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Quartier résidentiel

Echoué aux portes de la ville...

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Sujet lancé par Krepion Loudmer
Le 19-09-1508 à 20h01
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Posté par Krepion Loudmer,
Le 23-09-1508 à 10h52
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Krepion Loudmer

Le Vayang 19 Saptawarar 1508 à 20h01

 
*** Un beau matin d'automne, qui aurait sans doute pu le rester, si le pilier de poussière planté aux portes sud d'Utrynia n'avait pas une nouvelle fois fait son office hasardeuse : faisant taire les piaillements des oiseaux alentours, il s'ouvre brusquement, sans préavis, dans ce silence soudain, et recrache un vieillard usé et décrépi comme une épave qui viendrait se briser sur des récifs accérés.
D'ailleurs, chose, curieuse, le vieux marin -car c'est à ça qu'il ressemble, sous ses couches de crasse et de boue- est effectivement trempé et dégoulinant du pied au chapeau.

Krepion tousse, crache, éructe, retousse, crache encore, aussi bien de l'eau, de la bile, que des insultes envers le monde entier.
Tremblant comme une feuille, le regard hagard et flou, il se met à ramper avec plus ou moins de succès, sans savoir vers où, ni même pourquoi... Pour se réchauffer, peut-être, pour commencer.
Car quel froid ! Même au plus fort des tempêtes les plus hivernales, il lui semble qu'il n'a jamais été aussi trempé et transi de froid. Et la douleur... Oui, s'écorcher les coudes et le genou lui fait presque oublier cette souffrance qui sourde et palpite insidieusement dans tout son corps, jusqu'au bout de sa jambe de bois.

Alors voilà, il avance, il se traîne sur le chemin caillouteux qui se trouve là au même endroit que lui par un drôle de hasard, sans avoir le moindre début d'idée d'où peut bien se situer ce "là", accompagnant son insensée progression par une flopée de râles et de jurons étonnamment imagés... mais en tchaë ancien, fort heureusement, si bien que l'innocente oreille d'une jeune tydale passant par là ne s'en trouverait pas choquée. ***


Saillon dit :


Ahem, Krepion, attention, il y a...


*** Le vieillard a tout juste le temps de songer que quel que soit ce lieu, ce fichu truc verdâtre le suit toujours dans le but avéré et indéniable de lui pourrir la vie, lorsque soudain une paire de mains l'empoigne avec vigueur et le redresse.
Du moins tente de le redresser, car sitôt que la poigne se relâche légèrement, Krepion s'effondre, s'affale, se ratatine, voire même se répand de nouveau au sol comme le ferai une plâtrée de pâtes trop cuites.

Des voix qui semblent lointaines, un peu déformées, parviennent laborieusement jusqu'à ses oreilles encore gorgées d'eau, sans qu'il arrive vraiment à distinguer ce qu'il se dit.
Du tydale, reconnait-il en dressant l'oreille.
Ah. Là c'est à lui qu'on parle. Visiblement.

Krepion s'efforce d'ouvrir un oeil, puis deux. les silhouettes un peu floues de deux guerrière se dessinent doucement tandis que la lumière lui écorche les nerfs optiques. Deux guerrière tydale, en effet. Elles lui parlent, oui. Le questionnent.Qu'est-ce qu'il fait là, d'où il vient. ***


Ch-ch-chais p-ppas...

*** Bafouille-t-il en réponse.
Que dire d'autre ?
Ah oui. ***


A... A... A b-b-bboire...

*** Un bruit de pas. L'une d'elles s'éloigne, faisant naître un sourire nais sur les lèvres crevassées du vieil infirme. ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Lisa Slyvent

Le Sukra 20 Saptawarar 1508 à 09h12

 
*** Lisa, qui était dans Utrynia depuis quelques jours déjà, commencait à se diriger vers les portes Sud de la Ville pour aller chasser de l'aberration , lorsqu'elle découvrit, rampant, suffoquant, pestant en une langue archaïque, avancant achin cahan sur les premiers pavés de la Ville.
N'écoutant que son coeur , Lisa se rapprocha au pas de course du corps du Tchaë, pour pouvoir lui apporter son soutien, ou, tout du moins, l'empecher de se faire achever par les abominations, qui sont légions maintenant dans les environs du Matriarcat.

Lisa se rapprocha de l'infirme -il avait une jambe de bois -, et comenca à le porter vers l'intérieur de la Ville. Elle commencait à se souvenir qu'elle avait vu une Tchaë en ville, il y avait quelques temps de cela, dont le nom était..Clan, ***


dit :
Cyan


-Ah oui, c'est ca.

*** Puis, se retournant vers le Tchaë suffoquant. ***


-Bon sang, mais qu'est ce qui vous a mis dans cet état...Et vous êtes trempés, vous avez pris un bain dans le bassin ou quoi ?

