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Quartier du port

Quai des Brumes

Silindë et Orphèle, Rendez-Vous
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Sujet lancé par Orphèle
Le 14-03-1509 à 13h35
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Posté par Orphèle,
Le 04-04-1509 à 01h43
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Orphèle

Le Sukra 14 Marigar 1509 à 13h35

 
***

C'était un vieux ponton à l'écart du port.
Il quittait une plage de rocailles grises pour se perdre sur le lac.
Orphèle, installée tout au bout, trempait ses pieds dans l'eau.
Et patientait, paisiblement.

Elle ressassait ses pensées, les yeux rivés sur l'onde calme.
La lumière du ciel était semblable à une aube tardive ou à un crépuscule précoce.
Jetés sur cet horizon limpide, les effets de miroitement donnaient à la scène des allures de peinture.

Elle lui avait donné rendez-vous, par télépathie.
Maintenant, elle attendait sa venue. Presque avec appréhension.

Elle s'était donné le temps de réfléchir puis elle s'était décidée.
C'était un peu bizarre, comme proposition, mais tant pis.

Sur ce vieux ponton isolé, posé sur le Lac des Mères.
Orphèle patientait. Elle espérait que Silindë pointe le bout de son nez.
Elle avait même amené de quoi boire et un peu de quoi manger.

Tout cela paraissait hautement romantique.
Ça l'était sans doute un peu.

***


 
Silindë

Le Dhiwara 15 Marigar 1509 à 01h05

 
*** Le tydale avait été intrigué de ce message reçu alors qu'il flanait dans Utrynia, retrouvant l'ambiance des cités du Declin où seuls les tydales (ou presque) se cotoyaient et se croisaient dans les rues. Il aimait bien lui. Sauf que beaucoup des tydales faisaient peur. Elles étaient toutes martiales et en armure.. Plus devoilées que leurs consoeurs equilibriennes certe mais....

Enfin.. Orphele lui demandait de venir, la question ne se posait même pas: il venait.

Mais franchement il se demandait pourquoi elle l'appelait ainsi. Le lac... Curieuse idée mais bon. Il n'allait pas se plaindre hein.

Trouver son chemin fut un peu plus dur mais finalement il decouvrit l'endroit. Le port, c'était simple.. mais encore fallait il ensuite suivre la greve dans la bonne direction - le tydale était veinard vous ne le saviez pas?.Une petite forme était assise au bout du ponton.. Orphele. Joli coin l'endroit qu'elle avait choisit.

Il lui adressa un signe joyeux de la main et s'approcha... ***


Jusqu'au bout...

 
Orphèle

Le Luang 16 Marigar 1509 à 00h51

 
***

Orphèle adressa un signe de bienvenu au jeune homme.
Toujours sur son bout de ponton, elle attendit qu'il arrive jusqu'à elle et s'installe.
Elle lui adressa alors un sourire sincère et heureux.

Ça va ? Ton...retour au Matriarcat ?

Elle lui proposa dans la foulée un peu de nourriture et de vin.
Tout en guettant les motifs de son visage et ses réactions.
Elle cherchait, bizarrement, à savoir ce qu'il pensait.

***


 
Silindë

Le Luang 16 Marigar 1509 à 21h19

 
*** Il marcha d'un pas leger, presque dansant jusqu'au bout du ponton. Le bois était vieux et entre les planches on pouvait appercevoit un peu d'eau qui clapotait.

Mmm à cette periode de l'année ça devait etre tres froid. Il n'irait pas se baigner.

Arrivant aux cotés de l'anja il s'assit et lui retourna son sourire..
Oh.. Comment était elle au courant de ses origines matriarcale? Il ne se rappelait pas l'avoir jamais dit devant elle. Ralàlà, ce devait etre Heltair.. ou Aldarin.

Il prit quelques bouchées avant de pencher legerement la tête sur le coté comme il en avait l'habitude. Il ne comprenait pas vraiment le sens de sa question.. ***


Bien sur que ça va... Pourquoi ça n'irait pas? Et puis tu sais, c'est bien la premiere fois que je viens à utrynia.. C'est une jolie ville...

