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Le Luang 1 Saptawarar 1508 à 10h15
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Gudule regardait son compagnon, nier de la tête en faisant de grand moulinets. A ce train là, il allait finir par s'envoler... Il ne manquait plus qu'il se mette à faire pioupiou. Cela dit, elle devait avouer qu'il faisait la dinde avec une virtuosité consumée.
Le déhanché parfait, un poing sur la hanche, les reins cambrés, une moue pincée aux lèvres, il secouait négativement de la tête.
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« Je ne paierait pas ces coupons une pierre de plus, regardez avec ces accrocs je vais être obligé de couper ma pièce en biais, et puis vous savez bien que le bleu c'était la tendance de l'été dernier, il faut ce qu'il faut pour surfer sur la vague rétro mais de là à en mettre une fortune, c'est du vol! »
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Il se redressa avec un soupire contrit, calant sa pièce de tissus sous son bras, payant son du, puis regarda son mou en s'éloignant à l'échoppe suivante.
***
« Ne se rendent ils pas compte? Un artiste ne saurait travailler avec de mauvais pinceau pourquoi devrais-je me contenter de mauvais outils? Ma chère, ma chère, nous sommes spoliés par ces mâles avides et sans scrupules! »
dit :Au moins... | |
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Le Luang 1 Saptawarar 1508 à 23h43
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| A peine visible dans un contrejour, les contours indistincts de sa cape le dissimulant à l'oeil trop superficiel. Samael arpentait le quartier marchand de son pas débonnaire.
Il assista amusé à la scène d'un jeune tydale négociant âprement un carré de tissu. Les couleurs chamarrés et les vêtements à la dernière mode lui faisait penser à un autre Tydale pédant et maniéré. Aussi le Nelda sourit en dévoilant son impressionnante dentition. Il fit un pas vers le Tydale intrigué, ce dernier se trouvait maintenant dans l'environnement proche du Nelda, nul doute qu'il allait froncer le nez, voir même rendre son dernier repas. Prudent, Samael se tenait prêt à esquiver des projections stomacales mais parlant de sa voix grave et rauque :
La valeur d'une création dépend elle de la qualité de ses ingrédients plus que des talents de l'artiste ? Alors n'importe quel profane saurait créer les plus belles choses rien qu'en achetant des ressources de première qualité ? Intéressante théorie, mais surprenante venant d'un artisan , n'est ce pas?
Les plus grands artistes n'ont pas fait leur réputation avec des mains plaqués d'or ? Qu'en pensez vous?
Le Nelda laissa le temps à son interlocuteur de lui répondre tout en le regardant d'un air ...hum...un petit rictus de la lèvre supérieur, ceux connaissant bien le Propage l'aurait dit goguenard, les autres se demandait s'il n'envisageait pas de les compter à son prochain menu.... Toutefois, l'imposant Nelda était maintenant sur le passage du tydale.
Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.
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Le Matal 2 Saptawarar 1508 à 00h15
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Avant la vision il y eut l'odeur... Elle lui avait soulevé le cœur, c'était vraiment imbuvable. Il le regarda avec un sourire tout ce qu'il y avait de plus courtois sur son nez froncé, comme il s'y était attendu. Il détailla l'être qui se dressait face à lui entre le dégout et la fascination, mais clairement plus de dégout.
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« Que vous ne devriez pas sourire ça ne vous va pas au teint et encore moins à ceux qui vous écoutent de trop près, mon cher. »
*** Il plaqua un mouchoir sur son nez cachant son sourire. ***
« Vous savez que le look crasseux est complètement dépassé aujourd'hui on sait même prendre soin des fourrures. » | |
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Le Matal 2 Saptawarar 1508 à 09h35
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En plus il avait un accent déplorable, une diction à couper au couteau si bien qu'il fallait garder les yeux fixés sur sa vilaine bouche pleine de dent pour parvenir à comprendre quoi que ce soit de ce que pouvait baragouiner ce sauvage. Il dut faire appel à tout son savoir vivre pour ne pas faire un bond en entendant son feulement.
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« On se serait évanoui pour moins, mon cher, se pinça-t-il avec distinction. Mon nom est Tudclyd, digne serviteur de ses gracieuses révérées, de leur beauté et de leur charmes. »
*** Il regarda Samael intrigué, se demandant bien comment on pouvait vivre ainsi. ***
« Vous n'avez jamais pensé qu'il serait peut-être bon de tailler un peu cette touffe qui vous étouffe, demanda-t-il avec le soucis des causes perdues en désignant sa fourrure. » | |
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Le Matal 2 Saptawarar 1508 à 13h20
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| Le visage sombre , Aremys avançait d'un pas rapide et ferme, presque brusque. Seuls signe extérieur de la colère et de la frustration qui l'habitaient en cet instant.
