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Les branches basses

Pour une paire de quenottes

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Sujet lancé par Silindë
Le 17-05-1512 à 01h28
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Posté par Silindë,
Le 13-09-1512 à 22h57
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Silindë

Le Julung 17 Manhur 1512 à 01h28

 
La matinée avait été... occupée. C'est le moins qu'on puisse dire. Il n'avait pas non plus dormis de la nuit mais bon, rien d'inhabituel pour le tydale. Il n'avait pas encore envie de dormir. Trop d'adrenaline sans doute...

L'emploi du temps de l'apres midi était vide, rien d'obligatoire à faire sinon profiter de ce temps pour redecouvrir la cité et apprecier de nouveau sa beauté. Ou alors, songeat il, il pouvait choisir de s'accorder un petit moment de bonheur hors du temps : honteusement choyer la petite Serra.

Il y avait un moment qu'il ne l'avait plus revue. Elle avait du grandir. On poussait vite à cet age là. Et puis voir comment allait l'adorable vielle Mene. Il pouvait presque par moment s'imaginer que la famille d'Heltair était un peu la sienne pensa il. Et son ami serait heureux d'avoir des nouvelles de sa fille.

La pitchoun aurait même droit à un cadeau : des gateaux pris chez l'un des patissiers de la ville. Silinde ne valait rien du tout quand il s'agissait de resister aux caprices de sa filotte. Pire, il les prevoyait à l'avance. Mais il avait des excuses, il ne la voyait pas assez souvent pour ne pas la gater quand il en avait envie. La vie était trop belle pour ne pas en profiter. Et puis, elle était l'avenir de la poussiere. Un bouton de rose qui grandirait.

C'est pourquoi le tydale toqua comme une fleur à la porte de l'une des demeures de Syrinth.


Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Julung 17 Manhur 1512 à 01h30

 
Ecrit par Heltair.

La journée était donc déjà bien avancé lorsque le sinistre individu toqua à la porte.

Il lui fallut attendre un instant avant que la porte ne s'ouvre et si celle ci, close, lui masquait tout des évènements intérieurs, à peine ouverte, elle permettait immédiatement de comprendre qu'un enfant faisait la vilaine tête à l'intérieur.

C'était bien mène qui avait ouvert, et son vieux visage déjà aimable s'attendrit un peu plus quand elle vit qui était son visiteur mystère.


''Ah mon petit Silindë... Comme c'est gentil de passer nous voir... J'imagine que c'est vous venez visiter cette chère enfant?''

Les lèvres s'étirent en un fin sourire.

''Allons, je sais bien qu'une vieille dame a bien peu d'attraits et ne mériterait pas ta présence. On parle beaucoup de toi dans la jeune gente féminine mon garçon, tu sais? Oui bien sûr....

Allez rentre.. Je faisais manger la petite. Tu vas peut être pouvoir m'aider, elle a décidé de refuser sa soupe aujourd'hui.''


La brave tchaée s'efface pour le laisser rentrer dans la demeure simple et élégante qui a été celle dans laquelle Heltaïr a toujours vécu.

''Serra ma chérie?''

Dans la pièce à côté, juchée sur sa chaise, une cuillère en bouche, la petite princesse du foyer attend le nouveau venu, des étoiles de curiosité dans les yeux...

Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Julung 17 Manhur 1512 à 02h41

 
Le visiteur mystere donc, livré à domicile -mais sans papier cadeau et noeud rose- embrasse sur les deux joues la tchae avant de lui repondre avec son sourire le plus seducteur et un clin d'oeil.

Ma chere Mene, tu te sous estime. Tu as encore le plus joli sourire de toutes les tchaes de la cité et tout à fait entre nous, ce n'est que par crainte de l'ire de tes nombreux soupirants que je ne postule pas. Tes charmes tendent à les rendre jaloux les uns des autres.

Penetrant dans la demeure, il ne put qu'en admirer, une nouvelle fois l'elegante sobrieté. On était bien loin ici de l'austere chambre du Harem ou du désordre chaleureux et multicolore qui caracterisait le Theatre. C'était un lieu serein ici. Qui convenait donc parfaitement au Preux et pouvait expliquer en partie son caractere.

