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Des étrangers dans Utrynia

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Sujet lancé par Bakean
Le 11-03-1509 à 18h40
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Posté par Drardon,
Le 27-04-1509 à 14h09
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Bakean

Le Merakih 11 Marigar 1509 à 18h40

 
***Bakean était arrivé à Utrynia, il avait pris soin de ranger son Bandolim, fidèle compagnon accompagnant ses chansons de voyages afin d'entrer dans la cité calmement avec ses compagnons Tydales.

Il était le seul Nelda du groupe partant pour Utynia, mais cela était son choix, pour des raisons purement touristiques et de curiosité il avait choisi de faire partit de ce voyage prévu par le Parangon Equilibrien originaire du Matriarcat.

Mais il était le seul Nelda du groupe, dans une ville ne comportant que des Tydales, donc du coup, il avait l'impression curieuse d'être tout nu, car on le dévisageait avidement. Au regard, il devina que certains se demandait ce qu'il faisait ici, d'autres affichaient clairement du dégout de voir un corps aussi étrange, et d'autres devait, aux regards portés à ses compagnons, se demandé comment ils avaient réussi à dompter un tel animal.

La nature des neldas exigent qu'ils ne se laissent pas perturber par ces problèmes récurent et naturel, mais il restait heureux de voirs des tydales symbiosés qui n'était pas perturbé par sa venue.

Il auraient voulus aller leur parler ainsi qu'à ceux qu'il voyaient, mais il ignorait les coutumes mis à part la formule de politesse habituelle. Il resta donc avec son groupe pour le moment.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Merakih 11 Marigar 1509 à 23h07

 
Arrivé dans une ville, il mourrait d'envie d'aller voir à la corporation des artisans pour apprendre à créer de nouveaux instruments, presque autant que de filer à la bibliothèque et de voir ce qu'il pourrait trouver comme livre.

Par reflexe, il nota sur un bout de papier, sa tête ne servant pas de réceptacle pour la mémoire et nota ce qu'il voulait faire tout en le disant à haute voix donnant ainsi l'impression d'être un dingue parlant tout seul.

Alors, Grand 1, ou petit 1, je sais plus si j'ai fait un grand chapitre, tant pis de toute façon je vais le perdre. Alors je disais quoi.
Oui, alors trouver un négociant, pour les ingrédients de ma flûte traversière que je vais essayer de créer. fallait quoi déjà, à un bois de tertre, 2 fémur de placide, ben voyons, et une tourmaline, bon déjà trouver un négociant va pas être compliqué, heureusement je suis dans le quartier des échoppes, j'espère me faire comprendre.

Ah oui aussi, me faudrait quand même des cours avec une érudite en tydale, mais il me semble que c'est à Kryg qu'on a une spécialiste du sujet, mais je vais pas y aller maintenant, on va déjà voir comment ça se passe ici. Bon les ingrédients. Sinon c'est où la bibliothèque.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Vayang 13 Marigar 1509 à 13h43

 

Bah finalement, il était plutôt sympa le Camelot. Je l'ai peut être impressionné cela dit. Je me demande depuis quand un Nelda n'est pas entré dans la corporation.


*** Bakean eut un petit rire en repensant au rictus du Camelot, étrange mélange entre peur indiscible et rictus forçé du marchand, original tout du moins.

Tout blanc il était le pauvre bougre déjà qu'en général les camelot donnent pas l'impression d'être très frais, mais lui il faisait carrément mort. Bon, ben je peux commencer mon boulot. Me faudrait quand même parler à des gens ici pour savoir à qui m'adresser, j'ai pas vraiment de connaissances au Matriarcat, c'est embetant. Par la dame, il est passé ou mon groupe. On s'écarte deux minutes pour faire des emplettes, et il se sont tous barré quelque part, ça le fait pas ça, S'sark.


*** Un Nelda sonnant et trébuchant se pressait donc dans la ville pour retrouver parmi tous ces tydales, d'autres tydales mais guerriers ceux-ci comme presque tout le monde ici, bon ben avec une allure équilibrienne voilà.****

Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Kylia

Le Sukra 14 Marigar 1509 à 21h14

 
**** Un cri se faisait entendre. Kylia sortait du Bazar d'Olophée quand un espèce de loup lui marcha presque dessus. Elle hurla à plein poumon faisant tomber les outils qu'elle avait dans les mains.

