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Souvenir gravé dans la pierre

Pas n'importe quelle pierre, pas n'importe quel souvenir
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Sujet lancé par Matroshka Voroshk
Le 04-04-1510 à 12h32
52 messages postés
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Posté par Aënola Erfuinn,
Le 07-06-1510 à 13h33
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Narrateur

Le Vayang 30 Astawir 1510 à 00h06

 
Le silence se prolongea.
Aucune autre parole.

Pourtant, Matroshka sentaient qu'ils étaient toujours là.
Son mal de crane s'amplifiait.


 
Matroshka Voroshk

Le Vayang 30 Astawir 1510 à 01h11

 
Alors ça continuait. Matroshka se demandait si c'était réellement une tentative d'intrusion ou si c'était causé par la seule connexion au réseau. Quand bien même, la douleur resterait constante, là, elle augmentait. Mais la sorcière ne pouvait difficilement réfléchir davantage tant elle se concentrait plutôt à tenir la cadence. Dans sa petite tête, elle haussait le ton.

Cessez immédiatement votre pitoyable manoeuvre, vous me faites perdre mon temps.

De la migraine, elle en avait tout le temps, à chaque fois qu'elle devait supporter les idioties chroniques des lames de Kryg ou d'Utrynia, quel que soit le grade. Elle avait eu pire. Mais elle n'avait pas le choix. Pour susciter une once d'intérêts chez ses interlocuteurs, elle devait leur montrer à la hauteur, et même plus. Comme un sort qui s'attaquerait à sa volonté, elle se concentrait à repousser cette invasion insensée. Mais combien de temps encore.


 
Kaliss

Le Vayang 30 Astawir 1510 à 15h11

 
Bon, voyons voyons.....et si je prenais cette chaise et que je m'asseyais de manière instable, comme par hasard, et que me penchant un peu trop je tombe en déséquilibre arrière, disons, dans cette direction.
Alors il ne me resterait plus comme choix pour ne pas me vautrer que :
- soit de me raccrocher à la bibliothèque, mais dans ce cas je renverse le meuble et tous les beaux livres se retrouvent par terre
- soit je pivote à 90 ° comme cela, je fais une double volte et je me créé un point d'ancrage stable en encastrant ma hache dans le mur : et la, je me rétablie peinarde. Bon, bien sur, il y a la tête de Matroshka entre ma hache et le point d'ancrage du mur.....mais bon, elle comprendra que je ne pouvais pas m'affaler lourdement sur le sol....j'ai ma réputation quand même.

Le tout est : est ce qu'elle me croira ....ou pas ?

J'hésite un peu pour la double volte......peut être qu'une simple vrille passerait mieux ?

D'un autre coté, si cela se trouve, tout va bien pour elle, et l'air constipée qu'elle a en ce moment est sa tête normale quand elle est relax.
Va savoir avec les Voroshk !

Bref, on le voyait, la faucheuse hésitait quelque peu sur la conduite à tenir


Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Narrateur

Le Dhiwara 2 Manhur 1510 à 00h49

 
Le mal de crâne finit par se stabiliser.
Matroshka Voroshk ne se sentait pas bien, et était en sueur, les tempes battantes.
Mais ça s'était stabilisé.

Une voix.
Qui êtes vous ? Que voulez vous ?


 
Matroshka Voroshk

Le Luang 3 Manhur 1510 à 16h43

 
La sorcière put soupirer un instant, au moins cette douleur n'augmentait plus. A ce rythme, elle n'aurait pas pu tenir longtemps, et là même, elle ne sait pas combien de temps elle avait devant elle. Qui ou quoi que cela pouvait être à l'autre bout du fil, ce n'était pas la moitié d'une. Le sens du défi de la sorcière longtemps endormi se réveillait, devant un nouvel adversaire, bien plus puissant qu'un simple condomignon, d'un autre genre, ou le seul muscle qui travaillait était ce qu'elle avait entre les deux oreilles.

Chaque mot devait être pesé, cette fois, nul empressement mais profonde réflexion. Elle ne savait pas si elle pouvait garder le contact et avertir Kaliss, c'était trop risqué. Gardant sa concentration sur sa prochaine réponse, elle se hasarda à lever le pouce, signe que tout allait bien. Etait-ce un sourire de satisfaction ou une grimace de douleur qui s'échappait du visage de la Voroshk ?

Elle allait devoir prendre des décisions. Peut-être pas forcément les bonnes, ses choix pourraient être critiqués, remis en question. Elle ne pouvait pas prendre le risque de demander de l'aide à la Mestre, elle craignait d'être écoutée, elle ne savait pas à quoi elle avait à faire. Seule dans cet exercice mental, elle se hasarda enfin à répondre, d'une pensée forte et inébranlable. Du moins, c'est ce qu'elle espérait faire penser.

