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Le grand Feuillage

La Sainte et ses défenses

Organisation, effluves et fin du monde (rp ouvert à tout résident de la Sainte en tout lieu)
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Sujet lancé par Temia Kalavador
Le 17-10-1512 à 20h05
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Posté par Temia Kalavador,
Le 17-10-1512 à 20h05
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Temia Kalavador

Le Merakih 17 Otalir 1512 à 20h05

 
Le jour s'était levé il y a peu et, du haut de l'auberge, la Tchaë regardait le peuple s'afférer aux diverses échoppes de cette rue commerçante dont elle ignorait le nom.
Le tocsin avait déjà sonné pour les symbiosés. Bientôt, ce serait au tour du peuple.
La question serait de savoir où fuir. Fuir… Etait-il seulement possible de fuir.

Kiavè apparut devant le visage de Temia et désigna des yeux le pilier :

Kiavè dit :
"Peut-être que là dedans, nous serons en sécurité…"

"Je n'ai pas l'intention de fuir, Kiavè… Pas tant que je ne sais pas si la menace peut être endiguée ou non."

Kiavè acquiesça ; depuis qu'elle était revenue de Zarlif, vivante cette fois, la petite Tchaë avait fait beaucoup d'introspection et un gros effort sur elle même. Elle avait lâché le couteau des Ombres dans la forêt, l'abandonnant aux ténèbres et était revenue les mains vides à Syrinth.

Pour apprendre du preux du crépuscule et d'un Mou bizarroïde que des effluves avaient été libérés par les aventuriers du bateau et déferlaient sur Syfaria.
Elle se surprit à maudire Heltaïr. Pourquoi, lui, personne qu'elle estimait raisonnable parmi les raisonnables n'avait-il put empêcher cela.
Lasse elle se tut. Elle ne savait pas tout, elle ne savait rien, même. Elle prenait ses prédécesseurs symbiosés pour des choses qu'ils n'étaient pas. Des entités plus énigmatiques qu'elles peut-être.
Elle s'était trompée et avait payé le prix fort. Elle entendit la porte s'ouvrir derrière elle.

Annbella était entrée, l'air inquiète:

"Tu lui as remis les rouleaux?

- Oui, Temia, j'ai veillé à ce qu'ils lui soient remis en main propre… Mais, je ne comprends pas. Ce poète…

- Il n'y a rien à dire dessus.
Trancha la Tchaë, impatiemment."

Annbella haussa le sourcil alors que Temia accorchait sa cape noire sur son dos.

"Sortons… Il faut que je te parle."

La Grise et la Symbiosée sortirent de la taverne, l'une à la suite de l'autre.

C'était une belle journée, un jour de marché comme on les appréciait et il y avait foule dehors;
Temia, embarassée, ne voyait pas comment elle pourrait aborde un problème avec la Grise sans prendre le risque de déclencher une vague de panique généralisée.

Elle s'assirent un instant sur un banc à l'écart, à proximité de la bibliothèque où quelques miliciens étaient en train de rire, insouciants. Temia ne savait pas trop que dire… Elle avait peur d'une réaction un brin excessive de la Grise si elle lui disait qu'une poignée de kielnos avaient possiblement appuyé sur le bouton "mise en marche de la fin du monde…".

Elle scruta à travers la foule, dans la rue en amont, dans l'espérance d'y trouver une tête connue.


Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

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