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Le quartier des Faiseurs d'Ombre

C'est le moment d'apprendre l'entropie !

Un cours de Renald Gath, ça se mérite... ou pas
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Sujet lancé par Mirwen
Le 20-08-1511 à 14h34
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Posté par Mirwen,
Le 12-09-1511 à 13h50
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Mirwen

Le Sukra 20 Agur 1511 à 14h34

 
*** Un certain Renald proposait de me donner des cours d'entropie, le rendez-vous fut posé à la bibliothèque. Très bien.

Toute heureuse d'être enfin acceptée dans la ville, je flâne un peu, guillerette, avant de me rendre là-bas.
Une architecture en symbiose avec la forêt de manière tant élégante qu'improbable.
Un délice pour mes yeux qui n'arrivaient toujours pas à se détacher du passé.
Ça prendrait assurément du temps.
Mais pour le moment, il me fallait apprendre... de la magie !

Je me sentais des affinités avec l'anarkhan sans pour autant avoir pris le temps de me renseigner pour l'apprendre.
Mais, à Syrinth, j'avais essayé d'apprendre un sort, un des plus faciles à maîtriser.
Rien de bien méchant.

Et là l'occasion m'était donnée d'apprendre réellement à maîtriser un peu l'entropie. Si tant est qu'on puisse réellement la maîtriser.

C'est au final avec un léger retard que je me retrouvai à la bibliothèque.
Mais, voyant un Tchaë symbiosé que j'identifie bientôt comme étant Renald Gath, je lui fais un signe de la main et j'avance vers lui.
***


Renald ?
Eh bien... ravie de te voir !
Egone est-il déjà arrivé ?
Je crois qu'il devait venir aussi.


*** Egone nous avait contactés par la pensée pour nous dire qu'il était intéressé pour participer au cours de Renald, ce qui me convenait parfaitement : je pourrais m'entraîner sur lui, s'il le voulait.

Mais Egone n'était pas encore arrivé, et Renald m'invita à nous rendre vers le fond de la bibliothèque, et il prévint Egone pour qu'il nous y retrouver.
Nous étions donc libres de faire rapidement connaissance avant de commencer le cours.
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Renald Gath

Le Luang 22 Agur 1511 à 02h53

 
Douze minutes.
Douze longues minutes pour se faire tutoyer à l'arrivé de la demoiselle. Pas suffisant pour regretter la politesse affectée d'Ulmendya mais assez pour répondre d'un regard glacial à l'introduction de la jeune tydale.
Il se morigéna intérieurement, juste un nouvel esprit animé et léger, une entropiste de sourires et charmes. Il serait ridicule de la contraindre à modifier son comportement, sa manière d'être, quelques minutes avant d'évaluer ses compétences et talents.
Invitant d'un geste Mirwen à le suivre au fond de la bibliothèque, conservant un masque impassible, il décrypta l'invitation muette qu'elle lui lança au détour d'un couloir.
Une chance de se rattraper, admettons.
"Alors qu'est ce que cela fait de traiter de menteur ou crétin son futur professeur devant le consensus ?"
La phrase ne dépassa pas ses lèvres.
La petite Artiste avait eu une approche parfaite, à quoi bon ruiner cela en passant effectivement pour un crétin ?
Il était de mauvaise humeur, visiblement.
Sans un regard de plus à la Libertaire, poursuivant sa marche jusqu'à l'annexe nouvelle du bâtiment, il pénétra dans une longue salle apparemment peu propice à l'enseignement.
A celle-ci il avait donné forme en vérité, à la perte de Zarlif, un an plus tôt, il avait fallu remodeler le jusque-là bien modeste temple du savoir à Syrinth et le sorcier en avait profité pour donner son avis et retoucher les plans à deux ou trois reprises. La pièce dans laquelle ils se trouvaient, premier étage haut de plafond, était partie intégrante de la première annexe, achevée tandis que des ouvriers s’affairaient encore sur d'autres constructions.
Longue d'une vingtaine de pas, haute de cinq et seulement large de quatre, couverte d'ouvrages diverses sur chacun de ses murs, elle n'était guère lumineuse, non à cause d'un manque d'ouverture, un petit plafonnier de verre en son centre, deux larges fenêtres sur un coté et trois légers chandeliers suspendu auraient vaillamment lutté contre l'obscurité, mais l'étroitesse du lieu, les bougies éteintes, les lourds rideaux tirés et les teintes sombres des bois employés plongeaient la pièce dans le demi-jour.
Au centre, une grande table entourée de six chaises et deux pas plus loin un bureau sur lequel trône un objet sphérique recouvert d'une étoffe épaisse.
Au fond, installés sur la largeur, deux petits escaliers de bois en colimaçons donnaient sur la fine et haute passerelle qui ceignait la salle et permettait l'accès aux livres les plus élevés.
Récupérant rapidement trois livres proches, le sorcier les dépose sur le bureau avant se diriger vers la table centrale, présenter une chaise à la jeune tydale, et s'asseoir face à elle.


