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Le Luang 20 Julantir 1509 à 23h34
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Veiglaigh vit arriver la Mestre de la cité d'Utrynia d'un œil maussade et dubitatif.
Qu'allait-elle encore bien pouvoir lui annoncer ? Son bannissement de la cité ou l'ouverture d'un procès pour délit de faciès....?
Il fit, à contrecœur, signe de la tête à la nouvelle venue pour indiquer qu'elle pouvait prendre place.
*** Laissez tomber pour cette histoire, toutes mes rencontres ne sont pas négatives...***
Il désigna Dradron d'un geste de la main.
*** J'ai au moins eu le plaisir de retrouver une tête connue.***
Puis le Tydale fit un signe à la serveuse tout en s'adressant à Kaliss.
*** Alors que souhaitez-vous boire ? Profitez-en, c'est ma tournée.
***
Après tout, la Mestre n'était pas la source des ennuis récents du Preux du Crépuscule.
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Le Matal 21 Julantir 1509 à 21h39
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Veiglaigh descendit sa nouvelle pinte d'un seul trait. C'est la barbe et la moustache maculées de mousse qu'il répondit :
*** Non...Comme vous devez le savoir depuis quelques jours déjà.
Votre service de renseignement a dû tourner à plein régime à mon sujet à cause de cette histoire lancée par dame Lyzan.
*** Le Tydale fixa la Mestre.
*** Je suis né ici...à Utrynia.
***
Il guetta une éventuelle réaction de Kaliss, puis écarta les mèches de cheveux qui lui barraient le front. La cicatrice laissée par le fer rouge était parfaitement visible.
*** Mais les évènements n'ont pas tourné de la meilleure des manière, et je suis parti...
Cela fait plus de 10 ans déjà.***
Le Preux leva le bras pour commander une nouvelle choppe.
*** Et si je ici aujourd'hui c'est pour renouer avec mon passé en quelque sorte. Car je suis à la recherche de ma famille....Disons plutôt de ma mère ou de ma sœur si elles sont toujours en vie.
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Le Julung 23 Julantir 1509 à 23h54
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La tydale pénétra dans l'établissement. Elle n'aimait pas vraiment ce genre d'endroit. Le pire qui soit selon son point de vue. Mais sous la capuche, le regard se figea tel celui de la gorgone, prêt à transformer en pierre quiconque la dérangeait.
Il était là, elle le voyait. Et il n'était pas seul. La petite tydale avança dans un fouilli de vêtements élimés, longue arme au clair et trainant au sol.
***
Toi !
Tu n'es pas le bienvenu.
Je te vois.
Mes soeurs te connaissent.
JE te connais.
***
Elle cracha à terre et s'essuya la bouche dans une démonstration de haine pure et de dégoût. Sa main frolait la garde de son épée.
***
Va t'en.
Quitte vite cette cité.
***
Elle ne jeta même pas un oeil à ses soeurs. Son regard aurait transpercé un tonneau d'alcool.
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Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth) | |
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Le Sukra 25 Julantir 1509 à 14h44
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Veiglaigh fut tout juste surpris pas l'entrée fracassante de cette nouvelle guerrière.
Décidément, sa tête ne revenait pas à grand monde par ici et l'air d'Utrynia devenait le pire qu'il ait pu respirer depuis....depuis qu'il avait quitté la cité plus de dix ans auparavant.
Au fur et à mesure que la Tydale s'approchait, Veiglaigh put examiner ses traits de manière plus détaillée. Elle semblait très belle, mais ne prenait manifestement pas spécialement soin de son apparence. Ce furent ses yeux, d'un bleu volcanique et incandescents à cet instant précis qui frappèrent Veiglaigh.
Ce regard....le renvoya à lui-même.
Comme piqué par un insecte, le Preux se leva d'un bond, renversa sa choppe et secoua la table, tout en s'écriant :
*** Séoane ?!***
Car à l'instant même où son mou Taranis lui révéla le nom de cette Matriarcale, le hasard fit que l'Equilibrien reçut la réponse qu'il attendait depuis plusieurs jours de la part de la Carias de la Ruche.
Et ce nom était Séoane....Séoane Mac Airt.
Devant l'attitude menaçante de la femelle, Veiglaigh resta à sa place, immobile, mais prit un air qui mélangeait à la fois stupeur et incompréhension.
*** Tu...tu me connais ? Alors tu dois savoir que je suis à ta recherche.
Séoane......Ma soeur.
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Le Sukra 25 Julantir 1509 à 15h44
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| Kaliss s'essuyait nonchalamment la mousse de la bière qui lui recouvrait la lèvre, s'apprêtant à commander quelque chose de plus consistant, quand elle vit entrer Séoane...
Séoane ?? dans une auberge...mais quelle mouche avait donc piquée la semeuse de mort.