*** Un rire ***


Un peu trop de guerrieres à mon gout mais jolie ville... Enfin tu devrais voir chez nous! C'est vraiment different le style des maisons, des rues.. Bizarre de ne voir que des tydales par exemple. A Syrinth, c'est toutes les races que tu croise...

Tu es née içi?





Jusqu'au bout...

 
Orphèle

Le Matal 17 Marigar 1509 à 12h01

 
***

Un sourire (trop ?) malicieux barre un instant le visage d'Orphèle.
Puis elle regarde Silindë dans les yeux, non sans une certaine intensité.

Oui, je suis née à Utrynia. J'aime beaucoup cette ville.
Mais Kryg et nos petits villages ont aussi leurs charmes.
Syrinth. Ça doit être étrange...impressionnant.

Maintenant que tu as vu ma cité, il faudra que je vois la tienne.
J'aimerais vraiment, un jour...


L'anja jette alors un regard songeur sur l'horizon.
Le grand Lac des Mères est toujours aussi calme et beau.
Miroitant sous les feux de cette aube crépusculaire.

Je suis née ici. Mais tant que je n'aurai pas enfanté...
Je resterais coincée ici.


***


 
Silindë

Le Matal 17 Marigar 1509 à 20h18

 
*** Depuis quand Orphele s'était elle mise à lui piquer ses regards hein? Parce que celui là il le connaisait bien. C'était celui qu'il lançait lorsqu'il avait une idée que lui jugeait treees interessante derriere la tête.

Kryg? Du charme?? Mouais... Le tydale n'était pas tres convaincu sur ce coup là. Il ne se souvenait que du charme plus ou moins douteux du Harem. ***

Syrinth c'est.. c'est une ville magnifique. Imagine une citée perdue dans la verdure. Où tout n'est qu'harmonie entre la nature et nous. Où les arbres sont melés aux pierres et où partout on peut voir la main de la Deesse. C'est plein de fleurs et de plantes.

Ca aurait sans doute une beaué exotique pour toi.

Je te ferais visiter, te montrerais tout!


*** On entendait à sa voix qu'il aimait vraiment cet endroit.. cette ville qui l'avait acceuillit. Son chez lui desormais.

A oui l'enfantement... Il soupira. Encore une de ces coutumes cretines typiquement du declin. ***

Ah oui.. j'avait oublié ce ... detail...
*** Il eut un petit sourire desabusé..et reporta comme elle son regard sur le lac. ***


Pfff... On n'aurait jamais du te ramener.. On aurait du te kidnapper et t'emmener chez nous. C'aurait été follement romantique et tu aurait été libre de faire ce que tu desire..

Orph... Dit.. tu.. tu enfantera bientot?


*** Et pourquoi lui disait elle celà.. ***


Jusqu'au bout...

 
Orphèle

Le Merakih 18 Marigar 1509 à 01h49

 
***

La description idyllique que lui fait Silindë de Syrinth laisse Orphèle rêveuse.
Ce n'est même plus étrange, c'est carrément fantastique !
Merveilleux, en fait. Comme dans un conte de fées.

Elle réagit à la description du jeune homme par un autre sourire.
Mais c'est surtout l'enthousiasme de Silindë qui rend tout cela si vivant.
Qui la touche et éveille encore plus sa curiosité.

Cela a l'air vraiment fou, oui. Tu seras mon guide !
Pas tout de suite, malheureusement. Pas avant neuf mois, au moins..


Elle tourne ses yeux bleus vers le Chicot et l'observe.
Et entreprend dans la foulée de répondre à la fameuse question.

Je ne sais pas encore quand. Bientôt, oui.
C'est une expérience qui me fait terriblement peur, Sili...
Mais si je ne me lance pas, je serais privée de sortie pendant longtemps, encore.


Silence. Soupir...