Bienvenue dans mon petit repaire Kielna Mirwen.
Le ton est doux et un sourire presque engageant apparait comme par enchantement.
Il n'est pas adapté à la pratique de l'entropie mais j'ai là une trappe qui nous permettra de descendre dans la salle creusée à cet effet rassurez-vous.
Je ne connais pas encore vos connaissances dans ce domaine et nous verrons cela lorsque le Kielno Egone arrivera si vous le voulez bien, en attendant j'aimerais beaucoup en connaître davantage sur vous.
Notamment les raisons qui vous ont fait rejoindre le rang des fidèles de la Dame, qui étiez-vous auparavant, ce qui vous pousse à vouloir apprendre l'Entropie... et plus encore, mais révélez bien sur ce que vous souhaitez me révéler, je suis curieux mais comprendrais la moindre de vos réserves. De même, si vous avez la moindre question sur l'enseignement qui va suivre ou sur l'enseignant que je suis je vous répondrais.
Une pause. Très probablement.

 
Mirwen

Le Luang 22 Agur 1511 à 10h26

 
***
Bienvenue n'est pas le sentiment que j'avais au début, à dire vrai.
Mais m'étant conformée à la froideur de mon professeur, je ne disais rien avant que nous arrivions, appréciant d'emblée le lieu qu'il présenta ensuite comme son repaire.
Le changement qui se sentait dans sa voix était agréable, et sa demande me rassura un peu quant à l'attitude de Renald à mon égard, mais d'un autre côté, il me semblait difficile à cerner.
Où s'arrêtait sa curiosité, et pour quelle raison s'était-il montré si froid ?
***


Qui j'étais et qui je suis ne font qu'un... Je suis... éphémère. Comme nous tous. Sans prétention.
Pourtant chaque jour est différent.
Avant hier, j'étais au Matriarcat. Nourrice. Hier j'étais chez les Témoins du S'sarkh, blessé à l'âme. D'abord à Lerth, puis Jypska et enfin Syrinth.
Aujourd'hui j'ai reçu de la Dame ce que je souhaitais.
Apaisée, acceptée, j'ai enfin trouvé ma place.

Et qui je serai demain ?

Danseuse, amoureuse... Pour la Dame.

J'ai envie d'apprendre l'entropie parce que je me sens proche de cette façon de maîtriser les flux.
Je pense... que je peux dire tout simplement : j'ai envie d'apprendre...
D'apprendre pour moi, puis de partager.
D'apprendre aux autres.

Les langues par exemple. C'est comme un jeu pour moi ! J'aime les sonorités des différents parlers...


*** Je m'arrête un instant, replace une mèche de cheveux derrière mon oreille - tiens, c'est vrai qu'ils sont de nouveau longs maintenant! - puis m'adresse avec la même familiarité que tout à l'heure à Renald : ***


Hmmm... j'aimerais savoir pourquoi toi tu as appris l'entropie.
Pas de questions sur l'enseignement, je pense qu'il vaut mieux attendre Egone.

... ah, si, une question sinon : est-ce que tu voudras qu'à mon tour je t'apprenne quelque chose qu'il te plairait de perfectionner ?
Je ne sais, certes, ni me battre, ni user de magie, mais je sais faire beaucoup d'autres choses à côté...


***
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***

 
Renald Gath

Le Matal 23 Agur 1511 à 00h37

 
Une main pianote doucement sur la table quand l'autre repose immobile. Hormis ce léger signe d'activité, et deux yeux toujours glacés, le tchaë semble sincèrement captivé par les paroles de Mirwen.
Quelle est la part du pédagogue dans cette posture d'arrêt attentive, il ne saurait le dire, mais cet esprit de tydale qui s'expose sans faux semblants possède quelque chose de rafraichissant. Sa façon de construire son récit de manière si simple et passionnée rend l'écoute agréable.
Passionnée et heureusement lapidaire car il n'est pas certain que ses composantes les plus cyniques puissent encaisser très longtemps le tombereau de niaiserie qu'elle a pu, agréablement toujours, lui verser dans les oreilles.
Mais ce "J'ai envie d'apprendre"... Prononcé dans un souffle, la phrase a résonné dans sa psyché en provoquant une réponse émotionnelle d'entière satisfaction. Un frisson empathique suffisamment rare pour être estimé.

Sans commenter sa réponse, Renald prend quelques secondes pour considérer la question miroir de Mirwen.
Pourquoi. Terriblement plus complexe à détailler que le comment dans certains esprits, un trait commun à nombre d'entropistes.
Passion, compréhension, puissance, jouissance, profond ennuie, les motivations sont nombreuses et certaines trop méprisables ou sombres pour être exprimées à haute voix.

Mince sourire.

C'est une sphère intéressante et un défi très particulier pour un esprit rationnel, affecter la réalité avec l'anarkan c'est mettre davantage que son corps dans la balance, c'est accepter d'y laisser une part de ce que l'on était auparavant. Elle ne vous laissera pas indemne mademoiselle, c'est une maîtresse exigeante, parfois cruelle, mais aux charmes particulièrement troublants.
Voilà l'une des raisons principales il me semble.

Avait-il été un jour rationnel ? Par petits morceaux, toujours. Reprenant.

Pour ce qui est de votre offre, et bien je vous en suis reconnaissant et serais ravi de suivre quelques cours de langues, rabaän, nelda, tydale ou s'sarknesh si cela vous est possible et vous convient bien entendu Kielna.
Cela ne devrait pas être trop long je pense.


