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Le Sukra 17 Astawir 1510 à 18h18
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| Pentar observe la nouvelle venue depuis les vapeurs de l'alcool.
Mais surtout depuis le cul d'une bouteille, qu'elle vide aussi.
Bah ça ! On a traînaillé comme des malpropres dans le trou d'balle de Syfaria !
Et pourquoi, tu peux m'le dire ? Pour oualou ! Rien, nada, quedalle.
Beau voyage ceci dit, y a des coins sympatoches sur cette îlot d'ordures.
Quand t'aime bien contempler des tas de pierres, des tas de plantes, des tas de neige.
Bref, des petits tas, des petits tas, des petits tas. Des tas de seconde classe, des tas de première classe.
Toujours des petits tas. La dèche. Mais t'sais pas le pire ?
Interdite de picoler ! Gobeloter un coup de litron pépère ? NON !
La dèche, j'te dis. Et la bouffe, m'en parle pas. J'ai hésité à graillé un d'mes doigts.
Tsss. J'te jure, les gens savent plus vivre. Déjà que vivre c'est l'horreur.
Mais en plus vivre comme un con, merci la mouscaille.
Bordel, quoi.
Elle tend une bouteille à Saouassane.
Tu bois avec mézigue ?
Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.
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Le Sukra 17 Astawir 1510 à 21h01
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| *** Un éclat de rire ponctue la diatribe de la liadha ***
C'est pas d'refus, je sors moi meme d'un tas de neige ou j'ai laissé mon armure précédente, alors un ptit canon, ca me rechauffera le coeur
*** Elle avale une rasade et regarde Pentar ***
Tu es coupeuse aussi , hein ?
On a signé pour défendre les ruches, nos enfants et le matriarcat
Tu as l'impression de servir a quelque chose toi ?
*** Une autre rasade qui lui dessine de l'interieur, tout le tube digestif ***
La derniere fois qu'une gradée m'a dit " on va en mission ", elle est partie vent du cul dans la plaine sans un mot, sans un conseil, sans un avertissement sur la faune du coin
ben j'suis morte
*** La rasade suivante semble plus douce mais sa tête aussi plus légère ***
Pis elle m'engueule " t'as qu'a r'garder ou tu marches ".... facile quand on a l'equipement pour..... | |
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Le Dhiwara 18 Astawir 1510 à 14h56
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| Bah ! M'en parle pas. Fais pas ci, fais pas ça.
Toujours à donner des ordres, pour un oui, pour un non.
Souvent contraires au bon sens ! La base de la base...
On est dans la plaine qui pue la mort, pas loin des collines maudites.
Et j'vois ce colosse de métal qui se dresse pas loin. Un foutu bordel de Khatzilburg.
On a déjà assez de légendes sur ces enfoirés pour savoir que ça te libère les tripes en toussant.
Et paf, qu'est-ce qu'elle décide ma chef ? On va s'le faire ! Merde, quoi.
Le gonze qu'était avec nous crève. Moi j'ai failli. J'les avais prévenu. Rien voulu entendre.
Le Khatzilburg ? Il va très bien, toujours à la même place. Pas une égratignure.
S'attaquer à ce machin c'est déjà franchement débile.
Mais en plus quand t'es en mission ultra-importante, juste pour "s'exercer".
Le fait est que la mission ultra-importante, en définitive, mon cul.
Mais bref. Ceci dit, j'peux pas m'plaindre. Pas trop, en tout cas.
Parce que malgré tout, j'ai une bonne chef. Elle m'apprend des machins et s'occupe de moi
Puis on bouge pas mal, un peu partout. J'aime bien les grands espaces.
Toi par contre, t'as visiblement tiré la mauvaise pioche....
Un signe à Es'Kaer, la tenancière, une autre bouteille apparaît sur le bar.
Pour répondre à ta question ? Nan, j'me sens pas utile.
Remarque, qu'est-ce que c'est qu'être utile ou non dans ce bordel.
Mais avec cette fin du monde de chiottes, ça va ptet changer.
Tsss, j'te jure. Glouglouglouglou.
Glouglouglouglou. Buurps.
Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.
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Le Merakih 21 Astawir 1510 à 22h13
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| *** Un Manüsh passe la porte de cette auberge, et tout en balayant la salle du regard il se rapproche du comptoir. ***
Un verre de ça, lance-t'il à la tenancière du lieu en pointant du pouce les bouteilles vides laissées à l'abandon par les tydales.
