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Les branches basses

Où je suis, je le sais. Où je vais, c'est déjà moins sûr...

Un tydale sur les toits (ouvert à tous)
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Sujet lancé par Vel Ihalgarm
Le 24-02-1512 à 20h33
13 messages postés
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Posté par Vel Ihalgarm,
Le 09-03-1512 à 19h32
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Vel Ihalgarm

Le Vayang 24 Fambir 1512 à 20h33

 
Cabody dit :
Simple affirmation: tu es cinglé. De tout les poussièreux je t'ai choisi. Pourquoi?


La ferme! Ceci est une expérience de la plus haute importance.

Le tydale s'envoie une autre rasade de vinasse. Il éclate de rire. C'est vrai que la situation est plutôt original.
Après tout, c'est pas tout les jours qu'on voit un tydale marcher sur les toits avec sa canne dans la main gauche et une bouteille dans la droite.


Quelle quantité d'alcool a-t-il bu?
Il jette un regard sur la bouteille à moitié vide et éclate de rire. Il essaye d'être le plus concentré possible. Dur quand l'esprit est embrumé par la mauvaise vinasse.
Il sait qu'il peut tomber à tout moment. Mais pour le moment ça n'a pas la moindre importance, il prend juste un plaisir incroyable à chaque pas. Le danger de chute est permanent, le plaisir aussi.


Cabody dit :
Hhhm rappelles-moi pourquoi on est monté sur ce toit?


J'ai eut envie de savoir ce que ça faisait de marcher sur une surface moyennement stable avec de l'alcool dans l'équation.

Un ton solanelle

Et puis il s'agit également d'une expérience pour savoir combien de toits je peux parcourir en ayant bu...

Soudain il arrive au bout du toit. Cela fait déjà le troisième. Il en voit un autre en face. Combien de mètres à sauter? 2, 3, 10, 100?
Il n'a plus la notion de distance. Il sait juste qu'il va sauter sur le toit d'en face.
Il s'envoie une autre rasade de plus avant de dire le plus sérieusement du monde.


Celle-ci était pour la science!

Il s'élance, saute. Instant de flottement. Il s'accroche bien à sa canne et à sa bouteille.
Depuis combien de temps est-il en l'air déjà? Trop longtemps à son goûts.
Soudain ses bottes rencontrent le toit. Il manque de mal se rattraper et de finir en bas.
Un nouvel éclat de rire. Il s'assoit et allume une cigarette dont il regarde la fumée quelques secondes.


Cabody dit :
Pouah, ça pue ton truc!


Silence. Tu surcharges mon cerveau d'informations inutiles!

Il ne se demande plus si il a encore des propos clairs. Il tire juste sur sa cigarette tranquillement, en entammant la bouteille en même temps.

 
Hirvane Tuek

Le Dhiwara 26 Fambir 1512 à 20h17

 
SAUTE PAS MON GARS ! ON VIENT TE CHERCHER !

Vous ne pouvez pas voir,
le cri vient d'en dessous les toits,
dans la rue.

T'AS ENCORE DE BEAUX JOURS DEVANT TOI !
ça SERT à RIEN DE FAIRE ça !


Il n'est pas seul.
Les murmures vont en s'amplifiant,
des dizaines de nouveaux regards grimpent vers vous.
ça commence à s'affoler en bas.

SAUTE PAS !
C'TUNE BELLE CONN'RIE QU'TU FAIS !


 
Vel Ihalgarm

Le Dhiwara 26 Fambir 1512 à 22h16

 
Depuis combien de temps est-il assis sur ce toit quand il entend les voix?
Il a perdu toute notion du temps. Il sait juste que sa bouteille est vide et sa cigarette est entièrement consummée.
Il commence à avoir mal au crâne à cause des cris et puis il a envie de pisser aussi.

Il pousse un râle d'exaspération.
Habituellement il trouvait la plupart des gens idiot. Là il ne trouvait aucun adjectif assez péjoratif pour les qualifier.
Et ça continue de brailler. Et il avait toujours autant envie de pisser.
Il se remet debout péniblement et peine à retrouver un équilibre stable. Il coince alors sa canne sous son bras et décide de sortir son outil.


