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Les branches basses

Voyages au pays des …..pénitents.

Quand on suit le mulot blanc
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Sujet lancé par Le Mulot
Le 02-02-1511 à 21h33
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Posté par Narrateur,
Le 29-03-1512 à 20h54
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Le Mulot

Le Merakih 2 Fambir 1511 à 21h33

 
***
La matinée était déjà bien avancée sur la sainte quand Le mulot pointa le bout de son nez. Les yeux encore endormit. Il se gratta la tête tout en observant la file d'attente devant la maison des visiteurs.
Un bâillement et il se remit en marche traversant la foule compacte. Quelque coup d'épaules, quelque bousculades, quelque excuses et il se retrouva derrière l'établissent administratif, une bourse fraichement attrapée dans les mains.
Les réflexes ont la vie dure.
Le gamin sourit et traversa la rue devant lui pour venir s'appuyer contre le mur de la taverne «  Aux poussiéreux assoiffées » Un rapide coup d'œil à l'intérieur. Pas de tête connu
Il ne restait plus qu'a patienter en comptant sa prise matinal.
***


 
Ner'hion

Le Julung 3 Fambir 1511 à 11h29

 
*** Devant le temple de la Sainte un sombre nelda était assis sur les marches, observant les reflets des soleils dans la fontaine en attendant la mi-journée. Ceux qui connaissait Ner'hion ne l'aurait pas reconnu, il était maquillé et une ballafre grise pâle traversais son oeil, une prolongation de la tache qu'avait laissé le fou Kerag sur son pellage. Il avait délaissé son habituel tunique grise et cape rouge pour quelque chose de plus... inconventionnel. Il portait une tunique sale, desormais marron dans l'ensemble mais il était impossible de connaitre la couleur originale de l'habit. A sa taille une étrange épée lui donnait un air féroce, une dévoreuse entropique récement acquise. Les autres lames qu'il avait choisi d'emporter n'était pas visible mais restait tout de même à porté de main, une dans sa ceinture et l'autre à la base de sa nuque. Il avait même disimulé un des pistolet qu'il avait confisqué au maire d'Abroine aprés sa mort, afin que l'arme ne souille pas d'autres équilibriens.

Alors que Minath atteint son zénith, finalement l'Ombre se lève et prend la direction de la maison de visiteurs, à son tour il pu observer la foule qui cherchait à y entrer, mais s'éclipsa rapidement vers l'arrière du batiment. La taverne des poussièreux assoiffées n'était pas difficile a trouver, d'autant plus que le mulot était adossé à son mur. Le sombre nelda chemina lentement vers le jeune tydale jusqu'a se trouver devant lui. ***

Salut gamin, bien dormi?

Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Herran

Le Dhiwara 6 Fambir 1511 à 12h09

 
***
Une bonne dizaine de minutes après les salutations de Ner'hion, Herran arriva d'une ruelle perpendiculaire à la taverne des poussiéreux assoiffés. Le Tydale était assez méconnaissable : il portait un ensemble gris/beige ample, fait de toile grossièrement maillée, des taches de terre parsemant ça et là la tunique et le pantalon du poussiéreux.

Cette tenue de comportait pas de capuche, et les cheveux d'Herran, en bataille, s'agitait au grès de ses pas, sans pour autant faire tomber une feuille, bien fixée à cette tignasse.

Son visage, recouvert d'une fine couche de poussière terreuse, arborait une expression placide. Une cicatrice, nette mais longue, lui barrait presque l'ensemble de la joue gauche.

Enfin, à sa ceinture de cuir étaient suspendus une petite bourse de toile, ainsi que deux ou trois outils, à l'utilité difficile à définir.

Des bottes couvertes de boue séchée et une paire de gants épais complétaient l'ensemble.

Bien évidemment, il était impossible de deviner que l'Ombre portait ses poings de fer, ainsi qu'une dague.

Herran s'approcha du Nelda et de l'enfant, qu'il salua tout deux d'une signe de la main chaleureux

***



Les Chroniques d'Herran

 
Le Mulot

Le Luang 7 Fambir 1511 à 09h36

 
***
L'arrivée du nelda tira le Mulot de l'examen de son butin. Tout en adressant un sourire il referma la bourse et la rangea dans sa poche.
***


Oui, oui très bien et Toi ?