La Mestre n'eut même pas le temps d'inviter Séoane à la table, ce qu'elle le fit elle même, mais pas de la façon attendue.
Puis, la révélation de Veiglaigh !!
Des jumeaux ! Quelle surprise....Mais la Séoane ne semblait guère gouter aux réunions de famille.
Rien de bien surprenant au demeurant, mais Kaliss eut plutôt opté pour un simple dédain alors que la semeuse semblait véritablement haineuse...
Y avait il quelque chose que la mestre ignorait encore ?
Quoiqu'il en soit, elle restait sur ses gardes...l'ambiance était tendue.
Réfléchissant à savoir comment détendre l'atmosphère, Kaliss pensa d'abord les faire s'embrasser en prenant toute l'auberge à témoin....allez tous en coeur pour les frère et soeur : un bisou....un bisou...un bisou
Mais peut être que cela ne marcherait pas....ou alors, feindre la surprise en dévisageant ce Veiglaigh tout velu et s'exclamer : Séoane....tu ne m'avais pas dit que ta mère avait copulé avec un placide....
Mais la encore, les histoire de susceptibilité sur les mères pouvaient être mal prises.
Au final, Kaliss décida donc de se taire....pour voir comment les choses allaient évoluer.
Vivre ou mourir...à toi de choisir
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Le Sukra 25 Julantir 1509 à 19h08
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Je n'ai pas de frère !
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Le ton était propre à broyer de la pierre. C'est tout juste si elle ne dégaina pas sur le champ en voyant qu'il refusait de suivre ses injonctions.
***
Tu n'es rien pour ici.
Tu es bani.
Tu es inapte.
Infécond.
Un danger pour toutes !
***
Elle ne parvenait pas à détacher le regard de son frère. Son frère ? Non ! Du mâle ! De celui qui jamais n'aurait du revenir. De celui cause de toutes les souffrances de sa mère. De la représentation de la fatalité des tydales et de leur éternelle souffrance. Qu'il meurt ! Qu'il pourrisse six pieds sous terre ! Que ses entrailles nourrissent les poulpes ! Qu'il s'étouffe en avalant ses couilles de bouc anémique ! Qu'il disparaissent lui et son odeur de fesses de bouc lépreux !
Les gens autour d'elle commençaient à se lever et à s'éloigner. Comme si l'orage tonnait d'une telle force que la foudre n'allait pas tarder à s'écrouler. La petite tydale se tourna sur elle même, bouche ouverte, béate devant cette réaction étrange.
En vérité ses pensées avaient peut être bien franchi ses lèvres, mais la tydale n'avait jamais vraiment fait attention au lieu où elle se trouvait. Elle s'essuya les lèvres d'un revers de main et la capuche glissa dévoilant sa chevelure blonde.
Elle se retourna vivement, ses yeux capable de transpercer le mur.
***
La Carias a du te le dire. La Mestre d'Utrynia aussi.
Tout le monde te l'as dit !
Tu es parti. Tu n'as pas à revenir. Tu n'as pas de famille, ici. Aucune.
Pars. J'ai mon Couteau, s'il faut t'aider.
***
Pourquoi son coeur lui soufflait il le contraire de ce qu'elle venait de lui dire ? L'odeur de l'auberge était infecte. L'odeur des gens, pire encore. Et puis elle avait un toit au dessus de sa tête et elle commençait sérieusement à se sentir très mal à l'aise.
Pour chasser toute étincelle d'une faiblesse naissante, elle se tint jambes écartées, Danseuse prête à en découdre.
Voilà. La Danse était sa vie.
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Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth) | |
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Le Dhiwara 26 Julantir 1509 à 22h51
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Il refusait d'entendre. La tydale faisait face à un conflit qui menaçait d'exploser. Incapable de supporter l'idée qu'un mâle puisse la toucher, puisse ne serait ce que la regarder, elle avait là le pire représentant qui soit. Celui à qui elle attribuait tous les défauts de sa race, d'une part, et celui dans lequel elle voyait sa mère. Et elle même.
Comment se détester soi même ? Elle avait déjà bien du mal à s'accepter, fuyant les regards de tous qui semblait la juger.
***
« Pouilleuse ! Paysanne ! Regardez moi cette encrôtée de la campagne ! Ah ah ah ! »
***
En toute honnêteté, personne ne lui avait jamais dit de tel mot. Mais les regards ... elle les jugeait ainsi. De tout temps.
Et voilà qu'il lui assénait un regard pénétrant, tel la foudre ! Son regard ! Son propre regard à elle ! La petite tydale s'avança, serrant les dents au possible et sortie son arme avec une vivacité surprenante. Mais alors qu'elle ne cachait aucunement son intention de lui oter sa tête de mule de ses épaules, elle prit conscience de la présence de Kaliss.