 
Mirwen

Le Matal 23 Agur 1511 à 21h01

 
*** On change. C'est vrai...
Mais qu'est-ce qui ne nous change pas ?
Ce qu'il dit n'a en réalité que peu de sens. Est-ce voulu ? Est-ce qu'il y a autre chose ?
Peu importe.
***


Rabaän, Nelda, Tydale, Ssarknesh.

Aucun problème pour ces langues là, et je ne doute pas qu'il vous faille peu de temps.
Un esprit tel qui je m'imagine être le vôtre combiné à la symbiose fait des miracles dans ce domaine.
Je suis d'ailleurs étonnée que vous n'ayez pas appris ces langues auparavant.
Mais peu importe.

Nous commencerons par le Rabaän. Peut-être la plus compliquée.
Pour l'heure, l'entropie sera prioritaire, n'est-ce pas ?
Enfin comme vous voulez, après tout...

Et si Egone veut profiter de mes cours aussi, il sera le bienvenu.

Hum...


*** Un regard tant envoûtant par son étrangeté qu'effrayant pour la même raison - deux yeux vairons - se pose calmement sur le Tchaë, le temps de la réflexion, puis : ***


Pourquoi cette froideur envers moi ?

***
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***

 
Silindë

Le Merakih 24 Agur 1511 à 22h27

 
Vetu d'etoles chamarées, l'entropiste penetra dans la bibliotheque. Sifflotement. Leger...

Et coup d'oeuil assassin du bibliothecaire. Sous les assauts meurtriers de son regard, Silinde fini par admettre que faire du bruit dans cette partie des lieux n'est peut etre pas la meilleure chose à faire. Surtout qu'il lui faut quelques.. documents... dont seul l'austere gardien des lieux connait la localisation. Affichant une mine penaude, le tydale recupere la pile de livres et de parchemins que lui presente le cerbere des lieux.

Les même qu'hier, et que avant hier, et que...sauf pour un grimoire. Mmmm il a bon espoir d'arriver enfin à trouver LA solution aujourd'hui.

L'homme, les sourcils froncés, lui indique une direction en lui signalant qu'il y avait la-bas des pieces toute neuves bien plus adapté à.. des... des risques et que au point où il en était, inutile de mettre en danger ses precieux ouvrages.

Trouillard, songe silinde.. il devait avoir peur que l'entropiste de decide de tester immediatement ce qu'il étudait. Risque... reel il fallait bien l'admettre. Et s'il y a des salles de travail il risquait effectivement d'en avoir besoin. Vides de preference. Enfin... c'était pour le bien être des autres...

A moitié dissimulé donc sous son tas de papelard Silinde fini par pousser du pied la porte...

Ah zut, du monde...

Une tête qui depasse de la pile de bouquins...

Oh! je savait que je connaissais ces voix.

Om'shir Maitre Gath, Princesse. Vous derangez pas pour moi je doit juste terminer deux trois truc dans mon coin.

Au vu de la montagne de documents, 'deux-trois trucs' semble un doux euphemisme.

Le tydale s'eloigne jusqu'à une table libre, y étale ce qu'il transporte, saisit une liasse de papier, une plume et commence à gratter, prendre des notes. Visiblement la plupart des ouvrages ne sont là que pour un coup d'oeuil sur un sujet precis de temps en temps. Certains sont des traités de mathematiques, d'autres parlent d'espace multidimensionnel, et pire encore, le reste pourrait bien etre... de la physique. Celui sur lequel il travaille est un traité des forces naturelles et des courants de convection. De temps à autre il émet des petits commentaires pour lui même, exprimant soit sa satisfaction, soit sa perplexité.


Abruti d'Tableau , ils auraient pas pu traduire ça directement au lieu de me forcer à le faire hein. Y en a que pour les asscendant... Et puis là, si j'agit sur celui là... donc divisé par le quotien du flux inversé.. Vu que c'est anisotrope...mouais...

Jusqu'au bout...

 
Renald Gath

Le Vayang 26 Agur 1511 à 00h45

 
Il en fallait beaucoup pour effrayer le sorcier tchaë, roussir Nemès avec une fournaise pour toucher indirectement le Tark'nal à Zarlif n'avait pas allumé une seule alarme de préservation dans son esprit, mais les jolies yeux hétérochromes de la nouvelle apprentie entropiste auraient peut-être pu s'ils avaient craché des éclairs et trembler la réalité. Ce n'était même pas certain.

Les émotions luttent donc à armes inégales, car s'il résiste bien à l'envoutement, c'est loin d'être à un point pathologique.

Envers vous ?
Vous vous méprenez Kielna, je n'ai aucune froideur à votre égard.


Le ton est d'une neutralité ennuyée, ses pupilles quittent celles de la tydale pour une bague à son index droit.
Aucune froideur particulière en tout cas.

Sa bouche s'étire et s'anime avec davantage d'entrain.
Je suis juste d'un naturel un peu difficile. Particulièrement en ce moment.

Toujours aussi distants, ses yeux reviennent à ceux de la tydale.
Mais je ne crois pas que ce soit la promesse d'une amitié sincère qui vous a mené à moi Kielna et mon caractère n'a pas d'incidence sur les enseignements que je dispense, je vous l'assure.
D'ailleurs peut-être devrions nous commencer ? Notre compagnon...