***
Contrairement à l'ombre le jeune Tydale lui était habillé de façon très propre. Visiblement cela devenait une habitude pour le gamin.
***


Tu es tout seul ?

***
A peine avait il posé la question qu'Herran arriva. Ce qui fit disparaitre la mine enjoué du Mulot. Il répondit poliment au salut du Tydale mais sans plus. Il n'avait pas oublié leur dernière rencontre et ne comptait pas lui pardonner de toute évidence.
Il s'adressa à nouveau à Ner'hion.
***

Tu m'a pas dit que vous étiez trois ?

 
Ner'hion

Le Luang 7 Fambir 1511 à 17h48

 
*** Le sombre nelda haussa des épaules en réponse à la question du Mulot, son sommeil était paisible ces derniers temps, ce qui était un agréable changement. Puis il jeta un rapide coup d'oeil afin de s'assurer que personne ne les épie avant de plonger sa main à l'interieur de sa tunique pour ressotir avec un parchemin qu'il offre au jeune tydale. ***

Voila pour toi. La troisième ne devrais pas tarder à arriver j'imagine. Nous pouvons l'attendre à l'intérieur.

*** Sans plus attendre, l'ombre entre dans la taverne, jette un coup d'oeil aux tables occupés puis en choisi une vide, dans le coin de la pièce, là où il peu s'assoire dos au mur... En passant à côté du comptoir, il fait tapoter quelques pièces sur la surface boisée avant de souffler quelques mots au tavernier. Celui ci disparait un bref instant, laissant le temps au nelda de s'installer à la table qu'il avait repèré, en laissant derrière lui une somme rapidement convenu. Le tavernier revient avec 4 verres et 2 cruche, de la vinasse basique d'aprés l'odeur, mais on ne sait jamais quel mystère le vin nous reserve. ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Salïénan'ä

Le Sukra 12 Fambir 1511 à 18h37

 
Salïénan'ä s'était dépêchée. Herran était déjà parti lorsqu'elle s'était réveillée, et elle avait tout juste pris le temps de chercher un morceau de pain quelque part dans la cuisine, pour le manger sur la route.
Elle ne s'était donc pas lavée, avait mis sa robe la plus simple, déchirée un peu par endroit, et couverte d'un peu de terre. Bien sûr, sa dague était toujours là, dans sa botte, prête.
Elle semblait avoir marché longtemps sur les routes, et s'être fait attaquée plusieurs fois.

Le petit mot d'Herran lui avait donné confiance. Serait-elle douée pour quelque chose? Et lui... serait-il capable d'être gentil, du moins pas écrit... Décidément, le tydale était pleins de surprise, et c'est ragaillardie que Saliënan'ä trouva la taverne, et s'y engouffra.

Elle parcouru la salle rapidement, et chercha le coin le plus sombre.
Evidement, ils étaient bien là, elle commençait à connaitre les manies de Ner'hion. Du moins ces choix de table dans les taverne.

Elle s'avança vers eux, et les salua.

Sa première envie en voyant le Mulot fut de lui donner une bonne correction, en souvenir de ce qu'il lui avait fait subir à son arrivée, mais elle n'en laissa rien paraitre. Elle tenta de lui sourire, mais n'était pas sûre du résultat.




 
Le Mulot

Le Dhiwara 13 Fambir 1511 à 16h51

 
***
Le mulot ouvrit le parchemin et plus il lisait plus ses yeux s'écarquillaient. Il n'en revenait toujours pas d'avoir réussit un tel arrangement. Il referma le document et suivie le nelda.
Une fois à table il hésita avant de prendre l'un des verres d'alcool...l'enfant n'était pas si loin.
***


Vous avez sortit vos plus beau habille …

***
Légère pointe d'humour comme pour briser la glace avant que la troisième Ombres n'arrive. Si Salïénan'a affichait une attitude neutre vis à vis du Mulot ce dernier lui ne cacha nullement sa surprise de la revoir.
***


Oh c'est toi la....coup d'œil au postérieur de la tydale, souvenir d'une certaines maladresse de sa part..tu es devenue une....petit sourire amuser et le gamin se penche vers Ner'hion...j'espère que tu l'as bien former sinon elle va en baver...
*** Redevenant sérieux il s'adresse aux trois Ombres. ***