***
Que... Quoi ? Kaliss ? Pourquoi es tu ici ? Ne lui as tu pas intimé l'ordre de partir ? Le consensus a relevé ses agissements. Les troubles.
***
Sans se rendre vraiment compte de ce qu'elle faisait, son arme se pointa alternativement vers la Mestre d'Utrynia, Faucheuse, et sa supérieure dans la Carias.
***
Il est encore là ?
Pourquoi ?
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Elle frappa la table avec sa lame, coupant court à toute réponse. La sueur perlait de plus en plus. La tydale ne supportait plus cet enfermement. La claustrophobie s'imiscait dans son jugement, dans ses actes, et elle n'allait pas tarder à faire une grosse bétise. Si Kaliss prenait en général les choses avec un détachement rafraichissant, il y avait peu de place pour qu'elle s'y tenta sans explosion.
Séoane chassa ses mèches de cheveux. Toute sa vie elle s'était promenée tête rasée. Et voilà qu'après des semaines éloignée de toute civilisation la nature l'avait ratrappée. Elle reprit, roc qui s'effrite mais qui tient encore.
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J'ai une mère. Tu n'en as pas. C'est ainsi depuis ta naissance. Depuis la mienne.
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Refus d'admettre encore qu'ils étaient fort semblables. Elle sentait son coeur se fendre étrangement. Un nouveau plat d'épée sur la table.
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Ma mère a souffert mille maux. Quand tu es né. A cause de toi ! Toi Veiglaigh !! Pas moi. Uniquement toi ! Comme tout mâle tydale, tu as apporté la souffrance et ce dés ta naissance.
Alors tu es inapte.
C'est pour ça.
Pour ça.
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Une larme perlait, qu'elle chassa d'un grand mouvement tout en reprenant une attitude de Danseuse. Mais l'arme se dirigeait vers Kaliss.
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Pourquoi, Mestre ? Encore des grands discours plein de mots sur l'amour de l'étranger ? Réponds. Réponds moi, par la Mère !
Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth) | |
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Le Dhiwara 26 Julantir 1509 à 23h19
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| Kaliss loucha vers la lame que Séoane pointait vers elle et ressenti un sentiment mitigé. Elle comprenant maintenant ce qu'avait éprouvé la Carias Lot'hi quand elle l'avait attaqué.
C'était maintenant sont tour d'être menacée par une tydale sous ses ordres et la colère se mêlait à l'amusement de lui donner une bonne leçon.
Mais la la situation différait légèrement : Séoane n'était pas dans son état normal, de par sa présence dans l'auberge, et par la présence de Veiglaigh.
Puis, Kaliss répondit à la semeuse, en appuyant bien ses mots pour qu'ils rentrent dans sa tête
Que ta mère ait souffert le martyr, j'en suis sur ....mais c'est le P'KhenS'sarkh que tu doit maudire, pas ton frère.
Je te rappelle que chez nous, les mâles ne naissent que des grossesses gémellaires, donc si on veut qu'il y ait des mâles, il faut bien que certaines mères subissent cela.
C'est ainsi et pas autrement !
Je ne vais pas t'abreuver de beaux discours sur les étrangers...je sais que tu ne les portes pas dans ton coeur.
Mais écoute bien ce que je te dit : d'étranger, ici je n'en vois pas.
Il s'agit de ton frère, celui qui après ta mère est le plus proche de toi.....aussi laid soit il.
Puis, se levant et empoignant sa lance, la mestre ajouta, avec un sourire carnassier :
et si tu à des fourmis dans le bras....je suis ta tydale !
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Le Luang 27 Julantir 1509 à 00h45
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Pas grand monde ne s'aventurait à répondre à la grande tydale lorsqu'elle s'avançait avec sa lance. Mais Séoane ne voyait pas de danger. La haine l'aveuglait aussi surement qu'elle se nourrissait de son dégout de la ville. Elle voyait une Danseuse qui prétendait qu'elle ne faisait pas son travail. Haïr le P'KhenS'sarkh ? Tous les jours, Faucheuse !
***
Tu me prends pour une pleureuse, Kaliss ? Je ne le suis pas ! Je suis en Chasse. Tous les jours. Pour la cité. Cette cité. La "puante".
***
Séoane eut un haut le coeur incontrôlé et projeta un jet de bile qui éclaboussa la table. Quelques soubresauts l'agitèrent au point qu'elle donnait l'impression de rire de Kaliss. Elle s'essuya la bouche d'un revers de main, son regard de serpent droit sur celui de la Mestre. Un pas en arrière, la lame prête.
***
Mais je ne veux pas de mâle, moi. Aucun. Le Dessein se termine.
