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Arrivée la veille, elle avait dormi aux portes de la ville dans son campement de fortune, et c'est avec soulagement qu'elle recut la bonne nouvelle de Kaliss : elle pouvait entrer.
La voilà donc, habillée de ses vêtements les plus présentables, qui bien qu'un peu froissés lui donnent l'air moins effrayante que ses affaires de voyage, bien mal en point.
Elle fait des pas timides au milieu de la ville qu'elle ne connait pas, cherchant les endroits les plus importants : le marché, et une auberge.
Le nez dans une échoppe, elle n'ose pas trop parler, demander ce qu'elle cherche, peut-être demain, si elle revient, roh mais quand même, si elle pouvait connaitre quelqu'un, ça aiderait.
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Le ridicule ne tue pas
- dit-on -
Et heureusement parce que sinon
On ne compterait plus ses trépas.
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