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Le grand Feuillage

La Muse Grise...

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Sujet lancé par Celegórn Deléndil
Le 21-09-1512 à 17h32
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Posté par Silindë,
Le 03-10-1512 à 15h30
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Celegórn Deléndil

Le Vayang 21 Saptawarar 1512 à 17h32

 
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Cela faisait plusieurs jours que le projet avançait dans le mystère le plus total, mais il était enfin finalisé. L'auberge, presque abandonnée, récemment racheté par un "inconnu" avait été totalement réparée et réhabilité afin de reprendre du service. En quelque sorte en tout cas... Toujours est-il qu'un grand nombre d'invitation ne tarda pas à être envoyée à toute les personnes importante de l'Equilibrium, de la Shaïm jusqu'au moindre symbiosé en passant par les Oljads. La grande réception d'ouverture aurait lieue sous peu. Dans trois jours pour être précis!

Et c'est d'ailleurs un beau petit paquet d'invitation que maître Devoh entra dans Les Bondieuseries. C'était un homme de la quarantaine révolue, courtaud, légèrement ventripotent et aux cheveux court. Excité comme une vrai puce par les évènements à suivre. C'était d'ailleurs avec la plus grande hâte qu'il avait écrit avec soin toute les invitations et les avait lui même apporté à destination.

C'est d'ailleurs ainsi qu'il venait à la rencontre des artistes de la Troupe car tous étaient invité! De plus il avait encore quelques petits détails à régler avec le patron. Aussi se jeta-t-il avec joie, de celle qu'on déteste lorsqu'on veut rester tranquille, sur la sonnette de la réception et la fit sonner frénétiquement avant d'attendre qu'on vienne le voir, son paquet de lettres sous le bras et un horrible sourire plein d'entrain.
***



 
Silindë

Le Sukra 22 Saptawarar 1512 à 13h05

 
*** C'était risqué, tres risqué même de venir sonner avec autant d'entrain le matin à cette porte. Maitre Devoh aurait pu choisir n'importe quelle entrée, peu auraient été aussi mal avisée.

Reprenons. L'heure habituelle de reveil de la plupart des artistes se situait JAMAIS avant l'apogé Minath. Ils avaient, en bon nocturnes, rejoints leurs lits (ou du moins décidé d'y dormir) aux couchers de la Blanche et la Rouge. Bref, c'était une grave erreur que tenter de les tirer d'un sommeil mérité à cette heure ci.

Le petit homme eut beaucoup de chance... celui qui dormait dans la chambre au dessus de l'entré avait tiré au jugé et le pot de chambre et son contenu atterirent à un metre de leur cible accompagnés d'une epithete que la decence nous interdit de reproduire ici.

Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrait sur une vielle tchae. Contrairement aux autres habitants du lieu elle était reveillée depuis plusieurs heures et acceuillit le visiteur d'un visage neutre, attendant de savoir ce qui pouvait bien l'ammener - et nuire ainsi au sommeil de ses petits. ***


Om'shir.... Que puis je pour vous.

Jusqu'au bout...

 
Celegórn Deléndil

Le Sukra 22 Saptawarar 1512 à 21h17

 
***
Le pauvre maître Devoh esquiva instinctivement le pot de chambre, même si il ne lui aurait pas atterri dessus, par réflexe. Regardant tout étonné l'objet au sol et son contenu tout éparpillé. Levant les yeux vers la chambre, outré, n'hésitant pas à brandir le poing vers la porte avant de s'exprimer énergiquement, d'une petite voix fluette.
***

« Quel brûtalite!!! »

***
Fort heureusement, le scribe n'eu pas longtemps à attendre avant qu'une vieille Tchaë s'approche afin de le recevoir. Et c'est avec un exaspérant sourire plein de bonheur qu'il la regarda arrivé, impatient qu'il était de mener à bien sa mission. Sa presque top secrète mission qui ne le serait bientôt plus!
***

« Om'shir madame, enchanté! Je suis maître Devoh, scribe et notable de mon état et tout à fait ra-vis que vous n'ayez pas de pot de chambre à la main, héhéhé... Dit-il en posant lourdement l'énorme paquet de lettres. Ce sont là les invitations que mon employeur veux que je remette aux personnes de la troupe. Comme la plupart sont ici... D'ailleurs, si possible, j'aimerai parler à mon employeur, Maestro Silindë! »



 
Silindë

Le Dhiwara 23 Saptawarar 1512 à 20h16

 
*** Dans sa jeunesse, le premier reflexe de Mamine aurait été de claquer la porte au nez de l'importun. Là... l'age lui avait enseigné la moderation et, le soucis permanent que lui causaient ses 'petits', la sagesse. Aussi ne referma elle pas le panneau de bois au nez du tydale malvenu mais le fit entrer et jeta un coup d'oeuil méfiant aux lettres.
L'individu ressemblait bien trop pour elle à un percepteur pour qu'elle l'apprecie outre mesure. ***


Votre... employeur?