Chose surprenante se passa soudain, l'animal s'arrêta et l'aida à ramasser son fourbis de sac et d'outils. et il parlait, le tydale en plus, enfin correctement. Il s'excusa de l'avoir fait peur et se présenta. Bakean se nommait -il pédagogue d'une faction étrangère l'Equilibrium.****



Aka's Hajar, je m'appelle Kylia, je suis artisane du Matriarcat... pardon d'avoir criée, vous m'avez surprise.


*** Et elle était toujours surprise d'ailleurs, c'était la première fois qu'elle voyait un Nelda, elle qui n'avait jamais quitté les villes Matriarcales. il ressemblait à un animaux mais avait un facies poussiereux, il dégageait un grand calme, apparement coutumier des neldas, et semblait gentil.****


Qu'est ce qui vous amène en Equilibrium, peut être puis-je vous vendre quelque chose ?



 
Bakean

Le Matal 17 Marigar 1509 à 19h36

 
**** Après un léger débouchage de son tympan malmené, grâce à un mouvement d'un doigt fort habile à la tache et une présentation routinière, afin de montrer qu'il savait parler. Bakean pris quelques secondes pour observer ladite Kylia, artisane du Matriarcat.

Il avait entendu parler de deux artisanes reconnues extra-faction, mais selon ses souvenirs elle ne se nommaient pas ainsi. De plus, Kylia semblait mal affublé, une tunique trop courte pour elle, et ce qui semble être des milliers d'outils entre ses mains et dans son sac ne semblait pas trop signifier qu'elle tirait que profit de son activité. Mais qui était il pour critiquer, il ne faisait pas payer ses cours, et vendaient très très peu d'instrument, deux en tout et pour tout, et les deux à Kvethan, artiste de la Dame, et ses habits s'en ressentait, d'où peut être la proposition quelques peu impromptue d'une vente.

Parlait elle de son corps ? L'idée s'échappa aussitôt qu'elle entra dans sa tête, il n'était à coup sur pas dans la faction ou ce genre de pratique survivrait plus d'une nuit où les danseuses seraient de quartier libre.

Le temps que toutes ces pensées volèrent dans sa tête, il ne parlaient plus et semblait fixer un point très intéressant derrière le crane de la pauvre tydale, qui le fixait attentivement, dans les yeux.

Il eut un léger mouvement de recul, il était sur qu'un Nelda aux yeux de tourmaline attirait l'attention, un nelda en général de toute façon, et un nelda perdu dans ses pensées encore plus. Bref, il fallait rompre le silence, en disant n'importe quoi.


Je suis aussi Luthier. Je vends des instruments. d'ailleurs je sortais de la corporation quand j'ai perdu le groupe Equilibrien avec lequel je suis arrivé.

Ca n'avait stricement aucun intérêt, les phrases comportaient des informations certes, mais c'était tout, aucune construction, et un sens tout à fait limité. Bref, fort de la honte qui l'assiégeait, il enchaina avec le même ton désacordé et le fort accent Equilibrien qu'on pouvait entendre dans sa voix.

Mais ce n'est pas la question, à moins que vous cherchiez à acheter un instrument, je suis assez doué dans la matière. Mais arrêtons de parler de lutherie. Ainsi vous êtes artisane, et bien cela me fait plaisir de savoir que nous avons des choses en commun.


Un autre groupe de tydale pressé lui fit remarquer qu'il se tenait au beau milieu d'un chemin étroit et que personne ne pouvait passer le distraya.


Nous devrions peut être parler dans un endroit plus sympathique, si vous le souhaitez.


**** Content d'avoir trouvé quelqu'un à qui parler il se rendit compte bien tard, que c'était peut être pas le cas de Kylia.***

Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Kylia

Le Matal 17 Marigar 1509 à 22h23

 
**** Si Bakean avait du déboucher son tympan malmené par son cri, Kylia quant à elle, était perdu par le flux de paroles du Nelda. et tout cela après un long silence où elle avait pu dénoter les caractéristiques faciales de L'Equilibrien.

Sans avoir eu le temps de dénoter quelconques réponse sur la lutherie, ou le fait qu'il soit artisan, il fallait qu'elle décide si elle voulait se déplacer. Par nature indécise et réservée, la tydale avait envie de fuir et de retrouver le calme de l'étal de Shyama sa maitre artisane.

Mais la curiosité finit par l'emporter, elle n'avait que très rarement eu à faire à des personnes d'autres factions, et la plupart était des voyageurs ou guerriers pour qui la discussion avec elle se révelait un simple entretien commercial.****



Eh bien, pourquoi ne pas près de la corporation, c'est toujours très animé par là-bas et il y a de la place pour ne pas gener.


Evidemment, le déplacement se fit en silence, Kylia marchait vite et lui marchait derrière elle, l'endroit était proche et ils arriverent promptement.