Je ne veux pas avoir à choisir un reproducteur inconnu d'une manière si impersonnelle pour un accouplement sans doute sordide en plus d'être douloureux. Alors j'ai pensé à autre chose. Une sorte de compromis. Remplir mon devoir tout en restant relativement libre de mon choix, donner de la grâce à cet instant....

Je vais faire une proposition à la Ruche. Un cas exceptionnel, unique, premier du genre...
Je vais faire une proposition, mais pour cela, il faut bien entendu que tu sois d'accord.


L'anja pose alors sa main, très tendrement, sur celle de l'équilibrien.
Elle est consciente de la délicatesse de la situation et de la bizarrerie de sa demande.

Accepterais-tu de remplir ton devoir pour le Matriarcat, malgré ton abandon de ce dernier, juste une fois...
Auprès de moi, pour moi ? Si cela s'avère possible...


***


 
Silindë

Le Julung 19 Marigar 1509 à 21h11

 
*** Terriblement peur... Normal quoi.. Ça a un petit coté glauque assez affreux cette cérémonie. Du bétail... Pour une jeune fille aussi sensible qu'Orphele..

***
Je ne sait pas trop ce que je peut te dire pour te réconforter... Mis à part que.. que tu est bien plus forte que les autres ne peuvent le soupçonner.

*** Soupir.. Que peut il pour elle maintenant.... Alors qu'elle reprenait la parole il sentait grandir son appréhension. Et sans un mot entendit finalement sa proposition... Orphele avait posé une main sur la sienne... Tentant de cacher son trouble il ferma les yeux, car son regard reflétait bien trop ses pensées..

Oh Orph... Ses pensées tournaient et virevoltaient dans son esprit. Accomplir le karna de l'anja.. Accomplir le karna de Orph... accompl.... SSSTTTTTOOOOP

Le visage d'une autre tydale apparaissait derrière ses paupières closes. Un autre corps, une autre danse avec une anja...

Non! C'était Orphle là.. pas une autre.. Ce n'était pas le fait d'accomplir le karna qui le gênait (ça.. pas du tout même) mais bien le fait de le faire.. en tant que reproducteur. De rejoindre les rangs de ceux qu'il .. n'appréciait pas beaucoup (doux euphémisme). De dégrader terriblement ce qu'il ressentait lors des relations pour n'en faire qu'un simple acte de reproduction obligatoire et non pas ce désir mutuel qu'il aimait tant faire naitre chez ses partenaires. C'était même carrément à l'inverse.
Brrr.. Carrément flippant.
Et l'idée de devoir.. Non non et non! Il ne devait absolument rien au Declin! Il faisait les choses parce qu'il le désirait, parce qu'il en avait envie et non pas pour une raison aussi bête que le devoir.. Le devoir... connait pas... Allergique à ce mot tient.

Mais d'un autre coté. N'avait il pas des responsabilités? Oui il avait flirté sans honte avec la jeune anja. Agissant d'ailleurs de manière tout à fait normale, comme il l'aurait fait avec toute autre personne aussi attachante que Orphele. Oui. Il se rendait compte qu'il avait éveillé en elle quelque chose. Et que ce n'était peut etre pas comme il l'avait affirmé autrefois l'éclat d'un ailleurs possible mais qui disparaitrait lorsqu'un peu de vent se lèverait... Arrfff... Et là si il la laissait comme ça.. et qu'elle passait sa cérémonie dans les bras d'un autre ne serait ce pas plus horrible que si elle ne l'avait jamais rencontré? Dans ce cas là c'aurait été digne du plus rustre des goujats. Et là.. Il n'y aurait pas de quoi être fier. Oh non. C'aurait été de la cruauté inutile envers la tydale. Et gratuite en plus. Hors de question. Là c'était bien pire que sa petite fierté blessée... Parce que elle, elle était precieuse, et que il pouvait peut être lui apporter un peu de bonheur, sinon moins de souffrance morale... et que face à ça, ben il pouvait bien mettre de coté ses propres sentiments pour sa faction de naissance.