Qui entre justement dans la pièce, caché par un nombre impressionnant d'ouvrages. En voilà un bien décidé à percer se dit Renald avant d'apercevoir le visage qui en émerge.

Silindë.

"Vous dérangez pas pour moi". Un entropiste, un vrai, dans une pièce où se trouve pour moitié environ ses propres bouquins. Un entropiste qui s'installe confortablement sur la seule autre table disponible, son bureau.
Un entropiste qui commence à marmotter pour lui même.

Ses mains tapotent de concert deux minutes durant sur le bois. Il semble ailleurs. Enfin, un regard adressé à Mirwen qui a perdu toute morgue, il y règne une espèce de crispation brûlante.
Et... rien ?

Son sortilège a été contré.
Déconcerté...
Avec une rare maestria, l'esprit de l'Artiste a brisé le flot d'énergie qui lui était destiné. Sa marge de manœuvre était très limitée et sa défense difficile, Renald l'a parfaitement ressenti lorsque sa concentration s'est heurté à celle de l'entropiste. Mais voilà, il a triomphé de son anathème et cela suffit à le désarçonner. Une seconde.
Une seconde durant où l'image de la pièce transformée en champ de bataille magique l'assaille autant qu'elle l'enchante.
Merde. Son créneau vient de se réduire considérablement et Silindë se lève la mine un peu ahurie devant une violence qu'il ne comprend pas.

Mais l'esprit du sorcier se gonfle déjà de manière obscène, il ne peut plus se permettre de réduire simplement le tydale au silence, il faut le condamner à l'impuissance, s'assurer que le danger immense qu'il projette sur la pièce s'effondre.
Les flux tournoient furieusement autours de lui tandis qu'une tempête invisible fait s'envoler les feuilles et mouche les chandelles.

Shhhhk... l'antiphonème lui déchausse deux dents et achève sa jettatura. La réalité se trouble devant le formidable maléfice qui traverse la pièce et ravage l'enveloppe de l'entropiste.
Le temps ralenti puis s'arrête tandis que les deux esprits s'affrontent, lui ressent la résistance du tydale, palpe doucement ses puissantes protections, inspecte ses faiblesses et sans subtilité aucune emploie tout son remarquable intellect à ravager les places fortes noétiques de son adversaire.
Ce n'est pas de la frustration qu'il veut faire éprouver mais de l'impuissance, il veut gouter à cette sensation miroir dans l'esprit de l'Artiste.
L'assaut est massif, trop, cette fois-ci, pour les talents de Silindë et l'énergie se dissipe dans l'organisme du tydale, son œuvre accomplie.

S'avançant d'un pas vif vers le bureau, Renald attrape par la peau du cou le petit rongeur à la queue touffue, referme l'ouvrage qu'il consultait et le met avec ses notes sous le bras, enfin de sa dernière main il récupère la plume et l'encrier de l'entropiste.
Le tout est déposé dans un coin de la pièce.
Puis au petit mammifère et d'un ton docte...


Vous occupiez mon bureau maître Silindë... Et cette pièce n'est pas une salle de travail ouverte à tous.
Enfin je vais donner un cours ici alors j'apprécierais si vous pouviez faire davantage preuve de discrétion.

Mmh... je crois que je me suis un peu laissé emporter avec ce sortilège cependant , je n'aime pas trop qu'on me contre très cher kielno.
Joli défense par ailleurs, étonnamment subtile, j'ai l'impression que vous vous améliorez.


Complimentant puis déposant le rongeur, Renald vient se rasseoir en face de Mirwen.

Oui... je crois que nous allons pouvoir commencer, tant pis si Egone est absent aujourd'hui.

 
Mirwen

Le Vayang 26 Agur 1511 à 13h22

 
*** Pas d'incidence sur l'enseignement ?
Je me garde bien de lui répliquer que je pense le contraire, mais après tout, laissons faire.
Son côté narquois me déplaît un peu, mais je laisse faire.
"Surtout en ce moment"...
Je m'abstiens de poser la question, pensant que ça ne me concernera de toute façon pas, et que je ne risque pas d'être une aide pour ça...

Quand Silindë entre et que je vois la réaction de mon professeur, je fronce les sourcils, puis, la première décharge de magie ayant échoué, ne sachant pas de quoi il s'agissait, je me lève et dis : ***


Renald ! Que...

*** Puis le sortilège atteint Silindë de plein fouet cette fois, le laissant aussi impuissant qu'un... écureuil !

Malgré moi, j'éclate de rire, puis écoute le sermon de Renald avec un fou rire mal contenu.
Puis le sérieux reprend alors que mon professeur revient en face de moi.
Je me rassois, après un dernier coup d’œil vers Silindë.
***


Hum... excusez ma curiosité, mais vous savez combien de temps il va rester comme ça ?
Il est tellement mignon, hi hi hi !
Bref, heu... Oui, peut-être qu'on pourrait commencer...
Je vous écoute, quelle sera la première leçon ?


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Egone

Le Vayang 26 Agur 1511 à 16h17

 
Le biennommé Egone arriva à cet instant.
Il n'avait pas assisté à la scène.
Juste quelques voix au fond du couloir.
Toujours est-il qu'il était là.
Et son regard se posa sur le rongeur.
Mais ne parut pas étonné outre mesure.
Dans l'atelier d'un sorcier, on trouvait toujours un soupçon d'absurde.
Des incohérences qu'il faut simplement accepter.
Quand la Magie oeuvre, la Réalité s'incline.
Pas toujours...