Nous y voilà, alors vous êtes Luthier alors... mais attendez je croyais que vous étiez pédagogue ? Vous enseigner la lutherie ? Ne devriez vous pas être dans une corporation dans ce cas ? que faites vous sur les route ? vous avez été renvoyé ?


*** Comme les centaines de coups de ciseaux nécessaires à tailler une pierre brute, la frêle et réservée Kylia exerçait son art du questionnement, elle employait les mêmes méthodes de diplomatie avec les poussiéreux qu'avec les matières premières nécessaires à un produit fini, travail vite et bien fait.***



 
Bakean

Le Matal 24 Marigar 1509 à 16h37

 
*** Bakean appréciait déjà la rencontre, après un silence inconfortable, Kylia se révélait maitre dans l'interrogation policière. Afin de répondre à toute les questions de la Tydale, bakean pris un souffle, et parla calmement, entonna un long discours rompu à la tache par ses exercices d'enseignement.


Luthier oui, je le suis, mais ce n'est pas ma vocation première. Disons qu'en bon Equilibrium, je fais un equilibre entre le savoir spirituel que je transmets notamment par des cours de Shai, et le savoir manuel que j'apprends.

La lutherie me semblait indiquée car elle me permet d'avoir affaire à des musiciens qui ont généralement le caractère le plus éloigné de celui des érudits enseignants.

Tout est Equilibre, Je suis parfois studieux et reservé comme extraverti et inconscient. Et cela fait de moi un suivant de la Dame.

J'écris parfois des chansons moi-même car je joue souvent des instruments que je confectionne. Mais je n'enseigne pas la lutherie, ça n'aurait aucun sens, on n'apprends pas un travail manuel par un savoir spirituel, pour apprendre il faut faire. Mais j'enseigne beaucoup de choses différentes et tout aussi intéressantes.

Vous êtes manifestemment artisane vous aussi, mais vous devez avoir une autre chose importe qui vous intéresse tout au temps et vous devez faire l'Equilibre entre les deux non ?


*** Il aurait pu répondre Oui, non, j'aime voyager, non, mais cela aurait été trop simple, en tant qu'Erudits il fallait absolument qu'il traduise la pensée Equilibrienne et raconte sa vie, quelque peut vantard ce pédagogue ou alors une passion pour la transmission de connaissances***

Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Penthésilée

Le Sukra 28 Marigar 1509 à 12h05

 
Penthésilée entre en ville par les portes Nord-Est, après une course rapide et ininterrompue qui l'a vue parcourir la distance Kryg-Utrynia en l'espace d'une seule nuit.

Les sentinelles observent la jeune nelda à grande queue avec un mélange d'amusement et de sympathique... circonspection. Elle détonne quelque peu avec les habitantes du cru, exclusivement tydales. A l'énoncé de son identité, elles arborent un sourire plus franc et lui posent quelques questions de pure forme, sachant que la visiteuse est une veilleuse Haut-Rêvante, ce qui plaide plutôt en sa faveur, et a surtout reçu l'aval de la bourgmestre Khamaat. Non sans lui donner deux ou trois conseils de bon sens, elles la laissent pénétrer dans l'enceinte protégée de la cité.

L'Onÿr ajuste son grand sac et s'avance, prenant cette fois le temps d'admirer l'architecture matriarcale : la dernière fois qu'elle est passée à Utrynia, elle l'a fait au pas de course, sans vraiment prendre la peine et le temps de profiter des lieux. Elle note la présence majoritaire de femmes, conformément à ce qu'elle suppose de la culture locale ; la plupart de ces dames sont armées, affichant une expression martiale, dure et déterminée. Quelqu'un découvrant sans connaissance aucune la société des filles du Déclin ne serait pas long à apprendre qui porte le pantalon, ici...

Entre deux oh ! silencieux, tout étant en ville source de surprise pour la Haut-Rêvante, Penthésilée cherche du regard un éventuel attroupement : si le professeur Bakean fait son office d'enseignant, il aura immanquablement attiré autour de lui des élèves, qu'il s'agisse d'indigènes ou d'autochtones. A défaut, elle cherche un nelda, mais force est d'admettre qu'ils sont si peu nombreux dans les parages... qu'elle n'en a vu aucun.

A un moment donné, la rhona sursaute et se tourne vivement sur sa gauche : en passant près d'une devanture de boutique, elle pense apercevoir une silhouette caractéristique... et pour cause : c'est le reflet de sa queue fournie qui lui fait croire, un instant, à la présence d'une sœur de race.