Je sais pas ce que Ner'hion vous a dit mais sachez que je ne peux nullement vous faire rencontrer l'Archonte. Je vous conduirais vers l'un des ses plus proches, qui s'occupe généralement de recruter ses serviteurs...enfin serviteur ne vous faites pas non plus trop d'idées. Vous allez pas lui servir des amuse bouche. C'est pas vraiment ce qu'il recherche. Il a besoin d'asseoir son autorités et pour ça il organise aucun buffet. C'est la terreur qui le rendait maitre des terriers. Ici ce n'est pas différent.
A vous de vous montrez suffisamment compétent dans les missions qui vous serons confier et vous pourrez vous approchez de lui.


***
Le mulot observa attentivement les trois agent du gardien, s'arrêtant plus longuement sur l'ancienne aveugle.
***


Et n'oubliez pas. Vous ne devez pas rompre l'équilibre. Ne le priver pas du seul moyen qu'il a de reprendre sa place.

*** Il bue une nouvelle gorgée..petite grimace. ***


Bon si ça vous conviens toujours, c'est quand vous voulez ?

 
Ner'hion

Le Luang 14 Fambir 1511 à 18h31

 
*** L'Ombre ne relève pas le commentaire du mulot et se contente de boire la vinasse âcre qu'il a dans son verre. En réponse à la boutade du mulot sur Salïénan'ä, le sombre nelda hausse les épaules. ***

Ce n'est pas moi qui ai choisi les membres de l'équipe.

*** De toute manière Ner'hion était confiant, la première leçon que la tydale avait reçu était de ne se fier à personne, qui plus est c'était le mulot qui s'était improvisé en professeur ce jour là. Et bien que la leçon avait été difficile et peu orthodoxe il n'avait nul doute que l'apprentie l'avait retenu.

Le sombre nelda orne un sourrire amusé, peu être du aux grimaces du jeune tydale qui s'essaye à l'alcool, peu être est-ce autre chose... ***

T'inquiète pas gamin, on touchera pas à l'équilibre des terriers. Pour moi c'est bon, c'est apparement le seul moyen qu'on a de s'approcher de lui, il faudra s'en contenter.

Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Herran

Le Julung 17 Fambir 1511 à 15h42

 
***
Herran rendit le salut de l'Apprentie avant de se retourner vers le Mulot, qu'il écouta attentivement, bras croisés.
Il ne but qu'une gorgée du breuvage posé devant lui, et hocha la tête en silence pour signifier qu'il était prêt.
Plus qu'à plonger dans la pègre en somme...

***



Les Chroniques d'Herran

 
Le Mulot

Le Luang 21 Fambir 1511 à 12h45

 
*** Le mulot bu une autre gorgée de vinasse, nouvelle grimace, puis se leva. ***


Alors en route. Ne trainons pas.

***
Sans autre protocole le gamin sortit de la taverne et conduisit les trois Ombres dans les rues de Syrinth. Il prirent la direction du nord s'éloignant de la maison des visiteurs.
Très rapidement les rues devinrent moins peuplé, les magasins moins bien tenue, et les rues moins large.
Au détour d'une bâtisse, la rue commença à descendre en pente douce. Entre deux maisons un point vue s'offrit aux petit groupe.

Les quartiers nord était en faite qu'une partit non exploité de la sainte. Situer plus bas que le reste de la ville, il n'était qu'un vaste trou dans lequel les anciennes maison Nemens étaient tombées à l'abandon et où la forêt avait repris son droit.
Maintenant des centaines de tentes avait été dressées entre les arbres ou dans les branches. Véritable Bidon villes caché aux yeux de tous.
***


Voici les quartiers nord de la sainte.
Bas si différent des terriers non ?


***
Le mulot émit un petit rire caustique.

Plus les poussiéreux descendait le long de ce qui avait été une rue plus une odeur de crasse et d'urine leur piqua le nez. Ils commencèrent à croiser quelque pénitents, le regard vide, ou ne cherchant pas à croiser d'autres regard. Tout était prétexte à bagarre dans ce qui ressemblait de plus en plus à un chaos.
***


Ah un petit détail que j'ai oublié de vous dire, ne montrer pas que vous êtes des symbiosés quand vous saurez au service d'Arakhan. Il se méfie des poussiéreux comme vous.