 
Krepion Loudmer

Le Sukra 20 Saptawarar 1508 à 13h28

 
*** Krepion rouvre un oeil : une autre guerrière vient d'arriver et lui parle... de bain ?
Ah non, elle le questionne. La garde de la cité qui l'a ramassé sur le tarmac, toujours indécise sur les mesures à prendre face à cette intrusion peu commune, semble quelque peu d'effacer pour laisser agir la jeune femme. Sa supérieure, peut-être ?
Le temps que les neurones du vieux marin se rassemblent pour arriver à cette conclusion, Saillon prend l'initiative de répondre à Lisa Slyvent : ***


Saillon dit :

Prendre un bain, lui ? A part contraint et forcé, il n'y songerait même pas !
Mais vous avez quelque part raison, madame, puisqu'il a effectivement pris une sorte de bain -contraint et forcé justement- dans la rivière qui traverse Lerth... et s'y est noyé.
Et ce n'est pas faute de l'avoir prévenu ! Mais ce vieil entêté ne m'a pas écouté, bien sûr...


*** Krepion remue un bras dans l'espoir futile de chasser cet insupportable mou, et tente laborieusement de se redresser. Sans effet. La douleur semble s'atténuer peu à peu, mais il est toujours à bout de force.
Il parvient malgré à bégayer de nouveau d'une voix plaintive : ***


S-soif... A b-boire...

Saillon dit :

Mmmh... Je doute que cette dame parle le tchaë ancien, Krepion. C'est une tydale, et elle parle... tydale.
Allons, fait un effort !


*** Ah... Krepion rouvre un deuxième oeil. A son grand désarroi cette saleté de mou a -encore- raison : elle parle tydale. ***


A b-boire...

*** Répète-t-il enfin dans la langue appropriée -avec un épouvantable accent tchaë cependant, mais bon, faut pas trop lui en demander...

Mais qu'est-ce qu'elle font là toutes ces tydales, par Shambleau ?!! ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Lisa Slyvent

Le Sukra 20 Saptawarar 1508 à 19h56

 
*** Mais ou ce Tchaë ?
Il avait fallu à Krepion le temps que Lisa aille lui chercher une bouteille de vin à la taverne, qu'elle avait requisitionné sous l'oeil moqueur du Mish qui recurait les fonds crasseux des bocs, les gratifiant d'un long jet de salive avant de fourrer un torchon sale pour les récurer, tournant entre ses dents un morceau de tabac à chiquer qui avait connu des jours meilleurs...
Sa bouteille à la main et son épée dans l'autre, l'Executrice remontait la foule rue après rue, progressant vers la porte Sud ou devait l'attendre l'individu dérangeant...
D'ailleurs, il n'y était plus....
Lisa jeta des coups d'oeil affolés à droite et à gauche, avant de voir des gardes se diriger vers la Tour guardant la porte, les armes à la main.
Lisa accourut vers le regroupement, et, ignorant le regard moqueur du sergent sur sa bouteille, lui demanda de ce qu'il en retournait... ***


-M'f, c'est compliqué , Executrice....Un intrus Tchae a été vu en train de pénétrer dans la Tour et j'ai pour ordre de le repousser par la force entre les murs.

-Et bien n'en faites rien, soldat. Rompez. Je contactes la Mestre de Ville pour régler ce problème.

 
Krepion Loudmer

Le Sukra 20 Saptawarar 1508 à 23h22

 
*** A peine sa requête formulée, la guerrière s'éloigne d'un pas décidé. Krepion caresse un instant l'espoir de la voir revenir avec une bouteille de vin, d'hydromel, de bière ou de n'importe quoi pourvu que ce soit alcoolisé, avant de songer avec fatalité que ce serait trop beau : il a mal partout, il a froid, il ne sait pas où il est, ni comment ni pourquoi... et généralement c'est précisément dans ce genre de situation que contre toute attente, les choses trouvent quand même le moyen d'empirer...

Tandis que la guerrière s'éloigne, le vieillard effectue une nouvelle tentative pour se redresser. C'est que c'est tout de même gênant de rester ainsi prostré devant ces dames...
Tout doucement, par a coups, il parvient à s'assoir sur son derrière. La tête lui tourne et il a un arrière-goût de bile dans la bouche, mais il commence peu à peu à reprendre ses esprits... Manifestement il est entier... enfin, aussi entier que dans son dernier souvenir, en tout cas... Après tout la jambe de bois articulée fabriquée par Thanakis quelques mois plus tôt fait pour ainsi dire partie intégrante de lui, maintenant.
D'ailleurs elle l'a bien servi lorsqu'il a dû se mettre à détaler pour fuir... le souvenir fugace s'efface avant que le vieillard parvienne à le reconstituer, comme un rêve qui s'effiloche au réveil alors qu'il semblait tellement réel un instant plus tôt... Fuir quoi, déjà ?!