Il réouvrit les yeux... Et commença lentement... ***

Orph.... Avant tout... j'aimerais préciser une chose. Je ne me reconnait aucun devoirs envers le matriarcat. J'en ai envers Syfaria, envers notre Shaim... Sans doute aussi envers Aldi... Mais je ne doit rien au matriarcat. Il n'y a nul sceau sur moi. Ni ici, ni là.

***
De sa main libre il se toucha successivement le front puis la nuque.... ***


Mais..
*** Il posa sa main sur celle de l'anja et laissa son regard errer sur le lac quelques instants avant de venir se perdre dans le regard bleu d'Orphele. ***

Mais si c'est vraiment ce que tu désire.. c'est d'accord... Si la ruche le permet...

*** Il respira longuement... ***

Si la ruche le permet je jouerait les étalons reproducteurs... Mais.. sache que c'est vraiment pour toi....

***
Et porta la main de l'anja à ses lèvres y déposa un léger baiser. ***


Jusqu'au bout...

 
Orphèle

Le Vayang 20 Marigar 1509 à 00h31

 
***

Orphèle observe attentivement le visage de Silindë.
Elle cherche, bon gré mal gré, à y lire ses pensées et ses émotions.
Contradictions et paradoxes semblent animer sa psyché. Elle aurait dû s'y attendre.

Dans ce qui lui est tout d'abord apparu comme étant une bonne idée, elle a oublié un facteur.
Le rapport du jeune homme avec le Matriarcat est forcément complexe, voir douloureux.
Elle prend la mesure de son égoïsme avec les hésitations de l'équilibrien.

La voilà qui le force à accomplir quelque chose pour une faction qu'il a quitté.
Elle reconsidère maintenant l'affaire sous un autre angle.
Ce n'est pas comme ça qu'elle avait vu la chose.

L'anja sourit, mais un peu tristement.

Sili... Je ne veux pas que tu te sentes contraint.
Tu n'as aucune obligation, ici ou ailleurs, c'est vrai, et tu ne me dois rien.
C'est ce que je désire, certes, mais il faut que tu le désires aussi.
Je vois bien que ce n'est pas le cas...

Et je comprends ta position, ne t'inquiète pas.


Orphèle s'approche, un peu plus et dépose sur la joue de Silindë un long baiser.

Oublions cela. J'ai été maladroite et égoïste.
Un peu comme mes pairs, j'ai oublié ce que tu pouvais en penser, toi.
Je ne veux pas que ce soit un fardeau, surtout pas.
Ni que cela soit par pitié ou gentillesse...

Alors...laissons cela de côté.


La voix de la jeune femme est douce, infiniment tendre.
Aucune amertume ou aigreur. Elle semble s'associer au ressenti de son ami.
Elle est un peu triste et mélancolique, mais tant pis.
La vie continue.

***


 
Silindë

Le Vayang 20 Marigar 1509 à 20h20

 
*** Une lueur espiègle était revenue dans les yeux de l’entropiste et il retint du bout des doigts le visage de Orphele ***


Tss tss mon Orphele Adorée. Ceci n’est pas un argument. Si je t’ai dit oui, ce n’est pas certes pour que tu me dises non toi ma chère… Mmm ? Ne t’en fait pas. Je ne t’ai jamais demandé de prendre en compte mon propre vécu et en terme d’égoïsme..

*** Il rit.. ***

Tu es bien loin de faire le poids…. Si je t’ai dit oui c’est que je l’ai pensé. Que je voulais te dire oui. Et si j’avais voulu dire non, je l’aurais dit aussi… Ne me prive pas de cette libertée de décider ce que je veut ou non ma chère….