*** Demanda-t-elle l'air méfiante. Ce que venait de lui deblaterer maitre Devoh n'avait pas vraiment de sens pour elle. Depuis plus de 2 ans qu'elle connaissait le tydale il n'avait jamais rien fait de vraiment constructeur en dehors de ses conquetes et de ses ecrits -ce qui en soit ne l'était pas forcement non plus. ***


Soit.

*** Non franchement, ce n'était pas crédible.

Interpellant un gamin qui dessinait gravement, assis à une des tables vides de la salle elle lui signifia d'aller tirer Sili du lit, que quelqu'un voulait le voir. Le nelda secoua la tete et parti en courant vers l'arriere salle. Elle n'allait pas laisser un loustic pareil sans surveillance dans son theatre.

Tiré d'un sommeil reparateur l'entropiste mit quelques instants à emerger et descendit finalement l'escalier d'un pas lourd, encore endormi. Il avait revetu dans un demi sommeil une tunique froissée et la tignasse en bataille n'avait pas vu l'ombre d'un peigne. ***


Quoi qu'y gna?

*** Articula t'il a peu pres en entrant dans la salle... ***


Jusqu'au bout...

 
Celegórn Deléndil

Le Luang 24 Saptawarar 1512 à 23h21

 
***
Le scribe suivit la vieille femme jusqu'à l'arrière salle, bien décidé à rencontrer son employeur. Et d'ailleurs, il l'agressa presque en le voyant, quand bien même ce dernier ne ressemblait à rien et en rien à ce qu'il se faisait de l'idée de l'artiste. Se précipitant sur Silindë, il lui serra énergiquement la main. Presque frénétiquement avec un grand sourire.
***

« Je suis ravis! mais ravis de vous rencontrer enfin monsieur! J'ai fait TOUT ce que vous m'aviez demandé et dans les temps! »

***
Finalement il lâcha la main du poète afin de lui passer un bras autour de l'épaule de Silindë en venant lui murmurer quelques chose tout en s'avançant vers un coin de la pièce.
***

« Si je puis me permettre? Pourrait-on se voir en privé par contre... Hum... Il y a des détails dont le public ne dois pas être au courant, je vous le rappel. »



 
Silindë

Le Matal 25 Saptawarar 1512 à 00h21

 
Hein..???

*** On aurait annoncé à Silinde qu'il venait de gagner la factionalité confrère ou pire, fraternelle à la loterie du S'sarkh qu'il aurait fait la même tête. Decidement, il n'est pas du matin. ***


Okay j'ai compris c'est une blague je retourne me coucher... à demain...

*** Lache il dans un grand baillement, s'appretant à se retourner vers l'escalier et sa chambre, quand le notable lui attrape la main et la lui sert.

Lowgly, gere plus reveillé et encore chiffonné d'avoir servi d'oreiller commence à emettre ***


Lowgli dit :
Alerte! Code rouge! Code rouge! Toutes en formation! Miss Pin-... ah ben elles sont plus là. Aleeeerte.


*** Sans doute les dernieres expériences l'ont elles rendu un tantinet parano. Puis le malaise qu'ils ressentent tout deux depuis quelques jours... ***


Tait toi Low, tu me donne mal à la tête...

*** Bon, visiblement le bonhomme est un vrai professionnel, qui poursuit ses blagues jusqu'à la fin. Soit. Bon... on ne lui a jamais dit que les plus courtes sont les meilleures? Ou bien...

ou bien il s'est trompé de personne.. mouais ça doit etre ça... bon ben pour le coup, et pour lui apprendre à debarquer de cette maniere....Silinde commence à emerger. ***


Ah.. Oui je voit. Heu.. Mam' t'inquiete pas, tout va bien, je me charge de lui.

*** La tchae repart en grommelant vers son bureau et le tydale fit vaguement signe à son plus grand fan de le suivre... direction la cuisine de la taverne. ***


A c't'heure ci on y sera en paix.
Alors... maitre... quelles nouvelles m'apportez vous?


***
Il aurait certe pu signaler son erreur au scribe mais sa curiosité n'aurait pas été satisfaite et puis ça n'engageait à rien... ***


Lowgli dit :
Dit... tu veut pas te le relancer? Histoire qu'il te serve une troisieme fois?


Jusqu'au bout...