Le vieux marin s'ébroue, projetant quelques gouttelettes d'eau vaseuse -ou de morve, on ne sait pas bien- alentours et provoquant ainsi le recul prudent et quelque peu méfiant de la garde restée près de lui.
La tydale l'observe en chien de faïence, se demandant toujours quelle attitude adopter. Visiblement, elle hésite à le passer au travers de sa lame -après tout, il a bien tenté de pénétrer dans la ville sans y être autorisé, cet étranger, ce serait tout à fait légitime ! - ou bien le prendre en pitié, comme Lisa Slyvent.

En attendant de prendre une décision -ou de recevoir des ordres- elle s'écarte un peu plus du vieil infirme crasseux comme s'il s'agissait d'un pestiféré.
Lorsqu'une autre garde de la cité la rejoint pour savoir ce qui se passe, elle relâche quelque peu son attention pour se tourner vers sa soeur : après tout, qu'est-ce qu'il pourrait bien faire ce vieux débris insignifiant ?! S'il était tydale, il aurait été classé inapte, cela ne fait aucun doute...

Sans plus se soucier de sa dédaigneuse gardienne, Krepion Loudmer poursuit ses efforts pour se relever. Une tour se dresse à quelques pas de là à peine, et l'idée de s'adosser à sa base est plus que séduisante pour le vieillard courbaturé.

Il parvient enfin à se mettre debout et opère quelques pas vers le bâtiment hospitalier, lorsqu'il réalise soudain avec horreur qu'il n'a plus sa canne... et perd l'équilibre, basculant contre la porte en bois qui s'ouvre en grand sous le choc.

Krepion a a peine le temps de comprendre ce qui s'est passé que les deux guerrière sont déjà sur lui, l'arme au clair. ***


Heuuueuuueuuu...

*** Lisa Slyvent revient sur ces entrefaites, le sauvant sans nul doute d'une mort atrocement douloureuse... Tandis qu'elle calme les ardeurs guerrières des gardes un peu trop zélées au goût du vieillard, ce dernier rive son regard sur la bouteille qu'elle tient à la main... n'osant en croire ses yeux. ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Khamaat

Le Sukra 20 Saptawarar 1508 à 23h55

 
*** Khamaat avait été alertée par les gardes durant la visite de la Carias à la Ruche. Elle s'était excusée auprès de sa supérieure, lui laissant terminer le déjeuner seule avec les anja's, pour aller rejoindre les gardes qui l'avaient demandée et qui l'attendaient à l'entrée de la Ruche.

C'est donc une Mestre de Ville en plein stress d'une visite officielle, passablement énervée d'avoir du laisser son hôte de qualité seule pour des affaires courantes, et qui, de surcroît, n'avait pas mangé à sa faim, qui se présenta aux gardes.

En chemin, elle avait également croisé Lisa Slyvent qui l'avait averti de la présence d'un vieil étranger qu'elle avait enlevé des mains des gardes qui l'avaient attaqué. Après l'avoir remerciée d'avoir agi de la sorte, Khamaat avait continué sa route.

Les ayant suivi au pied de la Tour qui surplombait la porte sud, elle aperçut un attroupement qui s'écarta pour lui laisser la vision du "danger" qui avait fait se déplacer les gardes.

Khamaat s'approcha, les mains sur les hanches, observa sans rien dire Krepion avant de se retourner vers les gardes : ***


Attendez... dites moi que je me trompe... vous m'avez alertée pour... ça ??!!

*** Elle ferma les yeux et se tint le front avant de poursuivre ***


Reprenons... vous demandez à me voir en urgence parce que vous avez intercepté et attaqué, je cite, un étranger "potentiellement dangereux"

*** Khamaat avait mis l'accent sur les deux derniers mots, elle continua, d'une voix où se mêlaient la lassitude ainsi que la colère qu'elle essayait de contenir, tout en désignant Krepion du doigt, sans lâcher du regard les gardes penauds ***


C'est CA votre danger potentiel ??? Bizarrement, je vois un vieux tchaë qui sent la vinasse et la saleté. Il est où le danger ? Et en plus, fiers de vous, vous me dites l'avoir molesté pour l'empêcher de, je cite toujours, l'empêcher de mettre la ville à sac ?
Mais ma parole ! Par le tableau ! Vous voulez nous fâcher avec toute la communauté tchaë de Syfaria ??? Parce que là, ce sera pas qu'un vieillard à contenir, mes petites... ce sera carrément la guerre raciale !