Cabody dit :
Tu vas quand même pas...


La réponse était que si il allait le faire.
En temps normal Vel n'aurait pas été soudainement pris de l'envie d'uriner sur le peuple, enfin il ne l'aurait pas fait à moins d'une "bonne raison".
Mais là il était ivre. Et son désir absolu était de pisser sur le peuple donc il le ferait.

Après plusieurs secondes il arrive enfin à uriner. Le jet d'urine atterit dans la rue. Il fait en sorte d'asperger de tous les côtés.
Il éclate de rire. Il crie, hilare.


La Dame me donne la capacité d'pisser bourré sur un toit! C'est exceptionnel!

Il est également exceptionnel qu'il réussisse à ranger sous outil sans tomber du toit et qu'il retourne s'y assoir le plus tranquillement du monde, canne à la main en sifflotant.

 
Hirvane Tuek

Le Luang 27 Fambir 1512 à 22h12

 
Il s'en faut peu que le soûlard ne trébuche,
baisant la mort sur les pavés au terme d'une stupide chute.
La chance sourit aux ivrognes.

AU FOU ! AU FOU !

Votre urine déclenche l'ire de la foule qui,
agacée par ce faux suicide,
le désire vrai.

Il faut qu'il tombe,
ce con.

*** PAF ! ***


Méchants poussiéreux que voilà : la peur se dilue dans le nombre.
Les gobelets, les cuillères, quelques gravats,
ça vole et ça retombe sur le toit.

Heureusement que la garde fend la masse,
disperse les fauteurs de troubles.
Un grand gaillard aux favoris taillés ras,
revêtant la côte de maille des patrouilleurs,
vous apostrophe.

Au nom de la Dame, de Sardoryanne,
veuillez descendre du toit kielno !


La zizanie dure depuis trop longtemps.
Un dizaine d'hommes des patrouilles établissent au sol un périmètre de sécurité.
Du toit, vous pouvez entendre quelques escaliers branler sous le poids des mailles.
L'ordre doit être rétabli.
Faites attention,
ou il vous en cuira !


 
Vel Ihalgarm

Le Matal 28 Fambir 1512 à 15h34

 
Eclat de rire. Le tydale se bidonne réelement.
Des projectiles arrivent sur le toit mais ne l'atteigne pas.
Enfin... On lui envoie des projectiles, lui ne voit qu'une nuée de chenilles rose et bleus qui sautent sur le toit.
De jolies chenilles cela dit.
Mais elles ne veulent pas venir lui dire bonjours. Quelle bande de salope ces chenilles, vraiment.


Soudain il entend un patrouilleur qui lui dit de descendre du toit.
Vel n'a plus toute sa logique. Il ne voit pas comment descendre autrement qu'en sautant.
Et lui n'a pas envie de se suicider. Il est complétement con ce patrouilleur ou quoi?


Cabody dit :
Bon allez Vel soit raisonable et écoutes le monsieur.


Vel n'était pas raisonable dans son état normal. Il n'allait pas le devenir lors qu'il était totalement bourré.
Il regrette soudainement de ne plus avoir envie de pisser. Alors il crie:


Je crois pas être en état de descendre en faîte. Mais je vais bien alors BARREZ-VOUS! J'AI UNE VESSIE ET JE SAIS M'EN SERVIR!
Menace dans le vent mais bon il n'était pas en état de trouver autre chose.
Ah si. Finalement il trouve autre chose à rajouter.


Et j'ai aussi une armée de chenilles rose et bleus. Je vous préviens elles sont dressées et peuvent bouffer un nelda en moins de cinq minutes!
Si il restait encore un semblant de crédibilité au jeune musicien il venait de le perdre.

Cabody dit :
Misère de misère...


Et Vel continue de regarder les chenilles...

 
Hirvane Tuek

Le Merakih 7 Marigar 1512 à 22h15

 
Bon maintenant ça suffit les conneries.
ça rigole plus.