Je suis Matroshka Voroshk. Si vous ne me connaissez pas, j'étais avant Mestre Erudite puis Diplomate avant d'être bannie du Matriarcat.

Un silence.

Je veux devenir plus puissante, acquérir le Savoir auprès de personnes compétentes et qui se donnent les moyens de réussir, ne reculant devant rien pour obtenir ce qu'elles veulent.

Les dés étaient jetés. Pas une seule seconde la Voroshk n'avait hésité dans son discours et continuait à garder sa concentration. Mais elle craignait la réponse plus que tout.


 
Kaliss

Le Matal 4 Manhur 1510 à 12h18

 
Matroshka venait de bouger !

Kaliss n'avait pas raté son geste, qui s'il était discret n'en était pas moins éloquent. La sorcière venait clairement de lui montrer le plafond.
Prolongeant le geste du regard, la faucheuse se trouva face à un joli plafond, blanc, finement décoré de quelques moulures en platre.

Perplexe, elle regarda de nouveau la Voroshk, une lueur d'incompréhension dans le regard.

Que pouvait avoir affaire un plafond dans cette enquête sur le réseau des sardoines ?

Rien, probablement.....la communication entre les érudites et le fatalisme comportait encore ses zones d'ombre.

Ou alors, voulait elle dire qu'il y avait quelqu'un à l'étage du dessus ?

Quelqu'un de suspect !!

Kaliss ne pouvant pas s'éloigner de Matroshka bouillait de ne pouvoir aller vérifier elle même. Aussi, elle s'approcha de la porte qu'elle entrouvri et avisant la première érudite ou élève qui passait, elle lui demanda discrètement :


Pouvez vous vérifier ce qu'il y a, ou qui il y a, juste au dessus de cette pièce et venir m'en informer. C'est important. Dhanya.

Puis, elle repris sa surveillance.

Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Narrateur

Le Merakih 5 Manhur 1510 à 15h06

 
La voix répondit, sur le même ton désincarné, après quelques secondes de délai.
Votre identité est confirmée.
Mais vous n'êtes pas bannie du Matriarcat.
Vous êtes en ce moment localisée à Utrynia. Une localisation plus précise est en cours.

Je répète donc ma deuxième question.
Que voulez vous ?


La mal de tête devenait lancinant.
Matroshka commença de ressentir une point de douleur dans le bras gauche, insidieuse et aiguë.
Son coeur battait la chamade, plus qu'il n'aurait du, même en pareille circonstance.


 
Matroshka Voroshk

Le Merakih 5 Manhur 1510 à 15h47

 
La tension revenait. La tête de Matroshka était dans un étau de supplice pas très agréable. Loin des traditionnelles douleurs physiques quand elle se mesurait à des rejetons, cette fois, tout se jouait dans ce duel d'esprits. Et pour la première fois, Matroshka craignait de perdre face à cet adversaire qu'elle n'arrivait pas à jauger. Mais elle ne comptait s'avouer vaincu pour l'instant, elle avait vu pire.

Pas mal, pas mal. Mais vos sources ne sont pas à jour. J'ai jusqu'à la fin de la semaine pour quitter le Matriarcat après quoi, l'accès des villes me sera interdit. La Mestre de kryg n'a pas appréciée ma dernière expérience sur un akrotykar d'agonie.

Je suis venue récupérer les sardoines dans Ma maison avant de ne plus pouvoir.


Elle fit une pause, tâchant de reprendre ses esprits. Elle s'aventurait dans un terrain dangereux. Ce qu'elle venait de dire aurait de grosses conséquences mais elle n'avait pas le choix.

Je répète ma réponse. Je veux devenir plus puissante et comprendre les choses qui me dépassent pour l'instant. Je sais que vous avez les réponses.

Le nexus de la grotte de Kysall et les autres qui existent, le vol du Poinçon, Oriandre, ce réseau de sardoines.

Satisfait ?


Il fallait faire vite, la sorcière ne tiendrait pas longtemps à cette cadence et Matroshka doutait que son interlocuteur mystère décide de repousser son futur entretien d'embauche ou quoi que cette conversation puisse être.


 
Kaliss

Le Merakih 5 Manhur 1510 à 17h37

 
Manifestement, le répit dont avait profité Matroshka n'était que de courte durée.

La sorcière était en sueur, subissant peut être une attaque magique ?

