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Une nouvelle Coupeuse de Vie à équiper

où Séoane et Nemès se rencontrent
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Sujet lancé par Nemès
Le 23-06-1508 à 18h52
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Posté par Séoane,
Le 27-06-1508 à 17h55
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Nemès

Le Luang 23 Jayar 1508 à 18h52

 
*** Quand Nemès avait reçu l'appel télépathique de Séoane, elle y avait immédiatement répondu : la Cariatide du Fatalisme avait besoin de sang neuf dans ses rangs...

L'aspirante guerrière n'était pour l'instant que peu équipée, aussi la Faucheuse lui avait-elle donné rendez-vous à l'armurerie d'Utrynia pour lui fournir un matériel décent avant de l'évaluer.

Nemès alla donc s'installer dos au mur, à quelques mètres de l'entrée de l'armurerie de la place centrale, bien en vue de tous pour que Séoane ne puisse la rater, et sortit une pierre à aiguiser qu'elle passa lentement sur le fil de sa lame, encore et encore, en attendant l'arrivée de la postulante. ***




 
Séoane

Le Luang 23 Jayar 1508 à 19h18

 
***
L'escargot géant n'avait même pas eu la politesse d'attendre son sort lorsqu'elle avait sorti son coutelas. Et voilà qu'elle rechignait à le remettre dans son fourreau.
Nemès l'avait contactée par télépathie; le coutelas n'était pas une bonne idée. Ah bon ? Elle le planta en terre, profondément, comme pour inciser la peau de la Mère sous elle. Puis, elle ressortit son arme, la nettoya et s'en fut en ville.

Le temps lui semblait d'une lourdeur excessive. Quelle idée de se rendre dans cette puanteur pour un rendez vous ? Le fallait il ?
Séoane jouait avec son coutelas et c'était là l'unique expression qui ressortait d'elle. Inquiète ? Peut être.

Mais son couteau devait servir. vite.
Là, de l'autre côté de la place, se tenait Nemès. Elle était plus grande qu'elle d'une tête. Son couteau à elle n'en était pas un et elle s'arrêta interdite un moment sur la façon d'aborder la grande sœur.
***


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Nemès

Le Luang 23 Jayar 1508 à 20h33

 
Scylla dit :
Je crois que ton invitée est arrivée...


*** Nemès releva la tête de son ouvrage en percevant la pensée de son mou, et le masque de métal à l'effigie de son visage se tourna vers Séoane. A quelques distances d'elle se tenait la tydale qui devait avoir approximativement le même âge qu'elle et toute de terne vêtue. Mais l'Exécutrice avait depuis longtemps appris à ne pas juger sur l'apparence. Seuls les faits comptaient pour elle.

Grâce à la symbiose, la Faucheuse sut immédiatement de qui il s'agissait. Elle se redressa et, d'un souple moulinet, remisa sa lourde épée dans son fourreau. ***


- Hajar Séoane. Ne soyez pas timide, approchez vous. dit-elle d'une voix froide, mais sans animosité.



 
Séoane

Le Matal 24 Jayar 1508 à 00h30

 
***
Séoane releva la tête. Elle se rendit compte qu'elle détaillait des pieds à la tête sa sœur. le ton froid de Nemès la fit prendre une posture de soldat au garde à vous.
Les deux tydales se fixaient. Séoane brisa le silence avant qu'un malaise ne s'installe.
***

Me voici, Nemès.
Tu as un ... grand couteau.
***
Et prononçant ces mots, elle réalisa que le sien était sorti, et qu'elle le tenait de façon agressive en direction de Nemès.
Lentement, elle le rangea. Jetant un regard à droite, puis à gauche, elle crispa un sourire qui disparut en un éclair.
***

Il vient de l'amurerie. J'aime bien le couteau.


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Nemès

Le Matal 24 Jayar 1508 à 00h46

 
*** Une petite nerveuse. Bien, ça lui rappelait des souvenirs... Nemès sourit nostalgiquement derrière son masque de métal.
Elle passa naturellement au tutoiement puisque son interlocutrice semblait persister dans cette voix après leur discussion télépathique à ce propos. ***


- Toutes les lames forgées ici sont excellentes. Qu'il s'agisse d'un cure-dent ou d'un pal. Tu verras. dit-elle, impassible.