*** Khamaat fusilla du regard le groupe des gardes qui avait baissé la tête au fur et mesure qu'elle avait laissé éclater sa colère. Ils étaient tous à ce moment là en train de porter un intérêt soudain à leurs chaussures.
Khamaat jeta un dernier regard à Krepion avant de se retourner vers les gardes ***


Maintenant que le "danger" est écarté, me permettez-vous de continuer à faire visiter la Ruche à mon hôte de marque ? Ou bien avez-vous décelé un autre danger ? Je ne sais pas moi... une souris enragée qui a décidé d'attaquer les remparts de la ville ?

Je pense que quelques jours de repos vous ferez du bien : je vous relève de vos fonctions, une nouvelle garnison de gardes va vous remplacer et quant à vous... je vous attend à la Ruche pour vous donner une attribution beaucoup plus dans vos capacités.
Justement, je cherchais qui pourrait s'occuper de monter sur le toit de la Ruche pour nettoyer les gouttières avant la saison automnale et hivernale...
J'espère que les feuilles mortes ne vous "attaqueront" pas trop violemment !

Ah! J'oubliais pour vous... et bienvenue à Utrynia avec mes excuses pour le lynchage.


*** Sur ces dernières paroles, la Mestre Nourricière se retourna à nouveau vers Krepion et lui remit un papier officiel l'autorisant à séjourner en ville. D'un bref salut de la tête, sans se soucier de savoir si Krepion avait compris ou s'il allait la remercier, elle repartit d'un pas rapide vers la Ruche reprendre la visite officielle avec sa supérieure. ***



 
Krepion Loudmer

Le Dhiwara 21 Saptawarar 1508 à 00h00

 
*** Ses yeux s'écarquillent un peu plus lorsqu'elle lui tend, sans visiblement rien lui demander en contrepartie, la bouteille de vinasse tant convoitée.
Curieusement, le vieillard ne rechigne pas sous l'effort nécessaire à attraper et déboucher cette dernière...

Il la vide d'une seule traite, avant de diriger vers sa bienfaitrice un regard éperdu de reconnaissance. ***


Alors, maintenant vous me suivez jusqu'à la Ruche, d'accord ?

*** Ah mince, il y avait bel et bien une condition... Le vieux marin fronce les sourcils et arbore son regard vide de flétan mort qui lui est relativement coutumier.
La ruche ???!
Pourtant, il en mettrait sa jambe à brûler, cette jeune femme a bien plus l'allure d'une guerrière que d'une apicultrice... Mais alors pourquoi lui parle-t-elle de ruche ? Une passion qu'elle veut lui faire partager, peut-être ? Drôle de bonne femme...
Pour sa part, les dernières abeilles que Krepion a croisées, lors de l'expédition botanique menée par la sorcière bleue, mesuraient deux bons mètres de long, étaient pourvues de dents acérées, et avaient bien failli lui faire la peau avec leur poison pernicieux...alors bon, il n'est pas spécifiquement pressé d'aller voir les ruches de la demoiselle, pour tout dire...
Et puis d'ailleurs, sans sa canne il est bien incapable d'aller bien loin, ce qu'il s'empresse de lui faire remarquer : ***


C'est pas qu'j'veux pas... mais... j'ai perdu ma canne en...

*** En faisant quoi, oui, d'ailleurs ?!
Le vieillard s'interrompt, fouillant dans ses souvenirs... dont les derniers à peu près clairs se situent... à Lerth. ***


Dis ma p'tite... ahem... c'est quoi cette ville ?

*** La cité ne lui dit rien, et pourtant il y flotte indéniablement une interpellante odeur marine... ce qui le laisse d'autant plus perplexe : l'ancien marin était pourtant sûr d'avoir accosté à toutes les cités côtières de l'île au cours de sa carrière...

La jeune femme n'a pas le temps de lui répondre qu'une nouvelle tydale -décidément, il n'y a que de ça ici- débarque tel un tourbillon au milieu de l'attroupement maintenant imposant de guerrières curieuses et indécises.

Une véritable boule de nerfs, constate le vieux marin en la regardant engueuler proprement chacune des gardes présente sans que celles-ci ne mouftent d'un quart de poil -de leur crâne rasé.

Lorsqu'elle se tourne vers lui, Krepion tressaille et pense sa dernière heure venue, mais la petite bonne femme lui tend presque négligemment un vélin rédigé au bas duquel est apposé ce qui ressemble à un sceau, avant de s'en retourner aussi vite et aussi nerveusement qu'elle est arrivée.

Le vieillard illettré regarde le parchemin avec curiosité, bien incapable de déchiffrer les pattes de mouches étalées dessus, avant de tourner son regard interrogateur vers Lisa Slyvent. ***


Heuuu... ?

- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Edhelle

Le Dhiwara 21 Saptawarar 1508 à 00h49

 
*** La jeune Tydale et pourtant étrangère assista à la scène sans mot dire, sans même être vue.

Personne ne remarqua l'insignifiante présence de cette arcaniste qui tentait vainement de se cacher derrière ses cheveux.