Le seul domaine dans lequel Kaliss excellait, en magie, c'était en exécution. Et contre une attaque magique, la faucheuse n'avait qu'une réponse : la danse de la pureté de la lame.

Peut-être allait elle pouvoir aider Matroshka sans entrer directement dans le réseau : d'une part, elle ne serait pas de taille, d'autre part elle se ferait remarquer.

Kaliss pensa d'abord à sa hache, mais elle était trop grosse et trop décalée par rapport à Matroshka, puis elle saisie sa miséricorde et effectua le ballet subtil qui allait charger la dague comme un bouclier de mana.

Dessinant des signes cabalistiques dans les airs en harmonisant les mouvements de son corps avec le tracé des glyphes, Kaliss dansait sans bruit dans l'alcôve de la bibliothèque.
La dague qu'elle tenait irradiait de plus en plus, et quand la faucheuse cessa son ballet, la lumière qui émanait de l'arme était douce et rassurante.

Ensuite, Kaliss proposa à Matroshka de tenir avec elle le manche de la dague, espérant que la magie qu'elle avait insuflé dedans pourrait permettre à la Voroshk de s'en servir comme un bouclier, comme un tampon pour amortir son esprit mis à mal.

Restait à savoir si Matroshka tenterai le coup, et si cela allait lui être d'une quelconque aide.


Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Narrateur

Le Vayang 7 Manhur 1510 à 01h16

 
La voix reprit, de nouveau après un temps de latence.

Ce que vous voulez n'a aucune importance pour nous alors.

Vous avez parasité et compromis notre moyen de communication.
Vous allez nous faire perdre un temps précieux à rétablir sa sécurité.
Nous allons gaspiller des moyens dans ce but.

Que pouvez-vous bien nous apporter que nous ne puissions obtenir par nous mêmes, et qui puisse compenser ce que vous avez déjà accompli contre nous ?
Avez vous la moindre valeur à offrir ou êtes vous juste venu quémander notre aide ?



 
Matroshka Voroshk

Le Vayang 7 Manhur 1510 à 17h52

 
La sorcière parut agacée l'espace d'un instant, son visage tirait une moue peu agréable. Entre douleur et énervement. Du tac au tac, elle répondit, la pensée ferme et croyant dur comme fer ce qu'elle disait.

La sécurité de votre réseau n'est pas compromise car je suis la seule à être au courant de son existence...du moins tant que je n'en parle pas aux autres...

Petit instant de silence.


J'ai trouvé un livre parlant aussi de ce réseau, une vieille expérience entre nos deux factions qui avait avortée. Je sais aussi ce qui a rendu ces sardoines si particuliers, ce métal étrange.

J'ai accompli pas mal de choses, vous l'avez vu, et je suis capable de bien plus. Je suis la sorcière la plus puissante du Matriarcat, qu'il soit question de mettre en pièce les créatures les plus dangereuses ou de mener les études les plus délicates.

Mais je suis lasse des tâches conventionnelles, lasse de ce Matriarcat qui ne sais utiliser mon plein potentiel je suis à la recherche de quelque chose de plus, quelque chose que vous pouvez m'offrir... Les Artefacts, les Obsessions, les secrets de Syfaria... Partagez votre savoir avec moi, et mes compétences seront vôtres. Donnez moi des défis à ma hauteur et vous aurez acquis une alliée à la valeur inestimable...



 
Narrateur

Le Vayang 7 Manhur 1510 à 21h37

 
La voix reprend sans attendre, un brin acerbe.

Et pourquoi vous faire confiance ?
Juste parce que vous avez une haute opinion de vous même ?

Vous n'avez rien à offrir.

La seule variable qui est en votre faveur est la naïveté et l'inconséquence avec laquelle vous nous contactez.
Mais c'est bien peu, et non suffisant.
Juste une démonstration d'amateurisme, qui est à l'opposé de notre fonctionnement.

Que pourriez vous faire pour nous prouver votre utilité ?



 
Matroshka Voroshk

Le Dhiwara 9 Manhur 1510 à 18h29

 
La sorcière n'avait plus de notion du temps. Combien de temps ça faisait qu'elle était en communication, que se passait-il autour d'elle ? Elle aurait bien aimé faire une pause, elle était fatiguée, sa tête lui faisait mal et elle ne sentait plus son bras. Mais il fallait tenir et surtout avoir des informations. Que tout ceci n'ai pas été vain.

Vous me reprochez d'avoir compromis la sécurité de votre système, mais croyez-moi que si j'avais eu d'autres moyens de vous contacter, je l'aurai fait.

