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Le Merakih 15 Otalir 1508 à 21h10
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| - Bon d'accord, mais pas beaucoup d'alcool pour moi, j'essaye d'arreter...
Naelynn, surprise et un peu décu, répondit :
- Vraiment ? J'me d'mande comment tu fais, moi j'peux pas.
- Ben, s'tu veux, j'ai un truc... le cavaquinho...
- Ah oui c'est... euh... pour les doigts... reproduire le geste ?
- ...et les notes aussi, mais...
A ce moment, Naelynn se retourne d'un coup, coupant ainsi la parole a Trayzh :
- TAVERNIER !!! Z'en mettez du temps !!
Ce dernier arriva l'air mécontent avec un plateau et une bouteille de bon vin. Naelynn s'en empara et entreprit de servir son compagnon.
- Bon, dis-moi stop.
- Oui... la... STOP... encore un peu... la voila ! Parfait !
Le verre était tellement remplit qu'il dut y porter ses levres pour éviter de trop en renverser.
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Le Merakih 29 Otalir 1508 à 13h58
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| *** Aënola Erfuinn, se promenait désinvoltement, dans les rues de la cité.
Aucune affaire particulière à négocier ces derniers temps, la cité était bien calme.
Il fallait qu’elle se change les esprits, qu’elle fasse quelquechose d’inhabituel, histoire de briser le quotidien.
Passant près de la taverne, une idée lui traversa l’esprit. Pourquoi ne pas entrer et écouter ce qu’il se disait à propos de tout et de rien !
L’auberge était un haut lieu de rencontres inopinées et parfois surprenantes. Qui sait, avec un peu de chance elle pourrait faire de bonnes affaires.
Et même, entendre certains artistes, s’ils n’étaient pas trop éméchés, déclamer leurs Odes.
La Caria poussa la porte, fit un pas à l’intérieur et scruta l’assemblée rapidement de ses yeux gris Rien d’inhabituel. Çà et là, quelques clients étaient attablés. Une serveuse, allait et venait entre les tables, évitant habilement les mains baladeuses d’un client éméché.
Aënola s’approcha du comptoir, se hissa sur un haut tabouret et fit pivoter son corps vers la salle. Elle croisa les jambes, dévoilant une cuisse musclée sur laquelle était attaché un fin poignard. Rapidement, elle ramena le pan de sa robe sur ses jambes.
Un coude appuyé sur le comptoir, elle commanda une infusion. ***
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Le Merakih 29 Otalir 1508 à 16h54
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| *** La Caria attrapa sa besace qui pendait au dossier du tabouret. Elle la posa délicatement sur le comptoir, plongea la main dedans et en sorti une demi-douzaine de petits sacs de tissu, solidement noués. Elle les aligna devant elle. But une gorgée de son infusion et appela la Tydale qui officiait derrière le comptoir. A l’oreille, elle lui chuchota quelques mots. La tenancière hocha la tête et disparu par la trappe qui menait à la cave.
Aënola jeta un regard circulaire à la salle, au fond, une jeune Tydale et un mâle étaient attablés. Ce dernier avait laissé traîné ses yeux, un instant de trop pour être honnête, sur ses cuisses. Quelle impudence tout de même, lorsque l’on est accompagné d’une jeune personne. La Caria sourit poliment par réflexe, ces Manüshs ne changeraient jamais !
Elle revint aux sacs posés devant elle. Elle les souleva un par un et les huma tour à tour. Fermant les yeux pour se délecter du doux parfum qui semblait s’en dégager.
Le bruit de la trappe, la ramena à la réalité. Elle rouvrit les yeux pour s’apercevoir qu’un des petits sacs avait chu. Son contenu s’était en partie répandu sur le sol : De fines et longues feuilles brunâtres à l’odeur boisée. Elle descendit du tabouret, s’accroupis, dévoilant une fois de plus ses longues jambes. Avec prestance, les feuilles regagnèrent leur toile protectrice et le sachet fut déposé sur le comptoir.
La Fileuse de Vie reprit sa place initiale et comme pour elle-même dit à haute voix. ***
Que vais je en faire maintenant qu’il est ouvert ?
*** La trappe du bar s’était refermée dans un claquement sec. La tenancière revenait à la surface.
Dans ses bras, un lot de cylindres en bois aux orifices percés. Certains étaient finement sculptés. Un par un, elle les posa devant Aënola.
La Caria finit son infusion, écarta la tasse d’un revers de main et décocha un grand sourire à la Tydale derrière le comptoir. ***
Passons aux choses sérieuses !
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