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Jardin de la Dame Grise

Réunion au temple

Le morne, le bailli et l'apprentie
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Sujet lancé par Temia Kalavador
Le 01-01-1512 à 12h28
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Posté par Kunkupha,
Le 02-03-1512 à 12h51
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Temia Kalavador

Le Dhiwara 1 Jangur 1512 à 12h28

 
Un nom. Un problème.Et un gros déséquilibre.
La Tchaë, le manteau rabattu sur les épaules était, comme à son habitude assise au fond de l'aile droite de la grande chapelle du Temple.
Réfléchir. Réfléchir aux conséquences de l'arrestation du Tydale.

A Farnya.
Pile à l'endroit où il ne fallait pas.
Pile à l'endroit où elle aurait préféré que le nom de Kalavador ne retentisse pas.
Ashtar Kalavador.
Un Tchaë qui avait préféré la ville de Zarlif à la Rouge et qui avait lâchement abandonné ses compères lors d'un voyage commercial.
Son père.
Et depuis les Terriers, les Ombres, Temia se doutait bien qu'il y avait une raison plus officieuse qui avait mené Ashtar à Zarlif et que cette même chose pouvait très bien être la cause de la disparition de lui même et de sa propre mère, 14 ans auparavant.
Temia serra les poings.
Et il avait fallu que ce *** de Mirgahal se retrouve dans les geôles de la ville Tchaë, qu'il connaisse Temia, et bien même…
Fort heureusement, l'Equilibrium voulait le rapatrier…
Et malheureusement, Mirgahal connaissait certains détails gênant qui pourraient avoir portée en Equilibrium.
Sauf que Mirgahal n'avait plus aucune crédibilité.
Toutefois après l'affaire Or'dovan, Temia voulait faire un minimum de vagues.
La situation était complexe, très complexe, et, avec Jade partie depuis plusieurs Jours déjà dans l'Hatoshal, Temia n'avait plus personnes pour lui donner de consignes.


Enfin, elle penserait à cela après. Pour l'heure, il fallait réfléchir à une manière de rapatrier le renégat…
Il fallait que le triarchat fasse (ou du moins essaye) de faire cause commune.
Pour cela, elle avait contacté, une vieille connaissance. Un poussiéreux qu'elle avait rencontré dans les branches basses et qui était devenu morne depuis peu. Un brave kielno, simple, gentil et aimable.
Elle avait aussi souhaité convoquer le vieux. Egone… Puis elle s'était ravisée. Elle voyait bien le Vieux être très bureaucratique, et passer quelques lunes avant de prendre une décision.
Elle s'était alors tournée vers une jeune bailli avec qui elle avait eu l'occasion de parler de manière un peu musclée dans le fief du triarchat.
Impulsive, intuitive… Jeune probablement.
Elle espérait qu'ils arriveraient tous les trois à prendre une décision quant à cette épine dans le pied qui s'était baladée un peu trop loin des frontières équilibriennes et qui semait le chaos sur son passage… Et du coup braquait un peu trop le regard des autres factions sur Syrinth.

Temia grogna et attendit, incapable, dans son impatience, de profiter, de savourer, les cantiques des Grises qui chantaient dans la nef.


Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Kunkupha

Le Dhiwara 1 Jangur 1512 à 14h58

 
***
Kunkupha était toujours pieds nus, mais il était à l'heure. Le principale selon lui. La réunion était étrange, mais ce n'était pas dans son habitude d'émettre si tôt son opinion. Une fois dans le temple, distrait par les cantiques, il perdu de vue ses états d'âmes et se concentra dans la recherche des deux autres symbiosés. Chose peu ardue mais qui néanmoins pouvait occupé entièrement ses larges capacités.

Il ne prêta guère attention au divers regards qu'on lui jeta. Sachant pertinemment que sa fraiche balafre lui donnait un drôle d'air. Il portait fièrement ses nombreux points de sutures sur son visage. S'il y avait autre chose qui attirait le regard il en était conscient que soucieux.

Il lâcha un grand bâillement aussi discrètement que possible. Il avait voyagé vite et pas complétement récupéré de son aventure désastreuse. Mais le devoir, ou ce qui pouvait s'en approcher passait d'abord. D'ailleurs, maintenant qu'il y pensait se trouver face à un fou furieux le tentait que très moyennement. Avec un peu de chance on tombera sur des innocents fragiles et inoffensifs et on ratera ce qui dans son esprit prenait la forme d'un grand ténébreux terrifiant.

Pour éviter la peur, connaitre la cible semblait un bon plan. Une bonne résolution serait de côtoyer le plus de monde, les plus probables à être coupables . . . Effrayant quand même.
***


 
Temia Kalavador

Le Sukra 28 Jangur 1512 à 12h36

 
Une présence. Non pas deux.
Un nom. Le morne. Kunkupha.
Temia ouvrit les yeux et se leva de son banc, avant de s'éloigner de la nef, d'où émanaient encore les cantiques des Grises.