*** La Faucheuse tira sa capuche en arrière et défit son casque pour que Séoane puisse voir son visage. Le jade des yeux de Nemès, sondeur, plongea dans le saphir des yeux de la jeune guerrière.
Sans tenir compte de la posture agressive qu'avait eut Séoane quelques instants auparavant, l'Exécutrice s'approcha d'elle et tendit les mains, paumes vers le ciel. ***


- Fais moi voir tes mains.

*** La voix était encore froide, mais il y perçait une étncelle d'intérêt. ***




 
Séoane

Le Matal 24 Jayar 1508 à 13h05

 
***
Machinalement, Séoane tendit ses mains, paume vers le haut. Son regard était fixé sur Nemès, comme celui d'une petite fille qui observe sa mère. Passé une dizaine de secondes, elle réalisa cette comparaison et reporta son attention sur ses mains pour chasser cette image.
***

Tu es une fileuse de mort.
***
Une constatation. Ou une question.
Séoane avait une voix claire par trop féminine qu'elle n'aimait pas entendre. Mais l'attitude de Nemès réclamait qu'elle lui montre du respect : elle avait ôté son masque devant elle, et elle avait rangé son arme. Une marque de confiance inconsidérée en première approche. Quelle folie, même ! Elle aurait pu la tuer.
Mais en montrant ses mains, elle se rendit compte qu'il s'agissait surtout d'un signe pour elle même.

Nemès n'était pas une ennemie. Elle n'était pas une amie, mais elle ne demandait pas ça.
Ses paumes orientées vers le ciel, elle poursuivit
***

On ne tue pas dans la cité.
***
Elle regarda ses propres mains. Les longs doigts fins appuyaient l'idée qu'elle n'était pas forte mais surtout adroite.
***


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Nemès

Le Matal 24 Jayar 1508 à 15h16

 
*** Nemès haussa les épaules. ***


- Si le bien du Matriarcat l'exige, tuer dans la cité ou en dehors est un devoir. C'est tuer en causant du tort au Matriarcat qui est interdit. La Ruche doit fonctionner pour sa sauvegarde avant tout. Notre devoir est d'assurer la perpétuation de la race tydale. S'il faut tuer pour cela, nous nous en chargeons.

*** La Faucheuse saisit sans brusquerie les mains de Séoane. La prise était douce, mais ferme. ***


- J'ai été connu la soif des Sang-Cesses pendant longtemps. mais l'accomplissement ultime de la Danse à nécessité que je dompte cette soif afin de me consacrer au mieux à l'art du combat. Oui, je file la Mort à présent...

Si tu veux apprendre à infliger la mort avec la perfection qui est due à cet art, je ferais ce qu'il faut pour te guider.


*** Sans cesser de parler, Nemès palpa doucement les paumes et les doigts de la postulante. Ses gestes étaient légers, mais fermes. Les doigts long et fins de Séoane n'avaient pas encore la corne qu'ont les guerrières manipulant des armes lourdes, mais leurs muscles étaient fins et durs, tels des câbles d'acier. La Faucheuse fit ensuite doucement jouer les poignets. ***


- Laisse toi faire. Détends toi.

*** La voix n'était plus aussi froide, mais avait un accent d'autorité. Les gestes, eux, n'avaient rien d'une caresse malgré leur douceur. C'était des gestes professionnels. Nemès faisait jouer les muscles, tâtait les tendons, testait les articulations.
Elle remonta rapidement jusqu'aux coudes puis aux épaules, s'y attardant bien moins que sur les mains, puis lâcha enfin Séoane et recula d'un pas. ***


- Suis moi. dit-elle sans faire d'autres commentaires.

*** Sans attendre de réponse, Nemès pénétra dans l'armurerie. Une des apprenties armurières accourut immédiatement. ***


- Hajar Faucheuse, qu'est-ce qu'il vous faudra aujourd'hui.

- Hajar Alisten, apportez moi une épée à deux mains, une double-lame, ainsi qu'une épée longue et une faucheuse tydale.
C'est pour elle.
dit-elle avec un signe de tête vers Séoane.

*** L'apprentie jaugea du regard la tydale à équiper, puis s'en fut. Elle farfouilla dans l'arrière magasin quelques instants puis revint avec le matériel demandé, qu'elle étala sur l'un des établis du magasin. ***


- Ceci devrait être à sa taille. Je vous laisse essayer, appelez moi s'il y a quoi que ce soit que je puisse faire.