Lorsque Khamaat arriva et retablit l'ordre, elle ne s'apperçut même pas de la présence de cette personne que même les rêves ont oublié.

Pourtant, d'un pas relativement peu sûr, elle s'approcha du vieil homme. Arrivée à sa hauteur elle hésita, il puait la vinasse et le voir se descendre une bouteille qu'elle-même n'aurait jamais entamé ne fut pas pour la rassurer

Elle plongea ses yeux dans les siens...toujours sans rien dire.

Puis un chant, une psalmodie ténébreuse s'éleva dans l'air de la ville. Un chant auquel on ne fait attention que si on y prete attentivement l'oreille.

Sa main brilla d'une lueur rassurante qu'elle apposa sur le vieil homme.

Immédiatement, une partie de ses blessures disparurent et un semblant de santé revint souffler en lui.

Sans rien ajouter, elle fit quelques pas en arrière et baissa son regard vers le sol. ***


 
Krepion Loudmer

Le Dhiwara 21 Saptawarar 1508 à 14h12

 
*** Krepion se recroqueville comme une banane séchée lorsque la sorcière pose sa main sur lui, comme à chaque fois qu'on fait usage de sorcellerie à son encontre. Il faut dire que sa première expérience avec un lanceur de sorts fut quelque peu traumatisante, sans parler des nombreuses fois où la sorcière bleue a tenté à sa vie au cours de l'expédition botanique...

Pourtant nulle douleur ne vient, et au contraire les crampes et raideurs qui lui restent de sa résurrection continuent même de s'effacer avec une rapidité accrue.

Le vieillard observe la jeune femme se reculer timidement, le regard toujours méfiant et revêche malgré la bonté indéniable de son action.

Et puis soudain, c'est la débandade.
Dans un ordre chronologique que le vieux marin serait bien incapable de déterminer, un nelda se présente à son tour aux portes de la ville, tandis qu'une espèce de grosse chauve-souris rougeâtre débarque elle aussi et fond sur le petit groupe, attaquant la guerrière et le nelda ; une autre furie, mais tydale celle-là, déboule d'une rue et commence à engueuler tout le monde sur le fait qu'ils gênent le passage, avant même de songer à leur demander de s'écarter, et encore moins de leur en laisser le temps puis, lance à son tour un sort de soin sur le vieux marin médusé, puis fout le feu d'un seul mot à la créature pervertie et sa misérable victime du moment -le nelda. Dans la même minute, la petite tydale énervée de tout à l'heure revient pour rajouter sa voix à celle de la sorcière pyromane en ordonnant d'une voix qui porte démesurément loin de libérer le passage.

Perdant de vue sa bienfaitrice dans l'agitation qui s'ensuit, Krepion décide qu'il est bien plus prudent de s'écarter de ce nid de tydales hystériques -à son sens bien plus dangereuses et imprévisibles que le chiroptère. Malgré l'absence de sa canne, et grâce à sa vigueur retrouvée -due sans doute autant aux sortilèges des sorcières tydales qu'à la montée d'adrénaline déclenchée par leur convaincante démonstration d'hystérie, le vieil infirme parvient à se redresser et à clopiner le long du mur jusqu'au coin de la rue.

Là -à priori, mais rien n'est moins sûr- il devrait être à l'abri de ces femelles forcenées...
Un peu moins apeuré, il entreprend donc de suivre des yeux -et surtout de loin- l'évolution de la situation, tout en se demandant où est-ce qu'il va bien pouvoir se retrouver une canne, et surtout où se situe la taverne la plus proche...

En tout cas, la démonstration à laquelle il vient d'assister répond à une question : que des femelles tydales violentes et hystériques : aucun doute possible, il est dans une cité du Matriarcat du Déclin... ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
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Lisa Slyvent

Le Dhiwara 21 Saptawarar 1508 à 14h53

 
dit :
Ca, c'est fait !


*** Après avoir repoussé la créature sous forme de pâtée pour chat, les Executrices purent retourner à leurs moutons....
Lisa ,elle, se dirigea vers Krepion pour lui souhaiter la bonne chance , et lui souhaita de pouvoir rentrer chez lui sain et sauf.......
Ele luie xpliqua aussi que s'il voulait rester en vie, il n'avait qu'à lécher son pouce et à la poser au bas du pachemin.... ***


 
Krepion Loudmer

Le Dhiwara 21 Saptawarar 1508 à 19h04

 
*** Avec encore le goût du vin sur les lèvres, et un léger début d'ivresse le rendant sans doute un peu sentimental, Krepion remercie sa bienfaitrice de quelques marmonnements indistincts puis la regarde s'éloigner presque avec regret.