Oulà? L'heure du repas? Et de la soupe en plus? Tu n'as pas peur que je prenne carrement son parti? Je ne me souviens pas avoir été un grand partisan de la soupe en mon temps.. A oui, et j'ai ammené le desert. Tu aime les eclairs au chocolat j'espere.

Passant dans la piece mitoyenne, le tydale s'approche d'une chaise en souriant à son occupante.

Om'shir Tigresse.

Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Julung 17 Manhur 1512 à 12h29

 
Ecrit par Heltair

Mène saisit avec un sourire le petit paquet que lui tend leur invité, qui apparemment n'a pas oublié quelles petites douceurs elle sait apprécier.
A table, la tigresse mérite amplement son surnom lorsqu'elle prend conscience de celui qui vient demander audience auprès de son illustre présence


''Pilliiiiiiiiii Ton Ton !!''

La bouche grande ouverte sur un grand sourire radieux, les bras agités frénétiquement frappant la table avec la cuillère -heureusement l'assiette est hors de portée sinon Mène en aurait été quitte- il est manifeste que la petite tydale est ravie de voir son visiteur.


''Pili TonTon, Pili Tonton, Pili Tonton Pili Tonton!!''


La tigresse donc, se démène sur sa chaise dans l'espoir avoué de s'en extraire pour bondir sur sa nouvelle proie, bien plus alléchante que sa soupe.

''Allons, allons, Serra, mon petit coeur... il faut finir de manger d'abord, après on fera un bisou à tonton Silindë, d'accord?''

L'enfant fait mine de ne pas comprendre ou entendre, ignorant superbement l'assiette désignée

''Sili Tonton?''

Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Julung 17 Manhur 1512 à 12h46

 
Lequel visiteur est tout autant ravi que Mène que l'assiette soit hors de porté de frappe de la guerriere miniature. Sinon, le sol aurait probablement décidéé d'imiter un marécage.

Quelques enjambées et il s'accroupis pres de la chaise, son viisage à hauteur de celui de la petite. Un air faussement severe sur le visage.


Si- li. Pas Pili. Si-li. Ouuiiii! Comme ça.

Un rire joyeux resonne dans la piece tandis qu'au mépris de toute l'autorité parentale (ou grand parentale) le tonton souleve le petit monstre de la chaise pour le faire tournoyer dans ses bras.

Huu, t'aurais pas pris du poids toi depuis la derniere fois? Et puis tu as grandis. Tu est maintenant presque plus grande que moi petit fauve.

Un regard à Mène le ramene au present. Ah oui le repas. En lache qui s'assume, le tydale songe que se soumettre à la maitresse de maison peut aussi etre sécuritaire et repose la chose gigotante sur son trone..

Allons le tigre, je croit qu'il est plus prudent d'écouter ta grand mere pour le moment. Ca à l'air heu... tres bon?

Un petit manque de conviction sur la fin de la phrase peut etre?


Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Julung 17 Manhur 1512 à 14h59

 
Ecrit par le Preux à la Capuche

Serra rit aux éclats lorsque son 'tonton' la fait voler en l'air -et lui fait quitter sa chaise de torture accessoirement- avant de se pelotonner contre lui et tenter d'attraper les mèches de cheveux qui l'ont toujours fasciné.


" 'ili?'ili pili?pili 'ili... 'ILI! ''

Non manifestement le 's' ne passe pas encore.

''Allez mon coeur, écoute Silindë. Il faut finir ton assiette d'abord. Regarde comme il en a envie lui...''

La dernière partie de la phrase est manifestement ironique.

''Bon écoute, je te laisse te débrouiller avec elle? Tu m'excuseras mais j'ai encore tout son linge à nettoyer..''

Et c'est sur un dernier sourire que Mène s'éclipse, laissant libre champ aux comploteurs.
Revenue sur son trône, Serra regarde avec peu d'amour le fond de l'assiette qui lui est réservée, funeste sort.


''Pas bon 'oupe :( ''

Elle s'en détourne en croisant les bras, une moue boudeuse sur le visage.
Avant que de se retourner vers Sili, les yeux à nouveau brillants d'espoir.