Mais c'est qu'il avait l'air fatigué…
Dans l'entrée, le morne attendait, et, visiblement, les derniers jours avaient été durs.
Les Grises lui adressaient un bref regard avant de se détourner et de vaquer à leurs occupations.
Elle détailla la figure du morne et murmura pour elle-même :

M'est avis que le kielno Oda Nobunaga n'est pas tendre avec ses subordonnés…

C'était bien le même qu'elle avait rencontré en ville voilà quelques mois de cela, quand il venait de se symbioser :

Kiavè dit :
Je m'en souviens : il martyrisait son Mou…


Temia lança un regard oblique à Kiavè qui flottait près d'elle, son grand sourire rigolard aux lèvres :

J'aurais plutôt dit que c'était son Mou qui le martyrisait.

La main sur la poitrine, elle s'inclina pour saluer le morne :

Om'shir kielno Kunkupha… Cela fait un moment que nous ne nous étions plus revus.

Elle releva la tête. Un grand sourire amical ornait ses lèvres.
Kiavè, lui, flottait autours du morne pour chercher son homologue.


Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Kunkupha

Le Dhiwara 29 Jangur 1512 à 18h06

 
***
Brisé dans ses élucubration, pour le mieux, il lança un étrange regard à l'apprentie. Il ne la reconnu pas au premier moment. Mais oui c'était bien lui, Kunkupha, et bien elle Temia Kalavador. Son visage n'était pas balafré, mais il ne lui semblait pas identique. Mémoire légèrement défaillante peut-être. Troublant en tout cas, sa réaction l'était sûrement aussi.

Alors que sa face s'éclairait de la découverte d'identité il s'inclina de la même manière.
***

Om'shir Kielna.

*** Pas besoin de lui rappeler son nom, elle doit sans doute savoir qui elle est. ***

Comment allez-vous ? J'espère ne pas vous avoir fait attendre trop longtemps.

***
Il gardait un petit sourire en coin, le reste de son expression était un peu tendu, sérieuse. Ne pas bailler. Un seul effort : garder la fatigue. Il resta un moment à fixer celle qui l'avait convoquée, puis balaya les alentours. Vainement assurément. Il ne connaissait pas la dernière personne. Dommage, aller droit au but ce n'était apparemment pas pour tout de suite.
Pendant ce temps son mou s'installa sur la tête de son symbiosé, pour le rendre plus malin et dominer la scène.
***


 
Temia Kalavador

Le Sukra 4 Fambir 1512 à 17h06

 
Très bien, kielno.

Temia fronça et tourna la tête de plusieurs côtés à la fois, avant de renchérir :

La kielna Lyséa n'est pas encore là... Je vous propose que nous n'attendions pas, maintenant que vous voici arrivés.

Elle désigna, à l'extérieur de la battisse, le campanile du temple qui s'élevait, là.

Je vous propose que nous montions là haut. Là bas, nous serons tranquilles.

Puis, elle redressa la tête et observa le morne sous toutes ses coutures.
Il avait quand même été sérieusement amoché. Quand cela avait-il eu lieu?
Quelques jours auparavants? Quelques semaines? Quelques heures?..
Peu importait, en réalité...
Ça ne la regardait pas.

De toute façon, si la baillie venait au rendez-vous... Et bien, elle pourrait toujours tâcher de savoir où les trouver.
Aussi, la Tchaë, en invitant le morne à la suivre prit le chemin de la grande tour.

Kiavè, quant-à lui, avait décidé de se lancer dans une longue discussion à son collègue couvre-chef :

Kiavè dit :
Hey ! Salut, l'ami ! Alors, comment tu vas depuis la dernière fois? Moi, j'ai la forme... Il a arrêté de te harceler son symbiosé, ou plutôt, devrais-je dire, se harceler lui même, MOUHAHAHAHA.


Temia leva les yeux au ciel. Allons, bon, c'était parti.

Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Kunkupha

Le Vayang 2 Marigar 1512 à 12h51

 
***
Le sujet devait être urgent pour que la troisième n'est droit à qu'une vague attention. Mais il n'avait rien à ajouter. Par contre quand au nombreuses marches du campanile il aurait bien un ou deux mots à dire. Mais il n'avait pas d'autre lieu tranquilles à proposer. Il n'ouvrit donc pas la bouche et essaya de la garder immuable, afin de ne pas transpirer son désagrément.
***

Je vous suis.
***
Pendant que le morne gardait son silence, cherchant une petite boutade afin de briser son moule, le mou prit la parole. Tout en ponctuant sa tirade de "hue hue" et tirant doucement les cheveux du bonhomme.
***

Vertberet dit :
Je vais bien, très bien même. Mon symbiosé a fini par m'accepter.
L'affaire ne fut pas mince, mais le tour est joué.

Enfin, comme tu peux le voir il a toujours du mal a prendre bien soin de lui.

Mais ta mémoire est remarquable, c'est agréable.

*** Le tydale fronça les sourcils. ***


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