Ce qui surprit bien plus l'Ancien, fut les regards qu'on lui jeta.
Comme si on l'avait attendu depuis plusieurs minutes.
Alors qu'il avait signifié que ce ne serait pas nécéssaire.
Les pensées s'envolaient très vite.
Il perçut l'agitation de flux alentours.
Une sensation qu'il ne trouvait pas agréable.
Un sorcier devait pourtant se satisfaire de mieux "percevoir".
Ce n'était pas son cas. Au fond, il ne se sentait pas sorcier.
Mais c'était là un autre débat.

Egone s'approcha de la grande table.
Il ne s'assit pas tout de suite, mais se présenta devant un des sièges.
A mi distance du tchaë et de la tydale.
Sans trop d'ambages, il les salua en inclinant à peine la tête.
Puis il posa le livre qu'il avait amené.
Un genre de vieux receuil.
Pas étonnant pour un viei homme.


...puis-je?

Question courte.
Une économie de mot.
Il avait parlé à travers des gestes simples.
Et voulait juste s'assoir, sans interrompre d'élan.
Si élan il y avait.


 
Silindë

Le Vayang 26 Agur 1511 à 20h39

 
Là si on prend l'application réciproque de cet endomorphisme, qu'on le translate dans un milieu ou le flux est vecteur d'énergie... Mmm et est ce qu'on doit prendre en compte l'anomalie qu'est le pilier quand il y en a un dans un rayon de 100 m? Bonne question et...

Une pression dans son esprit, une force qui tente de s'y introduire. Pour l'entropiste le travail est remisé au second plan. La psyché de Silinde reagit avec l'habitude de celui qui côtoie régulièrement un arcaniste facétieux... Elle se fait souple, anguille. Et ce sort... celui qui porte avec lui l'anathème de l'entropie, le parfum de punition... il le connait bien. Mais il n'est plus un novice qui doit refréner sa curiosité et son ambition! Et pour l'avoir pratiqué, lancé, il sais comment y échapper. L'esprit qui l'agresse est retors, puissant -ô combien plus puissant que lui- mais l'entropiste et rapide. Oui il a progressé mais la marge de manœuvre est infime, il le sent. Pour se protéger de l'agression Silinde n'a pas le droit à l'erreur. Il a appris à laisser des leures alors que sa pensée se dérobe. L'accès à son esprit est empli de portes dérobées et de trappes. Ce n'est pas une forteresse imprenable mais un labyrinthe. Vous ne passerez pââââs!!!!

Enfin la pression cesse. Le tydale un peu hagard reprends son souffle, s'apercevant qu'il avait retenu sa respiration jusque là. Renald... c'est signé.. Un seul être ici a pu faire cela.
Et deja le jeune artiste sent les flux de mana qui s'agitent, tourbillonnent, s'assemblent sous l'appel du Tchae. Deja la pièce semble vouée à devenir le théâtre d'un déferlement de mana apocalyptique, les mur redevenir poussière et le reste cendre. Ce qui dans un sens ne lui déplairait pas tant que ca mais....

Silinde se leve. Si Renald est un Maitre, l'artiste n'est plus un apprenti depuis longtemps. La vague suivante ne le prend pas par surprise. Sa puissance si. Silinde serre les dents, tente de s'échapper de l'etreinte psychique mais deja il sent que c'est inutile. Inutile de faire des tours et des détours car tout se fait écraser. Ses barrières, ses protections, ses chausses trappes... tout se fait engloutir par le pouvoir brut qui l'assaille. Ce n'est pas de la belle magie, c'est un rouleau compresseur. C'est trop. Il ne peut pas. Impuissance... Totale.. Nooooonnn.... Il... Le tydale sent ses os se deformer, son corps changer, son esprit même être petri sous une volonté qui n'est pas la sienne et quand cela cesse enfin et qu'il veut protester il n'émet qu'un


Squuîîîk!!

Squuîîîk? Comment ça squik?

Terrifié par l'horrible soupçon qui le traverse, Silinde baisse le regard sur ses... pattes... Poilues. Griffues. Avec de la fourrure....
Et sa queue. En panache, tout aussi poilue et flamboyante. Indispensable appendice de tout écureuil qui se respecte et sa plus grande source de fierté. Un écureuil... Renald l'a changé en une saleté d'écureuil!!!

Alors qu'il en est encore à se rendre compte qu'il est désormais un rongeur, une main le saisit par la peau du cou et l'eleve à hauteur de tchae. Pas grand chose dans l'absolu mais aux yeux du rongeur c'est déjà suffisant. L'écureuil adresse un regard assassin à l'arcaniste. Si des yeux pouvaient tuer, Renald serait un cadavre fumant. Il gesticule. Peine perdue. C'est surtout du vent que fait la bestiole -qui pend piteusement- en brassant l'air de sa queue...
Laché brutalement sur son bouquin, l'animal se rattrape comme il peut : sur les fesses. Au moins il n'a pas de problèmes de coordination se console t'il... la queue lui est un appendice dont l'intérêt lui semble évident. Equilibre, doudou, panache. Sur son ouvrage, L'écureuil écoute le petit sermon d'un air qui pourrait aussi bien etre de l'intérêt que du dédain suprême. Lire les expressions d'un rongeur n'est pas particulièrement facile.