*** Nemès acquiesca d'un hochement de tête silencieux, puis se tourna vers Séoane. ***


- Si tu veux être la meilleure tueuse, il te faut des armes efficaces. Ton coutelas fait parfaitement l'affaire pour des petites proies, mais attends de tomber sur un rejeton majeur et tu seras bien contente d'avoir à tes cotés une lame digne de ce nom.

*** Nemès contourna l'établi, puis posa sa main sur l'épée à deux mains, longue, massive, et puissante. ***


- Mon arme préférée... Mais je doute qu'elle te convienne, il te faut quelque chose de plus rapide...

*** Sa main vint alors caresser l'épée longue alors que l'autre main venait se poser sur la faucheuse. ***


- J'ai moi même combattu avec cette combinaison de lames pendant longtemps. Légères, rapides, précises... Je pense que tu te sentiras à l'aise avec.

*** Sans enlever sa main de la faucheuse tydale, elle désigna ensuite la double-lame. ***


- Enfin voici la troisième arme que je te propose. Nombreuses sont les Exécutrices qui privilégient les doubles-lames, qui sont un bon compromis de vitesse et de puissance. Et manié entre des mains expertes, c'est un spectacle d'une exquise grâce.

*** La Faucheuse recula alors d'un pas et ouvrit les bras pour désigner l'établi. ***


- Il n'y a qu'en essayant que tu sauras avec quel partenaire tu seras la plus à l'aise pour Danser...



 
Séoane

Le Matal 24 Jayar 1508 à 20h17

 
***
L'inspection menée par Nemès était une détente. Séoane s'attendait à quelque chose de la sorte. On prend des renseignements sur une monture que l'on souhaite acquérir en l'inspectant minutieusement. On fait de même avec un animal de trait. Et cela l'aurait finalement choqué que Nemès ne la pèse pas ainsi.

La Faucheuse était une vraie professionnelle et l'idée prenait corps dans l'esprit de Séoane. Cette idée était l'élément dans lequel son esprit se réfugiait pour fuir l'oppressante ambiance de la cité qui l'entourait.
Oppressante... Oui, la cité l'était : Non loin d'elles par exemple, un mâle brun se mit à chanter et parmi ceux qui l'écoutait l'un alla le frapper pour qu'il s'arrête. Bien que Séoane n'y prêtait pas attention, ce genre de petits évènements autour d'elle participait à sa phobie.

Elle suivit avec réticence la Faucheuse dans l'armurerie. Un bâtiment est un lieu clos, situé dans une cité. Une structure construite et un défi au temps que les tydales ont dressé pour vivre.
***

Je peux y entrer.
***
L'étalage des armes et la présentation faite par Nemès lui fit plisser les yeux.
***

L'épée à deux mains.
***
Elle s'empara de la paume sans hésitation, fit glisser l'arme sur le comptoir et alors qu'elle aurait du la porter devant elle, la lame chut au sol.
Son visage se tendit.
***

Trop lourde pour moi.
***
Elle reposa l'arme sur le comptoir et s'en fut vers l'épée longue. Elle manipula un instant l'arme devant elle, mais selon toute apparence la disproportion entre ses capacités physiques et ce qu'exigeait l'arme pour être efficace existait toujours.
Elle fixa ses billes d'eau de mer sur l'émeraude des yeux de Nemès et fit un petit signe négatif.
***

La double lame
***
Elle caressa simplement l'arme d'un index, quasi amoureusement.
***

Je n'essaie pas aujourd'hui.
***
Elle sortit son coutelas, le fit tourner entre ses doigts et le planta sauvagement dans le comptoir pour conclure. D'une voix claire, sur un ton détaché et neutre, elle s'adressa à Nemès.
***

Cette arme me va. Je le sais. Je le sens. S'il m'en faut une autre, tu le dis et tu as raison, alors je dois peut être d'abord développer ma force.
Tu le sais, toi.


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Nemès

Le Matal 24 Jayar 1508 à 22h59

 
*** Nemès se baissa et ramassa l'épée à deux mains. Elle la leva devant ses yeux, la parcourut du regard puis de la paume, et la reposa enfin délicatement sur le comptoir.
Son regard alla enfin se poser sur le coutelas planté dans le bois. ***


- Plus tu seras forte, plus tes Danses seront mortelles.