Bon certes il n'a plus mal partout -mis à part ses habituels rhumatismes- et les gardes semblent avoir finalement décidé de le laisser en vie, mais il se retrouve désormais seul -mis à part cette saleté de mou qui continue de lui coller aux basques- et toujours aussi paumé dans cette ville de tydales folles furieuses...
Et surtout, il n'a toujours pas de canne, ni de taverne sous la main...

Oui, la situation semble vraiment désespérée...

Il réalise d'ailleurs qu'il n'a pas non plus la moindre pierre en poche... Et si se faire quelques ardoises dans divers établissements de Farnya ne lui causait aucune espèce d'insomnie, l'idée de provoquer la colère d'une de ces femelles dangereuses au moment de devoir payer les quinze chopes qu'il ne manquerait pas d'engloutir lui semble beaucoup moins séduisante.
Même les plus petites et les moins armées font deux têtes de plus que lui, songe le vieillard blasé...

Mais il est loin d'être sans ressource, ah ah !!
S'appuyant pour marcher contre les murs des maisons, le vieillard commence à s'enfoncer parmi les ruelles d'Utrynia.
A chaque tydale qu'il croise, il prend son air le plus pitoyable -ce qui n'est pas vraiment un rôle de composition- et... demande la charité... ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
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Orphèle

Le Dhiwara 21 Saptawarar 1508 à 19h21

 
Oh ! Ça alors !

*** S'écrit tout à coup la voix fluette d'une jeune et jolie jeune femme tombant nez-à-nez avec le vieil ivrogne au coin d'une rue. Son exclamation, surprise, est également très enjouée. C'est qu'elle n'a jamais eu l'occasion d'admirer une telle créature ! On lui a bien parlé des Tchaës, mais elle a rarement eu le plaisir ou le déplaisir d'en croiser des vrais.

Et surtout des aussi....aussi....vieux ?

Elle regarde fixement le pauvre marin, les yeux ronds et joyeux, un sourire mièvre sur les lèvres. Il y a là une étrangeté fascinante qui a tôt fait d'imposer son suffrage sur l'esprit naturellement curieux de la sensät. Surtout que l'individu a l'air malheureux à souhait. Elle se penche un peu pour mieux regarder le monsieur, comme si il s'agissait là d'un objet merveilleux ou d'un animal perdu. ***

Vous...vous êtes un Tchaë, c'est ça ?

*** Orphèle s'empresse de poser une main sur sa poitrine. ***

Moi, Orphèle.

*** Puis pointe son interlocuteur du doigt. ***

Et vous ?

*** Alors qu'elle s'exprime, découpant ses mots au couteau en espérant bien se faire comprendre, l'Astrologue s'approche un peu plus de sa cible. Qui peut alors sentir son haleine. Alcoolisée. D'ailleurs, maintenant qu'il y pense, l'attitude outrageante et excessive de la demoiselle est soit l'expression d'une idiotie profonde soit celle d'un certain degré d'ébriété (soit des deux).

Elle, en tout cas, hausse les sourcils et sourit avec joie, attendant une quelconque réaction de la part du bonhomme. ***


 
Krepion Loudmer

Le Dhiwara 21 Saptawarar 1508 à 23h23

 
*** Alors qu'il fuit sous le regard carnassier d'une mégère au crâne lisse qui ne semble manifestement pas décidée à lui céder quelques morions, Krepion tombe sur la jeune ingénue, et voit son moral remonter.

Une proie facile, sans le moindre doute ! Elle semble aussi curieuse et candide que la petite Nelle, avec un peu de chance elle alignera les pierres avec autant de facilité que la jeune témoin, à Farnya !!
Ah ah ! La vinasse se rapproche !!

Et puis, elle au moins elle n'a pas l'air trop dangereuse... Et puis elle a des cheveux : elle est forcément plus civilisée...
Il reste malgré tout quelque peu sur ses gardes, répondant d'une voix bourrue : ***


Ouais, j'suis tchaë... Ça s'voit pas ?

*** Puis se rappelant son objectif -soutirer quelques pierres ou toute autre denrée exploitable- il ajoute d'un air qui se veut avenant, dévoilant une rangée clairsemée de chicots dont la couleur semble hésiter entre noir et jaune. ***


Mon nom c'est Loudmer. Krepion Loudmer. 'chanté.
Dis ma p'tite, t'aurais pas que'ques pierres à m'dépanner ?


*** Puis il réalise soudain le fumet et l'attitude alcoolisée de son interlocutrice... Il s'étonne un bref instant de cet état de fait pour une si jeune personne, mais n'étant pas du genre à s'encombrer de préjugés moraux ou bienséants, il s'engouffre aussitôt dans l'ouverture que ce constat révèle : ***


Ou un p'tit verre, p't-être...?

- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Orphèle

Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 00h12

 
*** Orphèle se concentre.

L'accent du vieillard n'est pas toujours évident mais ses propos font sens et elle finit par saisir l'ensemble. Il s'appelle Krepion Loudmer et cherche visiblement quelques pierres pour subvenir à ses besoins. Qui, si l'on en croit sa dernière question, ne sont pas si éloigné des siens.