 
Celegórn Deléndil

Le Matal 25 Saptawarar 1512 à 19h51

 
***
Le scribe regarda bien autour de lui avant de sortir un objet d'une dangerosité terrible! A vous en faire frémir si c'est un collecteur de fond qui le tiens, j'ai nommé le porte-document en cuir. Le posant sur une table, il l'ouvrit et commença à en sortir tout les documents un par un.
***

« Comme vous pouvez le voir j'ai fait tout selon votre bon vouloir et vos exigences dans la lettre que vous m'avez envoyé. Voilà l'acte de propriaité de l'auberge, les factures pour les réparations et divers aménagements, le compte rendus de toute les invitations que j'ai envoyé pour la réception à venir... Ah! Voilà les factures pour la nourritures. »

***
Maître Devoh les étala les un après les autres sur la table afin que son employeur puisse absolument tout lire. L'acte de propriété et son formulaire semblait signé de la main propre de Silindë, la signature était identique à la sienne jusque dans les détails les plus troublants....
***

« Oh mais bien sur, j'ai failli oublié votre discours que voilà. Il est vraiment écrit de la plus merveilleuse des façons qui soit, je ne suis pas très féru de poésie mais je dois dire que cela m'a plu! »



 
Silindë

Le Merakih 26 Saptawarar 1512 à 15h21

 
*** Le sourcil du tydale s'eleve au fur et à mesure que les papiers sortent du sac.

Il en prends un, puis un autre, les parcours en diagonale.. Effectivement il s'y serait trompé lui même. ***


Heu.. Low... je suis somnabule?

Lowgli dit :
Non, non, je te l'aurais dit... Et je n'ai jamais vu ces papiers non plus


*** Le regard glissa jusqu'à la date. Et puis l'adresse des lieux. Il était curieux... ***


J'ignore qui a fait ça mais il est doué. Ah les factures....

*** Heu.... reglées ou pas? Parce que soyons serieux, il doutait que quiconque eux pu acheter quoique ce soit ou faire faire des travaux... sans avoir reglé la note. Et dans le pire des cas, l'entropiste faisait mentalement la liste de ce qu'il lui fallait pour partir suffisement vite pour eviter la case 'Caisse'.
N'empeche qu'il était s'sarkhement niais le notaire si tel était le cas. ***


Le discours... Je peut?

*** Le blond tendit une main sans attendre de réponse pour s'emparer dudit papier... Il saurait reconnaitre sa plume! ***




Jusqu'au bout...

 
Celegórn Deléndil

Le Julung 27 Saptawarar 1512 à 23h55

 
***
Toute les factures étaient payé, rien n'avait été fais au hasard visiblement. Le pauvre Silindë faisait face à un véritable coup monté, à n'en pas douter. Jusqu'à l'écriture du discours qui était la sienne, sauf pour son contenu évidemment. Ce n'était définitivement pas de sa patte.
***

Mes frères et soeurs,
C'est ravis que vous me voyez,
De vous réunir en cette heure,
Vous tous qui me connaissez.

Je me tiens devant vous avec impatience,
De vous révéler ce secret préservé,
Qui depuis un temps hante ma conscience,
Cette oasis des plus sacré...

Je ne poursuit pas mon idylle et vous m'en excuserez cher convives, mais il y a tant à aborder et trop peu de temps pour évoquer. J'ai décidé de racheter cette ancienne auberge afin d'en faire un refuge et qui sais, une école peut être. Mon but, est d’accueillir mendiants, orphelins, catins, vagabonds et de leur proposer de changer de vie. Les temps se font dur et d'autant plus avec la perte de notre bien aimée Zarliff. Beaucoup se retrouve sans rien et je leur propose d'acquérir tout!

J’accueillerai en effet tout ceux prêt à travailler dur afin de s'éveiller à l'art, je les y aiderais personnellement! Je compte bien donner une vocation à ceux qui le demanderont et en faire des artistes à part entière afin que chacun trouve la place qui lui ai du. Et si je vous ai tous convié ce soir, c'est afin de fêter l'ouverture de la Muse Grise. Bien sur, si vous souhaiter donner j'en serai ravis mais ce n'est pas le but premier de réception. Dansons mesdemoiselles, messieurs. Jouons, chantons, fêtons! C'est un grand soir que ce soir!



 
Silindë

Le Merakih 3 Otalir 1512 à 15h30

 
*** Pauvre, pauvre... il ne fallait pas exagerer... Au moins il n'avais rien à tirer de sa poche donc il ne voyait pas en quoi ça l'impliquait lui. Enfin... mis à part que c'était SON nom et SON ecriture qu'un pale imitateur avait imité. Mais bon, si ce n'était que ça... ça pouvait être flatteur. Pour le moment l'entropiste était plus amusé qu'autre chose.

Le texte est lut. Le visage du blond n'exprime pas sa contrariété. Le style est... piteux. Larmoyant... Exprimant une tentative pitoyable de flagornerie et de mievreté soupoudrées de petales de fleurs... Bien sur, l'intention derriere est interessante -meme si c'est deja ce que fait officieusement les Bondieus'ries. En gros... qu'est ce que ça cache?

Il adresse un sourire au scribe. ***


Et bien Maitre, je croit que vous méritez des felicitations... Tout est parfaitement établit. Il est flatteur que ces ecrits ai pu vous emouvoir

*** Ou pas... ***


Vous ne verrez pas d'objection cependant à ce que je garde ceci afin de le retravailler un peu.


Jusqu'au bout...

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