*** Ses paroles auraient pu paraitre sévères n’eut été la profonde affection -et l’espièglerie- qui faisait briller ses prunelles. ***


Ce que je t’ai dit… c’était juste pour préciser en fait. Que je le faisais pour toi, pour être avec toi, et non parce qu’un devoir quelconque m’y obligeait. Je le fait parce que j’en ai envie… C’est la seule raison qui puisse me pousser à agir tu devrais le savoir non ? Je ne fait que ce que j’ai envie de faire.
*** Et il déposa délicatement ses lèvres sur celles de l’anja.. avant d’ajouter l’air malicieux ***


Donc c’est d’accord pour tout les deux… Ca te va comme réponse ?
*** Il arborait maintenant un grand sourire. Non mais oh quand il decidait quelque chose, ben il le decidait... Contradictoire? Peut etre mais qu'importe au fond..... ***


Jusqu'au bout...

 
Orphèle

Le Dhiwara 22 Marigar 1509 à 21h45

 
***

Les paroles, les gestes et le baiser de Silindë...
Orphèle le regardait, un peu par en dessous, avec un grand sourire.
L'air mutine et joueuse, réponse au regard espiègle de l'équilibrien. "Oui".
Finalement, c'était bel et bien "Oui".

Merci...lui chuchota-t-elle

Elle chercha ses lèvres, de nouveau, et l'embrassa tendrement.
Puis elle l'enlaça, heureuse et soulagée. Sa déception s'était évanouie.
Elle posa sa tête sur l'épaule du jeune homme et observa le lac, toujours et éternellement calme.

Orphèle était rassurée.
Rien n'était encore dit. Il fallait convaincre la Ruche.
Ce qui allait sans doute être d'âpres et dures négociations.
Mais elle se débrouillerait. Pour que ce soit possible.

Je te l'avais dit, dans la labyrinthe. Tu es mon héros.
Maintenant, tu es aussi mon prince charmant...

Il ne reste plus qu'à parler à Khamaat. Peut-être aussi à la Carias de la Ruche.
Je prie pour que ça se fasse, qu'elles veuillent bien. Je sens que ça va être compliqué...
Mais au pire je tricherais, je mettrais les astres de notre côté !


Tricher était un bien grand moi quand il s'agissait des astres.
Pour elle, si ils en étaient là aujourd'hui, c'était de leur fait.
Ils l'avaient guidé sur cette voie, lui avaient soufflé l'idée.

Elle leva les yeux vers le ciel, où paraissaient encore quelques étoiles.
Elles la soutiendraient dans son entreprise.

Le Tableau prenait quelquefois des détours improbables...

Elles risquent de vouloir te voir et te parler, si elles acceptent.
C'est possible que ce soit un peu lourd. Je m'en excuse par avance, Sili...
J'imagine que tu sais dans quoi on se lance, là...


L'anja prit la main de Silindë dans les deux siennes et soupira de nouveau.
Réellement heureuse, la jeune fille savait néanmoins que le plus dur restait à faire.
Elle espérait que le Chicot n'aurait pas trop à en souffrir.

Merci pour tout...

***


 
Orphèle

Le Luang 23 Marigar 1509 à 16h30

 
hrp : réponse de Silindë, qui a dû quitter Utrynia en vitesse /hrp

*** Héros et Prince Charmant… Et ben… il y en avait qui s’étoufferaient (de rire ?) en entendant ces qualificatifs. Ca allait être lourd à porter. Mais il se sentait de force à assumer –pour un temps. Une main passée autours des épaules de Orphele comme pour qu’elle reste près de lui, et l’autre entre les deux mains de Orphele il était heureux. Ce lac avait sur lui un effet apaisant semblait il. Et fraiches étaient les levres de la tydale

Il sentait, agréable pression, l’anja appuyée sur son épaule. Et bien… ce rendez vous était pour le moins.. surprenant. Il aurait eut des regrets de ne pas être venu. Même s’il risquait de devoir à nouveau entrer dans ces lieux qu’il avait fuit autrefois. Mais les circonstances seraient très différentes aujourd’hui.