Elle lâche un rire cristallin. ***

Ah ! Un verre ! Ça je peux vous offrir. Je vais vous amener à la meilleure tave....

*** Le visage de la jeune fille s'assombrit subitement et se pare d'une moue boudeuse. La meilleure taverne de la ville est tenue par Es'Kaer, or l'Anja sort tout juste de quelques démêlés avec cette dernière. Leur relation n'est pas au beau fixe...

Mais peut-être que la tenancière acceptera de se plier aux nécessités du tourisme ? Et puis, si il ne s'agit que d'un verre, tout devrait bien se passer....

Confiante sur sa capacité à marchander, elle prend finalement les devants. ***

Suivez-moi ! Vous aurez un verre de bon vin, au chaud et à l'abri à l'Auberge du Lac. La plus grande et la meilleure taverne du pays ! La propriétaire est un peu casse-bonbon, mais sinon c'est le lieu parfait pour découvrir notre cuisine et nos liqueurs.

*** Particulièrement motivée et entrainante, l'Astrologue n'hésite plus et se met en route en poussant le matelot déchu à la suivre dans les rues sinueuses de la capitale. ***

Dites-moi, c'est la première fois que vous venez ici ?


 
Krepion Loudmer

Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 13h21

 
*** A la proposition de la jeune fille, le visage du vieillard s'éclaire -ce qui chez lui consiste à aplatir quelques plis crispés et suspicieux de sa face entièrement fripée- et son sourire édenté s'étire un peu plus.
Du bon vin, au chaud, et peut-être même un repas...fichtre, il n'en demandait pas tant : de la vieille piquette vinaigrée sirotée ici même aurait déjà suffit à faire son bonheur, alors si en plus elle y met les formes...!!

Comme la perspective de visiter une taverne est autrement plus motivante pour le vieil ivrogne que celle d'aller voir les ruches de la jeune guerrière, Krepion n'expose pas directement son soucis de canne : sans lui demander son avis, il s'appuie lourdement sur le bras de la jeune fille et se laisse guider, tout en entreprenant de lui répondre du ton le plus aimable dont il est capable -il faut bien rester dans ses petits papiers au moins le temps qu'elle tienne ses promesse... ***


Heu, ouais, c'est la première fois, ouais... Drôle de pays, hein ?
Z'ont toutes le sang chaud comme ça tes frangines ? Enfin, j'veux dire, elle se mettent toutes à s'égosiller pour un oui ou pour un non comme que'ques unes qu'j'ai eu l'occasion d'croiser ?
Doiv' pas vivre bien vieilles, à c'rythme...


*** Puis un passage des dernières paroles d'Orphèle terminent enfin leur cheminement jusque dans l'esprit du vieillard : ***


L'Auberge du lac, tu dis ? Y'a un lac ? C'est donc ça l'odeur... j'me disais bien qu'ça m'disais que'qu'chose...

*** Lisa Slyvent les rejoint à ce moment-là, les bras chargés : elle tend au vieillard, toujours de son air aussi engageant, une cape et une paire de bottes qui semblent presque neuves, une bourse rebondie -du moins aux yeux de Krepion- et un parchemin représentant sans doute le plan de la ville...
Manifestement prise de pitié ou d'affection -mais c'est plus dur à croire- pour le vieillard, elle lui explique que ce sont quelques modestes cadeaux pour l'aider à repartir du bon pied (ah ah).
Puis après avoir salué l'étrange couple et de nouveau souhaité bonne chance au vieux marin, elle s'éloigne joyeusement, et Krepion a l'étrange sentiment que c'est la dernière fois qu'il la voit...

Après que sa multi-bienfaitrice ait disparu au coin de la rue et que Krepion accepte l'idée qu'il n'a pas halluciné et qu'elle vient réellement de lui faire un cadeau, à lui, il accroche les bottes à sa sacoche dans l'idée de les enfiler une fois qu'il aura un appui stable -comme une chaise d'auberge, pas exemple- pour le faire, puis passe la cape sur ses épaules, d'une façon tout sauf conventionnelle, bien sur.

Ça lui fait tout bizarre, non seulement de porter une cape, signe manifeste de richesse et d'opulence dans son esprit, mais surtout de porter un vêtement... propre et en bon état.
En fait, ça le met presque mal à l'aise. Pour un peu il se sentirait presque obligé, ainsi accoutré, de bien se conduire...
Il pourra surement en tirer un bon prix, songe-t-il avec satisfaction pour se rassurer.

Avec un petit sourire gêné à l'attention de la jeune fille, il reprend appui sur elle pour continuer leur route. Au moins, si au dernier moment elle se débine, il a désormais de quoi se payer ce fameux repas chaud et quelques verres de vin, voire même d'hydromel !