Amateurisme, amateurisme...et une boule de feu entre les deux yeux, c'est de l'amateurisme aussi ? Matroshka était complétement immature mais loin d'être une amateur dans ce qu'elle entreprenait. Du moins se plaisait-elle à le penser.

Je suppose que tuer des rejetons supérieurs pour vous montrer mon utilité ne serait pas un bon exemple. Je suppose que c'est quelque chose que vous ne pouvez pas faire vous même. Mais vu que je ne vous connais pas, j'ai du mal à imaginer quoi malgré le fait que vous sembliez au courant de pas mal de choses.

Demandez-moi quelque chose de réaliste et je le ferai.

Pendant le court laps de temps dont elle disposait, la sorcière entreprit tant bien que mal de pénétrer plus en avant dans ce réseau. Si elles pouvaient voir son identité, Matroshka devrait pouvoir en faire autant, à supposer que le processus soit comme pour la symbiose où les noms des autres symbiosés sont connus. Savoir à qui elle avait à faire serait déjà une grande découverte pour elle.


 
Narrateur

Le Matal 11 Manhur 1510 à 22h57

 
Quelques secondes s'écoulent de nouveau.
Matroshka Voroshk n'arrive pas à sonder le réseau.
Elle se heurte à un mur. Ou plutôt à la sensation d'une porte dont elle ne possède pas la clef.
Nul doute que des niveaux de priorité existent.
Le réseau, comme elle le nomme, semble plus complexe, plus élaboré qu'elle ne l'avait soupçonné de prime abord.
De toute évidence, les sardoines récupérés sont des bouts de chaine, sans aucune possibilité autre que celle de transmettre un message.
Ce qui est plus surprenant est qu'elle ait pu capter une conversation au début, comme si ce qu'elle faisait du réseau déjouait certaines règles internes à celui-ci.
Pour autant, elle ne pouvait aller plus loin, ni connaitre l'identité de son interlocuteur.
La voix, impersonnelle et froide, ne pourrait pas non plus être attribuée à quelqu'un, elle le savait.
Cette voix là était déformée, cachée.
Une subtilité de plus dont les attributions de son sardoine de bas étage l'excluait...

Des mots résonnèrent enfin dans son esprit.

Tuez Kysall.
Elle devra sortir de l'Ombre pour la prochaine attaque. Elle sera alors repérable.
Vous n'aurez que quelques jours.
Les cités les plus probables sont Zarlif ou Korsyne, car ce sont les deux cités les plus fragiles.

Trouvez là.
Tuez là.


Brusquement, comme un coup de hachoir en pleine cervelle, la communication fut interrompue !
Laissant Matroshka Voroshk pantelante, et furieusement épuisée, les tempes lancinantes...


 
Kaliss

Le Merakih 12 Manhur 1510 à 13h21

 
Kaliss regaina sa dague : manifestement Matroshka n'en avait pas besoin.

Toujours pas de signe évident pour qu'elle intervienne, de manière brutal et douloureuse ou en finesse.

Son rôle n'était pas dans l'action.
Espérant qu'il soit révélé rapidement, la faucheuse s'impatientait en regardant la Voroshk qui semblait émerger.


Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Matroshka Voroshk

Le Julung 13 Manhur 1510 à 11h16

 
Qu'est-ce que dans la phrase "quelque chose de réaliste à faire" son interlocuteur n'avait pas compris ? Tuer Kysall ? Pourquoi pas la vieille Akaliara tant qu'on y était. Mais Matroshka n'eut pas le temps plus réfléchir sur cet épineux défi, déconnectée du réseau comme on déconnectait la tête d'une bestiole à coup de déflagration, la sorcière revint dans le monde réel complètement abasourdie, les sens en charpie. A quatre pattes sur le sol froid de la Bibliothèque, elle voyait à coté d'elle la Mestre. Elle était totalement désorientée, un flux d'émotions l'envahissait, des paroles, des pensées. Ce qu'elle venait d'apprendre, les conséquences de ses paroles, tout s'enchainait, sa tête allait exploser. Elle tendit la main vers la porte de la sortie et commença à murmurer quelque chose. Un frisson lui parcouru tout le long du corps avant qu'un crépitement électrique se mette à entourer son bras. Comme un coup de tonnerre venant du ciel, un sort d'éclair s'échappa de la sorcière, traversant toute l'allée de la bibliothèque et fracassa la porte pour continuer sa route un peu plus loin dans la rue.

Haletante, transpirante, la Voroshk était au bord de l'inconscience. Ce qu'il fallait pas faire pour en découvrir davantage sur Syfaria... Elle fit signe à la Mestre que tout allait plus ou moins bien.