Il emet juste un petit
Squik.. hautain (pour autant qu'un squik puisse paraitre hautain) tandis que ses moustaches frémissent.

Silinde boude.
Non parce que bon, les félicitations de Renald c'est suffisamment rare pour être retenu, mais pas au prix de l'écureuil!!! Surtout qu'il était là pour bosser, et que c'est raté maintenant. On n'a jamais une bestiole de 20 cm de haut lancer une disjonction!

Et dans l'esprit du rongeur, l'idée de la vengeance paraît particulièrement séduisante...

Un inconnu rentre? Il est jaugé par le regard humide du petit animal. La queue de celui ci, frémissante se dresse en panache. Egone... mouais... le papy quoi... peut etre à t'il des noisettes ou du chocolat... Minute... depuis quand Silinde se soucie il de noisettes? Heumm...

Cible repérée. Renald va regretter son acte. Oh il va le lui faire payer.... Il ne veut pas être dérangé durant son cours. Soit, il ne lui dira pas un mot. Seuls les actes parleront.

Une ombre au pelage noisette fond vers sa proie, posée sur une chaise. LE chapeau. Le chapeau de sorcier de Renald. Lui là, le couvre chef qui le protège des rhumes de cerveau et de la grosse tête (quoique sur ce point c'est discutable). Bientôt notre écureuil vengeur s'est faufilé sous le chapeau et la cachette serait parfaite si un appendice touffu fièrement dressé n'en dépassait pas. Les quenottes commencent leur travaille de grignotage. Bientôt l'hiver arrivera et il faut que son nid soit le plus douillet possible. Alors des morceau de tissu, c'est bombance. Et puis ces jolies pierres là seront du plus bel effet. Et crac, et croque.


Jusqu'au bout...

 
Renald Gath

Le Dhiwara 28 Agur 1511 à 00h04

 
Inconscient des sombres desseins du rongeur, et étrangement incapable d'imaginer les dégâts que pourraient causer un être aussi minuscule, Renald se désintéresse du sort de Silindë.
Faites. A l'intention d'Egone qu'il dévisage un instant.
Il ne peut se fourvoyer davantage car même écureuil, influencer la trame est chez l'Artiste une sorte de seconde nature. Bien que, certes, en cette heure, la trame possède un sens peut être un rien plus littéraire et c'est l'architecture de son magnifique couvre-chef plutôt que la réalité qui fait les frais des talents du... tydale.

Le rire de Mirwen provoque un sourire de gosse en retour et il se prête au jeu avec entrain.

Aucune idée... c'est tellement aléatoire comme sortilège... entre quelques minutes et une bonne semaine en fait...

Le sort du rongeur l'intéresse soudainement davantage à cette pensée. Il n'était pas certain que l'expérience de vivre le quotidien d'un amasseur de noisettes grimpeur d'arbres une semaine durant déplaise tant que cela à l'Artiste mais peut être aurait-il fallu lui demander son avis.
Cherchant du coin de l’œil un reflet roux, il aperçoit la queue panaché sortant de son chapeau. L'animal dort déjà surement, la dissipation peut attendre.

Il se tourne vers les deux poussiéreux.

Pas de première leçon encore Kielna Mirwen, j'aimerais avant cela, connaître ce que vous savez tout les deux de cette sphère, si vous avez déjà suivi un enseignement, ce que vous avez déjà accomplie avec l'anarkan.
Les sorts les plus puissants utilisés, ce qu'elle représente pour vous et enfin ce que vous souhaitez accomplir en l'apprenant.

Ce n'est pas exactement une sphère anodine, s'il en existe, et elle conditionnera votre cheminement futur dans les arts arcaniques. Aussi je préfère que votre palais ne soit pas déformé par hasard s'il ne l'est pas encore.


Sa voix se fait plus douce.
Et n'ayez pas d'appréhensions dans vos interventions ou plus tard, vos essais, je ne suis ni juge, ni évaluateur.

Peut être s'adresse-t-il davantage à la jeune femme, le vieux tydale silencieux n'a encore rien de bien passionnant.

 
Mirwen

Le Dhiwara 28 Agur 1511 à 11h50

 
*** Je salue de la tête Egone, puis me concentre sur la question de Renald, essayant d'oublier l'écureuil qui, à chaque pensée le concernant, me fait sourire bêtement si ce n'est pouffer de rire.
Comment garder son sérieux après ça, je vous le demande ?
Pauvre Kiril. Je prendrais soin de lui après la leçon s'il ne s'était pas retransformé...
***


Je n'ai pas encore reçu d'enseignement sur l'anarkan, mais je me suis suffisamment renseignée pour avoir acheté un parchemin de transfert entropique que je n'ai par ailleurs jamais lancé, bien que j'aie réussi à l'apprendre...

Sinon... l'entropie représente pour moi la sphère la plus... complète.
Mais aussi la plus dangereuse. À la fois pour le sorcier et pour sa victime.
J'ai cru comprendre que la plupart des sorts avaient un... contrecoup.
Et pour certains, comme la régénération entropique, le contrecoup n'est dû qu'au hasard.