***
Le mulot continua à mener les trois ombres dans un labyrinthe de tente et d'arbres pour finir par arrivée devant ce qu'y avait du être une ancienne maison. Il frappa à la porte et un nelda à l'air mauvais ouvrit. Une large épée à la main il dévisagea les quatre visiteurs.
***

Tu veux quoi ? On t'attendait pas aujourd'hui.

Je peux voir Erank, ces trois là cherche à ...survivre...petit sourire du mulot.

***
Le nelda dévisagea les trois Ombres, puis d'un signe de tête les laissa entrer.
La maison n'avait plus de toit et une toile avait été tirer dans le fond pour couvrir une table. Un Tchaë encadrer de deux Tydales trônait derrière. Il comptait les pierres et autres biens qui était disposer sur la table.
Il releva la tête à l'arrivée du groupe et le mulot prit la parole.
***


Om'sh Erank,
Je voudrais savoir tu aurais pas du travail, pas pour moi mais pour eux.
Un signe de tête vers les ombres.
Ils viennent d'être condamnés à la pénitence. Je leur doit un service alors je me suis dit que tu pourrais peut être leur proposer quelque choses .

*** Le Tchaë s'appuya sur sa chaise et observa Ner'hion, Herran et Salïénan'ä. ***

Tiens donc...tu dois des services à tout le monde gamin...et tout le monde t'en dois.

C'est l'équilibre.

Vous avez fait quoi pour vous retrouvez ici ?

 
Salïénan'ä

Le Matal 22 Fambir 1511 à 16h08

 
Salïénan'ä écarquilla les yeux devant toute cette misère et cette crasse. Elle repensait à l'état de misère dans lequel elle avait parcouru tout le chemin menant à l'Equilibrium... avant d'être symbiosée. Finalement, il fallait peut-être tout simplement retomber dans ce rôle-là. Celle de la tydale perdue qui ne savait pas comment s'y prendre pour communiquer. Qui ne savait pas ce que c'était qu'un mou.
A l'avertissement du Mulot, elle avait caché son mou dans son sac. Docile, il avait compris qu'il ne fallait pas bouger, et était tombé dans une bonne et longue sieste.

A la question du Tshaë, elle se demanda si finalement, il n'y avait pas une part de vérité dans tout cela.
Imaginant que leur mission échoue, ils seraient alors tout trois pénitents...
N'avaient-il pas intérêt à raconter leur histoire, comme s'ils n'avaient pas eu la chance de se racheter par cette mission?

Dans le doute, elle laissa parler les autres d'abord, et regarda ses pieds, comme une petite fille honteuse.
Figure pâle d'une Tydale sans avenir, que l'on relèguera surement au tâches ménagères les plus infâmes, mais qu'on ne craindra surement pas...



 
Ner'hion

Le Julung 24 Fambir 1511 à 19h01

 
*** Le sombre nelda avait suivi le mulot dans un silence absolu, absorbant ses paroles sans y répondre. Il arborait une démarche qui semblait de plus en plus confiante au fur et à mesure que le cortège avancé dans les bidons villes de la sainte Syrinth. Un étrange sourrire s'était même immiscé sur son visage, comme si la désolation qui l'entourait le rendait heureux.

Le sourrire ne le quitta pas alors qu'il se trouvait devant le tchaë Erank. Il se permit même de l'élargir en jettant un coup d'oeil au deux tydales qui faisait apparement office de garde du corps. Lorsque le tchaë pose sa question le regard pâle de Ner'hion se pose sur lui. ***

J'ai tué la mauvaise personne.

*** L'Ombre lève la patte droite exhibant ses phalanges manquantes. ***

Mais ça valait toujours mieux que de perdre d'autres membres et une cargaison de marchandise. Cela aurait été ennuyeux de décevoir un commanditaire, ne pensez vous pas?

*** Une question rhéthorique et si le sombre nelda n'attend pas de réponse il jauge le tchaë, sans doute comme celui ci le fait d'ailleurs. ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Herran

Le Sukra 26 Fambir 1511 à 11h07

 
***
A l'avertissement du Mulot, Herran demanda à Aerin de se téléporter sur un toit et de suivre son symbiote en restant cachée, ce qu'elle fit aussitôt, habituée à ce genre de situation.