Penthésilée
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Bakean

Le Dhiwara 29 Marigar 1509 à 04h48

 
***
Bakean observait Kylia qui semblait perturbé par ses questions et devait traiter le nombre d'informations reçu dans un tydale des plus approximatif.

Soudain, quelque chose semblait aparaitre dans le coin de l'oeil de Bakean, endroit particulier où l'on ne pouvait pas faire confiance à sa vision, mais la perception des choses laissait imaginer des choses.

Il se retourna donc soudain, personne, il s'en doutait, l'impatiente devait lui jouer des tours. pourtant bien, bien que son esprit lui disait qu'il avait rêver, il ne pouvait s'empêcher de regarder les alentours au cas où.

Et c'est là qu'il aperçut Penthésilée, la magnifique Nelda qu'il avait rencontré à l'occasion de la Fête du Nouveau Cycle d'Arameth, la même qui par l'intermédiaire d'un surveilleur Equilibrien lui avait commandé un instrument.

Enfin pour être précis, il avait aperçut la queue de Penthésilée, elle ne l'avait pas encore vu, et semblait chercher quelqu'un, peut etre lui, il ne le savait pas. Il fallait préparer son entrée, il ne pouvait décemment se mettre à courrir en criant son nom.



Penthésiléééééée


Trop tard, il courrait déjà, oubliant Kylia derrière lui qui devait le regarder avec des yeux exhorbités. oubliant ses élèves, et ne sachant quoi dire une fois qu'elle l'aurait entendu.... pathétique, il n'étais pas digne d'un Nelda, absolument pas digne.

Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Penthésilée

Le Dhiwara 29 Marigar 1509 à 08h55

 
Penthésilée sursaute à l'évocation de son nom, qu'elle ne reconnait pourtant pas immédiatement : elle n'a pas l'habitude d'être interpellée en Shaï, langue qu'elle maitrise correctement mais sans l'aisance naturelle d'un équilibrien natif. Elle se tourne en tous sens, gênée par son appendice caudal qui lui cache tout un quartier...

...avant d'apercevoir un nelda à la silhouette familière, manifestement pressé, le bras levé dans sa direction : le bâton, le port altier... et la cohorte d'élèves qui le suit plus ou moins dans le désordre... c'est Bakean ! Et bien, voilà une rencontre qui s'entame sur les chapeaux de roue ! La jeune nelda avait peur de déranger l'érudit en plein cours... ça, c'est fait !

Ecartant son membre touffue avec vivacité, elle sourit et lui fait signe en retour. Inutile de s'époumoner, il l'a vue. L'Onÿr pose son sac et tandis que le docte équilibrien la rejoint, le salue traditionnellement, doigts joints sur la poitrine :


Héjia, professeur Bakean ! J'ai grand plaisir à vous revoir, ici à Utrynia. J'aurais du me douter que j'arriverais comme un cheveu dans la soupe, alors même que vous êtes en plein travail ; il ne fallait pas interrompre votre cours, je suis confuse, je vous aurais bien trouvé et attendu...

Le regard baissé, la veilleuse ajoute en avisant l'entourage disparate du grand nelda :

Héjia, rhonï, rhonaï... je vous prie de me pardonner pour cette interruption.

Penthésilée
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Zynia

Le Dhiwara 29 Marigar 1509 à 11h06

 
Bien que plongée dans ses exercices d'évolution depuis un moment, Zynia avait remarqué l'arrivée de la Nelda avant Bakean. Elle ignorait qui elle était. Mais il est évient qu'elle ne passait pas inaperçu dans les rues d'Utrynia. Son apparence trahissait clairement sa non appartenance au Matriarcat.

Elle n'avait rien dit, si ce n'est qu'elle avait salué la nouvelle venue en Shaï, la prenant pour une membre de l'Equilibrium. Heureusement, la Nelda ne lui en a pas voulu pour la confusion. Il n'était certainement pas dans les intentions de Zynia de la vexer. Elle souhaitait l'accueillir de manière quelque peu personnalisée, en évitant toutefois les familiarités.

C'est ensuite que Bakean l'avait vue. Manifestement, ils se connaissaient. Peut-être même que la Nelda était venue à Utrynia pour le retrouver. Enfin, tout cela était secondaire pour Zynia.

En effet, pour l'instant ce qui la tarabustait, c'était de savoir ce que la Nelda avait vu, par où elle était passée, ce qui lui avait paru remarquable en Syfaria.

Zynia imaginait des choses, des paysages, des villes.



Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste

 
Penthésilée

Le Luang 30 Marigar 1509 à 12h18

 
Penthésilée attend que l'équilibrien reprenne son souffle.

