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Le Sukra 27 Fambir 1510 à 15h44
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| Mes chères concitoyennes, mes chers concitoyens
Vous avez surement entendu des rumeurs sur un éventuel désir du fils du déclin de partir en guerre contre les races de pousière et les nemens.
Bien qu'il n'y ait rien de sur, j'ai décidé, comme le fait Kryg en ce moment, de renforcer les défenses de la ville, puisque, en plus d'être votre Mestre, je suis aussi faucheuse d'Utrynia.
Je vais contacter les instances de Kryg pour qu'ils nous fassent parvenir les plans des arbalêtes qu'ils construisent, voire même s'il est possible qu'il nous envoient un artisan pour nous expliquer comment procéder.
Mais je compte avant tout sur les forces vives d'Utrynia pour mener à bien ce projet, sachant que notre citée n'a pas les mêmes caractéristiques topologiques que Kryg.
Nous avons un port et pas de montagne, donc chaque corps de métier sera concerné.
J'en appel donc aux artisanes, aux marines, aux gardes, aux éclaireuses, au génie civil, aux érudites, à toute personne se sentant compétente pour améliorer la défense d'Utrynia de participer.
Dans un premier temps, les idées seront recueillies, puis les meilleurs seront mises en place.
J'averti également Shyama, notre Mestre artisane qui pourra diriger les travaux quand elle sera revenue en ville.
Dhanya
Vivre ou mourir...à toi de choisir
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Le Luang 5 Astawir 1510 à 00h36
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| *** Les vacances étaient bel et bien finies, il fallait se rendre à l'évidence.
Les Etoiles étaient Sombres et Fuyantes, elle ne pouvait plus en douter.
Nemès était au loin, les Abeilles, inquiètes, hargneuses, les Danseuses tendues par l'expectative, à fleur de peau, et le reste de la cité oscillait entre désespoir et exaspération.
Rien de bien nouveau, tout bien considéré.
Et pourtant, pour une fois, la Maîtresse Artisane décida de faire ce que l'on attendait d'elle.
Kaliss réclamait une arme version géante ? Et bien elle l'aurait !
Ce qu'il y avait de certain, c'était bien qu'elle n'avait encore aucune idée de comment elle allait s'y prendre....
Dès qu'il y avait du métal, cela allait. Chacun ses amours. Pour les unes, c'était de faire couler le sang, pour les autres, celui de dépenser son argent en colifichets. Il y en avaient même qui passaient leur temps à allumer des feux un peu partout à grand renfort d'essencialis. Elle, c'était donner forme au métal.
Mais pour ce genre d'objets, il allait falloir ruser, le métal ne conviendrait pas en son entier.... Et toute seule, cela lui prendrait un temps infini.
Bref, il allait lui falloir des bras, des cerveaux et des mains habiles, si elle voulait faire quelque chose de correct.
C'est donc tout naturellement qu'elle se rendait à la Corporation, où se trouvait le Bureau qu'elle tenait de sa fonction de Maîtresse Artisane et dans lequel elle n'avait jusqu'à ce jour jamais posé un orteil.
Toutes les Artisanes et Enchanteresses d'Utrynia qui avaient daigné répondre à sa convocation s'y trouvaient déjà. ***
Hem.... Heu... d'abord, Aka'jar à toutes, dhanya d'être venues.
Toutes les oreilles du Joyau ont entendu, n'est-il pas, la Mère des Pierres Empilées demande la naissance d'une arme de défense.
Une lame de taille et de pointe.
Alors que celles qui sentent qu'elles peuvent être utiles à la création exposent leurs idées. Au Rocher, ils ont fait une arbalète.
Parce que la Sombre, elle, ne s'y connaît vraiment qu'en métal. Et un mécanisme à ressort de cette taille, ça doit être autre chose que les joujoux de ses bijoux.
Elle pense... elle pense à des shurikens de grande taille. Très grande.
Elle pense... elle pense à beaucoup d'enchantements.
Elle pense qu'il faut qu'elle demande à Kaliss les plans de l'arbalète du Rocher.
Elle pense que maintenant elle va se taire et écouter les sages parler.
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Luang 5 Astawir 1510 à 15h48
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| Kaliss arriva à la corporation : elle apportait les plans de l'arbalète géante que les artisans de Kryg avaient mis au point.
Voila ce qu'ils ont fait à Kryg : si vous y comprennez quelque chose à toutes ces cottes, plans et autres recommandations.
Ce que j'ai compris c'est qu'ils se servent d'os de placide.
Pour Utrynia, il faudrait aussi une arme capable de repousser les créatures de grand pouvoir, comme peuvent l'être les furyans, les vortex ou autres condomignons. Cette arme devra être mobile, si sa visée est directe, ou rotative si elle tire en cloche.