Les relents méphitiques des bas-quartiers firent remonter certains souvenirs à la mémoire de l'Ombre : si l'environnement était différent, au moins les odeurs étaient les mêmes que dans les Terriers...

Dans la tente, le Tydale étudia rapidement les lieux, ainsi que les trois protagonistes qui se tenaient devant lui. Lorsqu'il prit la parole, un accent étrange rendait sa voix, pour ceux qui la connaissait, impossible à identifier.

***

Ben, après mon dixième cambriolage, j'me suis dit : "Arrête-toi, Garok!” – Garok c’est moi – “Arrête-toi!”, que j’me suis dit. “Tu vas te faire piquer par la milice!”
Ben j’ai quand même tenter un onzième coup, et ben j’aurais pas dû!
M’ont relâché quand même, rapport à ce que j’avais blessé personne, tout ça... Mais du coup j’suis pénitent maint’nant!


***
Herran fit la moue et baissa les yeux, comme un enfant que l'on réprimande une fois pris la main dans le sac.

***




Les Chroniques d'Herran

 
Narrateur

Le Dhiwara 27 Fambir 1511 à 10h09

 
Mouais.....certes
*** Il se gratta sa barbe naissante tout en les écoutant puis il se tourna vers Salïénan'ä. ***

Et toi tu es muette ?
***
Il la déshabilla du regard et un sourire apparut sur son visage. Un rapide coup d'œil à l'un des Tydales et se dernier sourit à son tour.
***

Ça serait parfait.....il les aiment pas trop bavardes...
*** Le Tchaë éclata de rire, puis il s'adressa à Ner'hion et Herran ***

J'ai du travail pour vous ça se pourrait. On manque de poussiéreux motivé en ce moment.
L'Archonte...pas celui de Syrinth celui des terriers de Zarlif. C'est lui qui vielle sur tout le monde ici. Mais c'est pas gratuit.
Et c'est à moi que l'on vient payer cette ….contribution.
Faites ce que je vous dit et vous vivrez bien même très bien. Convoités ma place et vous regretterez d'être née.

***
Tout en parlant il rangea les pierres qui était sur la table dans un sac et le jetta au nelda qui était à l'entrée.
***

Il se trouve que quelque poussiéreux ont oubliés de passer ce matin alors on va aller leur rendre une petite visite. On va voir si vous pouvez avoir votre utilité.

*** Puis il s'adressa à Salïénan'ä ***

Quand à toi, j'ai bien quelque chose à te proposer. L'archonte aime bien les jolies Tydales, pas trop bavardes comme toi. Suit le …..d'un signe de tête il montre le nelda qui tient le sac de pierres....si ça te va, sinon ….. nouveaux éclat de rire...tu va vite comprendre que ça sera pareil pour toi mais avec d'autres beaucoup moins propre que l'archonte.
Vous deux si ça vous va suivez moi, j'ai pas toute la journée.

*** Le petit groupe commença à sortir de la bâtisse. ***


 
Herran

Le Luang 28 Fambir 1511 à 19h32

 
***
Visiblement, les histoires inventées par les le Tydale et le Nelda tenait la route... Plus surprenant, c'est Salïénan'ä qui allait avoir la position la plus... Privilégiée.
Tout en quittant la tente, l'Ombre lui envoya une pensée.

***

Si tu te débrouilles bien, tu seras rapidement dans le cercle privé de l'Archonte... Et n'oublie pas que nous faisons cela pour la Dame...

***
Herran, supposant fortement ce que l'Apprentie allait devoir faire, lui fit comprendre du regard qu'il comprenait la difficulté de la tâche, puis passa l'entrée de toile à la suite des autres poussiéreux.

***



Les Chroniques d'Herran

 
Ner'hion

Le Luang 28 Fambir 1511 à 20h00

 
*** Le sombre nelda fut le dernier à suivre le tchaë, laissant trainer son regard pâle sur la tydale. Son sourrire disparu l'espace d'un instant, l'épreuve serait difficile pour Saliénan'ä, ancienne matriarche... Mais ici, dans ce lieu de désolation, ils allaient tous devoir faire des choses qui ne leurs plaisaient pas.