Les élèves se sont regroupés à nouveau autour de lui, profitant de la pose pour relire leurs notes, classer des vélins, s'exercer à quelque phrasé dans les langues travaillées. La jeune nelda remarque le Cavaquihno, dont le manche soigneusement emballé d'un ligne épais sort à moitié du sac, mais elle demeure silencieuse : elle n'a pas parcouru plusieurs milliers de lieues en trois semaines pour se montrer empressée sur les derniers mètres. Elle est cependant excitée à l'idée qu'il s'agit peut-être de l'instrument promis...

Une fille du déclin nommée Zynia interrompt momentanément sa conversation avec l'une de ses pairs, puis l'interpelle et la salue, d'abord en Shaï, ensuite en tydale. Elle semble curieuse et observe l'Onÿr avec attention. Cette dernière lui retourne son héjia, ne sachant si elle a affaire à une bénéficiaire des cours de Bakean ou à une passante intriguée par l'attroupement. Lui souriant avec urbanité, la Haut-Rêvante tranche le dilemme en lui posant la question, tout simplement :


Rhona... Zynia ? Etes-vous une élève du professeur Bakean ?
Souhaitez-vous apprendre sa langue dans le projet de voyager jusqu'à la Perle ?


Penthésilée
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Zynia

Le Luang 30 Marigar 1509 à 14h13

 
Zynia avait entendu Bakean appeler la Nelda Penthésilée. Elle partit donc du principe qu'elle était ainsi nommée.

Hajar Penthésilée, oui je suis une élève du professeur Bakean. Grâce à lui, j'ai fait de bons progrès en Shaï, du moins j'espère en avoir fait. Par contre, je ne pense pas à un voyage pour l'instant, mais je suis curieuse du monde et les langues en font partie.

Mais plus que de parler elle-même, Zynia souhaitait poser de nombreuses questions à l'inconnue. Ne voulant cependant pas sembler agresser la Nelda à peine arrivée à Utrynia, elle se contenait. Il lui paraissait également que celle-ci était attentive à Bakean. Elle savait donc qu'il allait falloir les laisser tout bientôt. Mais peut-être qu'elle recroiserait la Nelda plus tard dans Utrynia.

De manière à appréhender la richesse de la conversation future, elle lui lança néanmoins deux interrogations:


Mais vous-même, d'où venez-vous? Quelles parties de Syfaria avez-vous traversées?

Pour tenter d'être quelque peu accueillante, et aussi parce que l'opportunité s'offrait à elle pour la première fois étant donné qu'elle s'était essayée au Shaï pour converser avec l'Equilibrien, Zynia s'était exprimée en Nelda. Se sachant très perfectible dans ce langage, elle espérait néanmoins qu'elle serait comprise de son interlocutrice.


Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste

 
Khamaat

Le Matal 31 Marigar 1509 à 08h52

 
Khamaat déambulait dans les rues d'Utrynia quand un attroupement attira son attention : s'en approchant, elle vit un nelda au milieu d'un groupe constitué de visages connus qui écoutaient avec attention le premier.
De loin elle l'observa et se souvint avoir délivré une autorisation à un nelda faisant partie du groupe d'Aldarin. Comment s'appelait-il déjà ? Ah... voila ! Bakean, un pédagogue.

Elle attendit patiemment une pause du nelda pour s'approcher mais elle le vit bondir tout à coup vers une silhouette pratiquement similaire à la sienne. Décidément, deux dans la même journée... Khamaat observa la nelda... oui... Penthésilée, c'était bien elle, et le peu qu'elle connaissait de shaï lui avait permis d'en avoir plus ou moins confirmation lorsque Bakean s'était élancée vers elle.

Passant devant le groupe d'élèves en saluant d'un signe de tête les visages qu'elle reconnaissait, elle s'avança vers les deux neldas, attendit que Zynia finisse de converser en shaï et s'adressa à eux tout en baissant légèrement la tête en signe de salut


Hajar à vous deux, Penthésilée et Bakean. Je vous souhaite la bienvenue dans la ville d'Utrynia dont j'ai la charge. Pour tout renseignement, n'hésitez pas à me demander.

Khamaat se tut, avant de reprendre, d'un ton moins assuré

En revanche, pourrais-je d'ores et déjà vous demander un service Bakean ? Je souhaiterai suivre votre cours si cela ne vous dérange pas ?