Il serait bien que l'on trouve comment attaquer le Tark'nal, qui fait parti de l'armée qui assaille Oriandre. Je sais que la tâche est ardue, mais il ne faut pas baisser les bras pour autant.
Ce qu'on sait de lui, c'est qu'il est fait de mana concentré, qu'il est insensible à la magie et aux armes.
On a pas testé le driandel, ni les rochers, ni le feu naturel, ni plein d'autres choses.
Si on ne trouve pas, faisons une arme conventionnelle pour le reste du gros des troupes.
Vivre ou mourir...à toi de choisir
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Le Julung 8 Astawir 1510 à 11h43
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| *** Une fois Kaliss partie, Shyama exposa son idée à la fine fleur de la communauté artisane d'Utrynia.
Il y eût des cris, des dénégations, des rebellions, des refus nets et catégoriques, des portes claquées, et de nombreux murmures sur la folie irrémédiable de la Maîtresse Artisane.
Mais la Sang-Âme persista, vent debout contre la tempête de protestation, têtue et convaincue du bien-fondé de sa géniale idée.
Déjà, elle griffonnait, raturait des plans fantasques sur les immenses feuilles de dessin qu'elle avait apportées.
Et les Artisanes hochaient la tête d'un air désolé, impuissantes à raisonner celle que la hiérarchie avait placée à leur tête.
Consciente de ses lacunes en matière d'armes de jet, mais ignorant allègrement les commentaires acerbes et désabusés de ses consœurs,elle continuait de dessiner, demander des avis, explorer les possibilités.
Finalement, elles ne furent plus qu'une petite poignée à rester autour de l'échevelée, par curiosité de sa folie, par pitié ou par sens du devoir, peut-être.
Et, finalement, piquées au vif par ses questions, ou bien ne pouvant supporter les erreurs techniques de la tydale, elles commencèrent à lui répondre, à la corriger.
Car là est le plaisir de l'Artisan : concevoir l'impossible, imaginer de quelle façon l'inutile, l'inconcevable devrait être formé....
La première feuille raturée dans son ensemble finit en énorme boulette de papier dans un coin du bureau, et, solennellement, la Maîtresse Artisane en étala une seconde sur la table centrale, tendant les fusain à qui oserait bien les prendre. ***
Alors ? Qui trouvera la meilleure solution ?
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Merakih 14 Astawir 1510 à 22h23
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| *** L'attente entre le moment où la Maîtresse Artisane lança sa bouteille à la mer sous forme de crayon, et celui où l'une de ses "subordonnées", donc, osa se manifester, lui parut proche de l'éternité qui les conduisait à la Fin. Mais cela n'était que l'effet de l'état d'esprit survolté de la Sang-Âme avide de découvertes.Pour qui n'avait jamais vu Shyama dans l'un de ses délires tourbillonnants de création, où génie et folie cohabitaient furieusement dans une course effrénée pour ne pas se laisser distancer par le tahawk emballé qu'était son âme passionnée, oui, pour ceux-là -et ils étaient nombreux-, le spectacle état pour le moins ... déroutant, pour user d'un euphémisme.
Enfin, une Artisane, la plus jeune -la plus inconsciente ? le mousse désigné pour le sacrifice ?-, intervint, brisant le supplice de la Maîtresse Artisane.
Essuyer un refus ? Qu'importe... La Tatouée n'avait jamais eu la prétention d'ordonner, de s'imposer. Pas même au sein de ses propres personnalités multiples.
Qu'importe, tant qu'il restait de l'espoir. Et tant qu'elles restaient dans la pièces, ces valeureuses exploratrices de l'inconnu de la création, il y en avait, de l'espoir !
Lorsqu'elle s'approcha, quémanda l'autorisation de Shyama, l'Artisane bénite fit exulter sa "Maîtresse". ***
Qu'elle fasse ! Qu'elle parle ! Ne soit point une timide étoile drapée mystérieusement des éthers célestes.
Il n'y a ni loi, ni frontière, ni préséance quand il s'agit de mettre au monde !
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Julung 15 Astawir 1510 à 23h00
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| La jeune artisanne récupéra une des feuilles. Commença à l’étudier. Après quelques secondes, elle tendit la main vers une autre qui semblait liée –le dessin était quasiment identique sur ces deux là-, mais elle marqua une pause. Comme si elle butait sur les éléments qu’elle avait sous les yeux.