Tout à ces pensés il ne remarqua pas l'etrange couple qui dicertait quelques metre plus loin... Il ne remarqua pas non plus l'imposant Nelda qui lui barrait la route... et, aussi surprenant que ce soit, il ne preta pas attention à l'odeur nauséabonde qui empestait l lieu...
dit :Aremys fait gaffe ya une grand poilu devant toi!!
Malheuresement pour le Tydale il en remarqua pas non plus son mou et continua sa course, venant s'ecraser douloureusement sur le Nelda.
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Le Merakih 3 Saptawarar 1508 à 09h38
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Par dessus l'épaule de l'imposant Nelda, on vit le tydale chapoté tendre le cou pour ne pas perdre une miette de ce qui allait se passer. Courageux mais pas téméraire, il fit néanmoins un pas en arrière, sait on jamais s'ils n'allaient pas se battre comme des chiens au détour d'une ruelle, après tout ce n'était que des mâles.
Il détailla Aremys des pieds à la tête et ne pu que remarquer sa mise pour le moins aussi étrange que son regard. Il faillit s'étouffer sous le sacrilège. Une chemise SUR une armure?! C'était comme mettre un string sur un pantalon!
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« Ah non ça ce n'est pas possible, s'écria-t-il avec horreur en bravant le danger imminent. Non, non, non! Vous ne pouvez pas faire une chose pareille, la chemise c'est dessous qu'on la porte, mon cher. Vous allez pourrir votre armure de sueur sans ça vous sentirez le vieux chien mouillé. »
*** Il huma le nez en l'air... ***
dit :Si ce n'est déjà fait... | |
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Le Merakih 3 Saptawarar 1508 à 12h00
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| Surpris par le choc, le premier reflex d'Aremys fut de lever un regard haineux sur ce qui osait barrer son chemin. Puis se sentant basculer il se prépara à une chute sur l'arrière-train...
La seconde d'aprés et contre toute attente il se retrouvait sur ses pieds, retenu au col par la main griffue du Nelda. Leurs regards se croisèrent. La haine brilla encore quelques instants dans celui du jeune Tydale puis s'eteignit subitement.
" Ziray..." Dit-il un peu plus durement qu'il ne le voulait... Un leger sourire apparut sur ses lèvres adoucissant les traits de son visages ".. je tacherais de suivre votre conseil à l'avenir... "
Alors qu'il parlait, ses sens lui revinrent peu à peu. Il prit conscience de la présence d'une autre personne. Un Tydale à la tenu crillarde... Il le vit humer l'air mais le sens de ses paroles lui avait échappé, happé par le bruit de la foule et la confusion du choc.
dit :Il dit qu'avec ton armure SOUS ta chemise tu dois sentir le chien mouillé... Alors il hume l'air pour vérifier...
Futile si tu veux mon avis...avec la puanteur qui regne ici ...
L'odora lui revint en dernier... Pour son plus grand déplaisir. L'odeur nauséabonde qui assaillait ses narines lui souleva le coeur. Le premier choc passé il prit sur lui pour s'habituer à ce parfum particulier. Même si l'odeur n'avait rien d'agréable elle était supportable.
Enfin accoutumé à l'odeur il se tourna vers l'autre Tydale... La tenue haute en couleur qu'il portait agressait l'oeil d'Aremys, mais il n'en montra rien.
Il déboutonna sa chemise, faisant apparaitre son armure. On pouvait y voir de nombreuses marques, signe de combats plus ou moin récents. Une estafilade sur le flan droit de la protection laissait entrevoir une autre piece de tissu sous l'armure... la désignant il dit d'un ton sec:
" Personne ne porterais une armure à même la peau... il faudrait etre stupide... " puis sur un ton plus doux " ce tissu protège ma peau des frottements et du désagrément auquel vous faites allusion. Et puis voyez...mon armure est bien aérée..." | |
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Le Merakih 10 Saptawarar 1508 à 11h00
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Le tisserand leva les yeux au ciel avec un soupire dépité d'un tel manque de compréhension. Il nia de la tête en le parcourant du regard des pieds à la tête.
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« Non non vous ne comprenez pas, il faut des manches plus longues sous une armure et on ne met pas une chemise par dessus une armure. C'est affreux, c'est laid! »
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Comment expliquer a quel point c'était une faute de gout, un affront au peu de talent que pouvait avoir l'artisan qui avait travaillé sur ces vêtements. En plus a regarder dans quel état il l'avait mise, il avait au moins du se trainer sur toute la muraille d'Utrinya pour la mettre dans cet état. (La possibilité que la raison soit un potentiel combat lui était partculierement inconcevable).