Khamaat se tourna vers Penthésilée avant de poursuivre

Si cela ne vous ennuie pas, je serais ravie de converser avec vous mais préalablement si vous m'y autorisez, je souhaiterai parfaire mes connaissances en shaï. Je vous propose de visiter la ville seule dans un premier temps puis, nous pourrions nous donner rendez-vous à l'auberge ?

La liadha qui tient cet établissement, Es'Kaer, est une formidable cuisinière et ses chambres sont magnifiquement bien tenues. Qu'en dites-vous ?



 
Penthésilée

Le Matal 31 Marigar 1509 à 19h32

 
Alors que Penthésilée s'apprête à répondre à Zynia, Bakean lui glisse quelques mots et se penchant sur sa besace posée au sol, en sort un instrument de musique et le lui tend.

C'est un Cavaquinho, exécuté d'une main savante et sûre, personnalisé et dédicacé par le maître artisan. L'équilibrien n'est pas qu'un docte sage parcourant le monde en partageant son savoir, c'est aussi un luthier compétent. Qui mieux qu'un musicien peut ainsi plier la matière aux désidératas de son esprit ? N'est-ce pas là, d'ailleurs, le coeur de la philosophie Haut-Rêvante ? Le cavaquinho est un pont entre deux êtres, entre deux factions, entre deux cultures.

Comme de bien entendu, Bakean ne veut pas entendre parler d'émolument. Comment a-t-il su, pour le conte ? Elle n'ose le questionner sur le sujet, ignorant même s'il a finalement été accepté par les autorités de la Shaïm. Le Preux du Crépuscule Veiglaigh est peut-être son ami..?

Rompant un silence extatique qui pourrait passer pour de l'ingratitude, la jeune nelda remercie chaleureusement l'artiste et prend l'instrument avec délicatesse, comme s'il s'agissait d'un moush'tin. Elle le tourne et le retourne dans la lumière des soleils, effleure les cordes et le bois précieux marqueté, lit l'inscription laissée par le maître ; la réalité ment... la réalité brute, oui. Mais là, il y a plus d'âme que de matière dans l'objet donné.
Il est véritable, il est vérité.


Sashi, Arc'Rhon Bakean. Je ferai de votre don un instrument de salut, car il me permettra d'atteindre l'excellence ultime dans l'encouragement de mes pairs et de mes alliés. Ainsi, je vous suis - et les Griffes de Korsyne vous sont - déjà redevables de bien des succès futurs.

L'Onÿr range le précieux objet dans ses affaires, bien trop intimidée pour en tirer la moindre note à l'instant présent. C'est alors que Zynia, non sans une certaine hésitation - de la timidité ? - poursuit dans un nelda hésitant la conversation précédemment entamée : en fait, la fille du Déclin est curieuse... elle est sans doute peu sortie de la ville ; voit-elle dans Penthésilée comme une fenêtre entrouverte sur un monde extérieur mal connu, voire méconnu ? La veilleuse lui répond sans tarder, choisissant ses mots avec soin : il s'agit d'être honnête, sur la dangerosité des routes, sans effrayer son auditoire...

Je viens de la ville de Korsyne, aussi nommée l'Etoile, capitale de l'Ordre des Hauts-Rêvants. Pour ce voyage précis, j'ai traversé les terres de l'Equilibrium, dont les habitants m'ont fort aimablement accueillie, puis j'ai pris les transports nemens de Zarlif à Kryg. Et c'est au pas de course que j'ai rejoint votre grande cité ; je ne voulais pas faire attendre le Professeur Bakean...

Se doutant bien qu'un discours concis ne saura combler la matriarcale, la rhona s'empresse d'ajouter :

L'année dernière, lors d'un long périple, j'ai visité la Fraternité du Désordre et la Confrérie des Six. Ce furent deux épisodes on ne peut plus opposés, les frères se montrant... souvent agressifs, et les confrères très accueillants. Je suis aussi passée par le Matriarcat, où j'ai bénéficié d'un entrainement et de conseils avisés en matière de chasse et de combat, auprès des lames Anandra et Nemès...
Mais ces rencontres n'ont pas oblitéré cette vérité fondamentale : Syfaria elle-même est dangereuse, si dangereuse ! Je ne compte plus les monstres aberrants et les rejetons croisés, affrontés parfois. Par chance, je n'ai pas connu la mort, mais il s'en est souvent fallu de peu, de très peu !


Penthésilée marque une pause tandis qu'apparaît Khamaat. La Haut-Rêvante l'écoute puis se présente à son tour, heureuse de mettre un visage sur les pensées de la bourgmestre. Elle répond à sa dernière question :

C'est un excellent conseil, que je vais suivre. J'irai ce soir m'installer à l'auberge, il me tarde de découvrir les recettes locales ! Vous serez toujours la bienvenue à ma table, Arc'Rhona. Je ferai selon vos disponibilités.