'' Mangué 'oupe et cado? 'ili cado?''

Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Julung 17 Manhur 1512 à 17h12

 
Bah... il passerait un jour ou l'autre. Suffisait d'être patient. On ne pouvait pas se passer d'un 's. Il y avait trop de mots capitaux qui commencaient pas s. Silinde deja. C'était le plus important n'en deplaise aux jaloux. Puis sensualité, saltinbanque, symbiose, souffle...

Que des trucs qu'on pouvait lui souhaiter.


Mais -?

Le regard adressé a Mène contient à la fois toute l'indignation du tydale devant cette lache retraite et le fait qu'on lui refile à lui le colis, sa detresse face à ladite tache qui l'oblige à revenir sur tous ses principes et une supplication muette. Peine perdue.
L'entropiste pourrait presque imaginer le sourire torve et victorieux de la tchae. On ne se méfie jamais assez des tchaes.

Et le voila face à face avec une Serra...


Ah ben je te comprend ma vielle. J'suis tout à fait d'accord avec toi. Brrr... presque l'impression de me trahir moi même là.

Marmonne t'il en s'emparant de la cuillere.

Non, c'est trop dur. Quel supplice! Le forcer à torturer ainsi une pauvre petite innocente.

Ah non! On ne boude pas petit monstre, si le vent tourne pendant que tu fait cette bouille, paf, tu restera comme ça.

Mmmm... Cadeau.... Je ne sais pas si tu le mérite....


Il lui fait un clin d'oeil.

Ecoute, ne dit rien à ta grand mere mais je te propose un marché. Tu finit ta soupe sagement et tu auras une surprise pour le dessert. Aller, fait Aaahhh...

On peut toujours rever.
Argumenter avec une gamine de 2 ans fait parti de ces petits moments qui defient la logique.


Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Sukra 19 Manhur 1512 à 16h12

 
Made under a White Capuflée

Le terme de 'cado' est apparemment suffisant pour que l'enfant redevienne d'un coup très attentive à son environnement et ce qu'on lui propose.
Un instant, lèvres plissées, sa propre mini cuillère serrée contre son torse, elle semble réfléchir intensèment à la proposition qui lui est faite.


''Manzé 'oupe cadoooo?''

Elle refixe l'assiette d'un air plus... calculé, quasi Confrère.
Avant d'ouvrir grand la bouche.

Mais la petite a une idée derrière la tête apparemment.
Si la première bouchée se finit merveilleusement et étonnament bien, Silindë fait l'erreur d'interpréter ce manque de véléité comme une cessation des hostilités et rapproche l'assiette.

D'un coup le fauve bondit! Avec sa cuillère, elle racle le fond de l'assiette -en renverser la moitié sur la table- et tendant ensuite maladroitement de ses deux quenottes l'ustensile, le tend vers Silindë!!


'' A boufféé "ehha, a boufféé 'ilii!!! ''

Et plissant le front et d'un air très sérieux et maternel


'' A pon kranhir!! 'ili manzé!!''

Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Sukra 19 Manhur 1512 à 16h31

 
Les enfants c'est tres simple à gerer au fond se dit le tydale en voyant la petite fille se rendre sans plus de protestation. En son temps il aurait argumenté, négocié... ou pas. Pas à 2 ans... Et puis à cet age là on s'occupait plus d'Otome que du blondinet.

C'est ça, tu mange ta soupe et tu as la surprise.


Il a un petit sourire satisfait. Plus que quelques cuillerées et l'assiette serait finie. Son genie naturel et son charisme incroyable faisait effet partout.

Un mouvement brusque le tire de ce petit moment de mégalomanie passagere et il reporte son attention sur la table maintenant tachée de soupe.. Et zut...

La cuillere est tendue vers lui. Danger!!!

Une sirene se met à hurler. Le gyrophare s'illumine.

Il s'empare de la cuillere pour eviter que le reste ne soit renversé...