Les quelques remous provoqués par d’imperceptibles vagues allaient en cercles légers s’agrandissant…Il laissait ses jambes pendre au dessus de l’eau. Parfois le bout de sa botte effleurant la surface. Du moment qu’aucun sceau ne s’approcherait de lui…il ferait ce qu’elles demanderaient... ***

Nous avons survécu au néant et aux tasd’chair… après ça une simple nourrice ne me parait pas si dangereuse. Si ?

*** Il rit doucement, se rappelant la berceuse d’Orphele. ***

Et puis si Khamaat est la Kham auquel je pense…. Elle devrait avoir un préjugé très favorable sur les equilibriens.

Dans quoi nous nous lançons… ? Une opération de rapprochement mutuel du Matriarcat et de l’Equilibrium.


*** Ajouta il avec humour ***

En fait, c’est de la diplomatie rapprochée.

Mais non mais non, pas la peine de me remercier…C’est toi qui va avoir besoin de persuasion pour obtenir l’autorisation.. enfin, avec l’aide des étoiles.. Tu y arriveras. Je te fait confiance.



 
Celegórn Deléndil

Le Luang 23 Marigar 1509 à 21h15

 
Celegórn avait passé sa journée dans la ville, à repérer les bâtiments, les commerces, se balader simplement ou encore aller se laver quelque part où personne ne pourrait le voir. Plus tard, sur le quais des brumes, vit par hasard Orphèle et Silindë, il décidé donc de les écouter un moment.

Puis il s'avança vers eux et prit la parole.

« Ce n'est pas aussi simple. La reproduction est réservé aux aptes, tout autre accouplement sera punie de mort. Et on ne fera pas confiance aux dire de celle qui demande le Karna. De plus, si cela se fait hors harem, alors Silindë, une fois en dehors des terres Matriarcale, sera mort. J'y veillerais autant de fois qu'il le faudra. »
Il fixait les yeux de l'Anja et si elle put y lire son habituel calme, elle pouvait aussi voir que ces mots était sérieux et que la menace qui pesait sur Silindë était forte.


 
Orphèle

Le Matal 24 Marigar 1509 à 14h03

 
***

Encore une fois, l'humour et la désinvolture de l'équilibrien lui plaisait.
De la diplomatie rapprochée ? En quelque sorte...
Elle aimait bien cette idée.

Elle serra la main de Silindë dans la sienne.
Le moment était unique, simple et merveilleux, tout à la fois.
L'anja se sentait bien, à l'aise, en confiance. Une première pour la jeune fille.

La chaleureuse présence du jeune homme, sa douceur et son esprit fin.
Le grand Lac des Mères, paisible et merveilleux, tendu vers l'horizon.
L'instant, seul, perdu dans le cours du temps.

Et....brisé. Brisé par une troisième présence.
Du genre indésirable. Là, vraiment vraiment pas désirée.
La douche froide que venait de lui offrir Celegorn brutalisa quelque peu la jeune fille.
Réveil difficile, tirée de ce moment onirique fort agréable.

Comme à son habitude, le Griffe s'occupait des affaires des autres.
Sans qu'on le lui ait rien demander, du tout.

Encore une fois, il croyait posséder des droits qu'il n'avait pas.
Donnait son avis et se mêlait de choses qui ne le regardaient pas.

Orphèle ferma les yeux et pensa très fort.
Elle cherchait à chasser un mauvais songe ou une apparition.
Le genre de trucs qu'elle faisait quand elle avait des hallucinations.

Mais elle ne dit rien, ne répondit rien, ne fit rien.

***


 
Celegórn Deléndil

Le Matal 24 Marigar 1509 à 21h29

 
De Silindë

*** Des pas sur le ponton derrière eux. Il ne se retourna pas, pensant que ce n'était qu'un simple passant. Mais la voix elle était bien trop reconnaissable.