Penthésilée
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Zynia

Le Merakih 1 Astawir 1509 à 10h26

 
Même si plusieurs de ses soeurs ont voyagé aussi loin que d'où sont venus Bakean et Penthésilée, Zynia était peut-être plus attentive aux descriptions faites par ces deux étrangers qu'à celles effectuées par celles de sa faction. Non pas qu'elle ne les crut pas ou qu'elle trouva leurs récits ennuyeux, mais peut-être que l'étranger racontant ses pérégrinations dans sa langue ou dans un tydale marqué de l'accent de sa faction apportait davantage d'exotisme et par là-même d'intérêt à la narration.

Cependant, il était clair aux yeux de Zynia que le jour où elle voudrait effectuer un aussi long voyage, si ce jour venait, elle demanderait conseil auprès de ses soeurs qui auront voyagé avant elle sur les formalités à accomplir avant le voyage, les contacts à prendre, le matériel à emporter, la route à suivre, etc.

Zynia ouvrit grandes ses oreilles pour écouter le récit de voyage de la Nelda.

Décidément, celui-ci était plein de bruit et de fureur, empli de créatures terrifiantes. Zynia avait commencé à se documenter pour savoir ce qui l'attendait si elle s'éloignait d'Utrynia. Les comptes rendus des combats menés par les Lames obtenus par la pensée faisaient également état de monstres puissants.


Dhanya pour ce récit fort intéressant et instructif, Penthésilée. J'essaierai de faire le meilleure usage de ce que vous m'avez ainsi raconté.

Mais tout cela, loin de décourager la jeune Anja, la confortait dans la voix qu'elle avait choisie, celle de l'alchimie. Pourtant, pour aller quérir une partie des ingrédients, il lui fallait également avoir de quoi se prémunir. Là elle se demandait si elle avait fait les bons choix. Mais cela, seule une rencontre moins amicale pouvait le démontrer, et la jeune tydale n'était pas pressée de passer l'épreuve du feu.

Je dois vous laisser maintenant. J'espère néanmoins avoir l'occasion de vous reparler bientôt, lui dit-elle dans un nelda hésitant, avant d'ajouter dans sa langue:

Aka's Kenara


Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste

 
Bakean

Le Merakih 1 Astawir 1509 à 21h58

 
**** Bakean était perdu dans sa contemplation béate de Penthésilée, un reste indélébile de sa nature Nelda l'obligea à contrôler des émotions malsaines, animales. Il n'avait pas vu de Nelda depuis très longtemps, ça devait affecter sa psychologie, il fallait que cela cesse.

Et par ce simple ordre mental, il redevint l'equilibrien qu'il étaient et les informations contenues dans les mots et les gestes de ses interlocuteurs lui arriverent toutes en même temps, sa tête tourna quelques instants puis sans attendre s'attacha à répondre à toutes.

Il tendit tout d'abord son instrument à Penthésilée, instrument qu'elle semblait apprécier, ce qui déclancha un sourire sincère sur le visage de Bakean. Ce n'était pas le premier instrument qu'il vendait, mais c'était le premier client véritable qu'il avait, Les deux autres instruments vendus étant pour un ami.



Derynn sentinelle Haut-Rêvante, c'est trop d'honneur que vous me faites, j'ose espérer qu'elle vous sera utile et agréable.


Curieux, Bakean parlait de ses instruments comme s'ils étaient humains. En poussant l'analyse son mou pourrait déduire qu'ils sont en fait une part de lui mais c'est nettement plus simple que ça. C'est de l'amour, sentiment honnête et sincère qui fait de lui un bon luthier.
En effet, il ne pratiquait pas cet art car il devait vivre, ni parce qu'il avait eu l'occasion d'apprendre, ni pour avoir de nombreux clients, ni pour pouvoir jouer de plusieurs intruments. Non, il faisait d'instrument parce qu'il aimait ça, travailler le bois et les matériaux, transformant des matières pour créer un produit qui doit être réalisé avec une minutie et une précision experte afin de maximiser les sons qui pourraient en sortir, de maximiser le plaisir de l'utilisateur à jouer de son instrument.

Quelques courbettes et remerciement plus tard, il s'adressa à la Mestre accueillante



Tout d'abord Mestre, Dhanya de m'avoir permi d'entrer dans votre ville, j'espère que je ne perturbe pas trop le calme matriarcal. C'est donc avec le plus grand des honneurs que vous pouvez suivre mon cours en espérant que vous y trouverez un niveau de connaissances suffisantes.