Quatre gardes de Syrinth s'extraient d'une trappe qui donne sur le toit.
Ils peinent un peu à conserver leur équilibre.
ça ne les amuse pas du tout de devoir vous ramener sur la terre ferme,
mais on leur en a donné l'ordre,
aussi stupide soit-il.

Allez soyez sympa, kielno, on va vous aider à redescendre.
J'vous offre même une bière si vous v'nez.
Allez quoi faites pas l'idiot,
vous allez finir par tomber...


 
Vel Ihalgarm

Le Julung 8 Marigar 1512 à 00h09

 
Bon, visiblement l'argument chenille et l'argument vessie n'avaient pas l'ait d'effrayer les quatres gardes. Surtout quand la vessie est vide et que les chenilles sont inexistantes.
Enfin Vel voit bien les chenilles lui. Un des gardes vient d'ailleurs d'en écraser une, répandu des tripes violettes au sol.
L'un d'eux prend la parole et fait une proposition plutôt alléchante pour un ivrogne de base.
Sauf que l'ivrogne en face d'eux est à la base un paranoïaque avec des tendances associales. Et comme toujours l'alcool n'arange rien.
Et puis il est si bien assis ici. Pourquoi veut-on le faire descendre?
Mais peut-il se lever de toute manière? Il en doute. Par contre sa canne ira surement dans les côtes du premier qui s'approchera trop près.
Lui? Finir par tomber? Pour le moment c'était eux qui risquaient le plus de tomber avec leurs armures et leurs armes.


Le tydale lève la tête au ciel. Il chuchotte doucement en regardant les étoiles:

Cinq bonhommes sont sur un toit. Mais l'un deux refuse de descendre, il est si bien là-haut à regarder les astres. Mais les quatres autres veulent le faire redescendre sur terre. Pauvre artiste à qui on coupe les ailes...

 
Hirvane Tuek

Le Julung 8 Marigar 1512 à 09h20

 
Puisque l'ivrogne ne semble pas vouloir bouger,
autant ne pas prendre de risques inutiles.
Deux gardes sont désignés pour venir vous chercher.
Des cordes sont envoyées par la trappe,
qu'ils sanglent à leur baudrier.
Ils ne jugent pas nécessaire de retirer leur côte de maille,
mais leurs armes sont détachées.

S'ensuit une marche silencieuse,
inexorable,
qui malgré vos misérables coups de canne,
ne souffre aucun mal.

On vous empoigne solidement.
On vous attache les mains derrière le dos,
puis les pieds.
Un troisième gaillard approche à son tour pour vous réceptionner.

Oh, vous pourrez gigoter,
cela rendra bien la tâche plus hasardeuse,
mais en définitive,
vous êtes sauf à l'intérieur de la maison,
hors de danger.

Un artiste c'te gars qu'y dit, j'veux bien l'croire l'bougre cul !

S'ensuivent quelques brimades.

Puisque vous aimez chevaucher les airs,
on vous balance d'un garde à l'autre,
comme un paquet.

Un petit coup de canne dans le derrière,
classique.

L'un des garde s'apprête à soulager sa propre vessie sur vous quand,
de l'escalier,
surgit le capitaine qui vous avait interpellé tout à l'heure.
La fête est finie.

Emmenez-moi ça à la tour !

Vous commencez à descendre...


 
Vel Ihalgarm

Le Julung 8 Marigar 1512 à 11h44

 
Faire voltiger un ivrogne était un acte d'un stupidité remarquable pour une simple raison: ça lui donnait envie de vomir.
Il aurait pu se retenir mais le coup de canne sur le derrière l'avait mis dans un état de rage telle qu'il avait décidé de tout laissé sortir. Sur qui? Sur celui qui avait voulu lui pisser dessus.
Ainsi donc alors qu'on le relève Vel se penche bien en avant pour rendre son repas précedent sur le bonhomme.


Cabody dit :
Tiens t'as mangé des patates...