Avec ce coutelas, tu peux être très rapide, mais, tant que tu ne maîtriseras pas les pouvoirs de l'Exécution - si tant est que tu y parviennes un jour - il te faudra te rapprocher très près de tes proies pour les frapper. Et encore sans garantie de résultat.


*** Le regard glacial de la Faucheuse vint se poser dans celui de Séoane, et un léger sourire vint à peine tendre ses lèvres. ***


- Pour te donner un exemple, il y a peu nous avons eu la visite d'un furyan à Utrynia, accompagné d'une armée de koprocles... Si ta lame aurait pu tuer les koprocles, je doute que tu aurais pu faire quoi que ce soit de plus que des chatouillis au rejeton du S'sarkh tellement son cuir était épais.

D'autant plus si tu persistes à émousser ton arme en la plantant n'importe où.

Si tu ne me crois pas et que tu veux un exemple pratique, tu n'auras qu'à essayer de me poignarder à un moment où je ne regarderais pas : ta lame ne traversera même pas mon armure. Mais attention : en retour, je te ferais gouter à Himani qui, elle, traverse à peu près n'importe quoi.
conclut-elle en tapota la garde de sa lourde lame.

*** Toujours souriante, la Faucheuse laissa passer un moment de silence, puis son sourire disparut, et son visage redevint un pâle masque d'impassibilité. ***


- Si tu veux Danser correctement, commence à respecter ton arme, car c'est avant tout votre union qui définira les pas de vos Danses.
Si ton arme n'a pas confiance en toi, tu ne pourras jamais avoir confiance en elle.

Enfin...


*** La guerrière s'interrompit, et leva la main pour appeler Alisten qui guettait non loin. Elle qui parlait si peu d'habitude, voilà qu'elle palabrait comme une vieille grand mère. ***


- Il nous faut une lame plus légère.

*** L'armurière invita les deux tydales à la suivre, et leur présenta ce qu'elle avait qui pourrait correspondre, c'est à dire des rapières, fines et tranchante mais nécessitant une excellente dextérité avant d'avoir un maitrise suffisante, et des épées courtes, basiques, mais toujours efficace. ***


- Voilà tout ce que j'ai en stock pour le moment en lames légères, j'espère que vous y trouverez quelque chose à votre convenance. dit Alisten avec un léger soupir. Sinon, si vous patientez encore quelques temps, le Nuage devrait revenir à Utrynia, et elle saura certainement vous forger une arme à votre convenance, ou bien modifier l'une de celles que vous aurez acquise ici.

*** Nemès interrogea Séoane du regard. ***




 
Séoane

Le Merakih 25 Jayar 1508 à 10h18

 
***
Le regard de Séoane prit un sens de dépit féroce. Elle s’empara de la rapière avec une facilité qu’elle n’avait pas pour les autres armes et la leva devant elle. Puis elle fit quelques pas de danse mimant un assaut. La lame tremblait trop sur elle-même et sans une vigilance de tout instant, elle serait parvenue à se blesser elle-même.

Elle n’avait aucune rage en elle. Sous le regard attentif de Nemès, dans cette condition, elle savait qu’il fallait être honnête, claire et même transparente. La dite Alisten ne disait rien non plus.
***

La lame tressaille. Ce n’est pas idéal pour moi. Aujourd’hui.
***
Elle reposa l’arme, délicatement cette fois-ci. Elle caressa la poignée et ce fut son seul soupir, sa seule marque de son dépit. Aucune arme n’était taillée pour elle. Elle manquait cruellement de pratique, de puissance et de cette force d’impact dont lui parlait Nemès.
***

Il me faudra un petit peu de temps, avant de pouvoir me servir de l’épée courte. Une question de muscle.
Un peu plus de temps serait nécessaire pour la rapière. Une question de dextérité.
***
Elle tiqua de façon imperceptible devant cet aveu d’impuissance.
***

Il faudra longtemps à apprendre avant que je ne sache tuer un furyan de toute façon. Je n’en ai jamais vu.
***
Elle leva la tête et fixa son regard dans celui de Nemès. Il y avait une excuse, mais aucun renoncement. Sa détermination ne pouvait être arrêtée à cette épreuve du choix d’une arme. Pas plus qu’on ne peut empêcher un rocher de débouler une pente, elle allait vers son destin décidé à écarter tout obstacle. La fileuse de mort était une excellente inspiratrice.
***

Mais il faudra une éternité avant que je ne sois aussi grande que toi.
Il y a des choses que je peux développer. D’autres non. Il y a des choses que tu peux m’apprendre. Et d’autres non.
***
Elle reprit son couteau.
***

Toi, tu abats le furyan. Et moi, je danserai avec ses serviteurs.