Quant à ce que je souhaite accomplir, c'est assez simple : la façon de soigner avec l'entropie me semble être la plus efficace des méthodes, bien qu'assez aléatoire.
Mais j'aime vivre dangereusement on va dire...
Par contre je ne suis pas du tout intéressée par tout ce qui est sorts de destruction, bien que certains soient très puissants dans la sphère...
Je ne recherche pas la puissance, en fait.


*** Ensuite mon regard oscille entre Renald et Egone... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Egone

Le Luang 29 Agur 1511 à 01h02

 
Ce jour là, Egone avait investi une énième maisonnée de Minott.
Une habitation en pierre, solide, qui avait vu plusieurs familles passer.
Divon était entré timidement. Précédé d'Aster, l'air inquiète.
Raah, quand elle le regardait comme ça!
Il savait qu'elle avait raison. Et puis, il y avait la Dame.
Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche.
Quelques réparations à faire, deux trois bricoles.
Au fond, Il s'y sentit bien. Il s'y sentait chez lui. Déjà.
Alors, pour que ce départ soit le bon, il s'était attelé à oublier.


Très attentif au question de Renald, Egone répondit.
Puisque c'était à son tour.


Ohff...
...J'ai, pour ma part, étudié une bonne moitié des phonèmes d'Anarkan.
Et je dois connaître les plus usuels. Mais je pratique très peu ou très prudemment.
Quant à mes connaissances en Calcul, elles sont sommaires.
Je sais qu'au delà du 5ème cercle, ce serait jouer avec le feu.
Alors je me contente du 3ème. Et un sort entropo-morphique, assez courant.


Les travaux des premiers jours avaient suffi.
Mais très vite, il sentait ce poids l'écraser. Et le regard de sa fille.
Alors, il déballa un de ses sacs, remplies d'archives.
Des livres, des parchemins, des babioles d'Hobereau. Des souvenirs de Syrinth.
Dans le tas, il y avait ces notes d'Orafel.
L'Archiviste avait insisté pour qu'il les prenne.
A quoi bon poursuivre ce chemin sorcier sans son ami?
Et puis, seul, en pleine campagne?
Après un soupir plein de doute, il finit par les relire.
Puis il s'installa un petit coin et sonda les livres.
Ce n'était pas si désagréable.
Et cela l'aidait à penser à autre chose.
Après quelques semaines, il revit le sourire d'Aster.


C'est cette dernière sensation qui l'avait conduit.
La détermination à se plonger dans ces savoirs là.
Pas d'autres. Seulement ceux là.
Une manière de se rassurer.
Et il gardait un souvenir très précis de certaines scènes.
Bizarrement, l'entropie y jouait un second rôle.
Alors, quand ce Renald lui demanda ce qu'elle représentait pour lui.
De finalement parler du pourquoi et du "jusqu'où".
Il se contenta de dire, sur un ton simple, sans prétention:


Cette sphère, je la vois comme un défi.
Elle porte en elle les germes de déséquilibres terrifiants.
Plus encore que les sphères en Arkan.
Être en prise avec les forces de l'île.
Parvenir à les dompter.
Sentir l'équilibre fragile.
J'y aspire.

Ô, je n'entends pas fuir les risques.
Mais j'escompte pratiquer en percevant ce que j'appelle, la limite.
Celle au delà de laquelle, on ne maîtrise plus rien.
Où le battement d'aile se transforme en tornade.

Apprendre des nouveaux sorts, savoir les lancer, ne m'intéresse pas.
On m'a appris que pour l'Entropie, il était souvent question de "conditions initiales".
Alors j'essaye de les réunir pour travailler, et tache de me concentrer, d'utiliser les flux avec parcimonie.
Certes, j'avance lentement mais je ne suis pas pressé.


Et il adressa un sourire aimable à son enseignant de fortune.
Avant, une nouvelle fois, de reporter son attention sur le rongeur.
Des flux l'entouraient toujours assez curieusement.
Un animal domestiqué par la sorcellerie?
Egone n'était pas si loin de la vérité.


 
Silindë

Le Merakih 31 Agur 1511 à 12h30

 
Les dégâts causés par un être aussi minuscule...Mmmm... le tydale aurait pu penser la même chose des tchaes fut un temps - avant d'en rencontrer certains....

Dans son chapeau le rongeur vengeur poursuivait son œuvre. Vraiment, il avait de l'avenir dans la couture. Ou plutôt, dans la découpe. Sous ses quenottes faites pour décortiquer des noix le fil n'oppose aucune résistance.

Et crac, et croc...

Finalement après sa structure, le tissu même du chapeau est attaqué et l’écureuil passe une tête curieuse de l'autre coté au travers du trou qu'il vient méticuleusement de découper. Le rongeur exulte.


Squik!!
Lance il au Maitre des Arcanes

Tient... Egone serait il un entropiste? Les oreilles se dressent fièrement et se tourne vers le tydale. S'extirpant du couvre chef par l'ouverture nouvellement créée le petit animal trottine vers le vieux bailli et avec le sans gène qui l'a toujours caractérisé s'invite sur ses genoux. Là dans un face à museau, Silinde scrute Egone et l'interroge gravement.


Squuiikk? Squuik squik sqqqqquick?