La seule pensée qui lui traversa l'esprit en cet instant fut celle d'un joli choc entropique. Franchement c'en était tentant.. Il se demanda si Orphele aussi était intéressée mais la jeune fille avait fermé les yeux. La griffe avait brisé un moment très important entre eux deux, et sans doute ne s'en était il même pas rendu compte. ***


Il y a peu être un léger détail qui t'a échappé mon cher Celegórn. C'est que quoi qu'il se passe ici ce ne sont absolument pas tes affaires.
***
Bon le fait que Cele était à la fois plus grand, plus fort et plus brutal que lui ne rentrant pas en ligne de compte. Le tydale blond ne pensait pas que son compatriote put aller jusqu'à l'assassiner pour ça. Il fallait garder le sens des proportions quand même... C'était bon pour des matriarcales de faire tout un bataclan pour ça. ***


Et accessoirement tu es au service de la Dame... et non du matriarcat. Essaye de ne pas trop l'oublier....
Et la tache que tu t'es auto attribué de veiller sur Orph à prit fin lorsque nous sommes entrés dans Utrynia.

Donc tu serais aimable de nous laisser.

***
Un laxatif efficace dans le repas du Cele était quelque chose auquel il faudrait réfléchir. Bon il les laissait tranquilles? ***


 
Celegórn Deléndil

Le Merakih 25 Marigar 1509 à 22h21

 
Celegórn tourna alors son regard vers Silindë. Sans rien dire au début, surement plongée dans une petite réflexion, il finit par parler.

« Je ne suis qu'à mon service.
La Shaïm à décliné l'offre que je lui ai faite, je n'ai donc aucune raison de lui être soumis une fois hors des terres Equilibrienne.

»

Regardant autour de lui afin que s'assurer que personne n'écouterais, il attrapa Silindë par le col de son vêtements et le hissa jusqu'à lui, puis lui murmura quelque chose à l'oreille.

« Ce que cette femelle veut, ce n'est pas accomplir son devoir envers le Matriarcat, c'est un enfant qu'elle veut. La Shaïm te fait quérir de toute urgence. Tu iras à Syrinth et si tu tiens à avoir un enfant avec elle, tu ne reviendras pas dans la ville, tu attendras à quelques distances de là. Lorsqu'elle aura réussi à sortir de la ville, seule, elle te rejoindra et ensuite vous irez voir la Shaïm, afin d'expliquer la situation et de faire la demande d'asile pour Orphèle. »


Sur ces mots, Celegórn reposa l'autre tydale à terre, enleva un de ces colliers et le mis dans la paume de main droite de l'amoureux. Ce collier était fait d'une cordelette de cuir qui passait dans des dents de tigres percés.

« Tu diras à Sardoryanne, que j'ai encore à apprendre mais que je pense à elle. »


Puis le guerrier s'en retourna et parti, aussi simplement que ça et aussi rapidement qu'il était venu.


 
Orphèle

Le Luang 30 Marigar 1509 à 19h01

 
***

Orphèle observe la scène, entre appréhension et questionnement.
Les manières de Celegorn sont brutales mais il ne semble pas vouloir faire de mal à Silindë.
Elle ne saisit évidemment pas ce que dit le Griffe au Chicot.
Mais peu importe.

Elle se rapproche de Silindë une fois celui-ci libre, Celegorn parti.

Ça va ?


L'ambiance était moins détendue et intimiste qu'avant.
L'effet de cette soirée romantique venait de se déliter avec l'intervention de Celegorn.
Tant pis, ce sera pour une autre fois...
Tant qu'à faire, elle demande :

Qu'est-il aller te raconter encore ? Des menaces ?

***


 
Orphèle

Le Luang 30 Marigar 1509 à 23h40

 
Réponse de Silindë :

*** Il déglutit, brutalement soulevé par la poigne solide de la griffe. S'attendant presque à un poing aussi brutal que douloureux. Mais non...Juste des paroles. Ses yeux s'écarquillèrent un peu sous la surprise. Autant que sous la colère. "Cette femelle ... Depuis quand parle on ainsi de Orphele!

Retombant au sol il fixa quelques secondes interloqué le collier de griffes. Laissant son regard osciller entre Le tydale qui s'eloignait et le bijou. ***

Oulà...oui ne t'inquiète pas...à priori je vais bien.