Et en effet l'artiste avait bien mangé des patates comme en témoignait en morceau sur l'épaule du garde.
Il prend un air désolé et dit au capitaine:


Pas ma faute. Z'ont joué à la baballe avec moi. ET JE SUIS PAS UNE BABALLE.

Il crache par terre pour évaquer le mauvais goût de sa bouche. L'espace d'un instant il se demande si il ne s'est pas vomi dessus mais non, il a réussi à tout foutre sur le garde.
Et ils le font descendre. Le garde couvert de vomis les suivant en retrait d'une bonne vingtaine de mètre; totalement choqué et dégouté.
Intérieurement Vel est satisfait. Il s'assure que l'un des trois autres gardes a bien sa canne et soupire de soulagement quand il voit que l'un d'eux la transporte en effet.
Alors il se laisse trainer. En végétant un peu.


 
Hirvane Tuek

Le Vayang 9 Marigar 1512 à 11h53

 
La suite sent plus la paille et la merde.
La cellule de dégrisement sous la tour Nord,
c'est un vieux cachot sombre, humide et froid,
où la torchère la plus proche flamboie des dizaines de mètres plus loin,
n'offrant qu'un maigre réconfort de lumière.
Il ne vous est pas aisé de vous reposer ici.

Au moins êtes vous au calme,
durant quelques heures,
jusqu'à ce que votre compagnon de cellule s'agite.
Un jeune tydale aux longs cheveux noirs,
au nez doux et aux yeux enjôleurs,
dont les habits nobles, abimés, empestent le vieux fromage.

C'est l'heure de mon procès !
C'est l'heure de mon procès !


Deux gardes se présentent à la grille,
pour quoi faire, exactement, vous ne savez pas.


 
Vel Ihalgarm

Le Vayang 9 Marigar 1512 à 13h04

 
Une cellule pourris...
Mais Vel en avait vu des cellules de dégrisement. Souvent son frère était venu le chercher. Des fois il avait autre chose à faire et Vel y avait passé un certain temps.
Il essaye de trouver une position confortable et commence à somnoler.
Il pense...
Il rêve éveiller...
Souvenir et fantasme.
Il est bien. L'estomac vide donc sans encombre. La tête vide et pleine à la fois.

Au bout d'un certain temps son compagnon de cellule se met à beugler.
Vel n'est plus bien du tout. Cet abruti lui colle un mal de crâne ignoble. Et puis qu'est-ce qu'il pouvait puer!


Mais fermes-la! Je m'en fous! Barres-toi et tais-toi!

Soudain il remarque les gardes à la grille. Il commence à rire sans raison. Il demande.

Pitié amenez cet abruti loin de moi...

 
Hirvane Tuek

Le Vayang 9 Marigar 1512 à 13h52

 
Un bon coup de pied a raison du prisonnier,
qui s'étale en pleurs sur sa paille,
le souffle court,
impuissant.

Les gardes sont venus pour vous chercher.
Ils vous traînent sans ménagement jusqu'à la galerie principale,
où sont restitués vos effets personnels,
puis vous jettent à la rue.

La Garde de Syrinth n'a que faire de vous...

Les rues sont paisibles,
l'air frais et la nuit avancée.
Vous voici de nouveau libre !


 
Vel Ihalgarm

Le Vayang 9 Marigar 1512 à 19h32

 
On venait le chercher lui?
Tant mieux. Il serait loin de l'autre.
Il sourit quand l'autre reçoit le coup de pied. Bien fait!
Il n'avait qu'à pas gueuler comme un porc et malmener ses oreilles.
Alors que les gardes le traînent dehors il lance; avec le plus d'ironie possible, à son ancien compagnon de cellule:


Bonne soirée

Oui c'était petit mais c'était tout ce qu'il pouvait faire. Et puis deux simples mots le mettait de bonne humeur.
Quelques minutes plus tards il est dehors, son éternelle canne est revenu entre ses mains.

Il allume une cigarette. Il avait passé une bonne soirée, le destin l'avait fait en sorte. Maintenant il allait rentrer chez lui et déranger ses voisins avec le piano


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