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Le Merakih 10 Saptawarar 1508 à 12h46
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| *** Après un trop long repos à son gout dans les alcôves de la Ruche, Shyama profitait de sa liberté nouvellement acquise pour reprendre contact avec les rues de cette ville qu'elle connaissait par cœur.
Les petites ruelles... le lac... le marché... ses badauds si pittoresques et hauts en couleur...
S'asseyant sur quelques marches, elle profita de la pièce de théâtre que le Tableau lui offrait.
Les protagonistes : Le guerrier poussiéreux, fatigué, malmené et mal fagoté, l'indispensable gros bras nelda, et une créatrice de vêtements à la dernière pointe de la mode.
A y bien regarder, la créatrice semblait plutôt être un créateur; et, à y bien sentir, le gros bras n'était autre que "Le Poilu" Samael.
Honorée de pouvoir assister à cette pantalonnade des plus divertissantes, la Sang-Âme tendait l'oreille, ravie de cet art consommé que déployaient les acteurs pour peindre une pièce plus vraie que nature.
Devant les mimiques impossibles de l'homme au chapeau, Shyama finit par applaudir avec sincérité. ***
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Julung 11 Saptawarar 1508 à 15h53
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L'artisan eut à peine eut le temps de s'étonner de ce don qu'il entendait les mains délicates s'entrechoquer. Il n'eut pas besoin de se retourner pour savoir a qui il avait affaire. Opérant un demi-tour pirouetesque, retirant chapeau et s'abaissant du même geste, il se fendit d'une révérence aussi distinguée que complexe.
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« Révérée! Ravi de voir que vous approuvez, il est si difficile de trouver soutient de gout en cette citée! »
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Un sourire aux lèvres chapeau sur le cœur, il ne pouvait qu'apprécier enfin la beauté dans ce monde de brutes. Il en aurait soupiré si son corset ne lui avait pas coupé le souffle. Il attendit qu'elle lui fasse signe de se relever avant d'ajouter.
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« Seriez vous, Sublissime, Shyama, l'artisane dont on m'a tant vanté les mérites à mon arrivée? »
*** Avec un sourire d'excuse pour les deux autres priorité au beau sexe. *** | |
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Le Dhiwara 28 Saptawarar 1508 à 00h37
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| *** Shyama, en constatant qu'un deuxième acteur venait à son tour saluer le public, redoubla d'efforts, battant des mains frénétiquement.
Elle contempla le barbu qui venait de prendre la parole, l'œil un peu vitreux.
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A ce moment, un ami perdra le marteau de son ami, et les jeunes ne sauront pas où reposent les choses possédées par leurs mères, et que leurs mères ont posées là, la nuit vers huit heures.
C'est écrit.
Et derrière la porte au Nuage gravé seront les enfants de la Sombre.
Il suffit de la pousser. La porte. Pas le Nuage. Faut pas pousser. Ni mémé dans les orties, ni la Sombre de son parapet.
Voilà.
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Dhiwara 28 Saptawarar 1508 à 11h43
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| Aremys resta quelques instants interdit, essayant veinement de donner un sens aux paroles Shyama. Il était pour le moin perplexe...
dit :Muahahahaha! Mais elle est complètement félée! hahaha ... On comprend rien à ce qu'elle dit!! hahaha...
La ferme! pensa Aremys qui remercia mentalement le S'sarkh que son mou n'ai pas de bouche....
Rire ouvertement d'une tydales symbiosée dans la capitale du Matriarcat n'etant pas recommandé. Surtout pour un mâle qui tient à garder son intégrité phisyque...
Passant outre le comportement étrange de la Sombre, le voyageur se concentra sur ce qui l'interessait... La porte au Nuage gravé répéta t-il lentement. Voila qui ne devrait pas etre dur à trouver pensa t'il...
Il décortica encore un peu les phrases de la Tydale, mais son discours restait effrontement nébuleux....
Gente Dame, messieurs; au plaisr de vous revoir dit-il en s'inclianant légèrement avant de prendre congé.
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Le Luang 29 Saptawarar 1508 à 21h31
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De la monnaie?! Le tydale resta un instant stupéfié. Il regarda la femelle et se fendit d'une révérence encore plus alambiquée que la premiere.
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« Révérée, pour vous je serais ce qu'il vous plaira, dit-il avec un sourire mode sans prêter attention à l'étrangeté de ses paroles. Que peuvent de simple mâle pour votre service? »
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Les filles pouvaient bien se permettre toutes les lubies et tout les vice, pour sa part le mâle trouvait cela charmant. Il était curieux de cette artisane de talent et de ce que l'on disait d'elle.
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