*** Il continue d'examiner les lieux, de jauger la concurrence pour tout dire. Il remarque rapidement deux tydales visiblement bien éméchées à portée de coude sur ce comptoir. Il tend l'oreille pour écouter leur conversation et en apprendre un peu plus sur leurs habitudes. Peut-être de futures clientes à séduire. ***
Genever dit :Ou bin des folles qu'vont faire des beugnes à ta cabane !
Mais tais-toi un peu...
Genever dit :Ahaha je te l'ferais bin pas ce plaisir là, c'est qu'j't'aime trop ! Et en parlant de cabane t'en es où ? Eh je te pense ! Bon tu la bois s'te gnolle ?
*** Beurdin attend déjà d'être servi. De quoi lui laisser tout le loisir d'examiner l'étalage proposé. ***
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Le Merakih 21 Astawir 1510 à 22h46
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| Pentar sourit à la remarque de Es'Kaer, puis de Saouassane.
Borf, pas trop de soucis à se faire, je suis un taureau. La boisson ça me connaît...
J'ai plus de chance de claboter avec le foie en compote qu'avec un accident de beuverie.
Chuis une éponge, mais pas une épave. J'coule pas...
Puis, remarque, un bon bain ça peut pas faire de mal.
La Coupeuse observa avec délectation le plat, nourri de viande rouge et de patates.
C'était on ne peut plus simple, et on ne peut plus parfait dans ce genre de situation...
Tu devrais commander comme moi. Surtout si t'es sensible aux agaceries du picrate.
Ce qui pèse sur le coffre équilibre toujours ce qui te montes à la tête.
Et ça, j'te garantis que c'est un remède qui descend !
Elle se mit à manger disgracieusement, engouffrant la boustifaille comme elle engouffrait son alcool.
Du coin de l'oeil, elle avisa le nouveau venu. Un fier manüsh visiblement symbiosé.
Elle agita sa fourchette dans sa direction, forme étrange d'interpellation.
'Hajar, caïd. Si tu veux le meilleur alcool fort de la dame, j'te conseille son Uisge Beatha.
Cher, mais par le Tableau, ça te transformerait un rat en roi si les rats savaient boire.
Comme brutalement inspirée, saisie par la muse des ivrognes, elle se mit à chanter :
''Pris modérément,
il ralentit l'âge,
il chasse la toux,
il éclaircit l'esprit,
il soigne l'hydropisie,
il guérit la strangulation,
il dissout la pierre et repousse la gravelle,
il chasse la mélancolie,
il protège et préserve la tête de tourner,
les yeux d'être éblouis,
la langue de zézayer,
la bouche de gargouiller,
les dents de claquer,
la gorge de racler,
la trachée de se durcir,
l'estomac de se contracter,
le coeur de gonfler,
le ventre de se crisper,
les intestins de gronder,
les mains de trembler,
les tendons de se raccourcir,
les veines de se rétrécir,
les os de se déformer,
la moelle de se liquéfier,
et c'est en vérité une liqueur souveraine
si elle est prise systématiquement. ''
Tiens, d'ailleurs, tenancière, trois verres de Beatha pour moi et mes amis !
J'invite, j'ai reçue ma paie pour ma dernière mission...
Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.
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Le Sukra 1 Manhur 1510 à 15h54
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| Et moi c'est Pentar ! Bienvenu parmi les tarés télépathes.
Je vois - et je sens - que toi aussi tu t'es ramassé un mou dans les pattes.
Eli dit :Tu rigoles cocotte ? C'est plutôt moi qui me suis ramassé une poussiéreuse dans les pa...
Bon, j'ai pas de pattes, mais j'me suis quand même ramassé ta tronche dans le mou.
Alors on se demande bien qui est à plaindre, ici, bordel.
Mis à part plein de désagréments, c'est pas mal utile, la symbiose.
S'en retournant à son assiette et à son verre d'alcool, la Coupeuse enchaîne plat et boisson comme on enchaîne les coups sur un champ de bataille. Au bout de quelques minutes c'est d'ailleurs bien à ça que ça ressemble.
Cadavres de patates mortes, viande démantelée dont il reste à peine la carcasse...
Puis, tranquillement, après avoir siroté un fond de verre, elle se lève.
C'était chouette de vous avoir rencontré tous les deux ! On se reverra bientôt, c'est sûr.
Moi, j'dois décamper. Du boulot par-ci, détente de la lame par-là. Bref, à faire.
Les morions tombent et se bousculent sur le bar dans un défilé musical.
Saoussane, Beurdin, Es'Kaer, bien le bonsoir et merci.
D'un pas relativement sûr, la guerrière quitte la taverne en saluant l'assemblée.
C'est un autre genre de combat qu'elle est maintenant prête à mener.
Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence. | |
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