Le sourrire étrange revint bien vite sur le visage de Ner'hion et il quitta la tente, suivant le percepteur de l'Archonte. ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Salïénan'ä

Le Matal 1 Marigar 1511 à 21h51

 
La tydale déglutit.
Finalement, passer pour muette pouvait plus ou moins lui convenir... Une sorte de traumatisme, qu'elle aurait pu avoir lorsqu'elle était jeune... bref... elle commença à s'inventer un petit passé qui serait cohérent, et qui expliquera tout de même certains mots qui quelqu'un devient trop désagréable. Et cela expliquera aussi qu'elle ne démontre pas de manière sonore un faux plaisir à jouer, dans le rôle qu'on venait de lui donner.

Dégoutée d'avance, elle compris cependant qu'elle n'avait pas le choix. Pour sa vie, sa santé mentale (vu ce qu'on lui proposait à la place), et la "chance" que cela donnait à leur mission d'être accomplie. Mais c'était la panique à bord, dans sa tête... Comment allait-elle s'y prendre? Comment faire, elle, toute seule... avec ce... argh, quelle horreur... Elle qui s'était juré de ne jamais... Ah... Tout... tout sauf ça...

Puis vint la pensée d'Herran.

Elle hocha la tête en regardant le Tshaë.
Herran n'eut ce geste pour seule réponse.
Elle acceptait.
Elle allait serrer les dents.
Pour la Dame.

Puis elle s'avança vers le Nelda aux sacs de pierre, pour le suivre.
Et commençait déjà à retenir ses larmes.
Il fallait être forte.
Mais combien de temps?





 
Narrateur

Le Merakih 2 Marigar 1511 à 22h38

 
***
Le mulot resta silencieux tout le long de l'échange, il connaissait trop bien les règles qui régnait ici pour savoir où était sa place.
Le gamin ne put toutefois pas réprimer une grimace quand il entendit les boulots proposés.
Il patienta quelques secondes après le départ des ombres, puis sortit à son tour. Mais au lieu de reprendre la direction de la sortit des quartiers nord il suivit les pas du nelda ...ou de la Tydale.
***


*** ***


Comment être persuasif

***
Le Tchaë avançait d'un pas rapide suivit des deux Tydales. Ils prêtèrent aucune attention au désordre, à la boue et aux autres immondices qu'ils traversèrent.
Au bout d'une dizaine de minutes ils arrivèrent devant une tente de plusieurs mètres de long, tendue entre des arbres centenaire. Des bouteilles vide devant expliquait clairement à quoi était destinées l'endroit.
Avant d'entrer Erank demanda aux deux Tydales de faire le tour puis il pénétra suivie des deux Ombres.

L'intérieur était sombre et très en fumer, mais a peine le petit groupe fut il entré qu'un silence assourdissant s'installa. Les rares clients présent finirent leur verre d'une traite et s'éclipsèrent les uns après les autres.
Resta seulement un couple de Tydale derrière le comptoir. L'homme sortit une épée et la femme tenta de s'enfuir par l'arrière mais sa course s'arrêta avant même d'avoir commencé. Les deux Tydales venaient d'entrée par le fond.

Erank s'adressa au propriétaire.
***


Pose ça avant de blesser quelqu'un.
*** Le Tydale derrière le comptoir répondit. ***

Espèces de lâche tu es assez entourer, vient donc seul et tu vas goûter à ma lame.

Voyons nous sommes entre poussiéreux bien élevées pas besoin d'utiliser d'armes.
Parlons plutôt affaires. Tu n'es pas passer ce matin ?


Je te dois rien ni à toi ni à l'Archonte.

Si la protection, ton commerce marche et c'est parce qu'on le veut bien, mais c'est pas gratuit.

Va crever.

*** Le Tchaë s'assit à l'une des tables et s'adressa à Herran et Ner'hion. ***


Faites ce qu'il faut.