Et non Serra, ça ne marche pas comme ça. Je n'ai pas besoin de grandir moi, je suis deja grand. Et j'ia deja mangé avant de venir. Ca, c'est la soupe de Serra, donc c'est Serra qui la mange. On ne triche pas avec les regles du jeu ma grande.

Et la cuillere pleine repart vers la bouche de la petite.

Lui aussi peut avoir l'air tres serieux.


Et on ne dit pas bouffer, on dit manger. Bouffer est un tres vilain mot. Il ne faut pas l'utiliser d'accord?

Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Luang 11 Jayar 1512 à 23h03

 
Fait par un père indigne et qui avait oublié sa fifille. Non mais j'vous jure...

Serra fixe ce nouvel ennemi imprévisible armé de sa redoutable cuillère.
Elle est acculée et ne trouve pas de moyens de parer à cette horrible traitrise.

Une moue boudeuse vient plisser sa lèvre inférieure.
Et reste ainsi quelques secondes en fixant son adversaire intensèment.
Puis
:

"Cadoo?''

C'est sur cette voix et ce mot chargée d'espoir qu'elle consent à entrouvrir sa petite bouche.

Nul piège lorsque Silindë approche la cuillère. L'enfant avale sagement, mais ne se gêne pas pour multiplier par moments des grimaces douloureuses.


Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Matal 12 Jayar 1512 à 20h08

 
Ne pas rigoler... Ne pas rigoler.... Ne pas...

Il ne rigole donc pas, par contre le tydale ne se gene pas pour en rajouter à chacune des grimaces de la petite.


Oui, oui, je sais, ca a un gout de legume. C'est ça l'avantage d'être grand, on peut esquiver. Et encore, tu n'a pas encore affronté l'affreuse endive braisée au lard. Quelle tristesse de gacher de la viande là dedans. Si tu as de la chance, jamais tu n'aurais à croiser son terriiiible regard.

Enfin, ça ne peut pas être aussi mauvais que ça. Tient, encore une autre cuillere. C'est bien Serra, on reconnait là le courage voir l'intrepidité de ton pere. Ne pas reculer face au danger, l'affronter avec autant d'instinct de survie qu'un lapin mixomasé mais c'est pour ça qu'on l'aime. Une gorgée en plus, tu as presque fini.
Puisque tu es capable d'avaler ça, je te garantit que tu ne sera pas de celles qui auront peur devant un peu d'anarkhan. Oh non. Et c'est bien plus interessant que de la soupe. Il n'y a pas beaucoup de plaisirs plus grand que celui de desesperer son entourage mais ça je croit que tu l'a bien compris adorable petit monstre.

La dernieeeere.... Impeccable! C'est une assiette toute propre. Attention Serra, ne gigote pas sur ta chaise, donne moi deux minutes.


Le tydale se releva pour aller poser l'assiette dans l'evier et revint pour soulever dans ses bras l'enfant.

Outch, t'a pris du poids toi.

La taquina t'il.

Pour le dessert, on va le prendre avec ta grand mère. Elle nous en voudrais de commencer sans elle.Tu verras, ça devrais te plaire. On va voir ce qu'elle fait en attendant.

La portant toujours -à moins qu'elle ne gigote et ne veuille marcher- il se dirigea vers le salon.

Mene?

Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Vayang 22 Jayar 1512 à 21h52

 
Ecrit en vitesse par l'autre qui pensait pas que c'était à lui (non mais c'est un comble!!! )

Repue, l'enfant se laisse soulever sans discuter. La dernière cuillerée avalée, toute trace de susceptibilité aux légumes s'est effacée et c'est une bambine taquine et souriante qui pose sa tête sur l'épaule de son 'tonton' en se laissant bravement porter., une main s'enfouissant dans la tignasse de celui ci pour en saisir une mèche, comme à son habitude.

Dans le salon, Mène leur tourne le dos, penchée sur les fleurs cultivées à la fenêtre donnant sur le petit jardin attenant. Lorsqu'elle se retourne vers eux, nul outil en main mais un grand sourire sincère.


''Alors ma jolie, tonton Sili a-t-il réussi à te faire manger la bonne soupe?''