C’est là qu’une autre silhouette derrière elle s’avança et lui prit le papier des mains, sans violence ni brutalité, mais avec une certaine fermeté. Il s’agissait d’un mâle. Un barbu d’âge relativement mûr. Le regard perspicace pour ce qui est des choses techniques. Pourtant ses premiers mots…
Je ne suis pas un spécialiste de ces choses, Maîtresse, mais si je comprends bien l’idée, il sera question d’équilibre. Projectile compris. Hors, il en faudrait des tas entiers pour faire balancer le contrepoids. Et puis…admettons que cela marche…une arme doit servir à tuer. Vous pensez vraiment que celle-ci pourrait y parvenir ?
L'ambiance n'était pas à l'effervescence créative, certes, mais un discours constructif pouvait s'instaurer. Du moins si la folie laissait suffisamment de place au génie. Au moins le temps de ce premier dessin.
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Le Vayang 16 Astawir 1510 à 19h48
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| *** Shyama sembla fournir un effort incommensurable pour garder un semblant du calme nécessaire pour être comprise. ***
La Sombre n'est pas une experte dans ce qui vole, même si elle connaît un peu. Les disques de guerre par exemple.
Mais en matière de balancier, d'équilibre... les lames lui ont parlé. A petit poids, petit contre poids, à grande longueur, lourd contrepoids. Il suffit d'ajuster. Non ?
Ils sont petits et légers, c'est vrai. Mais très puissants. Le Sombre n'est pas la seule à le penser. Quelque chose les rend particuliers, précieux. Dangereux pour l'engeance Maléfique.
Si on y ajoute une grande vitesse, ils le seront plus encore, pense le Nuage. Plus vite, c'est plus fort ?
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Dhiwara 18 Astawir 1510 à 01h08
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| Pardonnez moi alors, Maitresse, de n’avoir jamais entendu parler de leur puissance. Tout ce que je sais, c’est que leur poids est infime et que pour faire fonctionner le balancier, il en faudrait suffisamment pour peser autant qu’un gros rocher. Cela me parait difficilement réalisable. Le pire c’est que si on parvient, comment on ferait pour les faire tenir sur cette portion là -en forme de cuillière- de la machine ? Dans un sac ? en les collant les unes aux autres ?
A moins que vous ne comptiez les poser indépendamment les unes des autres. Mais alors je doute de la « grande vitesse ».
La jeune tydale interrompit le mâle en lui tendant une second croquis. Celui-ci s’écartait un peu d’une conception de catapulte et ressemblait bien plus à une arbalète géante. Quoique déformée et adaptée aux mêmes projectiles que les autres tentatives de Shyama. Et à voir le visage de l’artisan, il ne comprenait pas pourquoi la Maîtresse s’accrochait à cette idée. Mais « ne pas comprendre Shyama » était une chose à laquelle on s’habituait bien plus vite qu’on pourrait y penser. Bizarrement, il ne voyait pas cela comme un obstacle. Elle était ainsi et il acceptait. Les autres aussi.
Là, le rail central permet de poser les ‘missiles’, en quelque sorte. Intéressant. Peut être sera-t-il un peu trop étroit…
Il marmonnait dans sa barbe tout en décortiquant le dessin du regard. Derrière, le reste du groupe s’était approché et sondait la table et les croquis à leur tour. Échangeait des propos, des remarques. Rien de transcendant. Seule la jeune tydale timide ne participait pas. Elle était obnubilé par un schéma qu’elle avait récupéré par terre. Un mécanisme avec des soufflets dont la complexité la fasciner. Tout autant qu’elle la frustrait puisqu’à en juger ses yeux, on pouvait attester qu’elle avait un réel problème pour comprendre « comment ça marche ».
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Le Dhiwara 18 Astawir 1510 à 22h42
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| *** Le nombre d'objections grandissant quant au premier dessin, Shyama décida, comme les autres Artisanes, de l'oublier pour l'instant.
Laissant les cerveaux bouillonner et marmonner tranquillement sur le feu de la création, elle s'intéressa à la seule Petite Main qui, comme elle, sembler refuser de faire partie du troupeau, et arpentait sauvagement les corniches les plus escarpées.
Tout en l'observant se casser la tête sur ses croquis déjantés, elle plaça une boulette de papier dans sa bouche, gonfla ses joues et visa.
***Ploc***
Le projectile avait heurté l'apophyse zygomatique de la jeune tydale.
Maintenant qu'elle avait attiré son attention, elle réitéra l'opération en visant cette fois les artisans affairés, avec une malice sérieuse. ***
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Merakih 21 Astawir 1510 à 20h50
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| Ah, ça....
La Sombre n'est pas encore très sûre....
Déjà, la sortie. Le tuyau, là, à l'avant. Suffisamment long pour orienter. Les garder sur le droit chemin. Pas trop pour éviter les frottements.