Il est intéressant de noter que l’écureuil tourne régulièrement sa tête vers le tchae... Il n'a pas envie de se faire transformer en toque de fourrure et compte bien se servir de son siège actuel comme d'un bouclier, le temps qu'il rejoigne les hauteurs rassurantes de la bibliothèque. Il a un nid à se creuser nom d'une noisette!

Jusqu'au bout...

 
Renald Gath

Le Matal 6 Saptawarar 1511 à 01h31

 
Parfait.

Parfait, c'est parfait.
Mirwen qui voit en l'Anarkan un moyen de soigner son prochain prouve qu'elle est bien assez toquée pour avoir fait le bon choix de carrière... Pas tout à fait adapté à ses attentes initiales, quiconque a déjà été agonisant et sauvé par une guérison anarchique comprendra, mais la vie réserve son lot de déceptions et elle aime vivre dangereusement selon ses propres dires. Espérons qu'il en sera de même pour les malheureux entre ses mains.

Egone, lui, semble, et de manière notable, assez ennuyant.
Ennuyant, un peu terne, méticulailleux, et philosopheux.
Un battement d'aile qui se transformerait en tornade... même si conceptuellement cela a du charme, où trouve-t-on pareille monstruosité ? Un condomignon géant ? brrr...
Et puis quelle est cette idée de percevoir une limite au delà de laquelle on ne maîtriserait plus rien, c'est bien beau mais ce n'est pas en affrontant une sphère et un alphabet qu'on va la découvrir, un tchaë grognon à la tempe gonflée, une jolie tydale tout de cuir vêtue ou un gigantesque nelda avec une hallebarde de six pieds offrent des possibilités bien plus tangibles.
Certes, certes, découvrir l'impuissance signifie la mort ici, mais quitte à chercher des sensations autant y aller franco, non ?
Ou bien serait-ce la limite pour la limite ? Déception probable en perspective alors, car l'entropie n'est pas plus déséquilibrée ou absolue que les sphères de l'arkan, peut-être un soupçon moins prévisible...
Non, il y a quelque chose sous Egone en réalité, il le perçoit. Quelque chose d'infiniment plus sombre, sous des oripeaux de vieillards se terre une créature assoiffée de sang, ou alors extravaguant, notre bailli peut très bien être un genre d'exhibitionniste lubrique ou juste un morfale pantagruélique, qui sait ?
L'entropie n'est qu'un nouveau moyen de s’enivrer pour celui qui connait déjà l'ivresse... reste à déterminer les autres péchés du tydale...
Enfin, vu jusqu'à présent son apprentissage suivit, il n'était visiblement pas pressé, ce qui était très bien aussi.

Tout est parfait on l'a dit.
Hormis bien sûr cette petite vermine de Silindë (notons que le tchaë insiste bien mentalement sur l'adjectif de dimension) qui vient de lui permettre d'aérer sa tête en toute occasion avec un chapeau enchanté a 70 pierres. Renald n'est pas exactement du genre à retourner son jardin pour trouver une veine de sardoines, mais après trois ans de cohabitation et de services rendus, voir l'un de ses plus fidèle ami se faire dépecer par un rongeur a de quoi lui retourner la rate.

Jetant un regard sombre à l'écureuil, formulant dans sa barbe un vœu de trappeur, Renald se demande si l'esthète apprécierait une petite bénédiction de l'humus, et Egone aussi, vu qu'il n'a pas toujours la main sûre.
Et Mirwen aussi vu qu'Egone empesterait alors suffisamment pour l'affecter.
Et lui aussi vu qu'Egone empesterait alors suffisamment pour affecter la pièce.
Et ses livres...

Il ne perd rien pour attendre ce Silindë, décide-t-il sans un regard sur le concept de causalité, dès qu'il se retransforme ça va barder !


Très bien, je vois que vous avez abordé déjà quelques concepts notamment ceux de hasard, de contrecoups, les différences avec l'arkan, cette histoire de phonèmes, les disciplines liées, les conditions initiales et les flux.

Auriez vous des questions à ces sujets déjà pour commencer ?

Vu que la moitié des exemples sus-cités est difficile à reconnaitre dans le discours des deux, non trois, tydales, le jeune sorcier se demande bien comment répondre... et puis qu'est ce donc que ces conditions initiales là, dont tout le monde parle ?

 
Mirwen

Le Luang 12 Saptawarar 1511 à 13h50

 
*** L'arrivée d'Egone est appréciée. Bien que ne le connaissant que peu, il fait en quelque sorte office de "père" pour moi ici, au sens spirituel du terme.
Il m'a aidée, m'a guidée.
Travailler à ses côtés pourra être très enrichissant.

Ma réaction face à la question de Renald est de lever la main tout en demandant :
***


Les trois derniers, je ne vois pas trop à quoi ça fait référence... Enfin si, les flux ça va.
Mais les disciplines liées et les conditions initiales, je ne vois pas...

Enfin comme vous l'avez fait remarquer, ce ne sont que des concepts que nous avons abordé.
Difficile à dire si nous avons des questions. Pour ma part, j'ai envie de dire que j'aurais sûrement des choses à apprendre sur chacun de ces concepts...


*** Je me tourne vers Egone, attendant un quelconque soutien de sa part, ou pas. ***


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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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