Fallait-il parler du Parangon d'escorte, celui par qui il avait entendu le nom de Khamaat, mestre d'Utrynia, il préférait garder sous silence les récomandations d'Aldarin pour le moment, et je jeta à corps perdu dans les explications charismatiques de Penthésilée sur sa faction.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Khamaat

Le Julung 2 Astawir 1509 à 09h15

 
Khamaat hocha la tête en signe d'assentiment à l'adresse de Penthésilée avant de répondre, souriante

Je serais effectivement enchantée de partager un repas avec vous... nous pourrions même ajouter quelques invités supplémentaires ?

Elle se tourna vers Bakean

Que diriez-vous de vous joindre à nous ? Je pense convier également Ald...euh... le Parangon d'escorte.

Khamaat espéra que ses interlocuteurs ne relèvent pas le fait qu'elle avait failli appeler le Parangon par le surnom qu'elle lui donnait et poursuivit rapidement.

Ainsi nous pourrions profiter d'un bon repas pour mieux nous connaitre les uns et des autres . De plus, Pédagogue Bakean, je serais honorée de vous compter parmi nos invités, ne serait-ce que pour vous remercier du temps que vous consacrez à m'apprendre votre langue. Vous me confirmerez votre présence à ce diner à la fin de votre prochain cours ?

Sur ce, je dois m'absenter quelques minutes... si le moindre problème ou souci ou encore questionnement vous arrivait, n'hésitez pas à me le faire savoir.


Khamaat souriante, espérait une réponse favorable de Bakean : apparemment le Pédagogue et Penthésilée se connaissaient bien au vu de leurs attitudes respectives l'un envers l'autre. Les laissant parler entre eux, elle s'éloigna discrètement.


 
Penthésilée

Le Julung 2 Astawir 1509 à 17h41

 
Pour sa part, Penthésilée entend bien accepter l'offre de Khamaat, et voir le repas évoluer en banquet.

Elle a noté, non sans une légère surprise, à quel point Bakean semblait apprécier sa venue... et ce n'est pas le prix du Cavaquinho qui le ravit, puisque l'instrument est offert. La jeune nelda se sent flattée, n'ayant guère eu le loisir de conduire de grandes conversations avec le sage lors de son passage à la Perle.

Pour l'heure, elle ne veut pas perturber davantage le cours et gêner l'enseignement présent. Elle salue donc amicalement la bourgmestre et le professeur, non sans préciser :


Je serais heureuse de vous revoir autour d'un bon repas, quand il vous plaira. Invitez vos amis ou vos proches, le plaisir n'en sera que plus grand, et plus partagé. Je me ferai un devoir de parler des miens, et j'espère bien vous soûler... de questions sur les vôtres !

Mais j'ai suffisamment abusé de la patience de vos élèves, Arc'Rhon Bakean, et de votre temps, Arc'Rhona Khamaat...

A'Kajia, et que vos rêves soient beaux.


Sur ces mots, l'Onÿr sourit puis se retire silencieusement.

Penthésilée
Vigie du Rêve
Chroniques

 
Bakean

Le Vayang 24 Astawir 1509 à 05h05

 
**** Il était entouré d'une nombreuse compagnie, et le voilà seul. Tout le monde était retourné à ses occupations.

Le terrible destin d'un bon pédagogue, il n'avait pas le temps de connaitre ses élèves que déjà elles disparaissait heureuse d'avoir pu apprendre aussi vite ce qu'elle souhaitait apprendre.

Il cherchait Kylia l'artisane du regard, sans pouvoir la trouver, où était elle donc ? Elle avait fui en le voyant fuir ? possiblement.

Mais elles n'étaient pas parti définitivement. Une remise à plus tard, en fait, un dîner certainement plus tard, mais un dîner quand même.

A l'idée d'un diner à l'auberge en si bonne compagnie, le pédagogue Bakean, le serieux Bakean, le Sage Bakean s'effaça légèrement.

Changement presque indistinct pour l'oeil non-averti mais pour un Apôtre de la Dame c'est un signe, pas de la Dame, mais d'un revirement de Personalité. La posture droite, professorale, de Bakean changea quelque peu, il se courba légèrement, il enleva ses lunettes, et un sourire carnassier apparu sur ses lèvres. Ses yeux, froids devinrent brillants, brillants de joie.

Bakean le luthier avait pris forme. Ce n'étais pas une maladie mentale, loin de là mais plutôt la forme complète d'une division d'esprit correspondant à l'Equilibre qu'il avait imposé à son esprit.***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

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