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Colchique dans les rues

Aïeuh
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Sujet lancé par Tudclyd
Le 11-11-1508 à 11h17
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Posté par Tudclyd,
Le 28-11-1508 à 17h43
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Tudclyd

Le Matal 11 Nohanur 1508 à 11h17

 
***
Les nouveaux patrons fraichement achetés sous le bras, Tudclyd tout nouvellement promu s'en allait la cuisse légère sortir du comptoir des artisans. Il devait bientôt réfléchir à un défilé comme l'avait suggéré la Carias... Depuis ce soir là, il ne touchait plus terre, il avait été reconnu comme un artiste de l'éguille, un virtuose de la couture, il regarda la ruche. Un jour! Un jour!
Il avait ouvert là porte et au moment où il baissa les yeux, il poussa un cri strident devant la bouche béante pleine de dents pointues qui se dressait face à la porte. Quand on pensait fleur, on voyait quelque chose de bucolique de charmant...
Tudclyd reprit son souffle à peine et recula pour fermer la porte en se remettant à hurler comme de précédemment. Et pas de révérées derrière lequel se cacher. Au moins s'il ne devenait pas le meilleur couturier qu'on eut jamais vu, il pouvait toujours se reconvertir dans le système d'alarme.
La fleur lança sa gueule pleine de croc au visage du mâle et ses mâchoires claquèrent à quelques centimètres à peine de son charmant museau. Le pauvre en tourna de l'œil, se cognant là tête contre le perron et accrochant sa veste dans le chambranle de la porte.
***


 
Trayzh

Le Merakih 12 Nohanur 1508 à 02h05

 
- Par le saint Shretim de ma grand mère, que se passe t-il ici ! Bon sang de bonsoir(rrr) !!

Le cri "strident" (le mot est faible) de Tudclyd eut tôt fait d'alerter l'oreille sensible du pauvre Trayzh.

Et oui, le pauvre, car qui, oui qui, après avoir écouté la douce et tendre voix du désormais célèbre Djonh Lainone, pourrait rester ainsi sans réaction submergé sous les terribles meurtrissures aux tympans provoquées par les ondes piquantes du dit gêneur ? Salash n'avait qu'à bien se tenir, car si ce dernier avait conquis sans mal le cœur d'un artiste hors du commun comme Trayzh, il n'en était pas de même pour cet étrange, fier et... virevoltant énergumene.

En tout cas pour l'instant...

Car si l'ouïe était bel et bien le sens le plus "raffiné" du maître, sa vue, elle, fut pour le moins surprise d'imprimer ainsi l'image d'un si bel homme. Ce chapeau les plumes au vent, ces talons aux aiguilles acérées et... ces fleurs...

Non vraiment, s'il n'y avait pas eu ce "bruit", Trayzh serait sous le charme. D'ailleurs il l'était... sous le charme... Il l'était tellement que lorsqu'il reprit ses esprit, il se trouvait immobile à moins d'un mètre d'un Tudclyd très sexy étalé par terre de tout son long parce qu'il venait de se prendre le perron en pleine poire. Trayzh avait un sourire béat sur le visage et le regard fixé sur les magnifiques talons de l'artisan... et ses fleurs...


 
Tudclyd

Le Merakih 12 Nohanur 1508 à 14h50

 
***
Le créateur couturier ouvrit un œil douloureux, sa tête lui lançait, ses sens l'agressaient. Le corset qui ceignait sa taille rendait sa respiration difficile et il résista de justesse au désir de défaire son manteau... Puis ses pensées se remirent peu à peu en places... Le sol raide sous lui, quelque chose d'humide dans ses cheveux, le froissement de ses vêtements sous son poids, les bruits de la rue... La fleur de fiel! Il regarda autour de lui avec inquiétude, mais elle avait disparut... il ne restait plus rien, pourtant il l'avait vu!
Il croisa le regard extatique de Trayzh et blemit, dans quel état, il était... Il se leva souplement, jambes tendues sur ses talons aiguilles, frolant le bout de ses orteilles sans fléchir pour reprendre son chapeau terni de poussière. Mais en se redressant la tête lui tournait toujours, il s'appuya discrètement au chambranle alors que Gudule, le regardait faire avec une inquiétude grandissante.
***

dit :
Tu saignes! Va t'assoir...

***
Le sang de sa blessure à la tête courrait en effet sur sa marque mais il y avait pire! Il avait écorché le cuir vernis de ses talons, taché son pantalon et désespoir total déchiré sa tunique! Il regarda le mâle, observa son reflet, hésita sur la conduite à adopter et fini par retirer sa tunique pour ne garder que sa chemise et son corset. Il allait le saluer mais là tête tournait encore...
***

dit :
TUDCLYD!


 
Trayzh

Le Merakih 12 Nohanur 1508 à 21h34

 
Trayzh agrippa Tudclyd d'un geste. Toujours souriant, il lui susurra :

- Comment vas-tu ? On se fait la bise ?

Sans attendre, il lui embrassa bruyamment les deux joues. Tudclyd, surprit, recula brusquement, le regard plus que méfiant. Trayzh, lui, tenta de rattraper le cou(p), au sens propre comme au figuré.

- Et euh... sinon tu fais quoi dans la vie ?