Pour l'entrée.... La Sombre voyait une canule inclinée, à l'avant. Abouchée au tuyau, là. Juste assez pentue, la canule. Pour qu'ils tombent les uns après les autres dans le tuyau de sortie. Et un entonnoir au bout de la canule, pour remplir plus facilement.
Ça serait bien. Mais le problème, c'est l'étanchéité. Le joint. Sinon le souffle s'essouffle, se disperse.
Peut-être que... si... comme ça, là... Un taquet bien adapté. Huilé. Poussé à la place du projectile. Poussant le projectile. Avec des arrêtes pour retenir le taquet en fin de course, comme ça, bien sûr....
*** dit-elle en se mettant à griffonner furieusement un croquis. ***
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Sukra 24 Astawir 1510 à 15h46
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| Elle balbutiait les mots comme si elle les buvait :
…étanchéité…souffle…huilé…
La tydale contemplait le crayonnage de Shyama avec une réelle fascination. Elle était…sous le charme. Ses yeux suivaient chaque contour, chaque trait, chaque forme. Que pouvait il bien se passer dans cet esprit si jeune devant ce qui lui semblait être une sorte d’apparition ? Car ici, il n’était plus question d’art, de génie, ou de folie. Ou plus exactement, ils s’y mêlaient tous et pour la novice cela semblait être de la magie.
Cette Tempête créatrice qui l’avait attiré à prime abord, la portait désormais. La transfigurait même. Sa contemplation laissant alors place à un engouement irresistible. Elle attrapa une plume puis se mit elle aussi à griffonner, elle aussi, dans cet élan de mimétisme. Son regard était plein de vie et d’exaltation. Hypnotisée par sa Maîtresse…
…tandis que le cortège des autres artisans, plus ‘terre à terre’, observèrent la scène avec un mélange de curiosité et de méfiance. Ils sentaient qu’à ce stade, ils ne pourraient plus rien maîtriser. Le débat leur paraissait futile. Cependant, ils restèrent là, à observer eux aussi. Sans doute un peu captivés par la transformation de cette apprentie. Cette dernière ne tenait plus compte de leur présence. Elle se laissait guider par les idées qui planaient ça et là dans la pièce, dans les mots, sur les feuilles.
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Le Sukra 24 Astawir 1510 à 20h28
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| *** L'entrain de la novice ne fit qu'attiser le feu créatif de Shyama. Elle apportait un nouveau souffle, un nouveau comburant, en combinant sa passion à celle de la Maîtresse Artisane.
De nouvelles idées, un nouveau regard.
La Sang-Âme acceptait avec joie ses propositions, répondait à ses questions, apportait des corrections tant aux idées de la novice qu'aux siennes.
Peu importait si cela ne menait à rien, n'était qu'une impasse stérile.
L'imagination rendait l'impossible possible, et cela transcendait l'artisane, lui faisait oublier la possibilité d'un échec.
Les feuilles se noircissaient progressivement sous les griffonnements intenses des deux artisanes.
Soudainement, Shyama suspendit son fusain, contemplant son dernier schéma.
Et s'exclama ***
La Sombre sait ce qu'il manque à tout cela !
Son intégration dans la Trame. Des âmes.
De l'invisible, il pourrait tirer une puissance insoupçonnée !
Plus de précision peut-être.... Ou plus de vitesse.... oui, plus de force....
L'essence de l'essencialis.... Voilà l'essentiel !
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Luang 26 Astawir 1510 à 18h25
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| La plume et le fusain s'agitaient sur la table en parfaite harmonie, décrivant des formes et des chorégraphies superbes. Ils se complétaient, s'entraidaient, se débattaient pour réaliser la courbe la plus parfaite, le trait le plus fin, le mélange le plus lumineux.
Toutefois, le Fusain menait la danse. Ballet magnifique dont le parcours dessiné à même les feuilles auraient donné le tournis à celui qui ne s'émerveille pas de ce qui vit. Car oui, il ne faisait que vivre pleinement ici. Même lorsqu'il s'arrêta, il sembla que la musique venait de s'interrompre et que tous avaient le souffle coupé. Attendant impatiemment -inévitablement!- que son mouvement reprenne. Traçant des lignes étroites que la plume n'avait plus qu'à suivre. Avec style certes.
Levant ses yeux, l'apprentie ne put contenir une remarque :
Mais...même sans l'invisible...ces choses là ne sont elles pas déjà dans la Trame, Maitresse?
Sans doute avait elle besoin aussi d'être rassurée. Tous les coups de génie, toutes les folies du geste, toutes les passes du Danseur, n'étaient pas à la portée de la Plume. Douce et fragile. Elle devait être maniée avec une délicatesse plus grande qu'une Réalité que l'on souhaite essentiellement bouleversée.
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