Donnez-moi un peu de temps.

Les minutes passaient, petit à petit, la sorcière reprenait des couleurs et ses esprits. Elle avait une furieuse envie de faire une sieste mais pour l'instant, et même si personnellement, elle trouvait sa sieste plus importante, il fallait qu'elle raconte son petit voyage dans ce réseau bien mal fréquenté.

Contactez Erfuinn et votre satanée Carias du Fatalisme, il faut qu'on parle.

Voyant que la Mestre la regardait comme une coupeuse devant un sort de dixième arcane, la sorcière se souvint qu'elle n'avait plus besoin d'utiliser le jurimancien.

Hum...je disais, contactez Erfuinn et votre satanée Carias du Fatalisme, il faut qu'on parle...maintenant !

Je...je me repose encore un peu.



 
Kaliss

Le Julung 13 Manhur 1510 à 23h54

 
Partie comme une trombe, Matroshka se retrouva dehors en un rien de temps avant que la faucheuse ne soit à sa hauteur.

Ce n'est qu'après avoir pris la parole que la Voroshk se fit rattraper. Se mettant sur son passage, Kaliss interrompis sa fuite en avant.


Ola, tout doux...contacter les carias....bonne idée....mais ou ? à Kryg ? parce qu'à ce train la, on y sera avant que j'ai pu envoyer le moindre message.

sinon, quoi de neuf ?? la famille, ça va ? bientôt les soldes hein ? Tu as toujours tes adresses ?

J'avais quelque chose à te demander, mais ça m'est sorti de l'esprit....hum, ça devait pas être très important surement .....Ah, ça me reviens, d'un coup dis donc ! Les sardoines, elles ont parlé ?

On a qu'à aller chez moi, si on veut tous causer.


Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Matroshka Voroshk

Le Vayang 14 Manhur 1510 à 00h16

 
La sorcière avait du mal à marcher, elle avait la tête qui tournait façon méchante cuite. Elle dégaina son bâton, le bras encore engourdi par le sort d'éclair. Le sort d'éclair ? Matroshka venait de se rendre compte qu'elle avait réussi à lancer le premier sort en 5 mois de temps. Même si c'était quelque peu flou dans sa tête, elle avait réussi à trouver la voie. Qu'importe, l'heure n'était pas aux réflexions métaphysiques sur le pourquoi du comment de la magie et de ses caprices.

La Voroshk s'étira longuement pendant que la mestre de ville l'inondait de questions pas toutes intelligentes. Est-ce que c'était vraiment le moment pour parler de soldes ?

Techniquement, oui, mais bon, il n'y avait que Matroshka pour faire de telles réflexions dans des moments pareils, comme si on lui avait piqué cette répartie.

Encore dégoulinante de sueur, la sorcière prenait l'air. Petit à petit, elle reprenait ses esprits, avançant doucement dans la rue, laissant la mestre sans réponse. Encore un peu dans le cirage, elle tourna la tête vers sa coéquipière d'expériences bizarres qui avait eu la présence d'esprit de ne pas lui séparer la tête du reste du corps.


Les lames font de l'humour maintenant ? Moi qui pensais que plus rien ne m'étonnait...


Agrippant son bâton d'afflux comme un vieillard, la sorcière fit un signe de tête à la faucheuse.


Je vous suis.


 
Kaliss

Le Merakih 19 Manhur 1510 à 12h13

 
D'un pas décidé mais lent, pour ne pas semer Matroshka qui semblait avoir pris 50 ans, Kaliss arpentait les rues en direction de sa maison.

Bientôt les deux tydales furent devant une demeure simple, peu décorée, nommée "la trinité"

Kaliss ouvrit la porte et se décala pour laisser passer sa compagne.

La majorité du mobilier est de belle facture quoique utilitaire. La plupart des meubles sont en fer forgé, agrémentés de bois aux teintes sombres.

Lui indiquant un canapé assez spartiate, la faucheuse lui dit :


Installes toi confortablement ici pour te reposer Matroshka, je vais faire préparer de quoi nous sustenter. Lot'hi ne devrait pas tarder. Pour Aënola Erfuinn je n'ai pas de nouvelle.

Puis, la Mestre indiqua à l'employée municipale attitrée de lui faire apporter viandes, thé et vin fin, le tout agrémenté de quelques patisseries bien crémeuses.



Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Narrateur

Le Julung 20 Manhur 1510 à 22h41

 
Deux bonnes heures plus tard...

Aënola Erfuinn et Lot'hi arrivèrent chez Kaliss.
L'une souriante. L'autre non.


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