 
Tudclyd

Le Merakih 12 Nohanur 1508 à 21h46

 
[eh je peux jouer mon perso^^]
***
La bise? La bise! Le mâle lui lança le plus beau sourire du monde et reprit bien vite ses grands chevaux, la main au niveau de l'épaule, le petit doigts relevé, mais la bises bavouilleuse ça, ça abimait son maquillage déjà mal en point.
***

« Eh pas avec la langue garçon, on est pas assez intimes chéri. »

*** Il battit des paupières et passa la main sur le derrière de son crane, regardant son propre sang avec horreur. ***

« Je suis créateur! Créateur couturier et vous êtes... »

*** Visiblement pas très au fait de la mode de ces dix dernières années... Au moins la voix était plus mélodieuse au naturel. ***



 
Trayzh

Le Julung 13 Nohanur 1508 à 00h51

 
- Ma foi je suis créateur aussi, répondit-il en faisant comme s'il était étonné, comme quoi nous sommes faits l'un pour l'autre !

Il eut un sourire satisfait.

- Il se trouve que je suis de retour à Utrynia après un bien long périple. Même si en réalité je suis né à Kryg. Ma mère m'aimait pas beaucoup apparement..., déclara t-il pensivement, Cela dit mon père non plus...

Trayzh parlait, parlait... Rien ne l'arrêtait.

- ...Tu connais la carnine ? J'adore ! J'ai un ami nelda, il s'appelle Djonh. C'est lui qui m'en a donné la première fois. Un grand homme Djonh...

Le moulin à parole continuait, incessant...

- ...Mais la vie, tu sais, c'est tellement beau ! Je ne croie pas que les "poussiéreux", comme on nous appelle, soient ici pour quelque chose. Je crois qu'on est ici avant tout pour apprécier...

Lorsqu'enfin après une bonne demi-heure :

- ...Et euh sinon, comment tu t'appelles ?

 
Tudclyd

Le Julung 13 Nohanur 1508 à 12h29

 
*** Tudclyd se faisait tranquillement les ongles après avoir nettoyé sa plaie en attendant que le mâle veuille bien finir son monologue, ponctuant ses intonations de sourires passionnés et très surfaits, parfois il prenait un air inspiré. ***

« Noooooon, c'est pas vrai. »

***
Et hop, il le laissait repartir, regardant les passants d'un œil critique et son interlocuteur en se demandant comment il faisait pour avoir autant de pensées à la profondeur abyssale d'un font de bouteille sur un comptoir, à la minute. Il lui sortit néanmoins son plus charmant sourire à l'évocation de son prénom.
***


« Je me nomme Tudclyd, meilleur accessoire de ces illustres révérées. Il faut croire que le ramage n'est pas assortit à votre plumage, je n'avais pas entendu pareil verbiage depuis bien longtemps que j'en reste abasourdi et pantois devant tant d'élan. »


 
Trayzh

Le Dhiwara 16 Nohanur 1508 à 05h39

 
- Tttttt arrête donc de parler, bavard ! Tant d'élan moi ? Comment t'y va ! On voit que tu me connais pas ! Nan parce que si tu me connaissais...

Puis il recommença à parler, parler...

- ...et un jour, Djonh m'invita à dormir chez sa grand mère !...

Et bla bla bla, et bla bla bla...

- ...Mais tu sais, moi dans la vie, je préfère prendre mon temps...

Puis il s'arrêta soudainement.

- ...et euh. Tu sais faire de la musique ?

 
Tudclyd

Le Luang 24 Nohanur 1508 à 12h22

 
*** Le jeune tydale lui offrit à nouveau un charmant sourire, il en était à sa liste de couses mentales quand la coupe fut pleine. ***

« Passionnant, dit il sans en croire un mot. Au moins autant que le traité sur les circonvolutions des mouches à défection. Oh mais vous avez vu comme le temps passe? C'est fou comme il file quand on s'amuse. Vous m'excusez j'entends ma révérente révérée qui m'appelle, si si, j'ai l'ouïe fine. »

*** A nouveau il lui servit un sourire Mr Loyal et se fendit d'une souple révérence pour s'éloigner aussi vite que possible de cette horrible source d'ennui. ***



 
Trayzh

Le Julung 27 Nohanur 1508 à 21h07

 
Trayzh ne fut en aucun cas surprit de la "fuite" de son interlocuteur ou en tout cas il ne le montra pas. En quelques rapides enjambées il pu rattraper l'étrange couturier et continuer son monologue :

- Tu sais quoi Tube-Clean ? Euh non pas Tube-Clean... Euh... Trou-Humide ! Tu sais quoi ? Ton problème c'est que tu parles trop !...

En prenant son ami par l'épaule il ajouta :

- Tu vois Truc-Liquide. Tu ne laisses pas les gens s'exprimer. Dans une discussion il y a toujours au moins deux personnes et...

Il recommença à parler, parler... Puis soudain il se rendit compte qu'il faisait nuit :

- Comment ? Il fait déjà noir ? Cher Pu-Tride, que diriez-vous d'un bon repas à l'auberge ? Je payerai bien sur.

 
Tudclyd

Le Vayang 28 Nohanur 1508 à 17h43

 
***
Le jeune tydale battit des paupières, avait il bien entendu? Il haussa un sourcil avec un sourire délicat. Là il était ennuyé, il leva sa main gauche près de son interlocuteur et la laissa converser avec lui comme si le son s'arrêtait à ses longs doigts fins délicatement mis en valeurs par le velours.
Il attendit quelques secondes de plus en allant pour ouvrir la porte de la maison de sa maitresse. Se retourna vers lui à son invitation et lui offrit le plus beau sourire qu'il n'eut jamais fait.
***


« Hum... Non. »


*** Il ouvrit la porte et commença à la refermer sur le mâle. ***


« Je suis bien nourris et mes oreilles ont cessé de faire la charité il y a de cela quelques bonnes minutes. Et puis je suis over over booké ce soir, j'ai une garden party. »



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