Il ne lui manque plus qu'à trouver ou chiper... ah non, acheter, une canne... ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Orphèle

Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 19h08

 
Hihihi...

On dirait bien que vous n'avez jamais entendu parlé du Matriarcat, vous !
Bien sûr qu'elles ne vivent pas bien vieille, c'est là la nature même du Déclin.
Le cercle infini de la vie et de la mort, de l'ascension et de la chute.
Le chemin qui mène de l'un à l'autre a tendance à dissoudre nos existences comme une flamme sur une mèche.
Tout ça dans l'unique but de pouvoir admirer le grand final, le feu d'artifice universel !


*** Orphèle, toute heureuse de pouvoir partager un peu de son temps et de son verbiage avec un étranger, soutient sans peine le vieillard estropié dans les ruelles sinueuses de la cité. Elle salue Lisa lorsque celle-ci s'empresse de venir aider Krepion. Le vieux briscard a visiblement su s'attirer les bonnes grâces de la Coupeuse de Vie. Tant mieux pour lui !

Le voilà un peu moins piteux. Cela ne l'arrange pas de beaucoup, mais c'est mieux que rien. ***

Oui, le Lac des Mères est un lieu superbe ! Il nous fournit en poissons et crustacés mais aussi en denrées plus précieuses, comme les petites perles d'okabries.

Ceci dit, vous avez l'air d'un vrai marin. Peut-être que ceux du port seront heureux de voir venir un étranger à leur table. Vous échangerez peut-être des astuces ou vos expériences respectives !


*** La jeune fille, un peu ivre, ne se rend surement pas compte des niaiseries qu'elle débite, avec un enthousiasme certain en prime ! Mais finalement, après une marche d'un petit quart d'heure, le couple débouche sur une place non loin des docks. En son centre se dresse fièrement une belle auberge.

L'auberge du lac. ***



 
Krepion Loudmer

Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 21h05

 
*** Krepion suit d'un air morne les jacasseries de sa compagne, qui lui passent largement au-dessus du bonnet de marin.
Le cercle infini de la vie et de la mort, bla bla bla, mais bien sûr... Elle est moins virulente, mais manifestement tout aussi timbrée que ses frangines dans un autre registre, songe le vieillard avec miséricorde, tout en l'écoutant parler.

Lorsqu'elle évoque par contre les marins du soi-disant port, il ne peut s'empêcher de prendre un air outré : des marins, eux ?!!
Pfff, des rigolos en barque qui se promènent en eau douce, plutôt !
Des amateurs ! Des mousses du dimanche !!

Mais là encore il se contente de hausser les épaules d'un air conciliant... La faim et cette horrible sensation de sobriété n'arrangent en rien son humeur déjà habituellement peu engageante, mais la perspective de bientôt remédier à ces deux maux fait des miracles de patience sur le caractère du vieillard...

C'est donc seulement silencieux et non grincheux qu'il se laisse entrainer par la jeune tydale jusqu'à l'auberge tant convoitée... ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Trayzh

Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 23h38

 
Alors que Croupion et Ophélie se dirigeaient vers l'auberge, un mâle, mal rasé, crasseux, un cavaquinho à la main, les harcela :

- S'tu veux mon gars ! J'peux t'jouer d'la bonne musique, qu'je peux, mon gars... eh ouais, qu'il dit à Croupion.

Ce dernier leva doucement la tête et répondit :

- D'àa bonne musilue, hein ? Ça m'fait une beààe jambe, tiens... t'aurais pas pàutôt un àitron Q m'dépanner ?

Trayzh interloqué par cet accent peu commun répliqua aussitôt :

- Euh j'ai pas d'aileron sur moi m'sieur ! Mais j'peux vous jouer d'la bonne musique moi ! Ouais !... hop ! dzim ! boum !...Ca swing ouais !...Youpla !

 
Krepion Loudmer

Le Matal 23 Saptawarar 1508 à 10h52

 
*** D'la bonne musique ?! Ben voyons... Décidément, les gonzes ne valent pas mieux que les gonzesses dans ce patelin... D'la bonne musique ! Qu'est-ce qu'il en a à carrer de sa bonne musique, lui ? Ça ne réchauffe pas la gorge ni ne remplit une panse, les zoin-zoin d'ce genre de rigolo !
Bon certes, ce n'est parfois pas désagréable -parfois- à entendre, quand on a le ventre et le verre pleins, mais présentement le vieillard n'a cure des soi-disant talents de musicien de ce guignol. La petite avec ses promesses de repas chaud et de pichets de vin est autrement plus intéressante...

Krepion jette un regard dédaigneux vers le tydale, puis sans rien ajouter se laisse entrainer à l'intérieur de l'auberge, où la panacée l'attend sans doute. ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

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