des ces trois, quatre, cinq toi. Qui étais tu pour décider à ma place de ce que je voulais ? Hein ? Qui ? Si elles ont disparu... Alors c'est... Tant mieux. Elles auraient fini par réellement te tuer. Tu te rends compte de ça au moins ?

*** Il la regarde doit dans les yeux, sans détourner ou ciller une seule fois. ***


Ce serait si facile, pour moi, de laisser l'Autre prendre la place, me donner l'illusion de ne pas être responsable... Mais je le suis. Je suis foutrement responsable des merdes qui nous arrivent, et je n'ai pas besoin de faire venir les petits copains de ma conscience pour tenter de les laisser prendre les décisions à ma place. Ça, je pense que tu me l'as appris encore mieux que mes expériences. Hélas.

*** Dans le regard de Tom, rien. Ou plutôt si, une froide détermination. Et en lui, un désir de puissance. De "dominer" cette discussion. Second pernicieux... ***





 
Akhavë

Le Merakih 13 Astawir 1511 à 21h39

 
De la cruauté, maintenant. Bravo, de mieux en mieux. Elle te fait vraiment un effet appréciable, la nouvelle neldame de ta vie...

*** Les mots sont crachés avec mépris. Ses yeux brûlent de larmes qui ne couleront pas, il a osé. Il ose, et il continue.
Ennemis, dorénavant. Certitude absolue qui s'impose à son esprit.
Tant mieux, elle n'aura donc plus aucun scrupule à lui faire mal.
Très mal.

Un pas en avant. Leurs truffes se rapprochent. Regard vrillé dans le sien, ces prunelles bleues où elle se noyait, elle parle. ***


Je ne retirerai rien du tout. Et je suis plus que consciente de ta part de responsabilité dans tout ça, crois-moi. Des mensonges, tellement bien faits.... tellement gros, que je n'ai pas voulu les voir.

*** Un rictus étire ses lèvres. ***


Vous êtes répugnants... Elle, particulièrement. Une traînée, hypocrite et stupide... Et tu t'es laissé aveugler par ça.... Tu as conservé de la fascination pour sa pruderie affectée, la distance calculée mise entre vous, et ses appels incessants quand elle a cru te perdre... Tu m'as humiliée pour elle, tu as osé me mépriser à ce point... Comme j'ai pu t'aimer, et comme j'ai honte d'éprouver encore des sentiments... Ah, oui, elle a bien travaillé, la gardienne des bonnes moeurs... Elle t'a bien farci le crâne avec ma folie destructrice, soit-disant... Et pourtant, jamais je n'ai détruit quiconque, ni moi-même. Je suis bien là, debout, vivante, et je ne permettrai jamais que justice ne me soit pas rendue.

*** Elle le frôle presque, vibrante de haine et le sourire aux lèvres. ***




 
Tomasin

Le Sukra 16 Astawir 1511 à 11h54

 
*** De la haine. C'est de la haine, maintenant, en lui. Un sentiment brulant qui se déverse doucement dans son esprit, réchauffant le pelage du Second, qui ronronne de plaisir...

Rien n'était mensonge, rien n'était calculé... Je voulais tout te donner... Tout. Mais toi, tu l'as divisé, partagé... Même ton amour n'était pas... Réel. C'était toi, et les autres. Jamais toi.

Et les insultes fusent. Les unes après les autres. La main du nelda tremble. De rage, de frustration, et de peur. Quelle justice ? Celle où on choisit de faire des victimes collatérales ? Celle où, plutôt que de s'acharner contre lui, elle cherche à le faire souffrir en s'acharnant sur elle ? Et en même temps, pire que tout, le rapprochement des deux corps. L'odeur, comme un rappel de ce qui était. Décuplant simplement cette haine en lui.

Sa main part, ouverte, droit vers la gorge. Mais se stoppe. Tremblant. Presque spastique... Avant de reculer doucement. Comme le Blanc, qui s'adosse à un mur haletant. Les yeux humides. ***


Qu'est ce que... je deviens Akh ?

*** Il se laisse glisser au sol. ***


Juré... De ne plus faire de mal... Mais même ça... Pas capable...

*** Une main sur son front, devant ses yeux. ***


Pars. S'il te plait, pars. Je t'en supplie, pars...