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Kaliss semblait plus dure qu'à l'accoutumée. Elle ressemblait à une tigresse qui sortait ses crocs avant l'assaut sur sa proie. Séoane se déplaça doucement.
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Je suis là pour le voir. Alors si tu crois ton temps venu, je te tuerai. Ce sera un honneur, Kaliss. Pas vraiment l'endroit de rêve. Mais le moment.
***
Elle eut un geste comme pour se débarasser d'un moucheron qui passait devant son visage et sa lame balaya toutes les bières posées sur la table dans un grand fracas de verre éclatés.
La petite tydale vomit.
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Le Luang 27 Julantir 1509 à 09h17
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Veiglaigh ne parvenait pas à comprendre ce qu'il se passait. Décidément, le farouche instinct guerrier de ces femelles en faisait des dangers autant pour elles-mêmes que pour le reste du monde.
Le Tydale repoussa la table couverte de verre fracassé, de bière et de bile...
Son regard fixait la lame de l'épée de Séoane qui luisait d'un éclat dangereux. Il vit aussi la grande lance de la Mestre Kaliss se balancer doucement entre ses mains.
La tension était à son comble. Les quelques curieux qui n'avaient pas encore déserté la taverne s'étaient tous réfugiés derrière le comptoir.
Le sang battait aussi désormais dans les temps du Preux du Crépuscule, mais lui était désarmé. Il n'était cependant pas question d'esquisser le moindre mouvement qui pourrait paraitre hostile. Et encore moins de dégainer une arme.
Il fit quelques pas, avec une lenteur calculée...réduisant ainsi la distance qui le séparait de Séoane et s'intercalant entre elle et Kaliss.
*** Baissez vos armes....Baissez vos armes je vous en conjure.***
Il fit un signe en direction de la Mestre pour que celle-ci abaisse sa lance puis se tourna vers sa sœur, ses mains vides toujours en évidence.
*** Il n'est pas de mère qui ne donne la vie sans souffrir. C'est ainsi pour toutes les Tydales. Et comme l'a dit Dame Kaliss, c'est pire lors des grossesses gémellaires.***
Il chercha du regard l'approbation de la Mestre, sans savoir si celle-ci avait déjà accompli son devoir de reproduction pour la faction.
*** Il n'y a pas de grossesses sans douleur pour les Tydales....il n'y a pas d'accouchement sans douleur non plus...
Toutes les mères ont souffert, souffrent et souffriront encore...ainsi en va la vie.
Je ne suis pas ton ennemi. Mais si tu souhaites que je parte alors je le ferai. Je ne souhaite pas être le responsable d'un bain de sang.
Je suis simplement venu chercher des réponses à mes questions...
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Le Luang 27 Julantir 1509 à 22h07
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Le regard de serpent de la tydale ne quittait pas la lance de la Faucheuse. Elle passait à travers Veiglaigh. Même lorsqu'elle lui parlait, la Semeuse de mort restait concentrée sur le danger.
Des questions ? Par la Mère, voilà qu'il se révélait une menace pour elle même. Si jamais on déterrait le passé, on risquait découvrir ce qu'elle avait fait. Ce qu'elle LUI avait fait. Elle allait se retrouver condamnée. Déchue, Banie, éxilée, répudiée par toutes et même sa Famille, aussi mal considérée soit elle par le matriarcat, la rejèterait pour sa faute.
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Il n'y a pas de question !
Tu es inapte et c'est tout. Tu es parti et tu ne reviens pas.
C'est tout !
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Le tuer ? Ici et tout de suite ? Impossible évidemment. Trop de témoins pour s'en tirer avec "il est venu chercher la paix éternelle". Et puis il était symbiosé, pour ne rien faciliter. Séoane transpirait abondamment. La claustrophobie montait en flèche et la tydale n'allait pas tarder à exploser.
***
Dehors ! Vite !
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Elle indiqua la porte avec son épée, son regard azur toujours fixé sur Kaliss.
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Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth) | |
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Le Matal 28 Julantir 1509 à 10h34
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L'instinct de Veiglaigh tintait dans sa tête comme une cloche qui se serait emballée.
La situation était devenue ingérable, il le savait, il le sentait.
Il se tourna alors vers la Mestre.
*** Derynn de m'avoir écouté lors des troubles avec Dame Lyzan. C'est tout à votre honneur. Mais il est désormais inutile que je m'attarde ici plus longtemps....***
Puis, se tournant vers Séoane pour rejoindre la sortie de l'établissement il ajouta :
*** Je sais au moins qui est ma sœur et qu'elle est en vie....
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Puis, un ton plus bas, pour lui-même :
*** Disons que c'est suffisant, pour l'instant...***
Le Preux du Crépuscule sortit ensuite de la taverne, la mâchoire crispée et le poings serrés et sans un regard en arrière.
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