*** Et fixant un regard un peu désemparé sur l'anja. ***

Non, pas des menaces. Pas vraiment. En fait.. c'est ùn charabia sans qùeùe ni tête qù'il m'a sorti j'ai l'impression.. Je crois qù'il tentait de me conseiller où je ne sait trop qùoi.

*** Soupir.. ***

Et me voilà chargé d'apporter une breloque de sa part à la Shaim. C'en est risible.

*** Le tydale fourra le collier dans une poche... Et lui sourit. ***

Enfin, ce n'est pas ce triste sire qui me poussera à me morfondre. Toi.. ça va?


 
Orphèle

Le Julung 2 Astawir 1509 à 18h19

 
***

Oh..moi ? Evidemment !
Il est vraiment bizarre, Celegorn. J'me demande ce qu'il a dans la tête.
Mieux vaut ne pas chercher à comprendre, je crois.


Orphèle s'approche encore et caresse la joue de Silindë.
Son air est songeur et son regard lointain.

Je vais contacter la Carias de la Ruche pour notre affaire.
J'ai appris que Khamaat ne se chargeait plus - malheureusement - de la Ruche d'Utrynia. Si une symbiosée ne l'a pas remplacé, je suppose qu'une non-symbiosée le fera. Et j'espère qu'elle sera de notre côté.
Mais mon objectif, avant tout, c'est de gagner la faveur de la Carias.
C'est son domaine, c'est une des personnes les plus importantes de notre faction.
Si j'arrive à la mettre de notre côté, le Conseil pourrait bien basculer.


Soupir.

Je sens que ça va être difficile et complexe, Sili...
Mais attend toi à ce qu'elles veuillent des précisions, beaucoup de précisions.
Sur toi. Car si il y a une moindre chance, elles voudront être sûr que tu es un choix judicieux.
Tout reposera la-dessus. Sur qui tu es...


L'Anja détaille le visage et les réactions du jeune homme.
Puis elle replonge dans ses réflexions.

Et va falloir que je trouve un argument recevable...
Une bonne raison.


***


 
Orphèle

Le Sukra 4 Astawir 1509 à 01h43

 
Réponse de Silindë

*** Il ferma les yeux, laissant glisser le doigt de l'anja sur sa joue et appréciant ce simple contact. ***

Le Conseil... tu pense que cela risque d'aller jusque là haut... ? C'est impressionnant... Je suis impressionné.. Tant pis si c'est complexe. On ne risque pas grand chose à se lancer... si?

*** Il y avait une touche légère dans ses paroles. Il se demanda un instants si Nuruhuine en entendrait parler avant d'oublier cette pensée... ***

J'en oubliais presque que tu es un de leur joyaux... et un des plus beaux.

Orph... qu'est ce qui pourrait convaincre la Carias? Il reste peut etre encore un peu de l'"aura" de sauveur de Syfaria... ça peut servir peut etre.


*** Rouvrant les yeux il apprécia une brise qui se levait... Il réfléchit à mi voix. ***

Des questions... je suis prêt à répondre à toutes mais.. La question est "que voudrons elles entendre...? " Par exemple..qui apprécieraient elles le plus entre un tydale originaire de Syrinth et un natif du Matriarcat..?

Mon Adorable, si elle me la posent.. que devrais je répondre? Beaucoup dépendra de ce que tu leur aura révélé sur moi. Ne dire que des demi vérités ou l'arranger ne me gênera pas.. Mais il faut que je sache ce qu'elles voudrons entendre pour le leur dire...

Car qui je suis... même moi parfois je ne sait pas..


*** Il la prit dans ses bras, formant un petit écran contre le vent frais pour la jeune femme. ***

Une bonne raison... pourquoi pas une recommandation donnée par hes étoihes du Néant... ce n'est certainement pas pour rien que ha Dame t'avait fait venir jusqu'à nous.

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