Une rapide grimace lui répond, avant que Serra ne se laisse glisser au sol en gigotant contre Silindë pour se précipiter vers le baquet de fleurs. Celles ci sont magnifiques il faut bien l'avouer, de taille peu commune et aux couleurs éclatantes.
L'enfant semble chercher quelque chose autour de Mène puis se ravise et en la regardant pointe Silindê du doigt

'' Uprise!! manzer!''

Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Matal 24 Julantir 1512 à 23h27

 
A chaque fois c'était la même chose, cette gamine avait trop bien été elevée pour son bien : il se faisait avoir à chaque fois, incapable de resister à cette boule d'affection.

Mais aujourd'hui, aujourd'hui il protesterait.. ou pas....


Ce serait n'importe qui d'autre qui tenterait ça, elle finirait avec une bonne fessée, tu en as conscience j'espere? Enfin, au moins tu ne leur bave plus dessus.. N'empeche Tigresse, que je t'en serait reconnaissant si tu avais un autre but dans la vie que me faire devenir chauve avant mes trentes ans.. Nan? Soit..

Le manque de conviction absolu du tydale en faisait une vielle plaisanterie entre eux. Il était certain qu'elle abbandonnerait le jour où il ne protesterait plus.

D'ailleurs, va falloir que je t'apprenne à faire des tresses. Tout le monde devrait savoir en faire. Tu pourra t'exercer sur ton pere quand il rentrera.

. Le sourire qui orne le visage de Silinde monte jusqu'aux oreilles lorsqu'il explique

Sa soupe? Il n'en reste aaabsolument rien. C'est passé comme un colis chez les chevaucheurs.

Les fleurs sont magnifiques, et l'enfant et la tchae au milieu les plus jolies de toutes. Il ne le dit pas mais l'une a la beauté des promesses de l'enfance, et l'autre celle de la bonté et de l'affection.
Il leve les mains en riant
.

Par contre il a fallut négocier et comme ta presence est indispensable pour le dessert...

Il s'incline profondement, les yeux brillants.

Ma dame, me ferez vous l'honneur et le plaisir d'accepter mon bras jusque là?

Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Dhiwara 29 Julantir 1512 à 11h42

 
De la part du touriste sur son bateau

Frottant ses mains l'une contre l'autre, l’aïeule tend les bras pour récupérer l'enfant.

''C'est bien vrai, ca petite friponne? Tu as fini la soupe? Il t'a pas aidé ce sacripant de Silindë?''

Sourde à ces accusations sans fondements, Serra secoue la tête un instant avant d'entamer son plaidoyer, véritable raison de son transfert dans les bras de Mène.

" 'ilindë a kato. Très bon kato. Mémé veut manger kato? Manger kato que si mémé d'accord. kitepléééééé..."

La 'Mémé' écoute d'un air très sérieux cet intéressant réquisitoire avant que de sourire à l'enfant puis à l'entropiste.

" Tu crois que Silindë voudrait pas te donner le gateau sans moi? Oulala... Mais c'est un méchant ce Silindë alors non? Vouloir t'affamer toi, la petite princesse?''

L'enfant hoche gravement la tête.


"Bon alors n'en arrivons pas à de tels problèmes. Allez à table vilaine troupe, à table.''


Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Julung 13 Saptawarar 1512 à 22h57

 
Si Serra reste sourde aux accusations sans fondement de sa grand mere, Silinde par contre s'insurge theatralement contre cette mise en doute justifiée de son honneté. Un soupir dramatique et un air faussement offensé completent le tableau.

Ce manque de confiance me brise le coeur Mene, je tient à te le signaler. Si je meurt de chagrin ce sera entierement ta faute.

Annonce du desert...

Resonne alors un Oui maman !!absolument pas credible (et ne cherchant heureusement pas à l'etre) et qui tranche avec sa mine precedente. S'emparant d'autorité du bras de la tchae, c'est presque en galant tydale qu'ils s'acheminent vers la cuisine.

Arrivé pres de la table tandis que la Tigresse était installée de nouveau sur son siege et profitant de son allongue superieure, le blond attrapa le desert et le posa ceremonieusement sur la table.



Jusqu'au bout...

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