Nemès, prends moi à ton service. Tu es forte. Mais n’as-tu jamais eu une autre arme que ... Himani à tes débuts ?



Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Nemès

Le Merakih 25 Jayar 1508 à 18h39

 
*** Nemès haussa un sourcil. ***


- Oui, j'ai manié d'autres armes plus légères avant Himani... Ma prédilection allait à l'association épée acérée et sabre de défense. Une bonne combinaison entre attaque et protection...
Mais je ne suis peut être pas un bon exemple, étant ambidextre et entrainée depuis mon enfance.


*** La faucheuse retrouva un visage sans émotion, son regard se fit dur. ***


- Je t'entrainerais pour que tu aies la force et l'habilitée nécessaires à faire de toi une Danseuse accomplie.

Tu garderas donc ton coutelas pour l'instant, et nous irons voir le Nuage ensemble quand tu auras pris assez de muscle pour pouvoir porter une lame plus puissante.

Néanmoins, avant que nous n'allions pratiquer, je souhaiterais que tu prennes une protection.


*** Nemès alla vers un pan de mur ou étaient accrochées diverses armures, regarda Séoane, puis choisit un cuir bouilli de petite taille qui semblait pouvoir convenir à la tydale. ***


- Tu peux porter ça?



 
Séoane

Le Merakih 25 Jayar 1508 à 20h48

 
***
Séoane s'empara de l'armure de cuir bouilli, et la tint à bout de bras pour la juger. Puis elle la reposa sur le comptoir, ôta sa tunique pour ne garder qu'une simple chemise. Elle enfila l'armure, resserra la ceinture pour ajuster le tout à sa taille.

Une fois fait, elle se mut dans l'espace dans une danse, mais sans aucune arme, exprimant son qi avec aisance.
***

Cela ne gène pas trop les mouvements.
***
Elle enfila sa tunique terne par dessus l'armure de cuir bouilli et tendit toute l'argent qu'elle avait à Nemès. Elle poursuivit sur un ton qui dénotait une légère angoisse.
***

Nemès, partons. S'il te plait. La ville est étouffante.


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Nemès

Le Vayang 27 Jayar 1508 à 00h35

 
*** Nemès ne saisit pas l'argent que lui tendait Séoane. Au lieu de cela, elle prit sa main et y fourra un petit objet. Quand celle-là regarda de quoi il s'agissait, elle vit une petite broche en forme de l'insigne du matriarcat, avec une lame courbe la croisant horizontalement par derrière. ***


- Te voilà Coupeuse de Vie. Ton devoir est de t'entrainer pour devenir une fine lame capable de défendre le Matriarcat, et pour s'entrainer, il faut sortir de la ville...

*** Nemès se tourna vers l'apprentie armurière. ***


- Alisten, je prends l'armure, vous mettrez ça sur ma note, comme d'habitude.

*** Sans plus attendre, l'exécutrice se dirigea vers la sortie en faisant signe de la main à Séoane de la suivre. ***


- Bien Faucheuse... eut à peine le temps d'ajouter l'apprentie tandis que les deux tydales franchissaient la porte de l'armurerie.

*** Ce n'état pas facile tous les jours de gérer le tempérament de ses clientes quand on est armurière au Matriarcat du Déclin...

Une fois dans la rue, Nemès désigna la porte sud de la main. ***


- Nous allons "nettoyer" la portion de route au sud de la ville.
***
"Ca sera toujours ça de fait pour le retour d'Anandra" ajouta intérieurement la guerrière. ***




 
Séoane

Le Vayang 27 Jayar 1508 à 17h55

 
***
Séoane observa un instant l'insigne posé dans sa main. Cela voulait sans doute dire beaucoup de chose, mais elle avait du mal à en comprendre tout le sens.
***

J'imagine qu'un jour je devrais aller rencontrer les autres exécutrices.
***
Elle suivit ensuite tel son ombre la Faucheuse jusqu'à la porte sud. Sa figure était figée. On aurait pu la croire en apnée. Parvenues à la porte sud, Séoane reprit
***

J'ai confiance. Je serais efficace.


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

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