*** La Tydale se recroquevilla dans un coin de la tente et le propriétaire dressa sa lame émoussé ***


*** ***


Au paradis des mantes Religieuses

***
Le nelda se préoccupa de Salïénan'ä qu'à de très rare occasion, et encore juste pour s'assurer qu'elle arrivait à suivre.
Il traversèrent bon nombre de ruelle boueuse et à moitié détruite. Parfois il était difficile de savoir si on était encore dans Syrinth ou dans la forêt d'Hatoshal.
Ils finirent par arriver devant ce qui était sans conteste la seul bâtisse digne de ce nom de tout les quartiers nord et encore debout.
Elle était sur deux étages, avec à une époque un petit jardin devant. Maintenant ce n'était qu'un petit champ d'arbuste entre lequel était tirer des voiles pour barrer l'accès à la maison.
Le nelda conduisit la Tydale dans ce labyrinthe de toile pour finir par arriver vers l'aile Ouest. Il frappa à une porte ou Une Tydale très faiblement vêtu ouvra.
***


Voilà une nouvelle occupe t en.

***
Sans autre mots le nelda partit vers le centre de la bâtisse. La Tydale dévisagea l'ombre et d'un signe de tête la fit entrer.
La pièce était clair et propre, cinq ou six autres Tydales vêtu que de voile transparent était allonger sur des coussins. Elles toisèrent du regard la nouvelle.
Salïénan'ä put comprendre immédiatement qu'elle n'était pas la bien venue.
La Tydale de l'entrée emmena Salïénan'ä dans une pièce adjacente qui semblait servir de salle d'eau.
***


Lave toi, je t'apporte des vêtements.

***
Elle s'absenta quelque minutes et revint avec une tenue tout aussi transparente que celle des autres. Elle l'a tendit à l'ombre.
Mais avant que Salïénan'ä ne puisse la prendre la Tydale se jeta sur elle et la plaqua contre le mur, une fine lame placée sous la gorge de l'ombre.
***


On aime pas beaucoup les nouvelles …..
D'où tu viens toi ?
Comment tu es arrivée ici ?



 
Ner'hion

Le Julung 3 Marigar 1511 à 00h09

 
*** Le sourrire étrange du sombre nelda n'avait pas quitté son visage, il semblait même s'élargir devant la chance que leur offrait le tchaë, comme si cette audition le rendait joyeux. Il se tourna un instant vers Herran. ***

Hep la brindille! Occupe toi de la femelle, je me charge du valeureux guerrier.

*** Par le biais de la symbiose Ner'hion communica un tout autre message. ***

Contente toi de la menacer pour le moment, cela forcera peu être la main du tavernier avant que je ne soit obligé de lui faire mal.

*** Maintenant toute l'attention de l'ombre était tourné sur le tydale et sa lame. Le sombre nelda s'avance lentement tout en dégainant sa dévoreuse. Elle avait été construite spécialement pour lui, et la lame grise luisait d'une lueur rougeatre étrange. Il s'arrête a quelques pas de nelda du propriètaire et expose la lame. Ses muscles sont tendu, il est prés à bondir sur sa proie. ***

Dis moi petit tydale, tu sais ce que c'est? Une dévoreuse entropique. Ces lames sont réputés pour dévorer la chair, mais aussi l'âme... Alors maintenant réflechi bien avant de répondre à ma prochaine question. Tu serais prés à perdre une partie de ton âme plutôt qu'une partie de tes recettes?

*** Le plus effrayant dans tout cela, c´était le ton du sombre nelda qui semblait presque jovial... ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Herran

Le Vayang 4 Marigar 1511 à 22h41

 
***
Herran suivit la scène sans exprimer d'émotion particulière, comme si il été indifférent aux événements qui se déroulaient autour de lui.
Lorsque Ner'hion lui demanda de "s'occuper de la femelle", il hocha la tête et fixa son regard sur la femme du tenancier.
L'Ombre franchit les quelques mètres qui le séparaient de la Tydale avec une rapidité surprenante. Une surprise qui s'ajouta à celle produite par la courte lame qui reposait maintenant à quelques millimètres de la gorge de l'infortunée poussiéreuse. Herran avait fait surgir son arme de sa manche droite, se révélant extrêmement habile, contrairement à ce que son allure pouvait laisser présager.

Positionné de façon à garder un œil sur le tenancier, et d'un ton qui semblait sincèrement désolé, il s'adressa à la Tydale.

***

Faut pas l'prendre mal m'dame! Mais c'est important d'payer quand faut payer! Et pis ça m'ennuierait d'vous faire du mal, alors pourriez p't'être raisonner vot' mari non ? Histoire que tout l'monde soit content et qu'on s'en aille vite fait...


Les Chroniques d'Herran

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