*** La voix est implorante, tout soupçon de confiance a disparu. ***





 
Akhavë

Le Sukra 16 Astawir 1511 à 13h16

 
*** Son sourire mauvais s'accentue en voyant la patte fuser vers sa gorge - souvenir doux-amer d'une ancienne confrontation, loin dans les airs, si loin dans le temps...
Les sages paroles de Dangraal s'imposent à son esprit: le désir n'est qu'une expression de bestialité, ce n'est pas de l'amour. Il avait raison, évidemment. C'était ssarkhement rassurant!
Et puis, soudain, il s'effondre. Encore, et toujours. L'autre l'avait-elle vu ainsi ? Réduit à presque rien, effrayé par lui-même, apeuré ? Implorant et suppliant ?
Malgré elle, elle sent son corps s'élancer vers lui pour le soutenir, l'aider. De toutes ses forces, elle parvient à retenir sa patte qui voulait se tendre, bande ses muscles pour rester immobile - effort douloureux - , souffle un peu.
Le calme revenu en elle, Akhavë se laisse glisser elle aussi en face de Tomasin, accroupie. Sa patte douce vient se poser sur la joue de celui qu'elle aimait, l'obligeant à la regarder dans les yeux, et elle répond, toute colère disparue dans sa voix: ***

Non, je ne partirai pas. La dernière fois que je suis partie, tu as voulu me quitter...

*** Demi-sourire douloureux. ***


[langue=nelda]Ce que tu deviens... Je ne sais pas, Tom, je ne le comprends pas. J'ai l'impression que tu as tenté de te perdre dans un rêve... En détruisant sans scrupules des existences, pour assouvir ton désir. Tu n'es pas ce mâle destructeur et mauvais, inconscient du mal qu'il fait autour de lui, égoïste au point de ne pas se préoccuper des dommages collatéraux! Alors toi, dis-moi: qu'est-ce qui s'est passé ?[/langue]

*** Elle déglutit avant de demander: ***

... Pourquoi as-tu voulu cesser de m'aimer ?

*** La question est difficile à poser, mais maintenant qu'on y est, on ne peut plus reculer. Il doit s'expliquer, il le faut. ***


 
Tomasin

Le Dhiwara 17 Astawir 1511 à 21h02

 
*** Un contact. Il ne voulait pas. Il ne veut plus. Plus de ce contact qui a perdu tout son sens. Qui n'en a... Si, il en a eu. Il n'en a plus. Pourquoi se voiler la face. Il relève la tête. Une voix plus posée prend cette fois place. ***


Ce n'est pas un rêve, Akh. Que tu le veuilles ou non. Ce n'est pas un rêve. Le désir n'a rien à voir là-dedans. Nous, nous n'étions que cela... Non, nous n'étions pas que cela. Mais nous ne le vivions que comme cela... Toujours. Et aujourd'hui, peut-être plus qu'avant... Je me rends compte de ce que je fais. Et je hais cela. Je hais ce que mes sentiments provoquent. Mais je ne peux pas les renier.

*** Une pause, il baisse les yeux. ***


Je n'ai rien voulu. Pourquoi veux-tu que je veuilles quelque chose ? Quand Syndal s'est uni à Neira, je ne voulais pas l'aimer. Mais je l'aimais déjà. Alors j'ai fermé les yeux. Il le fallait. Oui, dans un sens, je t'ai menti... Je n'ai jamais... pu l'oublier. Jamais. Je n'ai jamais pu oublier celle que j'ai aimé dès mon retour dans l'Ordre... Et la situation d'aujourd'hui... C'est quelque chose... De si doux, et de si douloureux... Deux faces d'une pièce... Neira me rend heureux. Mon attitude malheureux...

*** Sa voix s'éteint. ***


J'avais juré, juré de ne plus faire de mal...




 
Akhavë

Le Luang 18 Astawir 1511 à 12h18

 
*** La douleur, de nouveau. Akhavë serre les poings, ferme les yeux et se redresse lentement. ***


Très bien. Tu n'as aucun remords à m'avoir menti à ce point, seule la douleur t'importe, parce qu'elle te renvoie à toi-même, à tes promesses personnelles... Tu as atteint un degré d'égoïsme que je ne soupçonnais pas, Tom'Asin, c'est que je ne te connaissais vraiment pas. Tout n'était que Mensonge, finalement!

*** Une pause pour reprendre son souffle. Les larmes lui serrent la gorge dans un étau. ***


Grâce à ceux qui m'aiment vraiment, eux, je pourrai oublier de me venger, je tomberais trop bas... Aussi bas que vous. Mais jamais je ne pardonnerai. Jamais. Je t'ai tout donné, et tu m'as traitée comme une moins que rien. Plus bas que terre, au-dessous d'elle, toujours... Jamais je ne pardonnerai cela.
Maiintenant, je te laisse avec ta conscience, il me semblait que Ssarkh demande de prendre les souffrances, pas en causer... C'est raté.


*** Elle reculait progressivement, pas par pas. ***


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